Thursday, September 18, 2008
LE SILENCE DE JOSEPH KABILA MET SON LEADERSHIP EN CONTESTATION
CRISE A L'EST DU PAYS: LE LEADERSHIP DE JOSEPH KABILA EN QUESTION.
La récente crise à l'est du pays, cette partie de la République qui, à en croire le verdict des urnes, avait massivement voté pour le président Joseph Kabila aux élections présidentielles de 2006, ressuscite la question de son leadership.
En effet, une des promesses que le président Joseph Kabila avait faite à la population congolaise juste après sa victoire était celle de ramener la paix dans ce coin du pays. Et par ce fait, « parachever le chantier de la reconstruction nationale, valoriser le travail et bannir toutes les anti-valeurs, dont notamment la xénophobie, le tribalisme, l'intolérance, l'exclusion, l'incitation à la haine, la corruption et l'injustice sous toutes ses formes, pour faire de la RDC un pays uni, fort et prospère ».
Après avoir assumé le levier de commande de la République Démocratique du Congo pendant plus de sept ans, et deux de ces années après les élections reconnues par nombre des témoins tant nationaux qu'internationaux en matières électorales, comme étant démocratiques, libres, et transparentes; il est important que le peuple congolais évalue son leadership en considérant un certain nombre de points.
1. La Capacité de forger des alliances
Savoir créer les alliances militaires avec des états amis est un grand atout pour un chef d'état. L'histoire du Congo-Kinshasa nous renseigne que grâce aux alliances avec les Belges, les Français, les américains et les Marocains, le président Mobutu a pu mater des mouvements insurrectionnels (Shaba I et Shaba II) au Katanga . Récemment, le président Laurent Désiré Kabila n'aurait pu résister à ses anciens alliés ruandais, burundais et ougandais, n'eut été les alliances qu'il a pu habilement forger en un temps record avec l'Angola, la Namibie, le Tchad, et le Zimbabwe . Le président Laurent Désiré Kabila n'avait pas encore fait deux ans au pouvoir quand il avait reçu cet exploit. Et bien plus, il n'avait même pas encore bénéficié de la légitimité dont jouit aujourd'hui son successeur, le président Joseph Kabila.
Jusqu'à preuve du contraire, le président Joseph Kabila, qui est au pouvoir depuis 2001, n'a pas encore réussi à réunir une coalition capable de l'aider à se défaire du Rwandais Nkundabatware Mihigo qui, comme tout autre extrémiste tutsi rwandais, se fait passer pour un tutsi congolais, juste pour promouvoir les ambitions territoriales, économiques, et hégémoniques, des extrémistes Tutsi rwandais au Congo.
Qu'est-ce qui manque au président Joseph Kabila? Est-ce le pouvoir de persuasion? Est-ce le manque de confiance des autres chefs d'état Africains? Où peut-être, croit-il fermement à la force de frappe des forces armées de la République Démocratiques du Congo (FARDC) dont il est le commandant suprême?
Etant donné que les commandants des opérations de FARDC qui opèrent dans le Grand Kivu n'arrivent toujours pas à se débarrasser de Nkundabatware Mihigo , chose que le général Mbuza Mabe avait pourtant réussi avec brio à chasser Nkundabatware et son compagnon de lutte, le colonel Jules Mutebusi, du Sud Kivu; il est urgent que le président Joseph Kabila exploite cette option de la création des alliances militaires avec des états amis, pour effectivement étendre l'autorité de l'état sur le Grand Kivu .
Le gouvernement congolais doit cesser de naïvement compter sur les casques bleus de la MONUC pour atteindre cet objectif. Le cas de haute trahison du colonel indien de la MONUC, le colonel Chand Saroha, qui commandait les opérations sur terrain lors de la chute de Mushake est très illustratif à ce sujet.
Définitivement, disons que la MONUC semble intentionnellement ne pas vouloir aider les FARDC à faire cesser l'occupation de l'est du Congo militairement par le Rwanda via Nkundabatware Mihigo et autres extrémiste Tutsi interposés. Ainsi, étant membre du SADEC et de la CEEAC dont il est le président en exercice, le président Joseph Kabila et son gouvernement ne devront pas avoir honte de solliciter l'appui militaire des pays membres de ces deux groupements régionaux pour mettre fin aux aventures des extrémistes Tutsi rwandais au Congo qui luttent pour poursuivre la lutte du RCD-Goma.
2. L'inefficacité de sa strategie communicationnelle
Dans une de ses déclarations à la presse, le président Joseph Kabila disait qu'il était plus un homme d'action qui aimerait être jugé par les actes qu'il pose, et non par des discours propagandistes. A ceux-là qui lui reprochaient de ne pas souvent communiquer avec le peuple, il disait que le peuple Congolais était trop habitué aux discours et qu'il voulait changer cette manière de travailler.
Seulement voilà ! Le rôle d'un chef d'état, c'est aussi de rassurer une population en insécurité, de calmer un peuple qui s'inquiète, de déterminer la direction que le pays doit prendre, etc . D'après la Constitution de la RDC , le président de la République incarne l 'autorité de l'État . Il a le devoir de veiller au respect du texte constitutionnel, et d'assurer le fonctionnement normal des pouvoirs publics et la continuité de l'État. Il est le garant de l'indépendance nationale et de l' intégrité du territoire.
Ainsi, le mutisme du président face aux questions de grand intérêt national est plus que surprenant. Comment explique-t-il son silence à la question sensible de la circulation de la population dans le Katanga ? Son ministre de l'intérieur Denis Kalume venait de signer un arrêté qui n'est ni suivi ni respecté par le ministre de l'intérieur du Katanga, ni par le maire de Lubumbashi, et moins encore par le président de l'assemblée provinciale du Katanga. Comment se taire devant une telle question qui peut avoir des effets d'entraînement négatifs dans d'autres provinces du pays?
Comment se taire surtout quand on connaît ce qui s'est passé dans cette province dans les années soixante; et récemment en 1992 lorsque Mr. Kyungu wa Kumwanza, alors gouverneur du Katanga, appelait les Kasaiens des «Vidudu», c'est-à-dire les insectes qu'il fallait exterminer à tout prix?
Comment ne pouvait-il pas rassurer la population de Kinshasa face à l'insécurité grandissante ? Un vice-président de l'assemblée provinciale est assassiné, un ancien ministre de la défense est criblé des balles, un grand sportif attaqué, etc.; Comment un chef d'état peut-il demeurer si silencieux devant des telles situations ? Qui doit donc rassurer la population à sa place ?
Disons-le, et à haute voix : La vision du président Joseph Kabila en matière de communication est anachronique avec la gestion des Etats modernes et qui se disent démocratiques.
En effet, le président Kabila ne peut expliquer au peuple Congolais son silence et son inaction en ce qui concerne des sujets d'intérêt national notamment le dossier Bundu dia Kongo, le récent dossier du détournement de 1.3 milliard de dollars dans six entreprises publiques et trois régies financières, la corruption dans tous les secteurs de la vie, l'exploitation du gaz méthane des eaux du lac Kivu par le Rwanda, la présence des rebelles hutus rwandais au Congo, la présence des soldats tutsi rwandais au Congo, la présence des rebelles ougandais au Congo, l'exploitation illégale des ressources du parc Virunga par les troupes du rebelle Nkundabatware Mihigo au profit du Rwanda, etc . Qui va expliquer ces dossiers à notre peuple ?
3. L'inefficacité du leadership de Joseph Kabila
Il y a, certes, de Congolais qui apprécient le style de leadership du président Kabila. Cependant, nous y décelons quelques défaillances, et non les moindres . En effet, quand on visite les institutions d'enseignement supérieur et universitaire, pour ne citer qu'un cas, on se rend compte qu'en dépit des frais que les étudiants paient, les chefs de certaines de ces institutions ne voient pas l'urgence d'équiper leurs institutions en bancs, en ordinateurs, ou même d'y assurer la propreté .
Il est inconcevable que des chefs d'établissements scolaires ou académiques ne craignent rien. On ne sent pas l'urgence dans leurs chefs, le genre d'urgence qui motive le gouverneur du Katanga dans la reconstruction de sa province. Comment peut-on percevoir $150 auprès de 5000 étudiants, et ne pas penser à acheter un seul microscope, un seul ordinateur, ou des simples bancs ? Comment comprendre que des étudiants dans une université « nationale » suivent une formation sur « l'enseignement à distance » sans un seul ordinateur ? Comment expliquer des voyages repétés des ministres à l'étranger alors que le gouvernement ne peut même pas équiper une seule université du Congo?
Il existe des bureaux des communes à Kinshasa qui, bien que collectant et amassant de grosses sommes d'argent, continuent à attendre que le gouvernement central les équipe en logiciels informatiques et autres fournitures de bureaux. Incroyable, mais vrai.
L'argent de l'état va dans les poches des individus sans que ces individus aient peur des sanctions. Des fonctionnaires de l'état reçoivent ouvertement des pourboires pour accepter d'offrir des contrats du gouvernement aux entreprises bidon sans se faire inquiéter par qui que ce soit. Voilà pourquoi rien ne semble marcher à Kinshasa et à l'intérieur du pays: Il y a une absence totale d'un système efficace de sanctions et récompenses.
Bien plus, il y a deux ans que le président Joseph Kabila déclarait que la recréation était finie. Rien ne semble avoir changé, Mr. le président . Au contraire, les vielles tares continuent à ronger la gestion du pays. Pourquoi les gestionnaires des entreprises publiques, des établissements scolaires et universitaires, des hôpitaux, des bureaux de l'état, etc. n'ont pas conscience que les biens qu'ils gèrent appartiennent à l'état ? C'est là, la grande interrogation ?
4. La ligne de Séparation (de force) à l'est du pays : un danger de la kosovisation du Congo
Il va sans dire que la MONUC semble avoir un agenda cach é pour la RDC . Le fait que le commandant indien de la MONUC ait livré Mushake aux hommes de Nkunda sans susciter une action appropriée de la part du Président Kabila, le commandant suprême des FARDC; et moins encore de la part du ministre congolais de la défense, et du ministre congolais des affaires étrangères est un signe probant de la faiblesse du leadership du président Kabila.
Le silence du président de la république; son inaction (ou la perception de son inaction) aux problèmes cruciaux que les congolais fassent face au jour le jour ; son déficit communicationnel; l'absence à court terme d'actions sociales à impact direct sur le vécu quotidien des congolais ; contribuent à miner son leadership.
Conclusion
Somme toute, la République Démocratique du Congo n'a jamais eu un chef d'état et un premier ministre si absents et si inexpressifs depuis l'aube de son histoire. Réussir la réunification du pays, et étendre l'autorité de l'état sur l'ensemble du territoire national, et singulièrement dans le Grand Kivu, est un grand défi que le président Kabila doit gagner. Sa présence actuelle à Goma est un signe encourageant; mais encore faut-il que cette fois-ci, il en finisse une fois pour toute avec Nkundabatware Mihigo et sa clique de CNDP. En défaut de quoi, le président Joseph Kabila fera bientôt partie du passé.
Il ne fait l'ombre d'aucun doute que le président Paul Kagame du Rwanda a voulu créer la diversion concernant les élections législatives bâclées au Rwanda en lançant une attaque contre les FARDC. Aussi longtemps que l'opinion internationale se focalise sur la crise au Congo plutôt que l'absence d'une opposition aux élections législatives au Rwanda, cela fait l'affaire du Rwanda.
Le président Joseph Kabila doit faire un grand effort pour comprendre que la démocratie a des exigences. Se rétracter derrière un mur de silence face aux problèmes importants que traverse le pays est contraire à l'exigence de la transparence dans un état démocratique. L'heure est grave. Une réorientation de son leadership dans le sens de l'efficacité s'impose.
Congo Vision
© 2008 Sankurunews
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SELON JOSEPH KABILA, LE GOUVERNEMENT TROUVERA UNE SOLUTION PAR TOUS LES MOYEN
Le Gouvernement congolais trouvera une solution face à la sécurité dans les provinces du Nord et Sud Kivu par tous les moyens. C'est l'une des phrases clés du président de la république lors d’un point de presse qu’il a tenu ce jeudi avec les médias nationaux et internationaux à Goma, après 5 jours de visite dans la province du Nord-Kivu.
Le Gouvernement congolais trouvera une solution sur la sécurité dans les provinces du Nord et Sud Kivu par tous les moyens. C'est une des phrases clés du président de la république lors d’un point de presse qu’il a tenu ce jeudi avec les médias nationaux et internationaux à Goma, après 5 jours de visite dans la province du Nord-Kivu. Pour Joseph Kabila, les accords de Goma du 23 janvier dernier disposent que le programme Amani est le seul cadre de dialogue pour la paix et tous les signataires de ces accords doivent les respecter textuellement. Plus question, ajoute le président congolais, de continuer à faire des scénarios de jeu de guerre qui font souffrir la population en faisant des milliers des déplacés. Le président Joseph Kabila Kabange revient sur les objectifs de sa visite au Nord-Kivu : « Je suis venu pour deux raisons. Tout d’abord encourager nos populations dans ce moment difficile où les affrontements ont repris, alors qu’on espérait déjà trouver la solution. De deux, c’est pour voir comment faire retourner la paix plus attendue par les populations de Nord et Sud Kivu. Et nous sommes déterminés à trouver cette paix à n’importe quel prix.Tout ce que je peux dire au CNDP, c’est de rentrer dans le processus car il n’y a aucune autre voie. Nous tous nous nous sommes mis d’accord sur cette question au mois de janvier. De ce fait, s’il y a un groupe ou des groupes qui ne vont pas s’y conformer, pendant tout ce temps nous venons de travailler ensembles pour étudier comment les forcer d’accepter. Nous ne pouvons plus continuer à jouer ce jeu et nous ne pouvons plus continuer à faire souffrir nos populations. » Le chef de l’Etat, qui est revenu jeudi à Kinshasa, a aussi déclaré, au cours de ce point de presse, que le "Rwanda n’était pas innocent" dans la reprise des hostilités dans les Kivu. Ce que le Rwanda a démenti jeudi soir par sa ministre des Affaires étrangères, Rosemary Museminali, déclarant que le Rwanda n’a jamais apporté un soutien au CNDP. Entre temps, sur terrain, une accalmie s’observe ce vendredi matin dans les villages où de violents affrontements ont opposé jeudi le CNDP aux Maï-Maï Pareco , précisément dans les villages de Muheto et Nyamitaba au Nord de Goma dans le Masisi. Le commandant de la police à Masisi parlait hier de combats à l’arme lourde, qui ont entraîné un déplacement massif des populations de plusieurs villages vers Masisi centre.
