ADOLPHE ONOSUMBA, UN FILS DU SANKURU ELU DEPUTE NATIONAL A LODJA, A-T-IL ETE AGRESSE PAR QUI? SES ADVERSAIRES POLITIQUES OU PAR LES HOMMES FOR DE KABILA?
Adolphe Onosumba atteint par balles la nuit dernière
Le député national et ancien ministre de la défense Adolphe Onusumba a été agressé par 3 hommes armés la nuit de ce jeudi vers 1h du matin, non loin du palais des marbres dans la commune de Ngaliema. Il était accompagné d’un de ses gardes. Le député élu de Lodja, au Kasaï Oriental, est gravement blessé aux deux jambes. Selon son assistant, le député a été évacué vers l’Afrique du sud pour des soins appropriés. Pour la police, il s'agit d'un cas isolé, rapporte radiookapi.net
Dominique Tshimanga, assistant du député, explique les circonstances de cette agression : « C’était vers l’avenue Nguma. Lorsque vous prenez l’avenue de la montagne, il y a un premier virage. Lui a été agressé au deuxième virage. Il a trouvé des gens qui avaient érigé une barrière. Ils lui ont demandé de descendre de son véhicule [lui criant] : en halte, hauts les mains ! Alors, lorsqu’il est descendu, il a vu que ces gens étaient mal intentionnés. Il a alors cherché à se défendre en sautant sur un militaire qui avait braqué l’arme vers lui. Celui-là, sentant le poids et la pression qui étai très forte, a demandé à son coéquipier qui était juste à côté, qui a ouvert le feu sur l’honorable. L’honorable a été atteint au niveau du fémur gauche, qui est réellement fracturé. Et la balle a traversé la jambe droite. Après les premiers soins à [la clinique] Ngaliema, on vient de l’évacuer vers l’Afrique du Sud. »
Quant à la police, elle qualifie cette agression de cas isolé, comme quelques autres enregistrés ces jours-ci à Kinshasa. Le colonel Kanyama, commandant du district de la Lukunga, demande plutôt a la population de coopérer avec la police pour mettre fin a ces attaques : « S’il faut comparer les statistiques, chez nous à Kinshasa, tout est calme. C’est un peu des cas isolés qu’on peut rencontrer par ci, par là, qui ne signifient presque rien »
Pour le colonel Kanyama, le fait que l’agression ait eu lieu à proximité du palais des marbres ne signifie rien : « Ce n’est pas ça le problème. L’essentiel n’est pas de savoir que ça s’est passé à gauche ou à droite. Ce qui arrive à l’honorable que vous citez est un phénomène social. Ça pourrait arriver à quiconque. La grande question est de savoir quels sont les mécanismes que nous mettons en place pour arrêter tous ces inciviques. Ce qui est plus important pour nous, c’est d’arrêter les inciviques qui posent ce genre d’actes La population doit coopérer avec la police puisque tous ceux qui commettent ces crimes ne viennent pas du ciel. Les chefs de quartiers, les chefs de rues doivent coopérer avec la police. Ils doivent communiquer le numéro de la police aux gens du quartier pour qu’à tout moment où on peut remarquer un mouvement suspect quelque part, qu’on dénonce auprès de la police. »
© 2008 Sankurunews
Thursday, May 8, 2008
Tuesday, May 6, 2008
LA CONFERENCE DES GOUVERNEURS: LA DECENTRALISATION EST UN POINT CULMINANT
LA DECENTRALISATION EST AU CENTRE DE LA CONFERENCE DES GOUVERNEURS DE TOUTES LES 26 PROVINCES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO.
Comment peut-on préparer la reforme territoriale? Par ou pouvons-nous commencer la décentralisation de la fonction publique ou des services de santé ? Ce sont là des questions qui seront probablement abordées lors de ce coference ou forum de 4 jours. Cette conférence des gouverneurs de toutes les 26 provinces de la RD Congo qui s’est tenue ce mardi à Kinshasa, la capitale de la RDC. « La décentralisation va-t-elle bouleverser le paysage administratif et politique de la RDC, ou faut-il donc se préparer sérieusement ? Se demande Denis Kalume, ministre d'Etat en charge de l'Intérieur à l'ouverture des travaux de cette conference, rapporte le correspondant de Sankurunews.
Pendant cette conference et ces assises, les gouverneurs chercheront à savoir surtout où les autorités du gouvernement central sont-elles passées avec l'élaboration et l'adoption des 11 lois sur la décentralisation. Le parlement doit-il accélérer ce travail sur le cadre juridique pour nous éviter de fonctionner par tâtonnement? » A déclaré Julien Paluku, gouverneur du Nord Kivu.
LA CRISE ALIMENTAIRE
La crise alimentaire qui touche plusieurs pays en voie de développement, sans épargner les pays developés sera également abordée à cette conférence de tous les gouverneurs. A cet effet, le gouvernement central estime que les stocks des produits de première nécessité déjà importés s'épuiseront dans 2 ou 3 mois. « Cette crise peut atteindre le point le plus culminant au mois d'octobre et il conviendra de la prévenir » a déclaré Denis Kalume. Les autorités nationales tant que provinciales attendent prendre des décisions stratégiques pour prévenir cette crise. Ces décisions stratégies visent la relance des unités de transformation, les moyens d'acheminer les différents produits des coins reculés aux centres urbains et la production des produits de consommation. Ces vives recommandations sont attendues au terme de cette conférence.
REACTIONS DES GOUVERNEURS
LE GOUVERNEUR JULIEN PALUKU S'EXCLAME A CES TERMES
Le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku, a lancé un appel au parlement à accélérer le travail sur les lois : « Je considère qu’à partir de cette conférence, nous devons sortir des réflexions par rapport à ce que nous devrons faire prochainement, parce qu’on ne voit pas, même si on est au début, continuer à tâtonner. Cela fait déjà une année, nous avons connu beaucoup de problèmes. Vous rappelez, il y a quelques temps où nous parlions de 40% qui ne sont jamais arrivés. Je crois que ce sera l’occasion pour nous de donner les difficultés que nous avons rencontrées pendant les 12 mois de nos fonctions » Le gouverneur du Nord Kivu demande à l’Assemblée nationale de mettre en place les instruments juridiques devant régir les rapports entre les provinces et le gouvernement central enfin que les provinces cessent d’évoluer sur des tâtonnements.
LES RECLAMATIONS DU GOUVERNEUR ALPHONSE NGOY KASANJI
« Les lois financières sont importantes, elles permettront certaines provinces qui ne seront pas privilégiées par rapport aux autres a bien amenager leurs budgets», estime Alphonse Ngoy Kasanji, le gouverneur du Kasaï Oriental. Alphonse Ngoy Kasanji de sa part, demande à cette conférence le versement des dotations provinciales comme prévues au budget : « Il y a eu un budget qui a été voté à l’Assemblée nationale et promulgué par l’ordonnance-loi du chef de l’Etat. Dans ce budget il y a eu des allocations retenues pour les provinces. Mais jusqu’à présent, on n’a pas encore atteint la moitié des allocations qu’on devait nous envoyer. Donc, nous nous battons au niveau des recettes propres pour les maximiser afin que cela puisse nous aider à exécuter notre programme d’actions. Nous croyons que si ces allocations atteignent le niveau du budget comme prévue, ça va nous donner les moyens de notre politique pour que nous puissions exécuter le programme d’actions du gouvernement provincial.»
LE GOUVERNEUR JOSE MAKILA S'EST FAIT ENTENDRE DE CETTE MANIERE
Le gouverneur de l’Equateur, José Makila, a insisté sur la procédure de légifération et la mise en place des institutions provinciale. « Nous, tous les gouverneurs, invitons l’Assemblée nationale à accélérer la mise en place de l’arsenal juridique pour que le processus de décentralisation soit mis en place ».
