Friday, April 25, 2008

LE DEVELOPEMENT DE MICRO - FINANCE AU CONGO / KINSHASA

SIMON MBOSO, LE MINISTRE DE L'INDUSTRIE, PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES ET ARTISANAT TIENT A DEVELOPPER LE SECTEUR MICRO-FINANCE EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO


Organisé par le Ministère de l’Industrie, Petites et Moyennes Entreprises et Artisanat, IPMEA, les travaux de l’atelier de validation de la stratégie nationale de micro finance en RDC qui ont démarré le mardi 22 avril dernier, se sont clôturés hier jeudi 24 avril 2008.

Dans son adresse, le ministre de l’IPME, Simon Mboso Kiamputu a indiqué que la création d’un fonds de garantie, dont les modalités de fonctionnement seront définies de commun accord, est également un choix porteur des promesses pour le développement de l’entreprenariat national qui a un accès difficile au crédit et aux marchés de travaux, de fournitures et de services.

Simon Mboso a fait savoir, en outre, que l’opinion de l’atelier pour un cadre institutionnel simplifié est un atout majeur susceptible de stimuler la mobilisation des ressources au profit du financement des besoins de leur population et de leurs micros, petites et moyennes entreprises.

Le Ministre Mboso voudrait aussi faire siennes certaines préoccupations récurrentes exprimées par les participants à ces travaux. Il s’agit notamment : de garantir l’avenir du secteur de la micro finance après le projet PASMIF par la mise en place des instruments de pérennisation du développement dudit secteur ; de veiller à l’alignement des bailleurs de fonds sur les choix nationaux et à l’harmonisation de leurs interventions ; de mettre en place une ligne de crédit spéciale au bénéfice des populations paysannes à travers des institutions de micro finance de proximité installées dans les milieux ruraux ainsi que de lier étroitement la stratégie de la micro finance à la politique de promotion de MPME. Le ministre a réalisé, au regard des principaux défis et contraintes relevés par ces assises et qui conditionnent la réussite de leur stratégie nationale de micro finance, que la fin de leurs assises ne constitue qu’un nouveau départ.

Simon Mboso pense que l’engagement à tous doit se matérialiser par des actions concrètes en vue de donner vie et corps aux différentes orientations de leur stratégie nationale. Le ministre Mboso note avec satisfaction qu’un accord unanime s’est dégagé au cours de ces assises, sur une vision partagée du développement de la micro finance en RDC. Vision d’un secteur de la micro finance que le ministre a voulu viable, pérenne, privé, intégré au secteur financier, diversifié, innovant et opérant dans un cadre politique légal, réglementaire et fiscal adapté et incitatif. Le gouvernement de la République pour sa part est déterminé à veiller à la concrétisation de cette dynamique de la construction et du développement des secteurs financiers inclusifs accessibles à tous auquel il a adhéré en souscrivant à la vision du Livre Bleu.

Nelly Bibomba



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LAMBERT MENDE : UN DON DE 5 MINU-BUS POUR SON MINISTERE


Achetés sur fonds propre : Mende Omalanga offre 5 mini-bus aux cadres et agents de son Ministère


Au total cinq (5) mini-bus de marque Mitsubishi Lancer pimpants neufs d’environs 16 places assises chacun, ont été remis par le ministre congolais des Hydrocarbures Lambert Mende Omalanga aux membres de son cabinet et aux agents et cadres du Secrétariat général aux Hydrocarbures pour leur transport au lieu de service. Le directeur de cabinet Dieu Merci Mutombo et le secrétaire général intérimaire, le directeur Pili Pili Mawezi ont, chacun en ce qui le concerne, réceptionné dans une cérémonie solennelle le mercredi 23 avril 2008, les mini-bus y compris les clés de contact et les documents de bord.

