Tuesday, December 2, 2008

DES MILLIERS DE CONGOLAIS ENFUIENT LES COMBATS AUTOUR DE MASISI, TUTU, DE CLERCK, YADE ET KI MOON RECLAMENT L'INTERVENTION DES EUFOR A L'EST DU CN




DES MILLIERS DES CONGOLAIS ENFUIENT LES COMBATS AUTOUR DE MASISI


Kinshasa — Environ 6.000 personnes se sont réfugiées ces derniers jours dans la ville de Masisi, dans l'Est de la RD Congo, en raison des combats entre la rébellion du CNDP de Laurent Nkunda et des groupes armés Maï-Maï pro-gouvernementaux, a indiqué dimanche le porte-parole militaire de la Monuc, le lieutenant-colonel Jean-Paul Dietrich.

«Il a précisé qu' « en raison des affrontements, environ 6.000 personnes habitant les environs se sont réfugiées depuis deux jours dans le centre de Masisi où la Monuc a procédé au renforcement de ses Casques bleus». Le porte-parole a précisé que la mission dispose d'une base d'environ 120 personnes dans la ville.

«Il y a eu un survol des belligérants par hélicoptère. Nous avons envoyé davantage de patrouilles et déployé des équipements pour le cas où nous aurions besoin d'entrer en action », a-t-il encore dit.

Depuis jeudi, les troupes rebelles de Laurent Nkunda ont avancé en direction de Masisi, en s'affrontant à des milices hutu rwandaises des FDLR et des groupes armés Maï-Maï. Les rebelles du CNDP étaient positionnés dimanche dernier dans les collines qui surplombent le centre de Masisi, à 4 ou 5 kilomètres de cette localité.

Il(Nkunda) a soutenu que son mouvement ne voulait pas étendre son territoire mais mener «des opérations de police» contre les «exactions» des rebelles hutu et «le vol de bétail» par les Maï-Maï. La rébellion faisait état de la poursuite de ses «opérations policières».

Louis-Paul Eyenga Sana


DESMOND TUTU, FREDERIC DE CLERCK ET D'AUTRES PERSONALITES RECLAMENT L'ENVOI D'UNE FORCE EUROPEENNE A L'EST DE LA RD CONGO




Seize personnalités d’envergure internationale demandent l’envoi en République Démocratique du Congo d’une force européenne d’interposition pour éviter, d’après elles, un génocide du genre de celui du Rwanda en 1994. Parmi ces personnalités, deux prix Nobel de la paix, Mgr Desmond Tutu et l’ancien président sud-africain Frédéric De Clerck.

C’est pour assurer la protection des populations civiles dans la partie Est du pays que ces personnalités politiques et religieuses sollicitent, dans une correspondance adressée aux dirigeants européens, l’envoi d’une force européenne en RDC, selon une nouvelle de l’Agence France presse. Elles estiment que les combats de l’Est de la RDC ont provoqué une vraie catastrophe humanitaire. D’où l’appel de ces personnalités aux chefs d’Etat et de gouvernement européens à faire preuve de leur leadership personnel par l’envoi d'une force d’interposition. Les signataires de la correspondance estiment que le peuple congolais ne peut plus attendre. Les troupes de l’Union européenne doivent se déployer en urgence en attendant le renforcement des casques bleus qui ne pourra intervenir, selon eux, que trois à six mois plus tard.


SITUATION HUMANITAIRE, RAMA YADE EXHORTE L'OCCIDENT A SE MOBILISER POUR AIDER LA RD CONGO




Kinshasa — En séjour de trois jours en RDC, la secrétaire d'Etat française aux Droits de l'homme, Rama Yade, a exhorté la communauté internationale à se mobiliser d'urgence face à la situation humanitaire catastrophique qui sévit au Nord-Kivu».

A son arrivée dimanche dernier à Goma, la secrétaire d'Etat française, citée par l'AFP, a déclaré : «J'ai eu la confirmation de la forte dégradation de la situation humanitaire et sécuritaire au cours de derniers mois. Beaucoup d'habitants de cette partie de la RDC ont un sentiment généralisé d'abandon. La manière dont les gens se tournent vers la communauté internationale ..., c'est révélateur d'un certain état de désespoir ». Avant d'ajouter : « Je ne sais pas ce qu'il faut de plus pour que la communauté internationale réponde à l'urgence ».