LE GOUVERNEUR RICHARD NDAMBU SE POURSUIT
Pour sa part, le gouverneur de la province du Bandundu, Richard Ndambu, a indiqué que l’état actuel de sa province est préoccupante et il faut d’énormes moyens pour son redressement. « Nous devons faire une évaluation sans complaisance… Bandundu est une province agricole, notre première préoccupation c’est la relance de ce secteur ». Mais comment y parvenir ? Le gouverneur répond : « Pour le moment, nous sommes en train de rouvrir les routes de desserte agricole ».
La Constitution prévoit la tenue de la Conférence des gouverneurs deux fois par an, sous la direction du président de la République. Mais, la loi sur la décentralisation doit en définir les structures et l’organisation.
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LES DETENUS POLITIQUES MEURENT UN A UN SOUS LA TORTURE ET L'OPPRESSION DU GOUVERNANT
DES GARDES DE JEAN-PIERRE BEMBA ET DES OPPOSANTS MEURENT SOUS LA TORTURE, L'OPPRESSION ET LA NEGLIGENCE DE L'OPPRESSEUR, LE GOUVERNEMENT DE JOSEPH KABILA
Ils ont eu pour seul tort d'avoir été des militaires commis à la protection du sénateur Jean-Pierre Bemba. Le major Simon Yawa Gomonza et du caporal Saolona Denangowe sont morts suite à la torture subie durant leur détention. Le premier a rendu l'âme le 26 avril et le second 22 avril Suite aux sévices corporels qu’ils ont subis dans l'enceinte de la Direction des renseignements généraux et services spéciaux de la police (DRGS) selon l’association de défense des droits humains «La Voix des Sans-Voix pour les droits de l’homme (VSV) qui a lancé un véritable appel au détresse face à ce qu 'elle appelle '' le délaissement manifeste par les dirigeants politiques du MLC et l’Etat congolais ne conduise à l’extermination de victimes des affrontements des 22 et 23 mars 2007 entre les militaires de la Garde Républicaine et les militaires de la garde de M. Jean-Pierre Bemba''.
C'est qui est désolant, ils sont morts à l'hôpital général!! Pour comprendre,lorsque le prisonnier est sur le point de mourir à cause de la torture, il est en général hospitalisé ou relâché. La personne meurt alors hors des murs de la prison, ainsi, les autorités ont l’air moins coupables. Les prisonniers meurent également à la suite de maladies prolongées et non traitées dues à la détention selon Amnesty International.
Des centaines des sympathisants du MLC croupissent en prison, sont exécutés ou meurent sous la torture. La prison de Makala est l’emblème de la répression la plus féroce contre les prisonniers d’opinion. Les conditions de détention y sont extrêmement difficiles, à la limite de la survie. De nombreux témoignages d’anciens détenus soulignent que, dans les autres prisons où les conditions sont déjà éprouvantes, les gardiens menacent les détenus rebelles d’un transfert aux cachots de la tristement célèbre de la Direction des renseignements généraux et Services Spéciaux de la Police, plus connue sous le nom de police de KIN-Mazières. Sa simple évocation suscite une véritable terreur chez les prisonniers et plus grave au sein de la population kinoise.
''Où sont les droits de l’homme lorsqu’ils jettent plus de 300 personnes suspectées leur appartenance ou sympathie au MLC durant plus des mois dans une pièce de 4 mètres sur 5, sans qu’aucun d’eux ne puisse s’asseoir ? Où sont les droits de l’homme alors que chaque jour ces congolais sont torturés par les mains des gens sans pitié , où sont les droits de l’homme lorsque les congolais meurent sous la torture de vos tortionnaires, et qu’ensuite vous jetez leurs corps n’importe où ?'' s'est exclamé Lucien Nyaza, un opérateur économique de Barumbu pourtant il avoue avoir voter pour Kabila.
Au moins 300 personnes seraient détenus actuellement dans les prisons du régime comme au camp militaire Tshatshi de la garde dite ''répuplicaine'', du camp Lufungula, de la Direction des renseignements généraux et Services Spéciaux de la Police pour des activités non violentes telles que l’appartenance présumée à des groupes politiques, de la province de l'Équateur ou de deux Kassai ou de défense des droits de l’homme .
L’usage de la torture est systématique lors du placement en détention. Les interrogatoires se caractérisent par leur extrême violence, facilitée par la détention au secret (le détenu ne peut voir ni un avocat, ni un médecin, ni sa famille). Le détenu est généralement laissé dans une cellule isolée, plusieurs jours, privé de sommeil, parfois de nourriture et d’eau. L’accusé doit reconnaître les chefs d’inculpation portés contre lui. L’objectif de la torture est autant d’obtenir des aveux que de casser la volonté du détenu par l’humiliation et la négation de toute humanité.
La justice est pratiquement inexistante ce qui confère aux forces de sécurité des pouvoirs exceptionnels (arrestations sans mandat, détention au secret, tortures) et restreint de manière permanente les libertés fondamentales des citoyens.
En RDC,les avocats et les juges ont perdu leur indépendance et interviennent aux ordres du pouvoir mais l’émancipation des peuples ne pourra venir que de leur propre révolte.
Correspondance de Lydie Nyembo Kashala
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APRES LA DECEPTION DES CONTRACTS MINIERS, LA BELGIQUE SOUTIEN-T-ELLE JEAN-PIERRE BEMBA?
Si Bemba savait et si la Belgique pouvait : Les Belges soutiennent Bemba... pour un coup de force ?
'Nous sommes dans le royaume des rumeurs et on entend tout et son contraire'
Nous confirmons qu’il y a eu de l’agitation au Palais présidentiel. De là à tenter d'être calife à la place du Calife, il y a un pas qui a tenté d'être franchi, en vain pour l'instant. Mais cette agitation est symptomatique. Elle démontre que les combines Kabilistiques sont de plus en plus éventées et marchent de moins en moins.
La situation continue d’être instable, comment pourrait il en être autrement lorsque Kabila ne contrôle plus qu’une partie de la RDC ? Il est probable que, fort de la protection de ses frères tutsis, l'imposteur s’en sorte une fois de plus...Entre-temps, beaucoup sont ceux qui s’interrogent sur la marge de manœuvre dont dispose Jean-Pierre BEMBA pour pouvoir réussir un coup de force.
L’homme que l’on surnomme «IGWE» à Kinshasa, a beau avoir l’expérience et les Belges...«penser que BEMBA pourrait réussir un coup d’État sans effusion de sang serait ignorer le contexte politique actuel du pays» nous a déclaré, hier soir, un proche et cadre du MLC aux Etats-unis.
« Il faut ajouter que l’ancien vice-président ne peut pas passer à l’action, du moins en ce moment précis, sans la complexité nourrie de certains partis d’obédience rwandaise », ajoute-t-il.
« Les choses ne peuvent plus se passer comme auparavant où le chairman comptait sur sa garde rapprochée << Les Fourmis >> uniquement. Aujourd’hui il peut ne pas avoir l’unanimité au sein de ce corps », poursuit ce cadre influent du MLC.
DES STRATEGIES, MAIS AUSSI DES OBSTACLES........
Un des prétextes que BEMBA pourrait brandir pour séduire la communauté internationale pourrait être convaincant. C’est-à-dire l'amateurisme politique au sommet de l'Etat congolais et la situation catastrophique puisque rien n'était fait (à l'est comme à l'ouest) pour régler les problèmes en République Démocratique du Congo. Le fait pour la Belgique de bouder les institutions en cours au Congo en est un exemple. Aujourd’hui toutes les analyses politiques en circulation à ce sujet se rejoignent quant à la gestion calamiteuse du gouvernement Kabila-Gizenga à sortir la RDC de l'impasse.