© 2008 Sankurunews
Wednesday, September 17, 2008
PROGRAMME SPATIALE DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
EXPERIMENTALISATION DE LA PREMIERE FUSEE DU CONGO/KINSHASA
Video: http://www.dailymot ion.com/video/ x66xbf_fusee- spatiale- made-in-rdc_ webcam
Lancement_fusee
Aventure spatiale | La RDC transforme son essai
Succès du lancement expérimental de la première fusée RDcongolaise
Le Révélateur | La une| vendredi 13 juillet 2007
L'essai a été concluant. Le projectile a atteint 1 500 mètres d'altitude en 35 secondes. C'est le résultat du lancement expérimental de la fusée '' Troposphère 2 '' Msk 01, d'une impulsion de 1987, 2 N-s pour une masse de 15,465 kg et un diamètre de 5 cm, une phase expérimentale du premier programme spatial congolais dénommé Troposphère, réalisée mardi 10 juillet à Menkao, dans la banlieue est de Kinshasa.
Vision d'avenir
Basée sur des mêmes principes et normes mondiaux dans le domaine de la fabrication des fusées, la firme Développement touts à Azimuts (DTA), qui a réussi l'exploit, travaille dans plusieurs domaines tels que, mine, transport et communication, industrie, importation et exportation, commerce générale…
Le lanceur est une fabrication à 100 % congolaise, conçue par Jean-Patrice Keka Ohemba Okese, ancien chercheur associé à l'Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA), diplômé en Sciences commerciales. Il est actuellement Administrateur- gérant de DTA, qui a son siège à Lubumbashi. '' Certes le chemin est encore long mais l'essentiel est que la RDC vient de franchir son premier pas dans le monde spatial '', a déclaré Jean-Patrice Keka Ohemba Okese. '' Ce projet va beaucoup contribuer au développement du pays, en créant au bénéfice de Congolais des emplois, la production des matières chimiques comme le chlore, le potassium, le chaux, l'eau de javel…importés. Il aidera aussi à tracer la cartographie des zones minières, agricoles par satellite '', a indiqué le concepteur.
Fusée A base des matières locales
Pour y parvenir le concepteur et son équipe de 17 chercheurs, se sont servi des matières locales nécessaires pour la fabrication de l'engin parmi lesquelles le sel de cuisine. '' Nous ne sommes pas allés loin pour avoir les différentes matières premières, tout à été retrouvé au Congo. D'ailleurs, c'est seule la camera qui nous a coûté cher '', a-t-il fait remarqué. '' Je profite de cette occasion pour demander aux autorités de notre pays, de nous confier une rivière salée que nous avons découverte au Katanga d'où nous obtiendrons du sel pour la réalisation de notre projet '', a demandé Keka Ohemba Okese.
Douze mois ont suffi pour mettre en œuvre le premier programme spatial de la DTA qui va se dérouler en deux phases. La phase actuelle dite d'''acquisition' ' a été réalisée lors des six premiers mois. Les six autres mois seront consacrés à la seconde phase dénommé phase de ''maîtrise''. Des lancements interviendront tous les trois mois, a affirmé le chef du projet.
Cette aventure spatiale avait été essayée en vain par l'entreprise allemande OTRAG vers les années 1970 au nord du Katanga, sous le maréchal Mobutu. L'échec de la phase expérimentale, des considérations géopolitiques ainsi que des susceptibilité s dues peut-être aux tentations hégémoniques de l'Allemagne avait découragé la poursuite du projet. Aujourd'hui, avec l'expertise locale, c'est chose faite. Il lui faut du soutien et de la protection.
© 2008 Sankurunews
Tuesday, September 16, 2008
DES CHEVRES DETENUES ILLEGALEMENT DANS UN CACHOT DE KINSHASA
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mardi 16 septembre 2008 à 00:00:01 0 réaction(s)
Le vice- ministre congolais à la Justice, Claude Nyamugabo, en visite d’inspection des conditions carcérales à travers les communes et commissariats de Kinshasa, a fait procéder, jeudi, à la libération d’une dizaine de chèvres «détenues illégalement» dans un cachot.
»Il n’y a pas que des êtres humains qui sont détenus dans les amigos. Nous avons été surpris de voir des chèvres en ‘détention illégale’ au commissariat de la Commune de Mont Ngafula, en instance d’être transférées au parquet parce que leurs propriétaires les vendaient au bord de la route, au lieu de les amener à l’intérieur des entrepôts», a fait savoir le ministre congolais.
Après la descente sur le lieu de vente des chèvres, le vice- ministre s’est rendu compte que les Officiers de la police judiciaire (OPJ) ont menti. Ainsi, a-t-il ordonné la libération des bêtes et proposé le transfert de leurs propriétaires au parquet si réellement ils sont en infraction.
Selon M. Nyamugabo, beaucoup d’Officiers de police judiciaire accusent des lacunes dans la qualification des infractions, tandis que d’autres sont enclins à la corruption. C’est ainsi que plusieurs personnes, partout où il est passé, sont détenues au- delà de 48 heures prévues par la loi, sans être transférées au parquet. En outre, les infractions ne sont pas clairement définies.
Ces faits n’ont pas laissé indifférent M. Nyabugabo qui a préconisé d’organiser un recyclage à l’intention des OPJ comme solution pour combattre la corruption dans ce corps de métier.
Le Révélateur
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DES INCIVIQUES BRAQUENT UN INSPECTEUR JUDICIAIRE
Le problème d’eau se pose avec acuité ces jours-ci dans certains quartiers de la commune de N’Djili. C’est souvent aux environs de 22 heures que ce précieux liquide commence à couler des robinets. De braves ménagères et leurs rejetons sont ainsi obligés de faire des réserves d’eau jusqu’aux heures indues de la nuit. Maman Nkomote Lofeka, domiciliée sur la rue Malanga n° 20 a eu la malchance de se trouver dimanche soir en face de deux éléments incontrôlés de l’armée. Ceux-ci venaient de braquer un inspecteur judiciaire aux environs de 2 heures du matin. Elle s’en est tirée avec une blessure au niveau de la cuisse droite. Elle a été amenée d’urgence à l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise. C’est en principe hier que les médecins devaient extraire la balle qui s’est logée dans sa cuisse, a-t-on appris de la bouche de son fils, Luc Mboyo.
A en croire, la maman de la victime, ils avaient passé une bonne partie de la nuit à la belle étoile pour attendre les premières gouttes d’eau. Peu après 1 heure du matin, il est allé au lit, laissant sa mère et d’autres personnes dehors. Et comme il y avait une veillée mortuaire non loin de là, le coin était fort animé. Un inspecteur judiciaire, qui habitait auparavant sur la rue Malanga, résidant présentement au Camp des Enseignants, a décidé de se rendre sur la rue Lumene. En chemin, il a été apostrophé par deux inciviques. L’un portait une arme blanche, et l’autre un fusil Uzi. Ils étaient habillés en tenues militaires, les visages cagoulés. Dès qu’ils sont arrivés à la hauteur du noctambule, ils ont haussé le ton. Sans sommation, ils lui ont arraché son téléphone portable et une somme de 3.500 francs congolais. Croyant leur faire peur, il a décliné son titre d’inspecteur judiciaire. Une vive discussion s’est alors engagée entre lui et les deux malfaiteurs. Se sentant en infériorité numérique, l’inspecteur judiciaire a appelé à l’aide. Son cri de détresse a été entendu par les occupants de la parcelle sise rue Malanga n°20. Luc Mboyo, réveillé en catastrophe par sa mère, a toutefois traité les intrus de voleurs, ce qui les a mis dans tous leurs états. Pour toute réponse, le détenteur du fusil Uzi a tiré au hasard, manquant de justesse l’inspecteur judiciaire et Luc Mboyo mais touchant maman Nkomote à la cuisse.
© 2008 Sankurunews
mardi 16 septembre 2008 à 00:00:01 0 réaction(s)
Le vice- ministre congolais à la Justice, Claude Nyamugabo, en visite d’inspection des conditions carcérales à travers les communes et commissariats de Kinshasa, a fait procéder, jeudi, à la libération d’une dizaine de chèvres «détenues illégalement» dans un cachot.
»Il n’y a pas que des êtres humains qui sont détenus dans les amigos. Nous avons été surpris de voir des chèvres en ‘détention illégale’ au commissariat de la Commune de Mont Ngafula, en instance d’être transférées au parquet parce que leurs propriétaires les vendaient au bord de la route, au lieu de les amener à l’intérieur des entrepôts», a fait savoir le ministre congolais.
Après la descente sur le lieu de vente des chèvres, le vice- ministre s’est rendu compte que les Officiers de la police judiciaire (OPJ) ont menti. Ainsi, a-t-il ordonné la libération des bêtes et proposé le transfert de leurs propriétaires au parquet si réellement ils sont en infraction.
Selon M. Nyamugabo, beaucoup d’Officiers de police judiciaire accusent des lacunes dans la qualification des infractions, tandis que d’autres sont enclins à la corruption. C’est ainsi que plusieurs personnes, partout où il est passé, sont détenues au- delà de 48 heures prévues par la loi, sans être transférées au parquet. En outre, les infractions ne sont pas clairement définies.
Ces faits n’ont pas laissé indifférent M. Nyabugabo qui a préconisé d’organiser un recyclage à l’intention des OPJ comme solution pour combattre la corruption dans ce corps de métier.
Le Révélateur
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DES INCIVIQUES BRAQUENT UN INSPECTEUR JUDICIAIRE
Le problème d’eau se pose avec acuité ces jours-ci dans certains quartiers de la commune de N’Djili. C’est souvent aux environs de 22 heures que ce précieux liquide commence à couler des robinets. De braves ménagères et leurs rejetons sont ainsi obligés de faire des réserves d’eau jusqu’aux heures indues de la nuit. Maman Nkomote Lofeka, domiciliée sur la rue Malanga n° 20 a eu la malchance de se trouver dimanche soir en face de deux éléments incontrôlés de l’armée. Ceux-ci venaient de braquer un inspecteur judiciaire aux environs de 2 heures du matin. Elle s’en est tirée avec une blessure au niveau de la cuisse droite. Elle a été amenée d’urgence à l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise. C’est en principe hier que les médecins devaient extraire la balle qui s’est logée dans sa cuisse, a-t-on appris de la bouche de son fils, Luc Mboyo.
A en croire, la maman de la victime, ils avaient passé une bonne partie de la nuit à la belle étoile pour attendre les premières gouttes d’eau. Peu après 1 heure du matin, il est allé au lit, laissant sa mère et d’autres personnes dehors. Et comme il y avait une veillée mortuaire non loin de là, le coin était fort animé. Un inspecteur judiciaire, qui habitait auparavant sur la rue Malanga, résidant présentement au Camp des Enseignants, a décidé de se rendre sur la rue Lumene. En chemin, il a été apostrophé par deux inciviques. L’un portait une arme blanche, et l’autre un fusil Uzi. Ils étaient habillés en tenues militaires, les visages cagoulés. Dès qu’ils sont arrivés à la hauteur du noctambule, ils ont haussé le ton. Sans sommation, ils lui ont arraché son téléphone portable et une somme de 3.500 francs congolais. Croyant leur faire peur, il a décliné son titre d’inspecteur judiciaire. Une vive discussion s’est alors engagée entre lui et les deux malfaiteurs. Se sentant en infériorité numérique, l’inspecteur judiciaire a appelé à l’aide. Son cri de détresse a été entendu par les occupants de la parcelle sise rue Malanga n°20. Luc Mboyo, réveillé en catastrophe par sa mère, a toutefois traité les intrus de voleurs, ce qui les a mis dans tous leurs états. Pour toute réponse, le détenteur du fusil Uzi a tiré au hasard, manquant de justesse l’inspecteur judiciaire et Luc Mboyo mais touchant maman Nkomote à la cuisse.
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CHRISTOPHE LUTUNDULA DE L'AMP, L'OPPOSITION ET LE DYSFONCTIONEMENT DU GOUVERNEMENT
LUTUNDULA FACE A L'ECHEC DE L'ADMINISTRATION DE JOSEPH KABILA!
Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Lutundula, a ouvert la session budgétaire, hier lundi 15 septembre 2008. Sous les applaudissements prolongés de ses collègues députés et devant des invités de marque, Lutundula a déclaré que le pouvoir n’a rien fait pour sortir le pays de la misère et que les 5 chantiers du Président pèchent en visibilité. Il promet le changement et des sanctions.