Par ce geste très salutaire en l’endroit des concernés, Mende Omalanga vient de matérialiser sa promesse qu’il a faite le 23 mars 2008 dernier aux membres de son cabinet et à l’administration centrale du ministère. Deux (2) mini-bus sont destinés au cabinet, tandis que trois (3) autres affectés au Secrétariat général.
Notons que le don en matériel roulant constitue pour le ministre des Hydrocarbures, une première livraison qui doit se poursuivre dans les semaines ou mois à venir au cas où les moyens le permettront.

Acquis grâce au moyen de bord dont dispose le cabinet pour son fonctionnement, le numéro un des Hydrocarbures fait savoir que les bus vont permettre non seulement, à la mobilité des agents qui seront désormais épargnés aux difficultés de transport qui se posent avec acuité dans la ville de Kinshasa, mais aussi, à la maximisation des recettes du secteur pétrolier dont a besoin l’Etat congolais pour la réalisation des cinq chantiers. C’est ainsi du reste qu’il a exhorté les représentants de bénéficiaires en l’occurrence, le directeur de cabinet et le secrétaire général représenté d’en faire bon usage et de les gérer en bon père de famille.

La réaction des agents et cadres ne s’est pas fait attendre. Ce faisant, par la bouche du représentant de la délégation syndicale, les bénéficiaires ont salué à juste titre le geste posé par Mende Omalanga à qui, ils ont juré de soutenir dans ses lourdes charges d’Etat afin de poursuivre l’élan de la réalisation des cinq chantiers qui devient une réalité palpable au sein du ministère des Hydrocarbures.

Eugène Khonde


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LA MACHETTE ET LA HACHE FINISSENT LA VIE D'UN ACCUSE SORCIER

EN ITURI, UN HOMME ACCUSE D'ETRE SORCIER EST ABATTU PAR DES COUPS DES MACHETTES, COUTEAUX, HACHES ET BATONS


Un vieillard agé d’une soixantaine d’années accusé d'être sorcier a été abattu et tué à coups de machettes, couteaux, haches et des batons avant hier (mercredi passé) dans le territoire de Mahagi, plus précisement à la chefferie de Jukott. D'après l’administrateur du territoire de Mahagi situé à peu près de 200 kilomètres, justement au nord de Bunia, les enfants d’un homme décédé suites d’une maladie ont accusé la victime, le présumé sorcier d’avoir tué leur père par la sorcellerie. Ces derniers sont allés abattre cet homme dans son village à 7 kilomètres en plein air. Selon les informations receuilli par les temoins, la police a procédé à l’interpellation d’un bon nombre des personnes et elle a séllectionné une dizaine pour des raisons d’enquête. Il s’agit par ailleurs des membres de la famille du premier défunt, l'homme décédé suite d'une maladie, a rapporté le correspondant de Sankurunews.



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Thursday, April 24, 2008

UNE TONALITE AIGUE ENTRE KINSHSA ET BRUXELLES


LE TON EST AIGU ENTRE KINSHASA ET L'EX-PUISSANCE COLONIALE BELGE

Le ministre belge de la défense Pieter De crem (g) et le président de la RDC Joseph Kabila, le 21 avril 2008 à Kinshasa
© AFP/Belga Benoit Doppagne


BRUXELLES (AFP) - jeudi 24 avril 2008 - 17h50 - Les relations entre la République démocratique du Congo (RDC) et son ancienne puissance coloniale tournent au vinaigre après une visite gouvernementale belge à Kinshasa aux allures de fiasco, sur fond de montée en puissance de la Chine dans la région.

La Belgique "doit se décider à propos du type de relations" qu'elle souhaite entretenir avec la RDC: "soit de très bonnes relations de partenariat adulte avec un Etat souverain et indépendant", soit des "relations de maître à esclave", a tonné jeudi dans le journal belge Le Soir le président congolais, Joseph Kabila.

Le jeune président de 36 ans, élu en octobre 2006, a dénoncé "l'arrogance" du ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht, qui vient d'effectuer cette semaine une visite dans l'ex-Congo belge en compagnie de ses collègues de la Défense, Pieter De Crem, et de la Coopération, Charles Michel.

Après un entretien difficile au palais présidentiel, le chef de la diplomatie belge avait évoqué des "points de tension" avec Kinshasa.