Pour Mme Rama Yade, les autorités congolaises ont besoin d'un soutien encore plus fort de la communauté internationale. « L'Union européenne (UE) est très attendue ici, parce que la Monuc estime qu'en termes de matériel et d'unités combattantes, elle a besoin de renfort, et que seule l'UE est capable d'apporter cela», a-t-elle déclaré.

En outre, la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), avec l'Angola, la Namibie et l'Afrique du Sud, peut jouer un rôle déterminant sur le plan politique, a soutenu Rama Yade.


Par ailleurs, la secrétaire d'Etat a dénoncé une situation catastrophique concernant les violences sexuelles à l'égard des femmes au Nord-Kivu. Profitant de son séjour au Nord-Kivu, Mme Rama s'est entretenue dimanche avec les déplacés de guerre de cette partie du pays.

En titre de rappel, les affrontements qui opposent les groupes armés dont celui du CNDP de Laurent Nkunda aux FARDC dans la province du Nord-Kivu, ont repris le 28 août dernier. Parmi les conséquences de cette guerre, figure le déplacement massif des populations civiles vers d'autres localités de la province, voire en direction des pays voisins.

Louis-Paul Eyenga Sana


BAN KI-MOON, LE SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU, TRES FAVORABLE A L'ENVOI D'UNE FORCE EUROPEENNE



Situation dans l’Est de la RDC, le Secrétaire général de l’Onu est favorable à l’envoi d’une force européenne. Sur ce, Ban Ki-Moon a sollicité la Belgique pour faire partie de cette force d’interposition, en attendant le renfort promis sur place des 3.000 casques bleus qui va prendre plusieurs mois. Du côté gouvernement congolais, on salue la démarche de Ban Ki-Moon.


Selon Lambert Mende,le ministre de la communication et medias : Le gouvernement congolais souhaiterait que la mission de cette force soit humanitaire ou dissuasive, car nous avons été assez satisfait de la mission qui a été confiée à la force Artémis en Ituri. " Nous avons vu l’efficacité de cette force qui, en réalité, a permis à la Monuc et aux Forces armées [congolaises] de reprendre pied sur un terrain qui était très glissant du fait d’interventions qui n’étaient pas également" La Belgique a jusqu’au 5 décembre pour répondre à cette demande de l’Onu, selon le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon. Déjà elle ne souhaite pas y aller seule mais en bonne compagnie avec deux ou trois partenaires comme la Grande-Bretagne et la France notamment.

LES FLAMANDS: TRES FAVORABLE A L'ENVOI DES TROUPES BELGES EN RD CONGO


un soldat belge

Kinshasa — Les partis flamands sont favorables à l'envoi des militaires belges dans l'Est de la RDC. « Mais une telle initiative ne pourra être prise qu'après un débat au Parlement et moyennant un mandat fort », est-il ressorti le dimanche 30 novembre de l'émission « De Zevende Dag » sur la VRT.

« La situation dans cette région est 'affreuse' et il faut faire quelque chose », a souligné la présidente du CD&V, Marianne Thyssen. Elle se réjouit de la réponse positive qu'est prêt à donner le Premier ministre Yves Leterme à une demande des Nations unies de participer à une force de jonction en RDC.


© 2008 Sankurunews

KINSHASA D'ACCORD, LE CNDP FACHE, LE MNC/L DONNE UN CARTON JAUNE A LA MONUC ET AU GOUVERNEMENT


KINSHASA D'ACCORD, LE CNDP DE NKUNDA FACHE!


Lancée par la France en octobre et rejetée par la majorité des 27 pays membres de l'Union Européenne, l'idée de l'envoi d'une force européenne d'interposition en République Démocratique du Congo a pris un relief spécial le week-end dernier avec la sortie très médiatisée de Karel de Gucht, ministre belge des Affaires Etrangères.