Les Congolais ont revu Christophe Lutundula tel qu’ils l’ont connu au HCR-PT pendant la décennie 90. A l’époque, il assumait les fonctions de 2ème Rapporteur aux côtés de son frère d’ethnie Mende, à qui il dispute désormais le leadership dans le Sankuru. Lutundula n’est pas un cuistre et, après son discours inaugural de ce lundi, il n’a nullement l’ambition de se faire l’apôtre de la langue de bois. Lutundula est de ces hommes très appréciés des journalistes qui appellent chat chat. Il a tout dit sur la marche de la Nation. Il a peint un tableau non reluisant de la situation qui prévaut en RDC, surtout à l’hinterland.
Lutundula, comme la plupart des députés, rentre de ses vacances parlementaires. Il a été avec sa base et a tiré la leçon comme quoi les lois votées à l’Assemblée nationale ne suffisent pas pour faire bouger les choses. ‘‘Le mal est très profond’’, dit-il. Lutundula, en dépit du fait que les députés n’ont plus bonne presse, critique sévèrement le Gouvernement la seule institution, à ses yeux, qui a échoué à prendre des mesures qui s’imposent pour sortir le pays de la misère. « Le Gouvernement n’a pas réalisé ses promesses en matière de 5 chantiers du Président de la République ». Comme l’Opposition parlementaire conduite par le MLC, CD et l’ODR, le 1er Vice-président, majorité, lâche : « Les choses vont changer. Sinon le contrôle parlementaire risque de devenir un ventre mou du Parlement. Des dispositions particulières devront être prises pour un contrôle efficace de l’exercice budgétaire de l’Etat. Désormais, ce contrôle devra être assorti des sanctions ». L’Opposition notait, en marge de la cérémonie d’ouverture de la session, à mi-mandat de l’actuelle législature, que l’absence de résultats probants depuis la mise en place du régime politique laisse apparaître un désamour profond entre les populations désabusées et le Gouvernement aveuglé par la poursuite des intérêts égoïstes. L’Opposition parlementaire, même si elle ne condamne pas les émoluments faramineux accordés à ses élus, veut voir le Parlement changer de paradigme fonctionnel en substituant au parlementarisme de convenance de plus en plus visible un parlementarisme de compétence et de vigilance.
Vite le Budget
Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale pousse le Gouvernement à déposer le Budget 2009 en toute urgence. Selon lui, la loi exige que le Budget de l’Etat soit déposé au Parlement à la date du 15 septembre. Ce que Gizenga et ses ministres n’ont pas encore fait. L’Assemblée nationale voudrait, cette fois-ci, que des ressources conséquentes soient allouées aux services de sécurité, aux enseignants et aux médecins pour faire face à la tension sociale devenue très perceptible avec plusieurs mouvements des grèves. Lutundula, pendant qu’il prononçait son discours du haut de la tribune de l’Assemblée nationale, était sans oublié que des enseignants observaient un Sit-in au Palais du peuple. Se sont-ils faits entendre ?
Alfred Mwari
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L'AMP ET L'OPPOSITION CRITIQUENT LE GOUVERNEMENT DE HYPPOLITE KANAMBE A LA RENTREE PARLEMENTAIRE
Assemblée nationale, Christophe Lutundula de l'AMP s'est mis d’accord avec l’opposition. D’une part comme de l’autre, tous sont d’avis que le gouvernement n’a encore rien fait pour répondre aux esperances et aspirations de la population congolaises, dans tous les domaines de la vie, rapporte radiookapi.net"
Le discours d’ouverture de la rentrée parlementaire du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Lutundula a mis d’accord l’AMP (Alliance de la majorité présidentielle) et l’ opposition. D’un côté comme de l’autre, tous sont d’avis que le gouvernement n’a encore rien fait pour répondre aux aspirations des populations congolaises, dans tous les domaines de la vie, rapporte radiookapi.net
Tel est le point de vue du député Alexis Takizal. Membre de l’AMP, il a salué le discours de Christophe Lutundula, le qualifiant d’un « discours d’espoir ». « Nous, on fait ce qu’il y a moyen de faire, mais il y a les partenaires[gouvernement] de l’autre côté qui, eux, doivent être sur le terrain et matérialiser le travail que nous sommes en train de faire ici. Ils ne le font pas nécessairement », a-t-il déclaré. « Nous avons été sur le terrain, on constate que rien, ou pratiquement rien n’a été fait juste là. », a souligné le député Takizal avant de déplorer que même pour cette année, le gouvernement n’a pu déposer à temps le projet de la loi budgétaire. « Nous allons alors nous retrouver exactement dans le même scénario que l’année dernière. Ils vont venir déposer le projet de loi le 28 novembre pour nous obliger à faire encore une session extraordinaire. C’est quand même dommage », s’est plaint le député de l’AMP. Même son de cloche dans les rangs de l’opposition. Ainsi, Gilbert Kiakwama estime de son côté que le discours prononcé lundi par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale traduit en fait le ras-le-bol de la chambre basse du Parlement et des députés face à l’immobilisme du gouvernement. « A la fin, on impute à l’Assemblée nationale tout le mal alors que le mal vient surtout de l’exécutif, parce qu’on a beau conseiller, on a beau critiquer, on a beau proposer, ce gouvernement ne fait absolument rien », a-t-il déclaré à ce sujet. « Nous avons fait des enquêtes, nous avons fait des recommandations, nous avons fait des résolutions. A aucun moment, ce gouvernement n’a pris la moindre initiative pour répondre à nos attentes et encore moins aux attentes de la population », a insisté le député Kikwama. Pour lui, il faut pour ce gouvernement « la tolérance zéro » et « en finir une fois pour toutes ». A l’UN et alliés, l’on décrie « l’absence totale de l’autorité de l’Etat ». Que ce soit en matière de gestion des affaires courantes, notamment en ce qui concerne le salaire et le niveau de vie des populations ou dans le domaine de la sécurité. « La République Démocratique du Congo est devenue un passoire, que ce soit au nord ou à l’est, tout celui qui veut prendre une portion, semble-t-il, à la latitude de le faire », a fait savoir François Mwamba, secrétaire général du MLC de Jean-Pierre Bemba et président du groupe parlementaire de l’UN (Union pour la nation). « Sur cette base, nous avons bien entendu, non seulement pris à témoin la population, mais indiqué très clairement qu’il rentrait dans les obligations du gouvernement d’apporter des réponses rapides, non seulement aux questions du niveau de vie des populations, mais également, une fois de plus, à toutes ces questions de défense du territoire, et nous avons réitéré notre solidarité avec le sénateur Jean-Pierre Bemba qui, comme nous l’avons dit, est arrêté pour des raisons politiques à la Haye », a-t-il poursuivi avant de réitérer « notre soutien à la candidature de M. Jean-Pierre Bemba comme porte-parole » de l’opposition.
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KENGO MET LE CAP SUR LA DECENTRALISATION, LUTUNDULA PROMET D'ETRE SANS PITIE AVEC LE GOUVERNEMENT
Le Révélateur
Après trois mois de vacances, les députés et sénateurs ont regagné le parlement, répondant ainsi au rendez-vous constitutionnel du 15 septembre. Les cérémonies se sont déroulées au Palais du peuple en présence de quelques membres du Gouvernement. Au Sénat, son président Léon Kengo Wa Dondo, qui a ouvert la session a largement évoqué la réforme de la territoriale et a présenté le calendrier des travaux.
Au chapitre de la décentralisation, le président du Sénat a fait remarquer que la volonté de décentraliser date depuis l’Independence en donnant les textes qui en font foi, parmi lesquels, l’ordonnance-loi n°82-006 du 25 février 1982 portant organisation territoriale politique et administrative de la République. Pour lui, la nouvelle reforme territoriale exige l’élaboration d’autres loi de part son caractère vaste et elle s’inscrit dans le respect des valeurs républicaines. ‘‘La décentralisation veut accroitre l’efficience et l’efficacité générale en permettant aux collectivités locales de renforcer leur sensibilité, leur responsabilité à l’égard des citoyens et l’efficacité de la production et de la fortune des services’’, a-t-il déclaré, avant d’ajouter que ‘‘la décentralisation doit aussi consister à un changement de comportement’’, faisant ici allusion à la compréhension des populations de leurs droits et de leurs obligations.
A la chambre basse, la cérémonie a été ouverte par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Christophe Lutundula Apala, représentant la président Vital Kamerhe en mission spéciale à l’Est du pays. A l’en croire, ces vacances permettant d’échanger avec les électeurs des différentes circonscriptions, ont donné l’occasion de constater que la majeur partie de l’arrière pays ne vibre pas encore aux rythme des cinq chantiers de la république. Certaines questions brûlantes sont restées sans réponses après le dur labeur des sessions précédentes. Cela se justifie, selon Christophe Lutundula par des tensions sociales observées ces derniers temps à travers des grèves dans les secteurs de l’enseignement et de la santé. C’est pour cette raison qu’un soutient au cadre permanent du dialogue social a été envisagé.
MATIERE A TRAITER
Le président du Sénat a évoqué, en guise des matières inscrites au calendrier des travaux pendant cette nouvelle session, les arriérés législatifs parmi lesquels le projet loi sur l’amnistie et la proposition de loi portant organisation et fonctionnement des entités territoriales. S’agissant de la nouvelle matière, étant une session essentiellement budgétaire, la question relative au budget de l’Etat pour l’exercice 2009 figure en bonne place parmi les matières à traiter au cours de cette nouvelle session parlementaire. Outre cette matière, la chambre haute abordera le projet de loi organique relative à la procédure devant la cour de cassation, le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement de la cour constitutionnelle ainsi que le projet de loi organique portant organisation et fonctionnement , compétences et procédures des juridictions de l’ordre administratif.
Quant à la chambre basse, l’orateur du jour a fait savoir qu’en rapport avec le budget 2009 dont le projet n’a pas encore été déposé, l’Assemblée nationale estime que des crédits substantiels devront être alloués à la défense nationale, à la sécurité du territoire, aux soldes des militaires et des policiers ainsi qu’aux salaires des enseignants à tous les niveaux, des médecins, des fonctionnaires et autres agents de l’Etat. ‘‘Un tel objectif est réalisable, car, d’une part, le financement des infrastructures de base est largement pris en charge par la convention avec les entreprises chinoises, ce qui devra alléger quelque peu le budget d’investissement et, les hauts cadres politiques à tous les niveaux devront être appelés à serrer la ceinture et à faire preuve de plus de solidarité avec les autres travailleurs de l’Etat comme cela a été le cas sous d’autres cieux en Afrique et ailleurs ’’, a-t-il déclaré, avant de faire savoir que l’exécution du budget de l’exercice 2008 tarde à atteindre ses objectifs socio-économiques et à rencontrer les attentes des congolais en général.
Outre la question liée au budget de l’exercice 2009, les questions sur la reforme de l’Etat et le contrôle de l’action du Gouvernement seront soumis à l’examen. Un accent particulier sera mis sur les projets et propositions de loi parmi lesquels le projet de loi portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante, la proposition de loi portant organisation et fonctionnement du conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication et le projet de loi portant protection de l’enfant.
DOSSIERS PASSEPORTS
La question brulante relative aux passeports biométriques qui laisse plus d’un congolais dans une impasse incontournable, fera également l’objet des matières soumises à l’examen par l’Assemblée nationale au cours de cette session. Selon le premier vice-président de cette chambre du Parlement, ce dossier sera examiné avec la plus grande objectivité et toute froideur scientifique en vue de sauvegarder l’intérêt de l’Etat et surtout l’image de l’Assemblée nationale. Il en est de même pour la question ayant trait au contrat Snel-Mag Energy. Sur ce, un appel à la réflexion a été lancé en vue de trouver la formule donnant suite le plus rapidement possible aux nombreuses initiatives de contrôle prises par les députés et procéder à l’évaluation de la mise en œuvre des différentes recommandations par le Gouvernement.
Yollande Lumwene
© 2008 Sankurunews
Monday, September 15, 2008
LA LUTTE CONTRE LA FAMINE ET LA PAUVRETE
A BENI, LES AGRICULTEURS MULTIPLIENT LES PLANTATIONS D'ALOE VERA AUX MULTIPLES VERTUS
Après avoir constaté les vertus des produits chinois à base d’Aloe vera, les agriculteurs de Beni, au Nord de Goma dans la province du Nord-Kivu, en ont multiplié les plantations. Ils transforment les feuilles en cosmétiques, sirops, jus… vendus sur le marché et très appréciés.
Aux alentours de Beni, des champs verts s’étalent à perte de vue. Les agriculteurs labourent à l’aide de houes, bêches, pioches… de vastes étendues pour cultiver l’Aloe vera, une plante médicinale. A Beni, la mise sur le marché en grande quantité, depuis 2000, des produits Tianshi (une firme chinoise) a mis la puce à l’oreille des agronomes et biologistes de la région. Crèmes de soin, shampoings, lotions, dentifrices, mousse à raser, gels de massage (contre les hémorroïdes), jus de pulpe … inondent le marché de la ville.
«En observant la composition chimique des produits vendus par cette société, nous avons constaté que la plupart sont fabriqués à base d’aloe vera qui existe bien chez nous», déclare Kato Ndako, un chimiste-pharmacien à Beni. Et d’ajouter : «Depuis, nous avons poussé nos agriculteurs à cultiver davantage cette plante avant de commencer à la transformer nous-mêmes». Encouragés par les facilités d’évacuation et de vente de cette plante, le nombre de planteurs d’Aloe vera a augmenté. Ces quatre dernières années, «ils sont passés de 1.000 à 5.449», affirme Jule Katoto, chef de service urbain de Développement rural.