De l’avis des experts en stratégie militaire, un obstacle auquel toute tentative de coup d’État se heurterait est la présence des soldats de la Monuc sur le sol congolais. Mis à part la mission officielle de participer à la force de maintien de la paix, les soldats de la Monuc ne laisseraient pas passer toute initiative allant dans le sens de remettre en cause un chantier de paix que la communauté internationale a initié au lendemain de la mort de Mzée L.D. Kabila, même par la force s’il le faut... Mais comme dirait Ngbanda: BAZALAKA BASI YA NDUMBA. La communauté internationale n'agit qu'au profit de gouvernements iniques et pour son propre compte. Mais sait-on jamais...
Un autre écueil et corollaire du précédent est qu’il serait fort étonnant de voir les soldats de la Monuc plier bagage... Enfin, ne plus vendre les armes et ensuite jouer au cache cache avec les rebelles et laisser derrière eux un Congo en début de balkanisation. S’il advenait qu’il en soit ainsi, les soldats de la Monuc seront alors accusés de << lâcheté >> comme ce fût le cas pour les troupes onusiennes qui étaient en mission au Rwanda au moment du déclenchement du génocide en 1994. Il devient ainsi peu probable, avec la leçon rwandaise, que les militaires de l'ONU laissent le terrain libre à la violence...ou plutôt à la non violence et à la paix dans la région des grands lacs.
LES TUTSIS......
La présence au cœur même de Kinshasa de plusieurs unités issues de familles militaires différentes est aussi une autre difficulté qui gêne les putschistes de passer à l’action. Les militaires du RCD sont là et en grand nombre. Les rebelles du RCD-CNDP sont positionnés dans plusieurs quartiers de Gombé avec tout leur arsenal militaire. Il n’est pas exclu que les hommes de Ruberwa puissent alors en profiter du chaos et entrer dans la danse du marabout... Kagamé!
Un autre obstacle non négligeable est la présence de plusieurs centaines de militaires congolais ex.DSP qui s’activent encore dans le Congo voisin à Brazzaville la capitale et qui veulent en découdre définitivement avec Kabila et ses frères rwandais. Il est moins probable que ces derniers entrent dans la cadence et acceptent de mourir pour un ex. vice-président arrogant et ingrat qui les a lâché à plusieurs reprises et abandonné à leur triste sort par les mêmes moyens tortueux.
Enfin, le dernier obstacle qui se dresse, pas le moindre qui minerait l’action du pressenti putschiste réside dans le risque pour les militaires congolais d’y laisser la peau. En effet, à toutes les fois que les militaires congolais ont sorti leur Auto-blindées pour décapiter les institutions de la place, ils l’ont fait tout en sachant que le risque de mourir était nul...(La preuve AFDL).
Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les hommes en uniformes qui embarqueraient avec BEMBA savent qu’un coup d’État en ce moment précis ne peut pas ne pas être sanglant... Surtout avec les génocidaires rwandais !
L’homme congolais étant ce qu’il est, il va sans dire que convaincre un congolais pour l’amener à l’abattoir mourir à la place d’autrui est loin d’être une chose aisée...quasi impossible.
Le seul personnage connu qui l’a fait est Jésus de Nazareth... N'est-ce pas mes frères ?
La répression va, hélas, encore s’accentuer.
Toutefois les attaques à répétition dont il est l’objet ébranlent puissamment le pouvoir du petit Joseph.
Continuons le combat sans trêve, il va finir par payer !
Osako Michel...éclaire l'obscurité
© 2008 Sankurunews
KAREL DE GUCHT, VA-T-IL QUITTER SON GOUVERNEMENT SA VISITE CONGOLAISE TRES CONTROVERSEE?
Karel De Gucht menacé de quitter le gouvernement après une tournée controversée en Rdc
Aujourd’hui en Belgique, la succession de Louis Michel comme commissaire européen par Karel De Gucht semble supplanter la question congolaise.
La tournée des ministres belges en RDC aura été marquée par les propos controversés du ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht à l’égard du président de la République, Joseph Kabila. Le séisme politique créé à Kinshasa a été bruyamment ressenti à Bruxelles.
Aujourd’hui la question congolaise semble supplantée par la succession de Louis Michel comme commissaire européen.
C’est Karel De Gucht qui serait pressenti pour succéder à ce dernier.
La réaction du chef de la diplomatie belge ne s’est pas fait attendre. Il a rappelé « Je n’irai pas à la Commission européenne pour faire n’importe quoi ». Karel ne pense pas accéder à un portefeuille qui ne serait pas suffisamment « politique » et pour lequel il n’apporterait pas une « valeur ajoutée ». Le ministre tient à rester membre du gouvernement belge.
Rien cependant ne permet de confirmer que la proposition d’envoyer le ministre belge des Affaires étrangères à la commission européenne résulte de son comportement vis-à-vis des autorités congolaises. Mais, on croit savoir que le contexte intérieur de la politique belge serait à la base de cette situation.
Le GPI dit non à De Gucht
Le Groupe parlementaire des indépendants (Gpi), une troisième force politique au sein de la majorité à l’Assemblée Nationale avec 37 Députés, s’est réuni en session extraordinaire ce lundi 05 mai dans la salle des spectacles du Palais du Peuple afin d’examiner les questions de l’heure parmi lesquelles les derniers propos de Karel De Gucht, ministre belge des Affaires étrangères.
Le GPI a tenu, à réaffirmer les principes de la souveraineté de l’Etat, de l’inefficacité gouvernementale et de la diversité du partenariat face aux enjeux du moment. Par la bouche de l’Honorable Bahati Lukuebo, président du groupe et en même temps Questeur de la chambre basse du Parlement, le GPI a réaffirmé son soutien au Chef de l’Etat, J. Kabila Kabange. Il n’a pas du tout été tendre à l’endroit du ministre congolais en charge des Affaires étrangères dont il a stigmatisé la faiblesse.
Pour le GPI, le membre du Gouvernement susvisé n’a pas su prendre à temps ses responsabilités au moment où le Chef de l’Etat s’est vu obligé, malgré lui, de réagir aux propos décriés de Karel De Gucht. Parlant du gouvernement de la République dans son ensemble, il devrait réagir du moment où la population attend des solutions aux problèmes qui l’agacent.
Le GPI qui considère que cet incident devrait être clos, privilégie le rapprochement entre les deux peuples, c’est-à-dire, le peuple belge et le peuple congolais, lesquels ont des liens historiques.
S’agissant de ce différend, le GPI estime que le problème devrait être examiné en toute transparence par les deux gouvernements respectifs. Et ce, de manière que chacune des parties y trouve son compte, parce qu’il s’agit ici d’une question d’intérêts, c’est pourquoi les Députés, dans la gestion de ce dossier, suggèrent la modération afin de privilégier le bon climat de rapports entre la Rdc et le Royaume de Belgique.
Contrat chinois
Nous ne voulions pas ici jeter l’opprobre sur le contrat chinois parce que nous estimons que la Rdc est libre de choisir la voie qui mène à son développement ontarien soutenu. Et d’ajouter qu’en cas des faiblesses liées à ce contrat, elles doivent être examinées à l’Assemblée Nationale.
S’agissant de différents contrats concernant les matières précieuses ainsi que tout autre contrat, notamment celui du port de Matadi, le GPI estime que c’est un problème de choix et d’intérêt. En clair, la Rdc ira partout où se trouvent ses intérêts, c’est-à-dire à gauche ou à droite. Mais cela ne peut en aucun cas être synonyme d’irritation pour quiconque jusqu’à tenir des propos outrageants contre le Chef de l’Etat ont-ils laissé entendre. Comme déjà dit plus haut, seule la modération constitue une voie de sortie aux fins de préserver les intérêts bien compris de toutes les parties.