Selon le chef de la diplomatie belge, le Secrétaire Général de l'Onu en personne, Ban Ki-Moon, qu'il a rencontré à New York au milieu de la semaine dernière, a sollicité le concours de son pays pour la mise sur pied d'urgence d'une telle force. Elle aurait pour mission de stabiliser la situation sécuritaire et humanitaire, en attendant le renfort de 3.000 casques bleus supplémentaires pour la Monuc. « Le déploiement de la force de la paix de l'Onu va prendre un certain temps, c'est la raison pour laquelle l'Onu souhaite qu'une force militaire européenne vienne pour faire la jonction durant la période ».

JOSEPH KABILA ET SON GOUVERNEMENT D'ACCORD POUE ARTEMIS II

Réagissant au projet du retour des troupes européennes, après l'opération « Artémis » en Ituri en 2003 (juin - septembre) et la présence de l'EUFOR (2006), le gouvernement congolais, par l'entremise du ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende, a laissé entendre que « le gouvernement envisage favorablement une telle force Toute force qui est mise en oeuvre avec ou sans la Monuc et qui contribue à stabiliser la situation au plan national est le bienvenue ».

Selon Mende, les autorités congolaises souhaiteraient que cette force d'interposition ait un mandat comparable à celui des troupes venues à Bunia en 2003, dans le cadre de l'opération « Artémis ». En termes clairs, Kinshasa voudrait la voir faire usage de la force, comme c'était le cas d'Artémis face aux miliciens qui semaient l'insécurité en Ituri.

Quant à la future configuration de la Monuc, avec l'arrivée annoncée de 3.000 nouvelles unités, le gouvernement congolais n'y est pas très chaud, compte tenu du comportement des casques bleus du contingent indien, qu'il soupçonne d'être de mèche avec les rebelles à la solde du général dissident Laurent Nkunda. Etant donné que les troupes indiennes représentant 90 % des effectifs de la Monuc basés au Nord-Kivu, une telle méfiance pourrait créer des difficultés de collaboration dans un proche avenir.

LE CNDP FACHE DANS TOUS SES ETATS




Le Conseil National de la Défense du Peuple (CNDP) voit d'un très mauvais oeil l'envoi des troupes européennes dans l'Est du pays. Selon son porte-parole, Bertrand Bisimwa, « c'est une désagréable surprise On pensait que les Nations Unies étaient engagées dans une solution pacifique de la crise Ceci montre que la voie de la négociation dans laquelle les Nations Unies veulent nous amener est une manoeuvre qui vise à gagner du temps ».

Laurent Nkunda et ses acolytes redoutent un agenda caché de la part des Occidentaux, qui consisteraient à les déloger purement et simplement de leurs positions, sous prétexte de vouloir surveiller le cessez-le-feu et de protéger les populations civiles.


SITUATION HUMANITAIRE CATASTROPHIQUE




Dès ses premiers contacts avec des déplacés dimanche à Goma, dans le cadre d'une visite d'information de trois jours en RDC, la Secrétaire d'Etat française aux Droits de l'Homme, Rama Yade, a qualifié de « catastrophe » la situation humanitaire qui prévaut dans la partie Est du pays. Aussi, a-t-elle demandé à la communauté internationale d'agir vite.

« L'Union Européenne est très attendue ici et très demandée, parce que la Monuc estime qu'en terme de matériel et d'unités combattantes, elle a besoin davantage de renfort, et elle estime que seule l'UE est capable d'apporter cela », a-t-elle fait savoir.

LES DECIDEURS DES GRANDS LACS SE CONCERTENT

A en croire le président tanzanien, Jakaya Kikwete, des Chefs d'Etats et de gouvernement de la région des Grands Lacs vont se retrouver le 11 décembre à Nairobi pour débattre de la crise politico-militaire congolaise. C'est ce qui ressort, a-t-on appris, de ses récents entretiens avec le Secrétaire Général de l'Onu, Ban Ki-Moon. Ils devraient notamment faire l'état des lieux à la lumière des efforts de médiation de l'Envoyé spécial de l'Onu en RDC, Olusegun Obasanjo, auprès des « belligérants congolais », assisté de l'ancien président tanzanien Benjamin Mkapa, représentant de l'Union Africaine.


Kimp.