TRANSFORMER SUR PLACE
Depuis 2007, les agriculteurs sont organisés en association. La Coopérative des planteurs d’Aloe vera de Beni (Coopevac) fait la promotion de cette culture auprès des villageois et leur explique comment bien procéder. Les agronomes de la coopérative encadrent les planteurs pour bien aménager le terrain avant de cultiver. Pour sa germination, la plante, bien que ce soit un cactus, a besoin d’eau mais sans excès et pousse dans un sol bien drainé, de préférence sablonneux. Lorsqu’elle se développe dans des conditions très favorables, Aloe vera produit des feuilles de 0, 60 m à 0,90 m. Ces feuilles charnues renferment un précieux gel épais et translucide aux multiples vertus. «Une tige de cette plante produit environ douze feuilles. L’une d’elles pèse à peu près 1,2 kg et est vendu sur le marché à 280 Fc (0,5 $)», explique Charles Ifupa Mwangole, responsable des plantations de Beni. Selon l’Office national du café à Beni, plus de deux cent mille plants d’Aloe vera sont actuellement cultivées dans les périphéries de la ville. Mamy Kahindo, une des responsables de Coopevac, estime que «la situation socio-économique des planteurs et membres s’est nettement améliorée depuis qu’ils sont en association. La production a augmenté et une filière de transformation en produits divers a été mis en place». La Coopevac achète auprès des planteurs les feuilles d’Aloe vera qu’elle transforme en savons, pommades, jus et sirop vendus à Beni et ses environs.
POUR LE MARCHE LOCAL
Responsable de service «Vente» de cette coopérative, Charlyne Maghulu affirme qu’il s’agit pour eux d’amener les agriculteurs à «apprendre à se prendre en charge, à créer des initiatives de développement, produire localement au lieu de tourner toujours le regard vers l’extérieur». Ces produits adaptés aux moyens locaux inondent petit à petit le marché et commencent à concurrencer les produits Tianshi. «Notre savon est mousseux. Il soigne la teigne, les mycoses, les gales et rend lisse la peau», vante-t-elle.
Dans les rues de Beni, les habitants louent aussi les effets bénéfiques de la plante. «Depuis que j’ai commencé à utiliser la pommade à base d’Aloe vera, les douleurs dues au rhumatisme ont disparu. Je sens franchement mes muscles fortifiés», témoigne Pierre Katemulo, un septuagénaire qui se souvient que, par le passé, les villageois soignaient leurs bétails avec ces pulpes. «Le sirop ou le jus d’Aloe vera facilite la digestion et est un excellent complément alimentaire très riche en enzymes, protège la flore intestinale, nettoie en profondeur les intestins et élimine déchets et bactéries», conseille Maurice Kakurusi Muhangi, agent de développement rural.
SYFIA GRANDS LACS/LP
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LA LUTTE CONTRE LA FAMINE ET LA PAUVRETE PAR LE CARO AFEMI
Le Caro Afemi : une synergie contre la faim et la pauvreté à Idiofa/ Bandundu
Hits : 121
Le Club d’auditeurs de radio Okapi Afemi évolue à Musanga, un village de 1. 500 habitants située aux portes de la cité d’Idiofa dans le territoire du même. La population locale vit essentiellement de l’agriculture (Gourge, maïs et manioc), de l’élevage, de la chasse…
La lutte contre la pauvreté, l’ignorance et la recherche de l’autosuffisance alimentaire a été à la base de la création de l’Association des femmes maraîchères de Musanga à Idiofa (Afemi) le 12 mai 2001. Elle est appuyée par la FAO. L’Afemi compte à ce jour une trentaine de membres. Ces derniers avaient résolu de se muer en Club d’auditeurs de radio Okapi en juin 2006.
Albertine Ongwe et Joseph Onun, présidente et secrétaire général du Caro Afemi expliquent en détails le fonctionnement de leur club et les défis à relever. La vie dans un village hospitalier, n’est-ce pas passionnant ?
© 2008 Sankurunews
Après avoir constaté les vertus des produits chinois à base d’Aloe vera, les agriculteurs de Beni, au Nord de Goma dans la province du Nord-Kivu, en ont multiplié les plantations. Ils transforment les feuilles en cosmétiques, sirops, jus… vendus sur le marché et très appréciés.
Aux alentours de Beni, des champs verts s’étalent à perte de vue. Les agriculteurs labourent à l’aide de houes, bêches, pioches… de vastes étendues pour cultiver l’Aloe vera, une plante médicinale. A Beni, la mise sur le marché en grande quantité, depuis 2000, des produits Tianshi (une firme chinoise) a mis la puce à l’oreille des agronomes et biologistes de la région. Crèmes de soin, shampoings, lotions, dentifrices, mousse à raser, gels de massage (contre les hémorroïdes), jus de pulpe … inondent le marché de la ville.
«En observant la composition chimique des produits vendus par cette société, nous avons constaté que la plupart sont fabriqués à base d’aloe vera qui existe bien chez nous», déclare Kato Ndako, un chimiste-pharmacien à Beni. Et d’ajouter : «Depuis, nous avons poussé nos agriculteurs à cultiver davantage cette plante avant de commencer à la transformer nous-mêmes». Encouragés par les facilités d’évacuation et de vente de cette plante, le nombre de planteurs d’Aloe vera a augmenté. Ces quatre dernières années, «ils sont passés de 1.000 à 5.449», affirme Jule Katoto, chef de service urbain de Développement rural.
TRANSFORMER SUR PLACE
Depuis 2007, les agriculteurs sont organisés en association. La Coopérative des planteurs d’Aloe vera de Beni (Coopevac) fait la promotion de cette culture auprès des villageois et leur explique comment bien procéder. Les agronomes de la coopérative encadrent les planteurs pour bien aménager le terrain avant de cultiver. Pour sa germination, la plante, bien que ce soit un cactus, a besoin d’eau mais sans excès et pousse dans un sol bien drainé, de préférence sablonneux. Lorsqu’elle se développe dans des conditions très favorables, Aloe vera produit des feuilles de 0, 60 m à 0,90 m. Ces feuilles charnues renferment un précieux gel épais et translucide aux multiples vertus. «Une tige de cette plante produit environ douze feuilles. L’une d’elles pèse à peu près 1,2 kg et est vendu sur le marché à 280 Fc (0,5 $)», explique Charles Ifupa Mwangole, responsable des plantations de Beni. Selon l’Office national du café à Beni, plus de deux cent mille plants d’Aloe vera sont actuellement cultivées dans les périphéries de la ville. Mamy Kahindo, une des responsables de Coopevac, estime que «la situation socio-économique des planteurs et membres s’est nettement améliorée depuis qu’ils sont en association. La production a augmenté et une filière de transformation en produits divers a été mis en place». La Coopevac achète auprès des planteurs les feuilles d’Aloe vera qu’elle transforme en savons, pommades, jus et sirop vendus à Beni et ses environs.
POUR LE MARCHE LOCAL
Responsable de service «Vente» de cette coopérative, Charlyne Maghulu affirme qu’il s’agit pour eux d’amener les agriculteurs à «apprendre à se prendre en charge, à créer des initiatives de développement, produire localement au lieu de tourner toujours le regard vers l’extérieur». Ces produits adaptés aux moyens locaux inondent petit à petit le marché et commencent à concurrencer les produits Tianshi. «Notre savon est mousseux. Il soigne la teigne, les mycoses, les gales et rend lisse la peau», vante-t-elle.
Dans les rues de Beni, les habitants louent aussi les effets bénéfiques de la plante. «Depuis que j’ai commencé à utiliser la pommade à base d’Aloe vera, les douleurs dues au rhumatisme ont disparu. Je sens franchement mes muscles fortifiés», témoigne Pierre Katemulo, un septuagénaire qui se souvient que, par le passé, les villageois soignaient leurs bétails avec ces pulpes. «Le sirop ou le jus d’Aloe vera facilite la digestion et est un excellent complément alimentaire très riche en enzymes, protège la flore intestinale, nettoie en profondeur les intestins et élimine déchets et bactéries», conseille Maurice Kakurusi Muhangi, agent de développement rural.
SYFIA GRANDS LACS/LP
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LA LUTTE CONTRE LA FAMINE ET LA PAUVRETE PAR LE CARO AFEMI
Le Caro Afemi : une synergie contre la faim et la pauvreté à Idiofa/ Bandundu
Hits : 121
Le Club d’auditeurs de radio Okapi Afemi évolue à Musanga, un village de 1. 500 habitants située aux portes de la cité d’Idiofa dans le territoire du même. La population locale vit essentiellement de l’agriculture (Gourge, maïs et manioc), de l’élevage, de la chasse…
La lutte contre la pauvreté, l’ignorance et la recherche de l’autosuffisance alimentaire a été à la base de la création de l’Association des femmes maraîchères de Musanga à Idiofa (Afemi) le 12 mai 2001. Elle est appuyée par la FAO. L’Afemi compte à ce jour une trentaine de membres. Ces derniers avaient résolu de se muer en Club d’auditeurs de radio Okapi en juin 2006.
Albertine Ongwe et Joseph Onun, présidente et secrétaire général du Caro Afemi expliquent en détails le fonctionnement de leur club et les défis à relever. La vie dans un village hospitalier, n’est-ce pas passionnant ?
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115e ANNIVERSAIRE DE LA MORT DE NGONGO LUTETE (LETETA)
LA RESIDENCE DE NGONGO LUTETE A NGANDU-KITENGE
Le 15 septembre: Date de Mémoire. Il y a 115 ans, Ngongo Lutete dit Leteta était fusillé, à l'aube, à Ngandu-Kitenge, moins de vingt-quatre heures après sa
condamnation par un Conseil de guerre.
Cette journée va se passer comme celle d'hier et d'avant-hier. Les dates de mémoire sont l'Evangile pour la mémoire collective de tout peuple. Faudra-t-il qu'un "usungu oma la putu kana l'Amérique" vienne nous apprendre comment cultiver la mémoire et les dates de mémoire, comment entretenir les lieux de mémoire?
Nos grosses patates actuelles doivent se faire de soucis sur l'avenir de leurs noms et de leurs actes philanthropiques lakaso, dans la mesure où la plus forte personalité de lakaso est tombée dans les oubliettes. Qu'elles fassent autant de boucan que possible pour qu'on se rappelle aux souvernirs de leur existence tant qu'ils vivent encore. Sinon, on les aoubliera très facilement lakaso. Qui se rappelle le nom du missionaire méthodiste qui avait construit l'hôpital de Minga, l'école des moniteurs de Wembo-Nyama?
J'étais dans le temps contre la création de l'ISP et d'une université telle qu'elle fut créée à Wembo-Nyama, tout comme j'étais contre le fait de donner le nom de Lumumba à l'université de Wembo-Nyama. Mais j'étais pour la création d'une université décentralisée avec de facultés distribuées dans les différents centres: de Lusambo à Tunda et Kibombo, de Dekese à Lubefu. Par exemple: la propéudetique en polytechnique à Lusambo ainsi que le premier cycle de la faculte de mécanique fluviale, et le second cycle à Bena-Dibele; la fac. d'agronomie à Mukumari; la sylviculture à Kole et Lomela; la médecine et les sciences bio-médicales à Minga et Tunda et de centres universitaires hospitaliers à Dekese, Lodja et Katako-Kombe; la géologie à Kimbombo; les sciences commerciales et les sciences informatiques à Lodja; les sciences po et les sciences économiques à Wembo-Nyama (Ecole de sciences politiques Lumumba), la philologie à Tshumbe, et, les sciences appliquées et les sciences naturelles, ainsi que le nom de Lumumba à la bibliothèque universitaire centrale à Djalo etc.. . Cette université devait porter le nom de Ngongo Lutete. Le nom de Lumumba devant être reservé à une université à Kisangani, ayant de facultés ou des Ecoles dans tous les anciens chefs lieux (6) du Congo au 30 juin 1960, avec de dépendances à Matadi et Mbuji-Mayi. Cette université devait conclure des accords de partenarait avec les plus prestigieuses universités asiatiques. Mon raisonnement est simple et facile: *associer tout l'espace géographique akutshu-anamongo dans la formation d'une elite universitaire pour aboutir à un ensemble géopolitique au centre du Congo, * Nous sommes connus dans le reste du Kasaï (les Luluwas et les Lubas) comme les Batetela bena Ngongo, donc nous sommes plus associés et indentifiés à Ngongo Lutete qu'à Lumumba et Lumumba lui-même est décrit souvent dans la litterature anglo-saxonne comme "appartenant à la belliqueuse tribu de Ngongo Lutete, *la personnalité de Lumumba appartient au patrimoine universel et national, c'est dans les villes qui l'ont vu éclater que les universités doivent porter son nom (Kisangani et Kisangani, sans oublier Kindu). En outre, c'est à l'étranger que l'on trouve une université Lumumba (Moscou) et des hommes pour étudaints comme le "studenski dom Lumumba, à Belgrade, le plus grand de l'ex-Yougoslavie, c'est à Leipzig (RDA), qu'il y avait un buste de Lumumba devant l'entrée d'un institut universitaire.
Le fait que les Akutshu-Anamongo, hommes et femmes, adultes et enfants, universitaires et intellectuels, alphabétes et analphabètes; lettrés, semi-lettrés et illetrés ne commémorent pas le 15 septembre n'enlève rien à la grandeur de Ngongo Lutete: nul n'est prophète chez soi.