Le GPI estime que quelle que soit la pertinence des propos de Karel De Gucht, la manière n’a pas suivi. Dans la mesure où le Chef de l’Etat qui représente les 60 millions des Congolais, a droit au respect et aux égards.
(Milor)
Le Palmarès
© 2008 Sankurunews
L'ULTIMATUM DONNE AUX ENFANTS DE LA RUE PRET A ETRE EXPIRE A MBUJI MAYI
LA FIN DE L'ULTIMATUM DONNE AUS ENFANTS SHEGUES INQUIETE TOUS LES PARTENAIRES
Presque tous les agences des Nations Unies et les ONG nationales tant qu'internationales de protection des enfants ont tenu une réunion de concertation à l’Unicef. Céla avait comme objectif : discuter la situation des enfants de la rue au regard de l’ultimatum lancé par les autorités administratives provinciales. Cet ultimatum tend vers son expiration, a rapporté le correspondant de Sankurunews.
Il y a environ deux semaines, que le bourgmestre de la commune de Dibindi, Mr. Benoît Kazadi, avait donné 14 jours aux parents de ces enfants de la rue pour récupérer leurs enfants ayant comme domicile au marché, dans la rue ou dans un milieu public. La même mesure a été prise aux enfants communement appelés « Shégués » de quitter tous les milieux publics sous peine d’être arrêtés par la police. Ces enfants de la rue sont en désarroi total à la venue ou à l’approche de l’échéance de cet ultimatum. Face aux nombreuses et pressantes menaces qui pèsent sur ces enfants, presque tous les partenaires sont d'accord pour qu’une solution durable à toute urgence car il s’impose de prévenir le pire. C’est pour càla que cette rencontre s’est tenue par l’initiative de la division provinciale des affaires sociales en collaboration avec la Monuc.
D'après les échos retrouvés par tous les intervenants, le bourgmestre accepte de différer la fin de l'ultimatum de 10 jours. Entre-temps, à l’implication de l’autorité provinciale et de la communauté, 4 sous-commissions travaillent à cette question très préoccupante. Une équipe des gens est en œuvre pour rédiger un document de plaidoyer. Les autres commissions sont chargées de l’exécution de l’identification des enfants en rupture de liens familiaux, et de la sensibilisation de la communauté en vue de la réunification et de la réinsertion.
© 2008 Sankurunews
Presque tous les agences des Nations Unies et les ONG nationales tant qu'internationales de protection des enfants ont tenu une réunion de concertation à l’Unicef. Céla avait comme objectif : discuter la situation des enfants de la rue au regard de l’ultimatum lancé par les autorités administratives provinciales. Cet ultimatum tend vers son expiration, a rapporté le correspondant de Sankurunews.
Il y a environ deux semaines, que le bourgmestre de la commune de Dibindi, Mr. Benoît Kazadi, avait donné 14 jours aux parents de ces enfants de la rue pour récupérer leurs enfants ayant comme domicile au marché, dans la rue ou dans un milieu public. La même mesure a été prise aux enfants communement appelés « Shégués » de quitter tous les milieux publics sous peine d’être arrêtés par la police. Ces enfants de la rue sont en désarroi total à la venue ou à l’approche de l’échéance de cet ultimatum. Face aux nombreuses et pressantes menaces qui pèsent sur ces enfants, presque tous les partenaires sont d'accord pour qu’une solution durable à toute urgence car il s’impose de prévenir le pire. C’est pour càla que cette rencontre s’est tenue par l’initiative de la division provinciale des affaires sociales en collaboration avec la Monuc.
D'après les échos retrouvés par tous les intervenants, le bourgmestre accepte de différer la fin de l'ultimatum de 10 jours. Entre-temps, à l’implication de l’autorité provinciale et de la communauté, 4 sous-commissions travaillent à cette question très préoccupante. Une équipe des gens est en œuvre pour rédiger un document de plaidoyer. Les autres commissions sont chargées de l’exécution de l’identification des enfants en rupture de liens familiaux, et de la sensibilisation de la communauté en vue de la réunification et de la réinsertion.
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LA BELGIQUE: SERA-T-ELLE POUSUIVIE POUR ETRE ILLICITEMENT ENRICHIE?
D'APRES MAITRE JUSTIN MOLIMA: LA BELGIQUE DOIT ETRE POURSUIVIE POUR ENRICHISSEMENT ILLICITE AU CONGO PENDANT LA COLONISATION
En 80 ans de colonisation, l’ex-métropole n’a construit que deux Universités, celle de Kinshasa et du Katanga, mais un peu plus en Belgique. « Le ministère des Affaires étrangères a brillé par un mutisme qui ne s’explique pas, alors que l’occasion lui était offerte d’exprimer tout haut la désapprobation du Gouvernement face aux leçons qu’un ministre belge se croit fondé de donner aux Congolais ». Propos d’un avocat congolais révolté par les récentes déclarations du chef de la diplomatie belge, Karel De Gucht, sur la R.D. Congo.
Maître Justin Molima, c’est de lui qu’il s’agit relève d’abord le fait que De Gucht n’est qu’un ministre qui n’a pas le même rang qu’un chef d’Etat élu au suffrage direct comme l’est Joseph Kabila. Ensuite, l’avocat croit dur comme fer que l’ancienne puissance coloniale n’a plus de leçon à donner à un Etat souverain qu’est la RDC.
« Il est grand temps que la Belgique cesse de prendre notre pays en otage », déclare l’avocat qui, en analyste politique avisé, explique que pour distraire sa propre opinion publique (qui assiste médusée au conflit Flamands - Wallons), la Belgique cherche à créer un conflit au Congo. Et de cette manière, poursuit Justin Molima, le Parlement belge aura de la matière à débattre. « Comme qui dirait »: la diplomatie belge n’a comme fonds de commerce qu’un Congo-Kinshasa en perpétuels conflits.
LE CONGO FAIT VIVRE LA BELGIQUE
Pour Me Molima, c’est tout de même étonnant de voir des officiels belges faire autant de remontrances aux dirigeants congolais, alors que leur pays compte aujourd’hui parmi les plus stables grâce au Congo. « Ce sont les entrailles du sous-sol congolais qui ont fait le matelas financier du Royaume de Belgique », soutient l’avocat, insistant sur le fait que la ville belge d’Anvers est devenue la capitale mondiale du diamant grâce au stock tiré de l’ex-colonie.
De même, la Belgique continue de faire fonctionner ses centrales nucléaires en se servant du stock de l’uranium congolais. Autant dire qu’après 80 ans de colonisation, le Royaume s’est servi plus qu’il n’a fait pour l’ex-colonie.
Et Me Molima de fustiger le fait que l’ex-colonisateur ait légué seulement 5.000 kilomètres de routes aussi bien asphaltées qu’en terre battue, alors que par sa taille, la RDC vaut 80 fois la Belgique qui, elle, compte à ce jour 100.000 km de routes.
Autre fait relevé en 80 ans de colonisation, l’ex-métropole n’a construit que deux universités, celles de Kinshasa et du Katanga, mais un peu plus en Belgique. Bien plus grave, le colonisateur est parti sans laisser au pays des cadres locaux dignes de ce nom.
Autant des faits qui démontrent que la Belgique s’est enrichie sur le dos de la RDC, explique l’avocat estimant que pour cela, l’ex-colonisateur mérite d’être poursuivi devant la Cour suprême de justice pour « enrichissement illicite ».
G.K./Le Phare
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NOUS AVONS DROIT A LA VIE DISENT LES DEPUTES CONGOLAIS
LES ÉVASIONS NOCTURNES DES DÉPUTES CONGOLAIS : DE GUCHT AVAIT RAISON: ILS FÊTENT LA MISÈRE DE LA POPULATION CONGOLAISE!