LE MNC/L DONNE UN CARTON JAUNE A LA MONUC ET AU GOUVERNEMENT


Le Mouvement National Congolais Lumumba (MNC/L) par l'entremise de son Secrétaire national a retenu deux niveaux de responsabilité face à la guerre de l'Est : il y a d'une part celle de la communauté internationale à travers les faiblesses de la Monuc et d'autre part celle du gouvernement, coupable d'un tas de maladresses.

Cette position du MNC/L a été exprimée hier lundi lors de la conférence de presse tenue aux croisements des avenues Kasaï et Haut Congo, dans la commune de la Gombe.Salumu Yamba Yamba a rappelé le scénario des années '60, avec l'Onuc. Parlant de l'Organisation des Nations Unies, il a démontre que les casques bleus n'ont jamais réussi à résoudre les problèmes sécuritaires à l'intérieur d'un Etat.

Cette impuissance est due, aux dires du Secrétaire national du MNC/L, à la nature de la Charte consacrant la naissance de l'ONU. Selon l'esprit de ce texte, les forces onusiennes ne peuvent être efficaces que dans l'optique de la guerre classique, ce qui les rend vulnérables dès qu'il s'agit d'une guérilla ou d'une rébellion. Les rédacteurs de ce texte n'avaient pas non plus réfléchi en fonction de la naissance de nouveaux Etats, faibles voire non viables.

« Le seul type de conflit implicitement envisagé par la Charte était la guerre classique entre Etats », a-t-il déclaré. Ce qui s'avère, à ce jour, un handicap sérieux lorsque les casques bleus se retrouvent en face d'un conflit non classique.
Liens Pertinents

Pour illustrer l'inopportunité de la présence onusienne, l'orateur a démontré que lorsque Patrice Emery Lumumba était révoqué illégalement avec tous les désordres qui s'étaient ensuivis, les soldats de l'Onu étaient présents. Idem quand il fut assassiné en janvier 1961, tout comme pour les sécessions katangaise et sud-kasaienne.

Conclusion : aussi longtemps que la Charte ne sera pas revue, il ne faudra pas s'attendre à un miracle de la part de la Monuc à l'Est de la RDC.



© 2008 Sankurunews

Monday, December 1, 2008

JOSEPH KABILA EXTERMINE LE PEUPLE CONGOLAIS ET EXPLOITE LES MINERAIS CONGOLAIS AU SERVICE DE SES FRERES ET ALLIES




UNE MARMOTTE AU SERVICE DE SES CHEFS POUR L’EXTERMINATION DU PEUPLE CONGOLAIS

Par Willy Fram Mbiyyah ( Toutou )
E-mail : toutou@udpsonline.com


Nous sommes peinés et voire très surpris quand nous constatons qu’il y a de ces congolais qui jouent par mégarde et ignorance le jeu de cet enfant de la rue (Kanambe ) arrivé au pouvoir pour avoir liquidé son père adoptif non seulement pour jouir de la plénitude du pouvoir congolais mais aussi pour arriver au finissage de la partition du grand CONGO de Lumumba , l’ultime objectif de son rôle primordial

Combien des fois dirons –nous et redirons que Kabila et N’kunda sont des frères siamois et ils jouent tous au même jeu pour la même cause .

Avec cet enfant soldat à la tête de notre pays , le CONGO serait en perpétuel danger de mort et ce qui nous convient en premier lieu , c’est de travailler tous pour l’élimination de ce Rwando- Tanzanien , cet enfant soldat (Kanambe ) et la guerre de l’Est s’arrêtera de soi-même et le Personnage créé de toute pièce par les multinationales et certains lobbies pour sucer et piller les richesses du Congo , nous avons cité Batware N'kunda disparaîtra de lui même sans autre forme de procès . Ainsi les pauvres citoyens , notre population de l’Est vivra en paix et pour toujours.

Nous avons lu avec surprise sur le net un titre intitulé : Génocide en RDC : silence inquiétant de Kinshasa sorti dans un journal réputé Pprdiste dont son administrateur est marié au Pprd pour les meilleurs et pour les pires nous avons cité le Potentiel . Nous lui souhaitons bonne chance . Qu’il soit de ce parti politique de tueurs , voleurs , pillards et violeurs , ce n’est pas notre problème, il a fait son choix et il en rendra compte le moment venu au peuple congolais . L’ exemple du tout puissant journal mobutiste Salongo est encore frais dans nos mémoires .