Diuedonné Bolamba, fils de Antoine-Roger Bolamba avait écrit une pièce de théâtre intitulé "Ngongo Lutete (1970)" qui fut même primée. Le Congo attend encore qu'une troupe théatrale de lakaso joue cette pièce. Occasion manquée! Nous attendons que les philologues tetela traduisent cette pièce dans une langue tetela standard (pas leur tetela avec une forêt d'accent en tout sens et avec des lettres qui cherchent leurs pareilles dans les langues vivantes acteulles).
Les griots, les intellos, les universitaires et les musiciens (même les rapeurs) Mandinge et Maliens chantent, écrivent encore sur l'épopée de Soundjata Maria Djata dont la mère est venerée sous le nom de la "Femme-Buffle": l'histoire, le mythe et la fantaisie ont élevé Soundjata Maria Djata au rang de Vercingetorix, le roi Arthur, Perceval, Roland et j'en passe dans le monde occidental. Et nous? Nous faisons le jeu en rabaissant Ngongo Lutete au monde des Mortels, en épousant la grammaire occidentale qui prétend que Ngongo Lutet aurait été, qui un esclave, qui un serviteur de Tippo Tip! Mais personne ne nous dit le nom musulman de Ngongo Lutete! Qui a vu un seigneur arabe se faire servir par un animiste, porter sur le coeur un animiste? Nos historiens ont fait ce vilain jeu le leur. Les Occidentaux sont allés jusqu'à nous contester Ngongo Lutete, en prétendant qu'il serait Songye comme Lupungu, mais comment expliquer les politiques différentes entre ces deux personalités?
En annexe, la refléxion du Professeur Antoine Dimandja sur Ngongo Lutete et une carte montrant l'emplacement de Ngandu-Kitenge.
A la question du Professeur Dimandja de savoir si Ngongo Lutete aurait été Songye, trouble lancé par les historiens belges, je dis que ce n'est pas parce que la Belgique n'avait pas pu se donner un roi belge et qu'il fallait que l'Allemagne leur donne un prince d'une famille du fin de la Bavière, coin consideré par les Allemands (Saxe-Cobourg) comme ce que nous appelons "ngamba" que les Tetela, que les Tetela se seraient volontairement donné un stratège militaire et politique Songye comme Leader! Ngongo Lutete ne pouvait pas être un Songye. Un jour, les Kongos diront qu'il fut un Mundimbu, Muyombe, Musi Ngombe etc. parce que le nom Lutete existe chez eux.
Bref aperçu historique
Les Tetela Sungu appellent les Songye, les Alembes. La dernière migration des Anamongo avec occupation des terres, avait eu lieu au XVIIIe siécle. Les Sungu dont la cruauté les précédait partout où ils passaient, arrivèrent au bord d'une rivière du côté de Shenga (le prof. Wetshemongo peut donner le nom exact de la rivière), en territoire Alembe. A ce moment, le chef Alembe (Songye) dit aux Sungu: "Nous ne voulons pas la guerre. Nous abandonnerons nos terres, si si votre chef se coupe un orteil!". Le chef Sungu prit son couteau, se coupa net un orteil, le sang gicla et le montra au chef Alembe. Lorsque les Alembe virent le sang royal, pris de panique, ils abondonnèrent sur le champ, toute affaire cessante, leurs terres aux Sungus qui en prirent possession. Comment les Anamongo qui connaisait cette histoire purent-ils accepter un chef Songye? Il faut noter qu'un chef Sungu ne se retournait jamais pour regarder derrière lui, les Alembes savaient qu'avec les Sungu en face sur l'autre rive, engager une bataille signifiait l'extermination de tous, de toute la volaille et tout le bétail, sauf de jeunes femmes belles. Un jour, un Olembe mécontent revint tua d'un coup de lance sur le dos, ce grand chef Sungu, Olenga. Son succeseur pour éviter un attentat perfide, marchait en se retournant d'où l'expression: "L'Usungu sungu l'Okitolenga atatshu katewo lokongo".
Tundanonga
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Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
PF 62 02 45
© 2008 Sankurunews
Le 15 septembre: Date de Mémoire. Il y a 115 ans, Ngongo Lutete dit Leteta était fusillé, à l'aube, à Ngandu-Kitenge, moins de vingt-quatre heures après sa
condamnation par un Conseil de guerre.
Cette journée va se passer comme celle d'hier et d'avant-hier. Les dates de mémoire sont l'Evangile pour la mémoire collective de tout peuple. Faudra-t-il qu'un "usungu oma la putu kana l'Amérique" vienne nous apprendre comment cultiver la mémoire et les dates de mémoire, comment entretenir les lieux de mémoire?
Nos grosses patates actuelles doivent se faire de soucis sur l'avenir de leurs noms et de leurs actes philanthropiques lakaso, dans la mesure où la plus forte personalité de lakaso est tombée dans les oubliettes. Qu'elles fassent autant de boucan que possible pour qu'on se rappelle aux souvernirs de leur existence tant qu'ils vivent encore. Sinon, on les aoubliera très facilement lakaso. Qui se rappelle le nom du missionaire méthodiste qui avait construit l'hôpital de Minga, l'école des moniteurs de Wembo-Nyama?
J'étais dans le temps contre la création de l'ISP et d'une université telle qu'elle fut créée à Wembo-Nyama, tout comme j'étais contre le fait de donner le nom de Lumumba à l'université de Wembo-Nyama. Mais j'étais pour la création d'une université décentralisée avec de facultés distribuées dans les différents centres: de Lusambo à Tunda et Kibombo, de Dekese à Lubefu. Par exemple: la propéudetique en polytechnique à Lusambo ainsi que le premier cycle de la faculte de mécanique fluviale, et le second cycle à Bena-Dibele; la fac. d'agronomie à Mukumari; la sylviculture à Kole et Lomela; la médecine et les sciences bio-médicales à Minga et Tunda et de centres universitaires hospitaliers à Dekese, Lodja et Katako-Kombe; la géologie à Kimbombo; les sciences commerciales et les sciences informatiques à Lodja; les sciences po et les sciences économiques à Wembo-Nyama (Ecole de sciences politiques Lumumba), la philologie à Tshumbe, et, les sciences appliquées et les sciences naturelles, ainsi que le nom de Lumumba à la bibliothèque universitaire centrale à Djalo etc.. . Cette université devait porter le nom de Ngongo Lutete. Le nom de Lumumba devant être reservé à une université à Kisangani, ayant de facultés ou des Ecoles dans tous les anciens chefs lieux (6) du Congo au 30 juin 1960, avec de dépendances à Matadi et Mbuji-Mayi. Cette université devait conclure des accords de partenarait avec les plus prestigieuses universités asiatiques. Mon raisonnement est simple et facile: *associer tout l'espace géographique akutshu-anamongo dans la formation d'une elite universitaire pour aboutir à un ensemble géopolitique au centre du Congo, * Nous sommes connus dans le reste du Kasaï (les Luluwas et les Lubas) comme les Batetela bena Ngongo, donc nous sommes plus associés et indentifiés à Ngongo Lutete qu'à Lumumba et Lumumba lui-même est décrit souvent dans la litterature anglo-saxonne comme "appartenant à la belliqueuse tribu de Ngongo Lutete, *la personnalité de Lumumba appartient au patrimoine universel et national, c'est dans les villes qui l'ont vu éclater que les universités doivent porter son nom (Kisangani et Kisangani, sans oublier Kindu). En outre, c'est à l'étranger que l'on trouve une université Lumumba (Moscou) et des hommes pour étudaints comme le "studenski dom Lumumba, à Belgrade, le plus grand de l'ex-Yougoslavie, c'est à Leipzig (RDA), qu'il y avait un buste de Lumumba devant l'entrée d'un institut universitaire.
Le fait que les Akutshu-Anamongo, hommes et femmes, adultes et enfants, universitaires et intellectuels, alphabétes et analphabètes; lettrés, semi-lettrés et illetrés ne commémorent pas le 15 septembre n'enlève rien à la grandeur de Ngongo Lutete: nul n'est prophète chez soi.
Diuedonné Bolamba, fils de Antoine-Roger Bolamba avait écrit une pièce de théâtre intitulé "Ngongo Lutete (1970)" qui fut même primée. Le Congo attend encore qu'une troupe théatrale de lakaso joue cette pièce. Occasion manquée! Nous attendons que les philologues tetela traduisent cette pièce dans une langue tetela standard (pas leur tetela avec une forêt d'accent en tout sens et avec des lettres qui cherchent leurs pareilles dans les langues vivantes acteulles).
Les griots, les intellos, les universitaires et les musiciens (même les rapeurs) Mandinge et Maliens chantent, écrivent encore sur l'épopée de Soundjata Maria Djata dont la mère est venerée sous le nom de la "Femme-Buffle": l'histoire, le mythe et la fantaisie ont élevé Soundjata Maria Djata au rang de Vercingetorix, le roi Arthur, Perceval, Roland et j'en passe dans le monde occidental. Et nous? Nous faisons le jeu en rabaissant Ngongo Lutete au monde des Mortels, en épousant la grammaire occidentale qui prétend que Ngongo Lutet aurait été, qui un esclave, qui un serviteur de Tippo Tip! Mais personne ne nous dit le nom musulman de Ngongo Lutete! Qui a vu un seigneur arabe se faire servir par un animiste, porter sur le coeur un animiste? Nos historiens ont fait ce vilain jeu le leur. Les Occidentaux sont allés jusqu'à nous contester Ngongo Lutete, en prétendant qu'il serait Songye comme Lupungu, mais comment expliquer les politiques différentes entre ces deux personalités?
En annexe, la refléxion du Professeur Antoine Dimandja sur Ngongo Lutete et une carte montrant l'emplacement de Ngandu-Kitenge.
A la question du Professeur Dimandja de savoir si Ngongo Lutete aurait été Songye, trouble lancé par les historiens belges, je dis que ce n'est pas parce que la Belgique n'avait pas pu se donner un roi belge et qu'il fallait que l'Allemagne leur donne un prince d'une famille du fin de la Bavière, coin consideré par les Allemands (Saxe-Cobourg) comme ce que nous appelons "ngamba" que les Tetela, que les Tetela se seraient volontairement donné un stratège militaire et politique Songye comme Leader! Ngongo Lutete ne pouvait pas être un Songye. Un jour, les Kongos diront qu'il fut un Mundimbu, Muyombe, Musi Ngombe etc. parce que le nom Lutete existe chez eux.
Bref aperçu historique
Les Tetela Sungu appellent les Songye, les Alembes. La dernière migration des Anamongo avec occupation des terres, avait eu lieu au XVIIIe siécle. Les Sungu dont la cruauté les précédait partout où ils passaient, arrivèrent au bord d'une rivière du côté de Shenga (le prof. Wetshemongo peut donner le nom exact de la rivière), en territoire Alembe. A ce moment, le chef Alembe (Songye) dit aux Sungu: "Nous ne voulons pas la guerre. Nous abandonnerons nos terres, si si votre chef se coupe un orteil!". Le chef Sungu prit son couteau, se coupa net un orteil, le sang gicla et le montra au chef Alembe. Lorsque les Alembe virent le sang royal, pris de panique, ils abondonnèrent sur le champ, toute affaire cessante, leurs terres aux Sungus qui en prirent possession. Comment les Anamongo qui connaisait cette histoire purent-ils accepter un chef Songye? Il faut noter qu'un chef Sungu ne se retournait jamais pour regarder derrière lui, les Alembes savaient qu'avec les Sungu en face sur l'autre rive, engager une bataille signifiait l'extermination de tous, de toute la volaille et tout le bétail, sauf de jeunes femmes belles. Un jour, un Olembe mécontent revint tua d'un coup de lance sur le dos, ce grand chef Sungu, Olenga. Son succeseur pour éviter un attentat perfide, marchait en se retournant d'où l'expression: "L'Usungu sungu l'Okitolenga atatshu katewo lokongo".
Tundanonga
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Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
PF 62 02 45
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Sunday, September 14, 2008
LE LEADERSHIP FORT ET CREDIBLE DANS UN SYSTEME POLITIQUE PLURALISTE : MYTHE OU REALITE.
LE LEADERSHIP FORT ET CREDIBLE DANS UN SYSTEME POLITIQUE PLURALISTE : MYTHE OU REALITE.
I. INTRODUCTION
La mise en place et le fonctionnement actuel des institutions issues des élections démocratiques en RDC, suscite des débats au sein de la classe politique où une certaine opinion accuse le gouvernement actuel de mollesse et d’immobilisme. L’impression de manque de visibilité au plan social, économique et sécuritaire détermine surtout le camp de l’opposition à juger le bilan de ce gouvernement globalement négatif après deux ans d’exercice.
Les communications politiques du Président du RCD/GOMA, M. AZARIAS RUBERWA, de M. KENGO, actuel Président du SENAT ou encore de Mgr MONSENGWO P. , Archevêque de Kinshasa, ne ratent pas une occasion pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme le manque de leadership fort et crédible dans le chef du régime en place.
Aussi, pour ne pas donner libre cours à cette opinion qui se répand tant au niveau national qu’international, il nous est loisible de poser la question de savoir si le leadership fort rime avec un système politique pluraliste qui est celui de la RDC en ce moment ? Si le constat fait est réel, quels sont les facteurs environnementaux qui expliqueraient la non émergence de ce type de leadership ?
Avant d’aborder l’essentiel des questions qui rentrent dans le cœur de notre problématique, nous allons dans un premier temps définir la notion de leadership et de style de commandement ensuite nous nous attarderons sur les traits caractéristiques de l’environnement du système politique pluraliste avant de se prononcer sur le mythe ou réalité du leadership fort dans un Etat qui se veut démocratique.
