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mardi 16 septembre 2008 à 00:00:01 0 réaction(s)
Le vice- ministre congolais à la Justice, Claude Nyamugabo, en visite d’inspection des conditions carcérales à travers les communes et commissariats de Kinshasa, a fait procéder, jeudi, à la libération d’une dizaine de chèvres «détenues illégalement» dans un cachot.
»Il n’y a pas que des êtres humains qui sont détenus dans les amigos. Nous avons été surpris de voir des chèvres en ‘détention illégale’ au commissariat de la Commune de Mont Ngafula, en instance d’être transférées au parquet parce que leurs propriétaires les vendaient au bord de la route, au lieu de les amener à l’intérieur des entrepôts», a fait savoir le ministre congolais.
Après la descente sur le lieu de vente des chèvres, le vice- ministre s’est rendu compte que les Officiers de la police judiciaire (OPJ) ont menti. Ainsi, a-t-il ordonné la libération des bêtes et proposé le transfert de leurs propriétaires au parquet si réellement ils sont en infraction.
Selon M. Nyamugabo, beaucoup d’Officiers de police judiciaire accusent des lacunes dans la qualification des infractions, tandis que d’autres sont enclins à la corruption. C’est ainsi que plusieurs personnes, partout où il est passé, sont détenues au- delà de 48 heures prévues par la loi, sans être transférées au parquet. En outre, les infractions ne sont pas clairement définies.
Ces faits n’ont pas laissé indifférent M. Nyabugabo qui a préconisé d’organiser un recyclage à l’intention des OPJ comme solution pour combattre la corruption dans ce corps de métier.
Le Révélateur
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DES INCIVIQUES BRAQUENT UN INSPECTEUR JUDICIAIRE
Le problème d’eau se pose avec acuité ces jours-ci dans certains quartiers de la commune de N’Djili. C’est souvent aux environs de 22 heures que ce précieux liquide commence à couler des robinets. De braves ménagères et leurs rejetons sont ainsi obligés de faire des réserves d’eau jusqu’aux heures indues de la nuit. Maman Nkomote Lofeka, domiciliée sur la rue Malanga n° 20 a eu la malchance de se trouver dimanche soir en face de deux éléments incontrôlés de l’armée. Ceux-ci venaient de braquer un inspecteur judiciaire aux environs de 2 heures du matin. Elle s’en est tirée avec une blessure au niveau de la cuisse droite. Elle a été amenée d’urgence à l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise. C’est en principe hier que les médecins devaient extraire la balle qui s’est logée dans sa cuisse, a-t-on appris de la bouche de son fils, Luc Mboyo.
A en croire, la maman de la victime, ils avaient passé une bonne partie de la nuit à la belle étoile pour attendre les premières gouttes d’eau. Peu après 1 heure du matin, il est allé au lit, laissant sa mère et d’autres personnes dehors. Et comme il y avait une veillée mortuaire non loin de là, le coin était fort animé. Un inspecteur judiciaire, qui habitait auparavant sur la rue Malanga, résidant présentement au Camp des Enseignants, a décidé de se rendre sur la rue Lumene. En chemin, il a été apostrophé par deux inciviques. L’un portait une arme blanche, et l’autre un fusil Uzi. Ils étaient habillés en tenues militaires, les visages cagoulés. Dès qu’ils sont arrivés à la hauteur du noctambule, ils ont haussé le ton. Sans sommation, ils lui ont arraché son téléphone portable et une somme de 3.500 francs congolais. Croyant leur faire peur, il a décliné son titre d’inspecteur judiciaire. Une vive discussion s’est alors engagée entre lui et les deux malfaiteurs. Se sentant en infériorité numérique, l’inspecteur judiciaire a appelé à l’aide. Son cri de détresse a été entendu par les occupants de la parcelle sise rue Malanga n°20. Luc Mboyo, réveillé en catastrophe par sa mère, a toutefois traité les intrus de voleurs, ce qui les a mis dans tous leurs états. Pour toute réponse, le détenteur du fusil Uzi a tiré au hasard, manquant de justesse l’inspecteur judiciaire et Luc Mboyo mais touchant maman Nkomote à la cuisse.
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