Ce qui nous tique et attriste , c’est quand il veut faire croire au peuple congolais que le silence inquiétant de ces soit-disants officiels sur le génocide dans notre pays commence maintenant . Cela s’appelle de la malhonnêteté intellectuelle ou alors de la complicité à outrance . Le silence et la complicité de Kabila sur le génocide et massacre de notre population a toujours été manifeste avant et depuis son accession de la manière que nous connaissons tous à la tête de notre pays .

Rappelons –nous du massacre de Tingi-Tingi entre 1996-1997 ou des milliers et de milliers de Hutu Rwandais avec un important nombre de nos populations fuyant la guerre d’occupation ont été massacrées par les troupes de l’Afdl sous la direction de Kanambe Hyppolite alors chef d’état major terrestre .

Rappelons-nous aussi , pas plus tard que hier du massacre organisé du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo dans le Bas-Congo parla milice Kanambiste

ou plusieurs fosses communes ont été découvert sans que ce garçon (Kanambe ) sans expérience et maturité politiques mais excellent en essai-erreur ne dise mot.

Aujourd’hui , il se passe au Kivu une destruction méthodique de tout un peuple , de toute une race , par Nkunda et kabila réunis en esprit et en action .Et penser que kabila et toute cette bande de brigands , criminels politiques rassemblés au Sénat et au Parlement peuvent lever leurs petits doigts pour dénoncer ces actes de barbaries que Kabila et N’kunda commettent en longueur des journées. Ce seraient de rêveries pures et simples . Qui ignore aujourd'hui que la milice de Kabila aussi vole , viole et pille ?

On ne peut que rester dubitatif devant le « scoop » de Human Rights Watch qui dénonçait, le 25 novembre, les abus du régime de Kabila : Dans l’indifférence de la communauté internationale, le régime du président congolais Joseph Kabila mène depuis deux ans une « répression brutale », avec plus de 500 opposants tués et un millier d’arrestations. Après les élections de 2006, « largement financées par des bailleurs de fonds internationaux », les partenaires étrangers de la RDC « se sont employés à gagner les faveurs du nouveau gouvernement de Kabila et ont gardé le silence sur les atteintes aux droits de l’homme ». Les rapports de l’ONU sur « ces crimes à motif politique ont été délibérément enterrés ou publiés trop tardivement », estime encore Human Rights Watch. Le message est adressé à la « conscience occidentale » pétrie « d’humanisme », cette même conscience qui a amené au pouvoir le tyran actuel et qui est responsable du génocide des Tutsis dans l’indifférence générale et surtout dans le refus de désigner les responsables occidentaux maîtres d’oeuvre de cette boucherie. Le chef de la diplomatie française a estimé, vendredi 31 octobre, que l’est de la RDC était le théâtre d’un « massacre comme il n’y en a probablement jamais eu en Afrique qui est en train de se dérouler presque sous nos yeux, avec plus d’un million de réfugiés, avec des attaques très précises, des mutilations sexuelles qui font partie des actes élémentaires de la guerre dans cet endroit ».

Le 31 octobre 2008, Alan Doss, chef de la Mission de paix de l’ONU en République démocratique du Congo (Monuc), avait pourtant tiré la sonnette d’alarme : « J’espère que nous recevrons des renforts le plus rapidement possible afin que nous puissions remettre le processus de paix sur les rails ». Il semble que ces propos, pourtant inquiétants, n’aient trouvé aucun écho au sein de l’organisation des Nations unies. Le Conseil de sécurité et l’Union européenne ont refusé de fournir les renforts réclamés ! Dès lors, comment peut-on espérer que les troupes de l’ONU s’opposent aux « exactions graves contre des civils, y compris des exécutions sommaires » qui ont été rapportées, jeudi soir, 6 novembre, à la porte-parole de la mission de l’ONU en RDC. L’ONU, semble reproduire l’inertie et l’autisme qui ont permis les massacres du Rwanda. La leçon n’aurait-elle pas porté ? Pourquoi, cette insoutenable légèreté, dans quel but ?