II. LES NOTIONS DE LEADERSHIP
Le concept leadership vient du mot anglais leader qui signifie meneur d’hommes, guide, commandant ou encore chef. Ainsi, le leadership peut-être appréhendé comme la manière de conduire les hommes pour atteindre un objectif ou réaliser une vision donnée.
De cet essai de définition, l’on peut en déduire que le leadership est un fait à la fois sociologique et politique. Dans chaque société, il y a des leaders (politique, religieux, sportif, culturel, etc.)
Il y a lieu d’observer que chaque type de société ou d’organisation politique détermine son style de commandement ou de conduite des hommes.
Dans une société autocratique le leadership sera autoritaire ou dictatorial. Tandis que dans une société démocratique, le leadership sera participatif.
S’agissant de leadership fort, il se manifeste souvent à des moments particuliers, moments de crise. C’est comme le cas de GAULLE en France au moment de l’occupation allemande. Il en est de même de RONALD REAGAN aux USA, lorsqu’il fallait faire face à la menace soviétique pendant la période de la guerre froide. Ce type de leadership se caractérise par le charisme, la forte personnalité, une vision qui met tout le monde d’accord pour la réalisation des objectifs déterminés.
Notons en passant que du point de vue politique, il n’y a pas un meilleur modèle par rapport aux autres car le leadership est par définition situationnel. Un bon leader est celui qui sait répondre selon le cas à chaque situation qui se présente.
Si en politique on est jugé au vu des résultats, il y a des facteurs qui déterminent l’agir et l’être des dirigeants surtout dans un Etat de droit où les règles de fonctionnement sont préétablies.
III. ENVIRONNEMENT DU SYSTEME POLITIQUE ET LEADERSHIP
Dans la société où il y a un monisme politique, c'est-à-dire un système qui admet un discours à sens unique, un pouvoir politique centralisé, tout concourt à la formation d’un leadership autoritaire ou fort. Le parti unique, les organes de presse (radio, TV, journaux, etc.) sont des instruments de propagande mis en place pour magnifier l’image de l’homme fort. La contradiction n’étant pas admise, seule la volonté et la pensée du chef qui compte. Ce système politique avait prévalu à l’époque du Parti-Etat en RDC, alors Zaïre. Le Président Mobutu était l’homme seul à engager le pays, sa vision politique et économique était dictée à l’ensemble du pays. Pour faire taire les critiques des occidentaux à son régime, il a présenté comme moyens de parade l’idéologie de l’authenticité pour dire que chaque pays a sa culture et sa manière spécifique de gouverner. Il le justifiait par le principe selon lequel : »on ne se met pas à deux sur une même peau de léopard ». Tout était à la gloire du chef, quasi idolâtré. Son leadership était fort ou mieux encore absolutiste.
Par contre dans un système politique pluraliste, les idées, les programmes sont en compétition. Il est difficile pour la classe politique de se mettre d’accord sur l’essentiel voire sur l’accessoire. La concurrence est totale entre les différents partis politiques rangés pour la conquête du pouvoir. C’est la caractéristique principale de la société pluraliste qui se définit par une pluralité de culture, de syndicats, de moyens de communication, partis politiques, des leaders, etc. Cela a fait dire à certains théoriciens des sciences politiques comme Michel Crozier, V. Giscard d’Estaing et d’autres encore que les systèmes politiques occidentaux sont devenus ingouvernables. Cette ingouvernabilité ne veut pas dire qu’il n’y a pas de compétence pour conduire les affaires publiques mais plutôt pour dire que la contestation, exercice favori, des intellectuels, leaders des partis politiques, syndicats et la société civile, affaiblit la gouvernabilité ou le leadership dans la société pluraliste. Ce constat a déterminé certains spécialistes de la question à parler de la fin du leadership fort et crédible, parce que souvent mis à mal non seulement par la contestation institutionnalisée,mais aussi par la multiplication des centres des décisions politiques, économiques, sociales et culturelles.
Récemment le professeur Théophile OBENGA, réagissant sur les déclarations du Président français, N. SARKOZY, devant la jeunesse sénégalaise sur la prise en charge par les africains de leur avenir, a affirmé qu’il n’y a plus de leader au niveau africain de la trempe de Nkwame Nkrumah, P. E. LUMUMBA, JULIUS NYERERE, SEKOU TOURE, THOMAS SANKARA, etc. Cette appréciation d’un grand intellectuel africain vaut aussi niveau mondial. Il n’y a pas unanimité autour de leadership des uns et des autres, la contestation étant la règle.
IV. LE LEADERSHIP FORT ET CREDIBLE : MYTHE OU REALITE
Le leadership fort et crédible, s’il peut-être une exigence dans une société pluraliste, est plus qu’un mythe qu’une réalité.
Les tenants de cette thèse puisent leur racine dans l’environnement politique qui était le leur et n’est plus malheureusement le même aujourd’hui en RDC.
Le RCD/GOMA qui est un mouvement d’inspiration ruandaise essaie de regarder le fonctionnement du régime politique actuel à travers des lunettes du pouvoir de Kigali qui malheureusement ne peut servir de modèle recommandable pour un Etat qui se veut démocratique. Le modèle politique ruandais ne peut que donner un leadership fort et totalitaire au regard de sa nature et de son fonctionnement réel. Ceux qui pensent que ce régime là est crédible sont mus probablement par des intérêts partisans et/ou par des appétits de puissance absolutiste.
S’agissant, des anciens du Parti-Etat qui formulent les mêmes critiques, leur opinion dénote un certain relent de nostalgie d’un passé qui les a hissés au sommet de leur gloire, sans partage. C’est toujours avec beaucoup de peine qu’ils participent à l’exercice du pouvoir démocratique qui les a privés du monopole de la parole et autres avantages indus.
Une société fondée sur un leadership fort aboutit souvent à une sorte de démocratie molle qui masque un totalitarisme sournois. Aussi, au lieu d’un leadership fort, il faudrait plutôt pour la RDC cette nouvelle culture de la démocratie participative ou de leadership participatif qui met en valeur chaque citoyen par sa contribution au plan des idées et des actions civiques constructives.
Cette culture qui refuse de déifier comme par le passé les hommes. Certains membres de l’opposition politique en RDC ont même déclaré à bon droit que le pays a besoin des institutions fortes et pas des hommes forts. Cela rime bien avec le style de commandement du Président Kabila qui ne cherche pas sa visibilité mais la contribution de tous au redressement du pays. C’est cela le chemin pour la reconstruction qui appelle la tolérance, la concertation des idées, le refus de toute vérité a priori.
Pour les hommes épris de paix et de justice
NK. Vincent
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REFERENDUM SUR L'ARRIVEE DES RWANDAIS EN RD CONGO: L'IMMIGRATION QUI NE PROFITE PAS AU CONGOPOUR UN POINT DE VUE DE SON DEVELOPEMENT, MAIS PLUTOT L'ENDEUILLE AU CONTRAIRE!
Là, le peuple Congolais dans tout son ensemble est unanime, surtout après un génocide de plus de 5 millions de Congolais dépuis 1998! les Rwandais sont venus au Congo bloquer l'epanouissement du Congo et ils sont utilisés à cet effet par les puissances occidentales! Mais le Congo vaincra!
Notre position est que les ressortissants Rwandais au Congo, compte tenu du cauchemar que nous vivons à cause d'eux, ne doivent pas exercer un pouvoir politique, militaire et économique quelconque, car ils ont un agenda. La nationalité Congolaise leur octroyée après un génocide de plus de 5 millions de Congolais leur sert d'un tremplin à la balkanisation du Congo. De même, les traitres et corrompus Congolais doivent subir la rigueur de la loi, sinon, nos voisins de l'est vont croire qu'ils peuvent diriger le Congo à notre place parce que nous ne valons rien, comme Kagame aime le répéter!
Il y a beaucoup d'infiltrés et d'espions Rwandais et Ougandais partout dans nos institutions, d'autres avec des pseudonymes Congolais à tel point qu'il est très difficile de les répérer! Il y a même certains détenteurs du pouvoir à Kinshasa qui pensent que se marier avec une Rwandaise ou une Ougandaise leur donne un accès ou un contact directe avec Museveni et Kagame qui influencent la donne au Congo! Que Museveni, Kagame et ses contacts au Congo se détrompent! Le Congo est un pays souverain et récuse un droit de régard sur ses affaires de la part de qui que soit, d'ou qu'il vienne!
Le rémaniement ministériel etant en perspective, l'indépendance d'esprit de Joseph Kabila et d'Antoine Gizenga sera bientôt mise à l'epreuve. La nomination des ministres ou des PDG au Congo ne se fait pas sur base des affinités tribales ou sur base des pressions des multinationales, de Paris, de Londres, de Washington, de Bruxelles, de Beijing, de Kampala, de Kigali, de Johannesbourg, de Tripoli ... ou sur base des contacts de Mr Katumba Mwanke! Il faut mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut pour que le peuple Congolais surmonte les défis dont il fait face! Faire du Congo le pays des hommes intègres, comme Thomas Sankara l'a souhaité!
Heureusement la poistion du Chef de l'Etat Congolais Joseph Kabila est claire là-dessus: «Dans ce pays on a versé le sang, et pour notre indépendance, et pour notre libération. Je n’accepterai jamais de leçons de la part de qui que ce soit, qu’il s’agisse du ministre des Affaires étrangères belge ou chinois, peu importe…», a-t-il déclaré dans une interview accordée à Colette Braeckman (Le Soir, 24 avril 2008).
Le peuple Congolais a trop souffert! Le peuple Congolais a trop souffert! Le peuple Congolais a trop souffert et continue de souffrir! Trop c'est trop! Nous avons besoin d'un sursaut national!
Antoine Roger Lokongo
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Thursday, September 11, 2008
R D CONGO: L'INSECURITE AUX KIVU
Congo-Kinshasa: Situation de l'insécurite dans les Kivu
United Nations Mission in the Democratic Republic of Congo (Kinshasa)
11 Septembre 2008
Quatre zones principales ont été le théâtre d'affrontements au Nord et au Sud Kivu en cette journée de mardi le 9 septembre 2008 et ont fait l'objet d'interventions majeures des troupes de la MONUC :
Au Nord Kivu, à Kirotche, localité située à 10 km au Sud de Sake, à une vingtaine de kilomètres de Goma, les Casques bleus se sont interposés entre des éléments des Mayi-Mayi Cobra et du Congrès National pour la Défense du Peuple (CNDP), pour les empêcher d'avancer vers le centre de la localité. La base opérationnelle mobile du contingent sud-africain de la MONUC s'est retrouvée sous le feu croisé de ces groupes armés. La Force de la MONUC sur le terrain, appuyée par les hélicoptères de combat, a permis d'empêcher cette progression. Les Casques bleus de la base mobile ont pu récupérer les civils en débandade, qui avaient fui la localité effrayés par les tirs, afin d'en assurer la protection.
Toujours au Nord Kivu, à Ntamugenga, en territoire de Rutshuru, au Nord de Goma, où des combats entre les troupes du CNDP et l'armée régulière avaient éclaté tôt le matin, les Casques bleus de la base mobile située dans cette localité sont parvenus, au terme d'une intense médiation entre les parties, à faire taire les armes, à la mi journée. Dans les environs de Kikuku, localité située à 10 km au Nord de Nyanzale, où des affrontements étaient également signalés entre les mêmes forces, les Casques bleus ont exercé une forte pression sur les troupes du CNDP et les ont empêché de progresser vers Kanyabayonga, au Nord. Les Casques bleus ont également sécurisé les populations des localités de Kikuku et de Nyanzale.
Au Sud Kivu, l'intervention de la Force de la MONUC a également permis, ce mardi, d'empêcher la prise de la localité de Minova par les troupes du CNDP. Les Casques bleus de la Brigade du Nord Kivu ont fortement renforcé leurs effectifs dans la ville, et ont ainsi pu assurer la protection des populations de ce centre urbain ainsi que des déplacés qui avaient fui les environs proches pour s'y réfugier. Quelque 1000 personnes se sont ainsi regroupées au centre de Minova, au niveau de la base mobile des Casques bleus, qui en assurent la protection.
Les incidents répétés dans ces zones démontrent une fois de plus l'urgence d'initialiser le processus de désengagement.
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DR CONGO: AUX KIVU; DES ELEMENTS DES FARDC SE LIVRENT AU PILLAGE SYSTEMATIQUE
Le Phare
F.M.
Un calme précaire est perceptible dans les différentes localités qui avaient été en proie à des affrontements sanglants entre les éléments des FARDC et ceux du CNDP. C'est notamment le cas des localités de Numbi et ses environs dans le Sud Kivu, Kibirizi, et Katsiru-Nyanzale dans le Nord Kivu, ont constaté des activistes des Ong des droits de l'homme et des observateurs de la MONUC opérant dans ces deux provinces martyres de la RDC.
Il faut cependant signaler que des scènes de pillage ont été perpétrées par des éléments des FARDC dans ces localités et leurs environs, notamment à Katsiru-Nyanzale, à Kibirizi.
C'est en route pour regagner leurs positions de départ que ces éléments des FARDC se sont livrés aux pillages des magasins, boutiques et même des habitations forçant ainsi les habitants à fuir vers la brousse et les localités de Rwindi et de Kanyabayonga situées à plus de 150 Kms au Nord de Goma.