Députés ragaillardis par des jeeps de luxes et émoluments conséquents :
«Nous sommes des hommes et, à ce titre, nous aussi avons droit à la vie ». C’est en ces termes qu’un député s’exprimait comme pour justifier certaines évasions devenues aujourd’hui toute une tradition. Surtout le week-end, qui débute le Vendredi pour nombre de ces représentants du peuple.
Il suffit de faire un tour le soir sur l’avenue Lokolama dans la commune de Kasa-Vubu, dans un lieu ayant pour nom la première et la dernière lettres de l’alphabet français, pour comprendre que les députés ont aussi droit à la vie. Deux députés, jeunesse aidant, avec visiblement un goût très prononcé pour ces grandes évasions nocturnes à répétition, par des descentes triomphales.
Il nous a été donné, une fois comme par hasard, à assister au «débarquement», Jeeps bien positionnées sur la rue, habillés à la manière des musiciens et avec une bonne fourchette de courtisans comme on en trouve généralement à Kinshasa misère oblige, les deux parlementaires attendaient de faire leur entrée comme un jeune vient prendre sa femme lors de la cérémonie coutumière. Encadrés de leurs courtisans, ils firent leur entrée triomphale, admirés par certains compatriotes qui s’exclamaient: «Ba Honorables basi ba koti».
Sans s’arrêter sur la terrasse, les deux députés se dirigent ainsi directement vers la boîte sombre. Une fois dedans, il est difficile de croire qu’ils font partie de ceux qui votent des lois et contrôlent l’Exécutif congolais. Pour ce qui est d’exécuter des pas de danses, pratiquement rien à envier aux musiciens congolais qui seraient même étonnés de constater qu’ils s’amusent très bien comme s’il ne s'agissait, à tout bout de champ, que de larguer quelques motions dont ils détiennent seuls le secret.
D’autres députés, eux, se signalent souvent le soir non loin du pont Matete, dans un nid avoisinant l’entreprise BIA sur l’avenue des poids lourds. Une fois riches, ils en sortent un peu plus tard, le temps de trouver leurs comptes. Parfois, ils sèchent le nid précité pour se retrouver un peu plus loin sur le boulevard Lumumba dans un espace faisant face à l’entrée de la commune de Matete.
En tout cas, dans bien des endroits ciblés de la capitale congolaise, les députés nationaux démontrent à suffisance divers avantages issus des voix des électeurs. Quand on pense que certains d’entre ces «viveurs» ne montent même pas sur le podium de l’Assemblée nationale pour faire entendre leurs voix, on comprend où réside leur efficacité. Vive la députation, vive la vie
Acp/ Forum des As
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KINDU: UNE JOURNEE A L'HONNEUR DES ACCOUCHEUSES
Une journée dédiée a l'honneur des accoucheuses(sages-femmes) par la communauté internationale est le 5 mai de chaque année. Sa commémoration est placée cette année sous le thème : "Plus que jamais, nous avons besoin de sages-femmes". Au Maniema, plus precisement à Kindu, le centre « Naissance désirable et maternité sans risques » a été visité par plusieurs personnages pour reconnaitre la valeur du travail que font les sages-femmes, rapporte le correspondant de Sankurunews.
Dans une chambre, au centre « Naissance désirable et maternité sans risques », provenaient des cris d’un bébé, venu au monde pendant la nuit de dimanche à lundi. Sa maman, 20 ans est une mère primaturée qui est assistée par la directrice du centre, Anna Malamba, qui lui donne des conseils. « Chaque fois que l’enfant pleure, il faut lui donner du lait. Jamais de l’eau sucrée. Le liquide jaune que tu bois, c’est très bon pour le bébé, et assieds-toi convenablement, les jambes bien posées en place, pour ne pas te fatiguer. »
Thérèse Tiba est à côté de la directrice, elle est une sage-femme de 45 ans formée par Anna Malamba dans ce dit centre. Thérèse Tiba travaille dans le même centre depuis cinq ans et elle se félicite de leur prestation. « Notre travail, c’est l’accouchement, de pomper les trompes, de soigner le nombril et de traiter la stérilité. Aucune femme n’a subi une intervention chirurgicale ici chez nous. Même si l’enfant est dans une mauvaise position, il revient toujours dans la position normale » dit-elle.
Selon Anna Malamba, la directrice du centre, sans maternité, il n’y aurait aucune nation. Pour céla, il faut une formation permanente des accoucheuses et même des infirmières accoucheuses pour éviter des accouchements à interventions chirurgicales devenus fréquents, dit-elle.
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Dans une chambre, au centre « Naissance désirable et maternité sans risques », provenaient des cris d’un bébé, venu au monde pendant la nuit de dimanche à lundi. Sa maman, 20 ans est une mère primaturée qui est assistée par la directrice du centre, Anna Malamba, qui lui donne des conseils. « Chaque fois que l’enfant pleure, il faut lui donner du lait. Jamais de l’eau sucrée. Le liquide jaune que tu bois, c’est très bon pour le bébé, et assieds-toi convenablement, les jambes bien posées en place, pour ne pas te fatiguer. »
Thérèse Tiba est à côté de la directrice, elle est une sage-femme de 45 ans formée par Anna Malamba dans ce dit centre. Thérèse Tiba travaille dans le même centre depuis cinq ans et elle se félicite de leur prestation. « Notre travail, c’est l’accouchement, de pomper les trompes, de soigner le nombril et de traiter la stérilité. Aucune femme n’a subi une intervention chirurgicale ici chez nous. Même si l’enfant est dans une mauvaise position, il revient toujours dans la position normale » dit-elle.
Selon Anna Malamba, la directrice du centre, sans maternité, il n’y aurait aucune nation. Pour céla, il faut une formation permanente des accoucheuses et même des infirmières accoucheuses pour éviter des accouchements à interventions chirurgicales devenus fréquents, dit-elle.
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Monday, May 5, 2008
ON RECONNAIT LA VALEUR DE QUELQU'UN QU'A SON ABSENCE: IL VAUT MIEUX W. SWING QUE A. DOSS
IL SERAIT MIEUX D'AVOIR WILLIAM SWING, L'AMERICAIN QUE D'AVOIR LE BRITANIQUE ALLAN DOSS
Violations de Droits en RDC: Allan Doss plus "Fainéant" que W. Swing !
Il ne se passe pas un jour sans que de medias tant nationaux qu'étrangers nous rapportent de violations flagrantes de droits des paisibles citoyens Congolais par de bandes criminelles à la solde du "Caligula" Rwando-Tanzanien Kanambe (....alias Joseph Kabila). Violations qui se poursuivent sous la coordination de bourreaux-kanambistes (et faux généraux) Denis Kalume, John Numbi et Raus Chalwe parmi tant d'autres.
Ces "bourreaux en chefs" encadrent de cohortes de mercenaires Angolais, Tanzaniens et Zimbabwéens se déguisant en "Garde Présidentielle" ou membres de la "Police Nationale Congolaise" comme nous l'avons vu récemment au Bas Congo dans les massacres des centaines d'adeptes de BDK.
Mais ce qui est plus que choquant est de constater l'inertie - voire l'attitude complice - du nouveau Patron de la MONUC, le Britannique Alan Doss dans tous ces événements sanguinaires. Les Congolais savaient que l'Américain William Swing, ex-patron de la MONUC, fermait souvent ses yeux sur les pratiques criminelles de Kanambe et de ses bandits afin d'assurer aux groupes Américains l'accès aux ressources de la RDC...telle sa facilitation de Phelps Dodge dans le bradage des gisements miniers de Tenke Fungurume!