Au fait , on comprend quand on se fait bander les yeux avec plus ou moins cinq mille dollars américains qu’on touche au Sénat sous le dos du peuple meurtri ! Nous y reviendrons avec large détail et revenons au margoulin politique Hyppolite Kanambe alias Joseph .

Tout ce sang coulé dans la culture africaine est symbole de libération et pour que cette dernière arrive au Congo de Kasavubu , il nous faut procéder par faire disparaître en supprimant l’existence du mal et le mal en soi c’est Kanambe alias Kabila , c’ est la seule solution rapide qui nous reste . et pour cela nous sommes dans l’obligation de marcher dans la convergence la plus absolue. Kabila doit partir et tous les moyens sont bons pour cela .

C’est alors qu’il ceserait de marmotter . Il fait notre honte et nous en sommes malades .

Plus vite serait le mieux !

Très chers Compatriotes , notre peuple est pris en otage par des gens audacieux , hardis, et téméraires , des personnes sans scrupules moraux ; d’intrigues et anormaux. Ils doivent subir le même sort que leur maître et nous devons nous en débarrasser.

Nous sommes convaincus que c’est pour bientôt la fin de ce système médiocre et corrompu installé en Rdc le pays de nos ancêtres .

Encore un peu de temps et c’est dans peu de temps .



JOSEPH KABILA ET SES ALLIES RWANDAIS OU D'AILLEURS EXPLOITENT LES RESSOURCES MINIERES CONGOLAISES


Pour comprendre de quoi il s’agit, suivons Jean-Philippe Rémy du journal Le Monde « Depuis 2006, écrit-il, le petit conflit du Nord-Kivu donnait l’impression de ne jamais devoir sortir des collines de la région. C’était mal se souvenir que les deux Kivus, Nord et Sud, bordés par le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, constituent la matrice des guerres régionales. Par deux fois, ces conflits ont commencé par l’éclosion de rébellions d’ambition apparemment locale avant que l’implication des pays voisins ne finisse par les transformer en guerres transfrontalières. En 1996, une insurrection de Banyamulenge, membres de la communauté tutsie du Sud-Kivu, avait été le prélude au premier conflit. Cela se passait deux ans seulement après le génocide des Tutsi par les Hutu au Rwanda, de l’autre côté de la frontière. Au Kivu, dans l’est de l’actuel Congo (alors appelé Zaïre), des camps de réfugiés hutus, ayant fui l’arrivée au pouvoir des Tutsi à Kigali, servaient de bases arrière aux "génocidaires" exilés qui comptaient revenir au Rwanda pour y "terminer le travail". Les Banyamulenge, Tutsi congolais, semblaient, eux aussi, menacés par les Hutu. Ils ont donc pris les armes au Kivu. Dans ce sillage a surgi un mouvement nébuleux, appuyé par des pays voisins, qui allait entamer une conquête du pays et chasser le maréchal Mobutu du pouvoir, à Kinshasa, en 1997. Deux ans plus tard, un phénomène similaire se reproduit. En 2006, le Tutsi Laurent Nkunda, fonde le Congrès national pour la défense du peuple (Cndp), parrainé par le Rwanda. Il s’agit de se battre pour chasser les rebelles hutu de leurs bases arrière au Kivu. Le Cndp se réarme à cet effet, et se renforce en ouvrant notamment des centres d’entraînement. Mais le chef de la rébellion tutsi semble élargir ses ambitions. Début octobre, il affichait ainsi sa volonté de libérer le peuple du Congo ».