Cependant, aussi curieux que cela puisse paraître, les éléments du CNDP du général dissident L. Nkunda n'ont occupé aucun village après ces affrontements sanglants. Ils se sont contentés de retourner à leurs positions de départ et des sources militaires des FARDC relayées par celles de la MONUC signalent que des équipes ont été dépêchées sur les champs des opérations pour réorganiser les troupes déployées dans et autour de la localité de Kibirizi qui, comme on le sait, a été le théâtre des affrontements violents entre les forces régulières et celles du CNDP depuis dimanche dernier.
Ce qui intrigue un bon nombre d'observateurs, c'est le fait que le théâtre des affrontements s'est déplacé du Nord Kivu jusque là considéré comme le bastion de préférence du général dissident vers le Sud Kivu. En effet, des éléments armés du CNDP sont descendus des hauteurs de Ngungu, une localité située dans le Masisi pour aller batailler dans le territoire de Kalehe. Qui se trouve à un jet de pierre de l'aérodrome de Kavumu situé à 35 Kms de Bukavu le chef-lieu de la province du Sud Kivu.
On rappelle qu'en juin 2004, le même L. Nkunda était parti de ces hauteurs pour envahir la ville de Bukavu et l'occuper pendant plus d'une semaine. Et c'est à la suite des mouvements des manifestations violentes organisées à Kinshasa et dans certaines villes du pays par toutes les forces de la société civile, toutes tendances confondues, suivies de la pression de la MONUC et des partenaires extérieurs que Bukavu fut évacuée par les hommes du duo L. Nkunda et J. Mutebusi. Au regard du raidissement des positions de chacune des parties au conflit, il est à craindre que L. Nkunda ne réédite son exploit de juin 2004 pour peser sur la balance des négociations politiques en vue, étant donné que le programme AMANI s'est vidé de toute sa substance et est en train de battre de l'aile.
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CONTRE LA REBELLION NKUNDABATWARE: L'ONU ET LA RDC TRES IMPUISSANTES
Congo-Kinshasa: Rebellion de Laurent Nkunda-La RDC et l'ONU impuissantes
12 Septembre 2008
Jean-Claude Kongo
Le rebelle congolais Laurent Nkunda fait à nouveau tonner ses canons et rappelle à tous que la paix, dans cette région des Grands lacs, n'est toujours pas pour demain, tant que lui sera là, puissamment armé, bénéficiant de soutiens d'alliés qui lui procurent armes, logistique et finances à profusion. Il est là et fait, à sa guise, la pluie et le beau temps. Triste, tout de même qu'un rebelle puisse se comporter avec autant de désinvolture, en véritable chef d'Etat à l'intérieur d'un Etat. Mais que peut y faire la République démocratique du Congo? Visiblement pas grand-chose.
Le pays, jusqu'à présent, souffre des séquelles de longues années de gestion catastrophique de l'ère Mobutu. Celles de Kabila père n'ayant pas apporté la panacée attendue, on le constate, l'ère du fils est à la peine. Le pays aujourd'hui dispose d'une armée vieillie, mal payée, qui manque de formation et sans doute aussi de motivation. Laurent Nkunda en profite, crâne et se pavane. Et en plus, il a le Rwanda qui assure une base sûre à ses arrières. Paul Kagamé, son mentor, est Tutsi comme lui. Il a fait ses premières armes et grandi à son ombre, au sein du FPR rwandais.
Laurent Nkunda tire judicieusement profit du climat malsain qui sévit au sommet entre la RDC et le Rwanda. Outre les motivations ethniques qui le justifient, on y trouve le ressentiment que portent Kagamé et ses hommes contre le pays de Kabila, outrés d'avoir été priés de regagner enfin leur Rwanda natal, eux, qui, avaient offert leurs forces militaires pour aider Kabila père à remporter la guerre. Or et diamant congolais obligent, ils auraient souhaité que leur "mission" fût éternelle. La pression internationale aidant, ils avaient rejoint leur pays bien malgré eux, mais n'avaient pas manqué de reprocher au pays hôte son "ingratitude" notoire.
Les faits sont passés, mais le ressentiment de Kagamé reste intact. Et en dépit de ses dénégations incessantes, il demeure, à n'en point douter, l'homme pour lequel roule Laurent Nkunda. Le président rwandais d'ailleurs ne dit pas autre chose lorsqu'il affirme que "Nkunda a des griefs politiques légitimes". Ce qu'il ne dit pas, c'est sa volonté à lui de se servir de son géant voisin aux pieds d'argile, comme d'une arrière-cour de son Rwanda natal, petit et enclavé, qui rêve de diamant et de débouché sur la mer.
A travers le drame politique et humanitaire qui se déroule en RDC, on perçoit plusieurs humiliations. Tout d'abord celle que vit le Congo. Le pays fait peine à voir, géant Goliath impuissant, subissant d'incessants assauts d'un petit David belliqueux, provocateur et teigneux à souhait. Mais il y a aussi celle que ressent la MONUC la mission onusienne au Congo. Elle s'échine à tout essayer et s'évertue à trouver quel plan enfin appliquer, à la fois pour mettre hors d'état de nuire une rébellion décidément tenace, et pour redorer son propre blason.
En effet, sa neutralité est désormais ternie par le comportement plutôt équivoque du Colonel Saraha lors de l'offensive menée contre les troupes de Laurent Nkunda en décembre 2007. Ce colonel de la MONUC n'avait pas appuyé, comme convenu, l'action gouvernementale; plus grave, il aurait livré, à l'époque, des informations à l'ennemi. Pour tout dire, c'est la communauté internationale tout entière qui se sent lassée, impuissante et humiliée et qui ne sait plus quoi inventer.
Une lueur d'espoir cependant: le Rwanda et le Congo démocratique ont récemment réitéré leur engagement à ne pas abriter de groupes armés hostiles à l'autre. S'il s'avère que cette promesse des uns et des autres a valeur sacrée, on verra peut-être, d'ici peu, le début de la fin de cette guerre qui n'en finit pas de révolter, tant elle irrite par son iniquité et son cynisme.
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LES COMBATS INTENSIFS AU KIVU: DES PRESSIONS SUR GOMA
Le Potentiel
Les prochaines heures seront décisives pour croire oui ou non à un retour de paix au Kivu. Depuis mardi, des combats ont doublé d'intensité et se déroulent sur plusieurs fronts au Nord Kivu. La ville de Goma serait visée par les éléments du CNDP.
Les combats se déroulent actuellement sur plusieurs fronts au Nord Kivu. Selon les dernières informations, les éléments de Nkunda auraient enregistré des avancées sur le terrain en progressant sur plusieurs fronts. Une colonne se dirigerait vers Kanyabaonga, tandis que près de Rumangabo, des combats violents ont eu lieu.
Mercredi matin, des combats ont opposé une coalition FARDC-Maï Maï-Cobra contre le CNDP, le long de toutes les collines surplombant la localité Kirotshe. C'est aux environs de 5 heures du matin d'hier mercredi que des affrontements ont commencé à une dizaine de kilomètres au sud de Sake, soit environ 40 kilomètres de Goma, en territoire de Masisi, indique radio Okapi.
Comme en pareilles circonstances, les populations en désarroi fuient les zones de combat, se dirigeant vers Minova. Il n'y a d'ailleurs plus de trafic entre cette localité et Goma. Ce qui met déjà le chef-lieu de la province du Nord-Kivu sous pression.
Du côté de Ruthsuru, les combats se poursuivaient à Kikuku, environ à 70 km de Goma sur la route qui mène vers Nyanzale contrôlé par les FARDC. Quant à Kibirizi, à 150 km de Goma, cette localité est maintenant reprise par le CNDP qui, rapporte-t-on, bénéficierait d'un cordon de sécurité par le déploiement, parait-il, le long des frontières communes des éléments de l'armée régulière du Rwanda.
Officieusement, pour prévenir tout débordement. Mais on ne sait jamais l'interprétation que l'on pourrait attribuer à ce prétendu débordement.
Contacté, le général Mayala Nkyama, commandant de la 8è région militaire ne confirme pas le contrôle de Kibirizi et Tshaala par le CNDP. Pour lui, ni les FARDC, ni le CNDP ne sont maîtres de ces deux localités.
LA MONUC A RENFORCE SES POSITIONS
Devant l' évolution de la situation sur le terrain, de part et d'autre, la Monuc a renforcé ses positions militaires. Si d'une part, le général Babacar Gaye confirme les positions occupées par l'un ou l' autre camp, il soutient que la situation reste très tendue. Il a affirmé que la Monuc mettrait tout en oeuvre pour permettre la poursuite du Programme Amani. Mais cela dépend surtout des signataires de l' Acte d'engagement de Goma. « Voilà la plate-forme que nous soutenons avec la facilitation internationale. C'est cela le cadre dans lequel nous devons trouver une solution pacifique à la détresse grave qu'on ne dira jamais assez des populations de Kivu et qui sont notre préoccupation, à nous internationaux », a-t-il souligné.
RENCONTRE CE JEUDI A BUKAVU
Sauf changement de dernière minute, les principaux animateurs du Programme Amani doivent se retrouver à Bukavu. Malheureusement, l'on n'attend pas du tout la présence des éléments du CNDP. Ce Programme étant déjà mis en mal par la reprise des hostilités, l'on se demande si cette rencontre aura effectivement lieu.
Déjà, l'on déploie des efforts diplomatiques pour parvenir à un cessez-le-feu, raconte-t-on dans les milieux diplomatiques pour reprendre les négociations. Négociations qui ne manqueront pas de mettre certainement en face les représentants du gouvernement congolais et le CNDP. Car, aujourd'hui, avec le rapport des forces sur le terrain, cette éventualité se confirme de plus en plus.
Ceci dit, la situation au Kivu reste fort complexe et aura incontestablement des répercussions sur le processus politique en cours en République démocratique du Congo. Les craintes évoquées et les conséquences de cette guerre demeurent. Car, tout ceci aura un impact sur les relations dans toute la région des Grands Lacs, et particulièrement entre le Rwanda et la Rdc avec la dernière escalade verbale entre Kinshasa et Kigali.
© 2008 Sankurunews
Wednesday, September 10, 2008
FARDC-MAI-MAI COBRA ET LE CNDP S'ENFRONTENT
FARDC-Maï-Maï Cobra et le CNDP le long de toutes les collines surplombant la localité de Kirotshe.
Des combats s’intensifient depuis mardi sur deux fronts dans la partie nord de Rutshuru et dans la partie sud de Masisi. Depuis tôt ce mercredi matin , de violents combats opposent une coalition FARDC-Maï-Maï Cobra et le CNDP le long de toutes les collines surplombant la localité de Kirotshe.
Depuis le début de ce mercredi après midi, les insurgés du CNDP de Laurent Nkunda ont pris le contrôle des toutes les collines entre Kirotshe jusqu’à Bweremana et contrôlent de ce fait tout le couloir du bord du lac Kivu, le long de la route entre Goma et Minova, indiquent plusieurs sources sur place. Cette reconquête de ces localités est intervenue après de violents combats.
Selon des sources administratives à Minova, quelques tirs se font encore entendre jusque ce soir dans la partie entre Bweremana et Minova. Pour cette source, les FARDC sont pour l’instant concentrés à Minova dans le Sud-Kivu. Cette source ajoute que toute la population de Minova avec d’autres venus d’autres localités déjà occupées par ce mouvement, ont quitté la cité. Les uns ont pris la direction du Sud-Kivu et les autres ont pris la direction des îles sur le lac Kivu.
Toute la journée indique cette source, il n’y a plus de trafic par voie routière entre Minova et Goma.
C’est aux environs de 5 heures du matin ce mercredi que des affrontements ont commencé à une dizaine de kilomètres au sud de Sake, soit environ 40 kilomètres au sud de Goma, en territoire de Masisi, indiquent à radiookapi.net des sources officielles sur place.
Jusque 12 heures locales, une avancée des troupes de CNDP s’était observée vers le pont Renga et sur les collines Nduma, Kiluku et Shasha près de Kirotshe. Selon les sources officielles, on compte actuellement 5 blessés par balle parmi les civiles, dont deux femmes et trois enfants qui suivent présentement des soins appropriés à l’hôpital de Bobandana vers Bweremana.
La quasi-totalité des habitants de cette zone des affrontements s’est déplacée vers Minova, à 90 km au sud de Goma, dans le Sud-Kivu, à cheval avec le Nord-Kivu.
D’autre part, du côté Nord de Rutshuru, des combats se poursuivent dans la journée ce mercredi vers les secteur Kikuku, environ 70 kilomètres à l’ouest de Rutshuru centre sur la route qui mène à Nyanzale. Pour les habitants qui fuient des tirs nourris dans ce secteur depuis ce matin, le CNDP venait de prendre le contrôle des localités de Kibirizi et Tshaala, en partie Nord de Rushuru depuis mardi soir. Et tous les villages autour de ces localités restent vides. Contacté, le général Mayala Nkyama commandant de la 8ème région militaire ne confirme pas le contrôle de Kibirizi et Tshaala par le CNDP. Pour lui, ni le CNDP, ni les FARDC ne contrôle ces 2 localités.
Le CNDP tient un meeting à Kibirizi
Des personnes fuyant les combats et qui sont arrivées la nuit dernière à Kanyabayonga, sur la route de Butembo, affirment que les militaires du CNDP occupent depuis mardi soir la localité de Kibirizi située à environ 150 Km au nord de Goma, près de la Rwindi, et cela après d’âpres combats toute la journée avec des soldats FARDC de la 7ème Brigade intégrée. Information confirmée par des sources militaires des FARDC dans la région.