Le Monde découvre un Alan Doss "plus fainéant" que son prédécesseur William Swing sur ces multiples violations des droits des Congolais par Kanambe et ses bandits. Swing engageait ne fut-ce qu'un semblant d'enquête.... même si il finissait par en étouffer de résultats sur pression de Kanambe. Mais sous Doss, on entend rien sur de récents massacres au Bas Congo aux mains de tueurs de Kanambe; rien sur de viols et assassinats qui se poursuivent à l'Est souvent aux mains des FARDC sans discipline; rien sur de détentions illégales et inhumaines des journalistes et de centaines d'opposants dans de cachots de l'ANR et des autres "services de tortures" à Kinshasa même; et encore moins concernant la persécution et éliminations systématiques des ex-militaires du MLC dont le crime serait d'avoir voulu défendre leur ex-Chef JP Bemba les 22 - 23 Mars 2007 à Kinshasa. (Signalons ici que JP Bemba - comme d'ailleurs la plupart de hauts cadres du MLC - se dévoile être un politicien égocentrique sans aucune vision au delà d'un grand poste ministériel).
Sur ce dernier point, prière de re-lire l'excellent éditorial du grand journaliste B.A Wetshi qui parait dans CongoIndependant.com; et que nous nous permettons de résumer ci-dessous:
"...Allégation d’empoisonnement : L’association ("VSV") lance un véritable cri d’alarme en relevant que les personnes arrêtées sont « maintenues en position courbée» et sont « enchaînées mains et jambes liées pendant plusieurs semaines.» «Elles ont fait l’objet de passage à tabac à l’aide de cordelettes et de crosses de fusils. Les femmes ont été violées par plusieurs policiers. Parfois, des victimes restaient enchaînées pendant l’interrogatoire sous menaces d’armes… durant leur séjour dans différents milieux de détention.» «A leur transfert au CPRK, plusieurs victimes ont présenté des séquelles de torture sous forme de fracture ou déformation de colonne vertébrale, des cicatrices de plaies causées par des chaînes, baïonnettes, cordelettes... C’est le cas notamment du capitaine Demodedo Kalagba Jean-Rémy, adjudant Folo Lotelu et capitaine Samba Koyagbia Dieudonné qui auraient été tous arrêtés à la résidence de M. Jean-Pierre Bemba Gombo à Maluku.» Citant des informations en sa possession, la VSV fait état d’«allégations d’empoisonnement» à la prison de Makala des personnes détenues dans le dossier appelé «22-23» par d’autres pensionnaires commis à cette «opération». L’objectif de celle-ci serait d’exterminer toutes les victimes détenues en rapport avec le MLC. La VSV exige « la libération de toutes les personnes détenues en rapport avec le MLC ou l’organisation, sans délai, d’un procès juste et équitable, en cas de griefs sérieux à leur charge». Elle exige également «l’organisation d’enquêtes indépendantes en vue des poursuites judiciaires et procès juste et équitable contre les auteurs, complices et commanditaires des actes d’enlèvements et de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux victimes en détention et décédées de suite des affrontements armés des 22 et 23 mars 2007 à Kinshasa.»
Bref, Alan Doss - comme d'ailleurs son patron à New York Ban-Kin Moon - se contente de se réfugier derrière de déclarations ambiguës pour voiler son fainéantisme au sommet d'une organisation budgétivore qui se transforme de plus en plus en un groupe de touristes jouisseurs en RDC. Nous osons avancer une autre explication pour ce fainéantisme de Alan Doss à la MONUC: faciliter aux groupes Britanniques l'accès aux ressources de la RDC en évitant de confrontations directes avec Kanambe et ses bandits.
La RDC aujourd'hui sous le pilotage de l'ex-chauffeur de taxi à Dar es-Salaam Kanambe et ses bandes de tueurs et pilleurs est redescendu aux enfers dans un règne de terreur que les Congolais croyaient avoir mis hors d'état de nuire après la défenestration du Maréchal en 1997, de multiples rebellions, les négociations de Sun City, et enfin les (pseudo) élections de 2006.
Mais quelle horreur pour Le Monde de constater qu'après tous ces sacrifices consentis, les Congolais se retrouvent aujourd'hui sous une kleiptocracie tyrannique et sanguinaire pire que sous le MPR-Parti-Etat de très triste mémoire! Une kleiptocracie qui ne sert qu'en enrichir davantage Kanambe et ses familles biologiques et politiques a travers de contrats léonins avec un ramassis d'aventuriers et cessions de territoires nationales aux parrains militaires de Kanambe.
Dr. Paul Faraday
Chicago - USA
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KATANDA, AU KASAI ORIENTAL: UN POLICICIER NOYADE ET MEURT, LES VILLAGES SE VIDENT
KATANDA : UN POLICIER NOYADE MEURT, LES VILLAGES ENVIRONNANTS SE VIDENT.
dans la localité de Bibanga, un accident s’est produit dimanche dans les circonstances tres dificiles à déterminer. Cette localité est située à une vingtaine de kilomètres de Katanda, le chef-lieu du territoire du même nom. Ces populations en guise des craintes des exactions de la part d’autres compatriotes de cette victime, plusieurs habitants de cette localité et des autres environants ont fui dans la brousse après l’arrestation de six personnes non impliquées directement ou indirectement dans cette tragedie de noyade, a rapporté le correspondant de Sankurunews.
La population de Bibanga et de Kashala est vidée d'environ 4 000 personnes qui ont ainsi abandonné leurs domiciles. Parmi elles, des centaines d’enfants et de femmes, selon le président de la mutualité de Bena Kashala. L’arrestation des six villageois innoncants par la police après cet incident d'accident est arbitraire. Pour cela, les autres ont jugé bon de s'enfuir et à trouver refuge dans la brousse.
Une délégation en provenance de Katanda ou l’administration du territoire est basée est en route vers le lieu ou l'incident s'est produit. La mission de cette délégation est d'y ramener le calme et la paix dans cette partie de ce dit territoire. L’inspecteur provincial de la police venait d’être saisie dans ce dossier. Il a été en contact avec les responsables locaux de la police pour comment rammener le calme. Selon la source, elle précise que la victime(policier noyé) était commis à la garde de la centrale hydroélectrique de la place. La localité de Bibanga est connue pour son hôpital de référence qui a été construit par des missionnaires protestants.
Sunday, May 4, 2008
KASAI ORIENTAL: UNE PIROGUE NAUFRAGEE A BAKWA SUMBA A CAUSE 7 MORTS
A MBUJIMAYI, UNE PIROGUE NAUFRAGEE A BAKWA SUMBA A CAUSE 7 MORTS ET UNE VINGTAINE DE DISPARUS.
Un accident survenu la semaine passée(jeudi dernier) sur la rivière Lubilanji, à Bakwa Sumba, à 45 kilomètres au sud de la ville de Mbuji-Mayi. Une pirogue de fortune a chaviré à cause du surchargement. Les temoins qui ont vecu le drame ont rapporté au correspondant de Sankurunews.
La pirogue avait à son bord 37 passagers en quittant Bena Tshimanga et se dirigeait vers Bakua Sumba Bakwa Bamba, une localité située au sud de Mbuji-Mayi. Selon les témoins, le nombre de personnes à bord avait depassé la capacité initiale d’environ 25 passagers. Le conducteur de cette pirogue infortunée avait perdu le contrôle de cet engin suite au dépassement de la charge. En pleine rivière, la pirogue s’est renversée avec ses 37 passagers sans toute fois être motorisée. Ceux qui savaient nager ont pu sauver leurs ames. Six rescapés au total ont gagné l’autre rive de la rivière Lubilanji et les autres ont pu disparaitre en plaine vision' temoignent les mêmes sources.
Après plusieures tentatives des recherches, 7 corps sur plus 30 naufragés ont été repêchés vendredi par les villageois. 24 autres personnes sont portées disparues.
Un journaliste d’une radio communautaire de la place a confirmé ce samedi matin que les équipes des secours continuent les recherches.