Le « général » Laurent Nkunda n’est pas un inconnu. C’est, écrit Michel Collon, un Tutsi congolais engagé dans l’armée de Paul Kagamé (actuel président du Rwanda) en 1994 dans sa lutte contre les génocidaires Hutus. En 1998, il rejoint au Congo la « rébellion » pro-rwandaise. Il a commis plusieurs crimes de guerre avant d’être intégré dans l’armée congolaise, selon les accords appliqués à partir de 2003. Mais, en 2004, il entreprend une mutinerie contre le gouvernement congolais. Le Rwanda nie appuyer Nkunda. (..)Laurent Nkunda est financé par des hommes d’affaires proches de Paul Kagame tels que les frères Alexis et Modeste Makabuza et l’homme le plus riche du Rwanda, Tribert Rujugiro. Il est approvisionné en hommes et en matériel par l’armée rwandaise à travers l’Ouganda, allié du Rwanda durant la guerre d’agression contre le Congo en 1998-2003. Les richesses locales du Kivu permettent aux milices, au Rwanda et à l’Ouganda de financer l’instabilité et l’insécurité. Cette situation n’est possible que grâce à la complicité tacite de la Monuc (Mission des Nations unies), des États-Unis et des Etats membres de l’Union européenne.(4) « Derrière ces ambitions politiques se profilent surtout les tensions entre le Congo et le Rwanda. (...) Mais le Kivu - tourné vers l’est plus que vers la lointaine Kinshasa, gorgé de richesses minières et de terres arables qui font défaut à ses voisins - aiguise les appétits. Le Rwanda et l’Ouganda, par lesquels transitent les minerais exploités au Kivu, rêvent toujours de l’inclure dans leur zone d’influence ».(3)

Nous y voilà ! Les guerres ethniques ont probablement joué un rôle. Ces guerres ont été attisées par le colonialisme qui alimente les deux camps en armements contre des promesses d’exploitation de richesse comme au bon vieux temps des colonies sauf que tout se fait à distance. L’analyse suivante nous permettra d’y voir un peu plus clair. « D’un pillage à un autre...Qu’y a-t-il de changé depuis le bon roi Léopold ? Que se cache-t-il derrière votre téléphone portable, votre ordinateur ou votre console de jeu ? Une guerre. Une guerre terrible, qui s’éternise. Une guerre parmi les plus meurtrières que l’on ait connues. Une guerre qui apparaît le plus souvent, pour le grand public, comme de type tribal, où il n’y aurait rien à comprendre, sinon des affrontements interethniques aveugles, comme l’Afrique a pu en donner maints exemples. C’est tout juste si l’on n’en reste pas aux images d’Epinal coloniales ou postcoloniales. Et puis, c’est si loin... »(5)

« Une guerre pour des matières premières dont regorge le Congo. Une guerre que se livrent un grand nombre de multinationales, qui bénéficient de la complicité de leurs pays d’origine. La plus prisée est le fameux Coltan, un minerai indispensable à la production des téléphones mobiles, de certains ordinateurs et des consoles de jeux. Une guerre par chefs locaux interposés, dont les conséquences sont vécues dramatiquement par la population (cortège d’atrocités, personnes déplacées), dans un Etat qui ne fonctionne plus, dont on comprend pourquoi son dysfonctionnement peut profiter aux groupes prédateurs qui mettent en pièces les richesses de ce pays, qui a tous les atouts pour être un des pays les plus riches d’Afrique, mais dont certains groupes ont intérêt à prolonger la déshérence. Comme souvent pendant la belle époque de l’ère coloniale, on attise les rivalités latentes, on encourage en les armant les groupes rivaux, on entretient les conflits, on souffle sur les braises, on trouve de l’aide auprès des chefs de guerre locaux, on les instrumentalise, on paie bien, on crée un rideau de fumée. On entretient à grand frais une force onusienne qui ne sert à rien. Ainsi, tout le fructueux commerce de matières premières peut mieux passer inaperçu derrière la scène des passions déchaînées et les horreurs qui vont finir en dernière page de la presse quotidienne ».

Une commission d’enquête mandatée par les Nations unies vient tout de même de dénoncer les liens entre le commerce de ce minerai et les importations illégales d’armes dans la région. Voici ce que disait déjà, le jour de Noël 1999, l’évêque de Bukavu, Mgr Kataliko : « Des pouvoirs étrangers, avec la collaboration de certains de nos frères Congolais, organisent des guerres avec les ressources de notre pays. Ces ressources, qui devraient être utilisées pour notre développement, pour l’éducation de nos enfants, pour guérir nos malades, bref, pour que nous puissions vivre d’une façon plus humaine, servent à nous tuer. Plus encore, notre pays et nous-mêmes sommes devenus un objet d’exploitation. Tout ce qui a de la valeur est pillé, saccagé et amené à l’étranger ou simplement détruit. Les impôts collectés qui devraient être investis pour le bien commun, sont détournés ».