Devant des personnalités congolaises, M. De Gucht avait appelé à une accélération de la lutte contre la corruption, jugeant nécessaire de "s'attaquer aux privilèges fabuleux de certains".



Le ministre belge des Affaires étrangères (g) Karel De Gucht et son homologue congolais Antipas Mbuza Nyanwisi le 21 avril 2008 à Kinshasa
© AFP/Belga Benoit Doppagne





"Il faut s'attendre à une farouche résistance de tous ceux qui n'hésitent pas à sacrifier le bien-être de la population pour leur enrichissement personnel", avait martelé dans des termes peu diplomatiques le ministre belge.

Visiblement, la leçon a été très mal perçue par Joseph Kabila.

"C'est la dernière fois que j'accepte de recevoir une délégation porteuse d'un tel message. La prochaine fois, il y aura certainement un incident", a-t-il prévenu, assurant que dans d'autres pays, la délégation belge aurait été "chassée".

Depuis que les Congolais ont arraché leur indépendance en 1960, ce n'est pas la première fois que les rapports se tendent entre les deux pays. A la fin de l'ère du maréchal Mobutu, Bruxelles avait interrompu sa coopération avec son ancienne colonie, qui n'avait repris qu'en 2001.

Mais aujourd'hui, la donne a changé, notamment depuis que la Chine s'intéresse aux énormes richesses du sous-sol congolais.

Ces derniers mois, Kinshasa a signé d'énormes contrats avec des entreprises chinoises, qui vont construire des milliers de kilomètres de route et des infrastructures sociales (hôpitaux, écoles,...) en échange de livraisons de minerais comme le cuivre et le cobalt.

"Le Congo a besoin de se développer le plus vite possible. L'option chinoise a été prise et on assume, c'est tout à fait irréversible", a expliqué Joseph Kabila, en assurant toutefois qu'il y a "encore de la place pour tout le monde".

En Belgique, ce nouvel accès de fièvre suscite aussi des remous. Bruxelles a "raison de s'inquiéter du chaudron social qui bout au Congo", de la "violence" et des "pots de vin", estime Le Soir. Mais "les ministres belges seraient-ils aussi fermes au Kazakhstan, en Chine ou aux Etats-Unis ? Se conduiraient-ils de manière aussi arrogante et gaffeuse ?", se demande une éditorialiste du journal.

Le quotidien Het Belang Van Limburg estime pour sa part que c'est "l'orgueil de Kabila qui pose problème". "Mais l'orgueil, souvent, précède la chute. On peut espérer que cette chute ne se fera plus attendre", écrit le journal néerlandophone.

Un autre quotidien flamand, Het Laatste Nieuws, ramène le problème à des enjeux économiques. "Y'a-t-il encore quelque chose à attendre du +Congo chinois+", titre jeudi plus gros tirage de la presse belge.



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L'INSECURITE LIEE AU JOURNALISME: UN JOURNALISTE DE MEDIA PLUS VISITE PAR DES HOMES EN UNIFORMES BIEN ARMES

Insécurité: Un journaliste a été visité par des hommes en uniformes et en mains armées

Le journaliste Michel Museme Diawe, Le DG de l'agence de conseil en communication "Média Plus". Il a été visité dans son domicile dans la nuit d'avant hier(mardi à mercredi dernier) par des hommes en uniformes et bien armé jusqu'au dents. Les hommes en uniformes l’ont menacé de mort et sont repartis avec son portable, son portefeuille, et un sac à main de sa femme, a rapporté le correspondant de Sankurunews.