Aucune prise en charge des rescapés n’est organisée jusque-là. Dans les familles des disparus, c’est la consternation et la longue attente. Celles dont les corps de proches ont été repêchés s’attèlent à les enterrer.
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Thursday, May 1, 2008
UNE PARALYSIE INFECTEE A L'ENSEIGNEMENT PAR UN MOUVAIS TRAITEMENT DE PAIE DES ENSEIGNANTS
LES GOUVERNEMENTS SE SUCCEDENT, LES ACCORDS SE SIGNENT ET SE RESIGNENT,ILS ONT NEGOCIE ET RENEGOCIE, ILS ONT TOUT DIT ET REDIT ENCORE, MAIS RIEN N'A CHANGE AU PROFIT DE L'ENSEIGNEMENT AU CONGO/KINSHASA, LES ENSEIGNANTS MAL PAYES ET UN ENSEIGNEMENT PARALYSE
La République démocratique du Congo célèbre, ce 30 avril 2008, la journée de l’enseignement. Des manifestations sont prévues dans plusieurs établissements scolaires et universitaires du pays. Mais, le constat est que l’enseignement est au rabais depuis que les enseignants congolais font figure de parents pauvres. Du fait de la carence de l’État, le système éducatif est essentiellement financé par les parents. Au-delà de simples festivités de ce jour, qui sauvera le système éducatif en RDC ?
Les jours passent et se ressemblent. Les gouvernements se forment et se succèdent. Les accords se signent et se résignent. Les négociations se font et se défont. Tout est dit et se dit encore sur l’enseignement, sans que rien ne puisse changer, d’un seul iota, la honteuse situation des messieurs et dames qui nous apprennent à lire et écrire.
Des 30 avril ont toujours été célébrés, avec leurs discours, toujours démagogiques, toujours prometteurs. Mais celui de 2008 se veut spécial : ici et là, on enregistre des grèves et des revendications des enseignants. Ainsi des écoles primaires que secondaires ils qui demandent le paiement de leurs arriérés des mois de février, mars et avril. Il y a également des revendications des professeurs d’université qui exigent, eux, la concrétisation, par le gouvernement, de la promesse de revalorisation des salaires. Mais, comment en est-on arrivé là ?
DEBUT DE L’EFFONDREMENT
Le financement public de l’éducation a commencé à s’effondrer dès 1986. Malgré tout, le système éducatif congolais a continué à se développer, et ce, grâce au financement direct des ménages. Selon des statistiques en notre possession, en 2001/2002, le pays comptait près de 19 100 écoles primaires avec 159 000 enseignants pour plus de 5,47 millions d’élèves et près de 8 000 écoles secondaires avec 108 000 enseignants pour 1,6 million d’élèves. La même année, l’enseignement supérieur comptait près de 326 établissements pour 200 000 étudiants. Le taux de scolarité est de 76 % en milieu urbain et 48 % en milieu rural.
Du fait de la carence de l’État, le système éducatif est essentiellement financé par les parents. Le taux de scolarisation est de 52 pour cent et le taux général d’analphabétisme (en 2004), très élevé – 33.2 pour cent –, atteint 43.3 pour cent chez les femmes. La scolarisation primaire a diminué à cause de l’isolement des régions, de l’incapacité croissante des parents à payer les frais scolaires, du manque d’entretien des infrastructures, du manque de manuels scolaires et de la baisse de la qualité de l’instruction. Les instituteurs perçoivent un salaire de moins de 20 dollars par mois.
ENSEIGNEMENT AU CONGO BELGE
Le programme national prévoit l’école universelle à l’horizon 2015, mais l’objectif ne paraît malheureusement pas crédible. L’enseignement au Congo belge était semblable à l’enseignement officiel de Belgique. Les six premières années sont appelées «primaires» (6-12 ans). Le cycle «secondaire» se divise en deux fois trois ans. Les 3 premières années sont dites «inférieures», les trois autres «supérieures».
Le cycle secondaire offre, à l’époque, trois orientations, à savoir : humanités classiques (grec, latin, mathématique), humanités dites «modernes» (techniques, scientifiques, commerciales) et humanités «professionnelles» ou «familiales». Un diplôme sanctionne la fin de chaque cycle de trois ans. Le terme des six années secondaires offre le choix aux études dites «supérieures» (enseignement non universitaire - entre 2 et 4 ans) ou «universitaires» (2 années de candidature, trois et plus d’années de licence, suivies d’un doctorat). Il n’y a pas de baccalauréat. Celui-ci est parfois compensé par un examen d’admission portant sur la capacité d’entreprendre les études choisies.
SAUVER LE « BEAU METIER »
Au lendemain de l’indépendance le 30 juin 1960, l’enseignement au Congo belge était semblable à l’enseignement officiel de Belgique : même programme de cours, bourse d’étude aux étudiants, rémunération équitable aux enseignants, bibliothèques équipées… Et, l’Université Lovanium de Kinshasa était la première de l’Afrique subsaharienne. Aujourd’hui, l’enseignant (du primaire au professeur d’université) a été mis à genoux, clochardisé à souhait et à volonté par les politiques dans le simple but de lui priver la réflexion et de jouer son rôle de veilleur et d’éveilleur de la conscience populaire.
Et pourtant, tous ceux qui tiennent les rênes du pouvoir aujourd’hui le sont grâce au sacrifice de l’enseignant. Aussi, quel avenir attend-t-on pour le Congo lorsqu’on laisse la jeunesse s’accommoder d’un nivellement vers le bas ? En RDC aujourd’hui, c’est l’élève ou étudiant qui est le patron de son enseignant. On passe de classe selon qu’on est « bon » ou « mauvais » payeur ! Quelle relève prépare-t-on pour un tel pays ? Il a peut-être raison, le père jésuite Martin Ekwa d’avoir écrit son livre «L’école trahie».
Par RICH NGAPI
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LES NOUVEAUX EMERGENTS (CHINE, INDE ET BREZIL), MARGINALISERONT-ILS LES INSTITUTIONS DE BRETTON WOODS?
AVEC LES MILLIARDS POMPE PAR LA CHINE, L'INDE ET LE BREZIL(LES NOUVEAUX RICHES), FAUT-IL DIRE LA FIN D'UN DIKTAT FINANCIER EST PROCHE?
Le regain de tensions entre la Belgique et la République démocratique du Congo a sonné le glas d’une époque : celle d’une « coopération classique » telle qu’entretenue, sous diverses formes, par les institutions de Bretton Woods. Les officiels belges, en déplacement à Kinshasa, ne se sont donc pas trompés en avouant clairement la fin de cette « coopération classique ». La raison principale de ce retournement de situation est l’arrivée de nouveaux riches dans l’arène de l’économie mondiale. Des pays dits émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil, désormais affranchis de la tutelle du Fonds monétaire international ou de la Banque mondiale. La question maintenant est - celle de savoir comment ces pays industrialisés vont réagir devant ces milliards de la Chine, de l’Inde, du Brésil... Ou pendant combien de temps les pays en voie de développement vont-ils résister ?
Dotés d’importants « fonds souverains », la Chine, l’Inde et le Brésil sont en train de bouleverser la donne sur le plan international, déjouant les sacro-saints principes de coopération tracés à Bretton Woods. Comme toujours, la bataille pour cette nouvelle forme de coopération a choisi l’Afrique comme terrain de prédilection. Des pays africains, considérés comme des « colonies émancipées », malgré les indépendances, en font déjà les frais. La RDC en est un exemple frappant. Elle subit de pressions depuis qu’elle a signé des accords-prêts avec la Chine. Et peut-être bientôt avec l’Inde qui vient de tenir une importante conférence à New Delhi avec les pays d’Afrique.