AGRICULTURE AU CONGO-KINSHASA: 700 TRACTEURS ET 3,200 VELOS POUR LA LUTTE CONTRE LA FAMINE




LUTTER CONTRE LA CRISE ALIMENTAIRES: 700 TRACTEURS ET 3,200 VELOS


Kinshasa — La crise alimentaire mondiale préoccupe au plus haut niveau les gouvernements de différents pays du monde. En République démocratique du Congo, le ministère de l'Agriculture est déterminé à promouvoir le secteur agricole, en vue de faire face à cette situation.

La crise alimentaire qui menace tous les pays du monde continue à susciter les débats. La République démocratique du Congo n'est pas en marge de cette situation. Raison pour laquelle, le gouvernement cherche à tout mettre en oeuvre pour épargner sa population contre les conséquences néfastes de cette crise.

Parmi les missions assignées au gouvernement Muzito, le président de la République, Joseph Kabila, a, dans son dernier message à la nation, insisté sur l'amélioration du vécu quotidien des populations congolaises. C'est dans cette optique que le nouveau ministre en charge de l'Agriculture, Norbert Basengezi, accorde une place de choix à cette recommandation.

A ses yeux, l'agriculture doit demeurer « la priorité des priorités en RDC ». Une façon pour lui de combattre la faim qui tenaille la quasi-totalité des Congolais.

Dans la journée du vendredi 27 novembre dernier, le ministre de l'Agriculture s'est entretenu avec les responsables de confessions religieuses de la capitale. Leur entretien a porté essentiellement sur la nouvelle vision que son ministère compte mettre en application pour soulager tant soit peu, la misère des populations congolaises.

A cette même occasion, le ministre a annoncé l'arrivée imminente d'un lot de sept cents tracteurs agricoles à Kinshasa. Lesquels seront dispatchés dans toutes les provinces du pays.

Pour le ministre, les Eglises ont un rôle non négligeable à jouer dans la société. Raison pour laquelle, il a invité les hommes de Dieu à conscientiser leurs fidèles sur l'importance de l'agriculture dans la vie courante.

A ce sujet, l'homme d'Etat congolais a fait remarquer que si chaque chrétien pouvait produire «quelque chose» dans son rayon d'action, la RDC sera à l'abri de la crise alimentaire qui menace la planète. Et d'ajouter qu'à la différence d'autres pays du monde, «le Congo-Kinshasa a l'avantage d'avoir un sol très riche qui ne nécessite pas parfois l'emploi d'engrais chimiques.

Tout en saluant l'initiative prise par le ministre, les responsables des confessions religieuses ont, par le truchement de Mgr Simon, le porte-parole des églises indépendantes, promis de transmettre le message à qui de droit, c'est-à-dire aux chrétiens de leurs églises respectives.

Cela, avant de promettre leur soutien à l'initiative du nouveau ministre de l'Agriculture qui s'inscrit dans le cadre de «cinq chantiers de la République».

Albert Tshiambi




TROIS MILLES DEUX CENTS VELOS POUR LES 750 SECTEURS ET CHEFFERIES DU PAYS

3200 vélos, à raison de 4 par secteur et chefferie, ont été mis à la disposition des gouverneurs de provinces en séjour à Kinshasa. Le ministre de l’agriculture, qui a présidé la cérémonie de remise, a indiqué que ce premier lot permettra aux agents relevant de son secteur de passer d’un village à un autre pour assurer l’assainissement des rues et la bonne tenue des activités champêtres.

Par ce geste, Norbert Basengezi Katintima entend restaurer la politique de proximité dans le cadre de la lutte contre la famine. Le ministre de l’agriculture est convaincu que, si ces moyens de locomotion sont utilisés à bon escient comme à l’époque, la R.D.C passerait l’année prochaine de 10% de terre arable à 45%



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