Selon ces habitants de Kibirizi arrivés à Kanyabayonga, lors d’un meeting tenu mardi vers 17H00 locales à Kibirizi par des autorités militaires du CNDP, ces dernières ont appelé la population qui avait fui les combats à revenir dans la cité et à vaquer à leurs occupations. Ils ont annoncé également leur intention de poursuivre leur offensive, « jusqu’à Eringeti », ont-ils déclaré.
Pour leur part, les responsables militaires de la 7ème brigade intégrée ont déclaré ce matin à radiookapi.net que leurs troupes se trouvaient encore dans les environs de Kibirizi.
55 000 nouveaux déplacés dans l’errance et sans assistance
Selon Ocha, cette situation est la première conséquence de la reprise des hostilités entre le CNDP et les FARDC. Ces 55 000 personnes ont fui leurs milieux depuis la semaine dernière, en raison des combats et des pillages dans les territoires de Masisi et Rutshuru.
Le nombre de déplacés approche actuellement les 600 000 depuis une année dans toute la province du Nord-Kivu, indique Patrick Lavand'homme, responsable du bureau de la Coordination des affaires humanitaires, Ocha, au Nord-Kivu. Plusieurs déplacés ont pris la direction de Kanyabayonga, à plus de 150 kilomètres de Goma, à Kitshanga, à près de 100 kilomètres à l’ouest de Goma, dans le territoire de Masisi et à Kalungu, dans le Sud-Kivu. Patrick Lavand’homme affirme que la situation humanitaire qui était déjà catastrophique il y a une année, continue une fois de plus à s’aggraver. Des milliers des déplacés se retrouvent aujourd’hui sans assistance humanitaire à cause de l’insécurité qui ne permet pas aux humanitaires de les assister en vivre.
Patrick Lavand’homme explique : « Aujourd’hui, les ONG se sont retirées des zones telles que Nyanzale, Katwe, Kibirizi. Egalement, l’accès sur Rutshuru et Kiwanja a été remis en cause. Beaucoup d’ONG ont dû quitter à cause de l’insécurité, surtout à cause des problèmes d’accès sur l’axe. On sait qu’il y a eu des combats près de Kalengera, Rugari. Donc, plusieurs des distributions ont dû être suspendues à cause de ça ! Pour l’instant, nous sommes en déploiement aux alentours des zones de combat. On fait un monitoring très proche des arrivées des déplacés au fur et à mesure. Et puis, si la sécurité le permet, nous allons commencer à distribuer. Mais si la sécurité n’est pas garantie pour les déplacés qui arrivent, pour les humanitaires ça va être difficile. Donc, c’est un appel à l’ensemble des groupes armés et à l’armée nationale de respecter les drapeaux des humanitaires. Si on se fait attaquer, on ne pourra pas soigner les gens, on ne pourra pas les aider dans la détresse où ils sont. »
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RD CONGO: LES FAIBLESSES DES FARDC, CHIKES DIEMU S'EXPLIQUE
concernant le comportement des FARDC sur le terrain face aux troupes de Laurent Nkunda, allégations parues dans le quotidien belge "Le Soir", le ministre de la défense et anciens combattants, Chikez Diemu, relativise. Privilégier la résolution de la crise actuelle à travers le programme Amani, au lieu des affrontements, n’est pas une faiblesse pour le gouvernement congolais; c’est même un avantage pour l’ensemble de la sous-région, a-t-il expliqué à radiookapi.net
Réagissant mercredi soir à Goma aux allégations du président rwandais Paul Kagame, concernant le comportement des FARDC sur le terrain face aux troupes de Laurent Nkunda, allégations parues dans le quotidien belge "Le Soir", le ministre de la défense et anciens combattants, Chikez Diemu, relativise. Privilégier la résolution de la crise actuelle à travers le programme Amani, au lieu des affrontements, n’est pas une faiblesse pour le gouvernement congolais; c’est même un avantage pour l’ensemble de la sous-région, a-t-il expliqué à radiookapi.net
« Ils peuvent dire : contre 3 000 personnes vous alignez 20 000, les armes, on vous les reprend. Ils peuvent en reprendre comme ils veulent. Mais contre la volonté populaire, ils sont allés à Kitona, ils sont allés jusqu’au Katanga, à Kisangani. Contre la volonté populaire nous avons trouvé le dialogue, nous pensons que ce n’est pas une faiblesse. Nous sommes un pays béni, nous voulons le développer pour le bien de la sous-région, nous n’envierons quand même pas des vaches, des bananes et des montagnes. Donc, nous avons tout intérêt que le processus Amani aboutisse. C’est pourquoi nous nous investissons pour que les frères qui n’ont rien à se reprocher rentrent là-bas.Ceux-là qui sont sous le mandat[mandat d'arrêt, Ndlr], la loi s’occupera d’eux… », a déclaré le ministre de la Défense.
Pour rappel, dans une interview datée du 6 septembre dernier, le président rwandais avait estimé que les armes utilisées actuellemnt par Laurent Nkunda contre les FARDC ont été prises par ce dernier sur les FARDC elles-mêmes, qui fuient devant les troupes de Nkunda. Elles ne lui sont donc pas fournies par le Rwanda.
© 2008 Sankurunews
Des combats s’intensifient depuis mardi sur deux fronts dans la partie nord de Rutshuru et dans la partie sud de Masisi. Depuis tôt ce mercredi matin , de violents combats opposent une coalition FARDC-Maï-Maï Cobra et le CNDP le long de toutes les collines surplombant la localité de Kirotshe.
Depuis le début de ce mercredi après midi, les insurgés du CNDP de Laurent Nkunda ont pris le contrôle des toutes les collines entre Kirotshe jusqu’à Bweremana et contrôlent de ce fait tout le couloir du bord du lac Kivu, le long de la route entre Goma et Minova, indiquent plusieurs sources sur place. Cette reconquête de ces localités est intervenue après de violents combats.
Selon des sources administratives à Minova, quelques tirs se font encore entendre jusque ce soir dans la partie entre Bweremana et Minova. Pour cette source, les FARDC sont pour l’instant concentrés à Minova dans le Sud-Kivu. Cette source ajoute que toute la population de Minova avec d’autres venus d’autres localités déjà occupées par ce mouvement, ont quitté la cité. Les uns ont pris la direction du Sud-Kivu et les autres ont pris la direction des îles sur le lac Kivu.
Toute la journée indique cette source, il n’y a plus de trafic par voie routière entre Minova et Goma.
C’est aux environs de 5 heures du matin ce mercredi que des affrontements ont commencé à une dizaine de kilomètres au sud de Sake, soit environ 40 kilomètres au sud de Goma, en territoire de Masisi, indiquent à radiookapi.net des sources officielles sur place.
Jusque 12 heures locales, une avancée des troupes de CNDP s’était observée vers le pont Renga et sur les collines Nduma, Kiluku et Shasha près de Kirotshe. Selon les sources officielles, on compte actuellement 5 blessés par balle parmi les civiles, dont deux femmes et trois enfants qui suivent présentement des soins appropriés à l’hôpital de Bobandana vers Bweremana.
La quasi-totalité des habitants de cette zone des affrontements s’est déplacée vers Minova, à 90 km au sud de Goma, dans le Sud-Kivu, à cheval avec le Nord-Kivu.
D’autre part, du côté Nord de Rutshuru, des combats se poursuivent dans la journée ce mercredi vers les secteur Kikuku, environ 70 kilomètres à l’ouest de Rutshuru centre sur la route qui mène à Nyanzale. Pour les habitants qui fuient des tirs nourris dans ce secteur depuis ce matin, le CNDP venait de prendre le contrôle des localités de Kibirizi et Tshaala, en partie Nord de Rushuru depuis mardi soir. Et tous les villages autour de ces localités restent vides. Contacté, le général Mayala Nkyama commandant de la 8ème région militaire ne confirme pas le contrôle de Kibirizi et Tshaala par le CNDP. Pour lui, ni le CNDP, ni les FARDC ne contrôle ces 2 localités.
Le CNDP tient un meeting à Kibirizi
Des personnes fuyant les combats et qui sont arrivées la nuit dernière à Kanyabayonga, sur la route de Butembo, affirment que les militaires du CNDP occupent depuis mardi soir la localité de Kibirizi située à environ 150 Km au nord de Goma, près de la Rwindi, et cela après d’âpres combats toute la journée avec des soldats FARDC de la 7ème Brigade intégrée. Information confirmée par des sources militaires des FARDC dans la région.
Selon ces habitants de Kibirizi arrivés à Kanyabayonga, lors d’un meeting tenu mardi vers 17H00 locales à Kibirizi par des autorités militaires du CNDP, ces dernières ont appelé la population qui avait fui les combats à revenir dans la cité et à vaquer à leurs occupations. Ils ont annoncé également leur intention de poursuivre leur offensive, « jusqu’à Eringeti », ont-ils déclaré.
Pour leur part, les responsables militaires de la 7ème brigade intégrée ont déclaré ce matin à radiookapi.net que leurs troupes se trouvaient encore dans les environs de Kibirizi.
55 000 nouveaux déplacés dans l’errance et sans assistance
Selon Ocha, cette situation est la première conséquence de la reprise des hostilités entre le CNDP et les FARDC. Ces 55 000 personnes ont fui leurs milieux depuis la semaine dernière, en raison des combats et des pillages dans les territoires de Masisi et Rutshuru.
Le nombre de déplacés approche actuellement les 600 000 depuis une année dans toute la province du Nord-Kivu, indique Patrick Lavand'homme, responsable du bureau de la Coordination des affaires humanitaires, Ocha, au Nord-Kivu. Plusieurs déplacés ont pris la direction de Kanyabayonga, à plus de 150 kilomètres de Goma, à Kitshanga, à près de 100 kilomètres à l’ouest de Goma, dans le territoire de Masisi et à Kalungu, dans le Sud-Kivu. Patrick Lavand’homme affirme que la situation humanitaire qui était déjà catastrophique il y a une année, continue une fois de plus à s’aggraver. Des milliers des déplacés se retrouvent aujourd’hui sans assistance humanitaire à cause de l’insécurité qui ne permet pas aux humanitaires de les assister en vivre.
Patrick Lavand’homme explique : « Aujourd’hui, les ONG se sont retirées des zones telles que Nyanzale, Katwe, Kibirizi. Egalement, l’accès sur Rutshuru et Kiwanja a été remis en cause. Beaucoup d’ONG ont dû quitter à cause de l’insécurité, surtout à cause des problèmes d’accès sur l’axe. On sait qu’il y a eu des combats près de Kalengera, Rugari. Donc, plusieurs des distributions ont dû être suspendues à cause de ça ! Pour l’instant, nous sommes en déploiement aux alentours des zones de combat. On fait un monitoring très proche des arrivées des déplacés au fur et à mesure. Et puis, si la sécurité le permet, nous allons commencer à distribuer. Mais si la sécurité n’est pas garantie pour les déplacés qui arrivent, pour les humanitaires ça va être difficile. Donc, c’est un appel à l’ensemble des groupes armés et à l’armée nationale de respecter les drapeaux des humanitaires. Si on se fait attaquer, on ne pourra pas soigner les gens, on ne pourra pas les aider dans la détresse où ils sont. »
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RD CONGO: LES FAIBLESSES DES FARDC, CHIKES DIEMU S'EXPLIQUE
concernant le comportement des FARDC sur le terrain face aux troupes de Laurent Nkunda, allégations parues dans le quotidien belge "Le Soir", le ministre de la défense et anciens combattants, Chikez Diemu, relativise. Privilégier la résolution de la crise actuelle à travers le programme Amani, au lieu des affrontements, n’est pas une faiblesse pour le gouvernement congolais; c’est même un avantage pour l’ensemble de la sous-région, a-t-il expliqué à radiookapi.net
Réagissant mercredi soir à Goma aux allégations du président rwandais Paul Kagame, concernant le comportement des FARDC sur le terrain face aux troupes de Laurent Nkunda, allégations parues dans le quotidien belge "Le Soir", le ministre de la défense et anciens combattants, Chikez Diemu, relativise. Privilégier la résolution de la crise actuelle à travers le programme Amani, au lieu des affrontements, n’est pas une faiblesse pour le gouvernement congolais; c’est même un avantage pour l’ensemble de la sous-région, a-t-il expliqué à radiookapi.net
« Ils peuvent dire : contre 3 000 personnes vous alignez 20 000, les armes, on vous les reprend. Ils peuvent en reprendre comme ils veulent. Mais contre la volonté populaire, ils sont allés à Kitona, ils sont allés jusqu’au Katanga, à Kisangani. Contre la volonté populaire nous avons trouvé le dialogue, nous pensons que ce n’est pas une faiblesse. Nous sommes un pays béni, nous voulons le développer pour le bien de la sous-région, nous n’envierons quand même pas des vaches, des bananes et des montagnes. Donc, nous avons tout intérêt que le processus Amani aboutisse. C’est pourquoi nous nous investissons pour que les frères qui n’ont rien à se reprocher rentrent là-bas.Ceux-là qui sont sous le mandat[mandat d'arrêt, Ndlr], la loi s’occupera d’eux… », a déclaré le ministre de la Défense.
Pour rappel, dans une interview datée du 6 septembre dernier, le président rwandais avait estimé que les armes utilisées actuellemnt par Laurent Nkunda contre les FARDC ont été prises par ce dernier sur les FARDC elles-mêmes, qui fuient devant les troupes de Nkunda. Elles ne lui sont donc pas fournies par le Rwanda.
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