Brandissant la spirale de la dette, les pays industrialisés, soutenus par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, tiennent à voir clair dans ces accords ; apprécier les termes de cette nouvelle forme de coopération qui les bouscule.
Mais, la réalité – têtue, soit-elle - consacre bel et bien la fin d’un diktat ; la dynamique du changement étant plus que jamais irréversible.
LES PROPHETIES D’ATTALI
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, et Jacques Attali, grand penseur français, l’ont prédit, respectivement à différentes époques. Le premier, dans une sévère critique du Fonds monétaire international, FMI dans son ouvrage, «La grande désillusion», avait énoncé son effondrement du fait du grand décalage entre les principes encore en vigueur au Fonds et la dynamique de l’économie mondiale.
Le second, dans un ouvrage intitulé « Une brève histoire de l’avenir », annonçait l’émergence d’une nouvelle forme de coopération, en nette démarcation avec celle actuellement en vigueur. On a fait semblant à l’époque de saisir leur message. Mais, aujourd’hui, avec l’arrivée dans la scène économique internationale des pays émergents, l’idéologie capitaliste comme incarnée par les institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale) perd du terrain. Pire, elle s’effondre progressivement.
Après la disparition de l’Empire soviétique, a fortiori du socialisme, l’on assiste avec l’arrivée des « fonds souverains » à une nouvelle « géopolitique économique internationale ». Où des riches doivent désormais partager leur espace d’influence avec de nouveaux arrivants, notamment la Chine, l’Inde, le Brésil, etc.
Ironie du sort ou de l’histoire – c’est selon – c’est encore en Afrique que se joue la grande bataille. Après plusieurs années des programmes avec les institutions de Bretton Woods, l’Afrique est à la recherche d’un nouveau modèle de coopération pour se développer. Elle croit réussir son développement par la diversification des partenaires. Ce qui inexorablement remet en cause les principes classiques de la coopération. Car, les autres – les pays émergents – n’ont pas le même mode d’approche que l’Occident, trop procédural dans sa démarche.
La percée remarquable de la Chine en Afrique en fait une parfaite illustration. De l’Afrique du Sud au Maghreb, en passant par l’Afrique centrale et de l’Ouest, la Chine, comme les autres pays émergents, ne ménage pas les moyens. Elle est en train de gagner des espaces économiques. Ces pays émergents disent fonder leur coopération sur le pragmatisme en s’appuyant sur le principe du « gagnant-gagnant ». Ce que l’Occident redoute, mobilisant dès alors ses gendarmes financiers (FMI, Banque mondiale, etc.) pour multiplier des embûches.
L’escalade verbale née du dernier passage à Kinshasa d’une délégation du gouvernement belge est éloquente. Sans broncher, un officiel a parlé de la « bousculade de la coopération classique », celle où des directives se succèdent sans que des avancées significatives soient enregistrées. Cette coopération où l’on multiplie des stratagèmes pour retarder davantage la concrétisation d’une quelconque promesse d’apport. Les temps ont changé. Le moment est venu pour les pays pauvres d’Afrique de poser des actes de coopération au mieux de leurs intérêts.
LE TEMPS DE L’AFFRANCHISSEMENT
Certains analystes affirment que l’heure d’une coopération classique, telle que conçue par l’Occident, est bien révolue. Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo, a certainement lu les signes de temps, convaincu de l’irréversibilité de la dynamique qui caractérise désormais les relations économiques internationales.
Plans d’ajustement structurel, Programmes d’austérité budgétaire, programmes de réduction de la pauvreté, etc., la roue de l’histoire a tourné dans l’autre sens, ramenant à la surface les limites d’un système qui est passé outre ses objectifs. En plus de 60 ans de présence à côté des pauvres du monde, ni le Fonds monétaire international et encore moins la Banque mondiale n’ont pu freiner le fossé grandissant de la pauvreté, celui des riches et des pauvres.
En effet, la fin de la bipolarité Est-Ouest a coïncidé avec l’émergence pacifique d’une Chine comme pôle de puissance incontournable dans la reconfiguration de la géopolitique mondiale. Une nouvelle ère que la Chine inaugure sous le signe du « développement harmonieux », ouvert à tous les peuples du monde, en particulier à ceux du Sud, selon la terminologie tiers-mondiste des années 1960.
Sous des dehors pacifiques, en opposition aux modèles colonialistes, arborant son manteau de « grand-frère » des pays du Sud et en chantre du développement partagé, la Chine a fait de l’Afrique un acteur privilégié dans la construction d’un nouvel ordre mondial dans lequel la relation sino-africaine serait synonyme de progrès mutuel. Ainsi, «la Chine veille à établir et à développer un nouveau type de partenariat stratégique avec l’Afrique, caractérisé par l’égalité et la confiance réciproques sur le plan politique, la coopération conduite dans l’esprit gagnant-gagnant sur le plan économique et le renforcement des échanges sur le plan culturel».
Aujourd’hui, les pauvres du monde en sont revenus à explorer une « seconde voie », celle leur présentée par des pays émergents qui, pour tirer leur épingle du jeu, ont dû emprunter le même schéma, en s’affranchissant du diktat exercé par le FMI et la Banque mondiale. La Grande interrogation, c’est de savoir comment capitaliser cette seconde voie.
En attendant, panique à l’Occident, car, ailleurs, dans des pays comme le Brésil, la Chine, l’Inde, le Venezuela, l’Argentine, etc., cette stratégie de mise à l’écart volontaire du système financier international a payé.
LA CONCURRENCE SE DIVERSIFIE
Face à l’Occident, les pays émergents ne sont plus des élèves à réprimander, mais plutôt des partenaires à traiter d’égal à égal. Joseph Stiglitz, Jacques Attali, comme d’autres analystes ont prédit ce scénario que l’Occident s’obstine à ignorer.
Dans son livre en fait, Stiglitz critique beaucoup le dogmatisme des mesures que propose le FMI. Le Fonds monétaire international a été créé pour assurer la stabilité économique afin que ne se reproduise pas la dépression des années 30. Le FMI, c’était à l’origine « une coopérative où tous les pays mettaient de l’argent de telle façon que si l’un d’eux avait des problèmes, il pouvait recourir au fonds commun pour le dépanner ». Mais les difficultés ont commencé à surgir avec la question de la Dette. Et le FMI qui était un prêteur aux pays qui avaient des problèmes transitoires, est devenu un acteur principal dans la gestion de la Dette des pays du Tiers monde.
Avec cette « coopération classique », les accords autant bilatéraux que multilatéraux sont quasiment conçus dans l’intérêt exclusif du partenaire dominant. Face à ces inégalités, Stiglitz proposait la réforme des Institutions financières Internationales. Mais on se demande si ce n’est pas irréaliste.
En effet, 80 % de la population mondiale n’a pas le droit de vote au FMI réservé en fonction du poids économique des pays et que les Etats-Unis disposent toujours du droit de veto. Mais, au-delà de ce fait, le problème qui se pose, et qui justifie l’émergence d’un nouvel ordre économique est celui de savoir si les pays du Nord vont accepter de payer des investissements qui ne leur rapporteront que dans 10 ans, ou dans 20 ans, alors qu’au niveau interne ils doivent multiplier des efforts pour maintenir en phase leurs économies, prêtes à basculer dans une zone de récessions ?
Dans les pays émergents, le problème ne se pose pas en ces termes. Avec des économies affichant des taux de croissance impressionnants, c’est plus la diversification des débouchés qui importent. D’où, la levée des boucliers qui continue encore à caractériser les formes classiques de la coopération. Qui a dit que l’élévation ne vient ni de l’Orient ni de l’Occident ?
Après avoir exploré sans succès la voie de l’Occident, les pauvres du Tiers-monde, au nombre duquel se trouve la RDC,expérimentent la route de l’Orient. D’où leur viendra peut-être le développement.
Le PotentieL
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