Je revenais de Bandalungwa. Je suis arrivé chez moi aux alentours de minuit. Le temps que la sentinelle ouvre la grille, j’ai constaté qu’il a été maîtrisé, et soudainement quelqu’un m’avait braqué un canon de fusil. Il m’a regardé avec dédain. Il m’a dit : « Batindi biso toya koboma yo, qui veut dire : « On nous a envoyés pour venir te tuer ». En une fraction de seconde j’ai pensé à Franck Ngyke, à François Bapua Muamba, à Serge Maheshe. Je me suis dit, tiens, donc la série continue et le suivant c’était moi. A un moment donné, ils étaient à trois, un est monté dans la voiture, j’ai expressément laissé mon portable comme appât dans le siège de la voiture. Il a pris le portable, il a pris mon porte monnaie, et il a dit aux autres : « Nauti kozua biloko : je viens d’avoir des histoires. Et puis, ils ont demandé à la sentinelle de fermer la grille, je me suis dit ça y est, ils veulent entrer avec moi dans la maison. Mais ils sont partis. » A relaté Michel Museme Diawe, le journaliste DG de l'agence de conseil en communication "Média Plus".



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LAMBERT MENDE, LE MAITRE DE L'HYDROCARBURE DECLARE QUE LA PRODUCTION CONGOLAISE DU PETROLE EST SYMBOLIQUE



LA PRODUCTION CONGOLAISE EST TRES FAIBLE ET SYMBOLIQUE, DECLARE LAMBERT MENDE, LE MINISTRE DES HYDROCARBURES ET L'AUTEUR DE " L'OEIL DU CYCLONE"


La hausse des prix et l'augumentation des produits pétroliers sur le marché mondial est loin d'etre au profit de la RD Congo. D'apres Lambert Mende, le ministre des Hydrocarbures, la production congolaise du pétrole étant symbolique, 30 000 barils par jour, la République Démocratique du Congo est plutôt victime de cette augumentation au même titre que tous les autres pays importateurs de l’or noir, a rapporté le correspondant de Sankurunews.

Pour Lambert Mende, le maitre du ministère des Hydrocarbures, si nous nous comparons aux autres pays producteurs, la production congolaise des produits pétroliers est tres faible et insignifiante. Certains pays produisent jusqu’à deux millions ou quatre millions de barils par jour, a-t-il déclaré

Nous, « Nous nous considérons comme victimes de cette hausse des prix de produits pétroliers au même titre que les autres pays importateurs du pétrole pour leurs consommations », a souligné le ministre des Hydrocarbures. Quant-il s'agit de savoir le volume de la production congolaise du pétrole au regard de la multiplication de forages sur la côte atlantique, Lambert Mende a indiqué qu’un audit pétrolier producteur a été mis en place par le gouvernement à cet effet. Nous avons recruté un cabinet international qui travaille avec mon ministère et avec Copirep pour essayer d’établir le volume réel de la production. Donc, je ne saurais pas vous répondre avant que l’audit n’ait déposé ses conclusions », a-t-il Conclu.



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L'AMP ET LE PALU EN COUTEAU TIRE: LE POURPARLER DE L'APRES GIZENGA SE DISCUTE


L'APRES GIZENGA SE DISCUTE A l'AMP !


La question n'est plus de savoir si Antoine Gizenga va incessamment abandonner son poste de Premier ministre. Le PPRD et ses partenaires discutent sur la bonne façon de faire partir à l'amiable l'autrefois faiseur de roi devenu trop encombrant. Pour obtenir le départ du patriarche, plusieurs scénarii sont montés. Aucune hypothèse n'est écartée.

Le PPRD et ses alliés de l'AMP se battent, plus activement, depuis ce mois d'avril 2008 pour que Gizenga quitte son fauteuil de Premier ministre. Le principe, affirme-t-on, a même été arrêté. Le remplacement de Gizenga se serait déjà opéré, sans trop de dégâts, si celui-ci n'avait pas braqué. Deux députés de l'opposition se promènent avec deux motions d'interpellation, en réalité de censure, contre le Premier ministre. Delly Sessanga, député MLC, aurait pu obtenir la tête de Gizenga s'il n'avait pas eu la maladresse de déposer sa motion, au Bureau de l'Assemblée nationale, pendant que les parlementaires étaient en vacances. A l'époque, Delly Sessanga buta au refus de ses collègues de l'opposition de faciliter la tâche à l'AMP.

On aurait voulu que la majorité assume seule les conséquences du limogeage de Gizenga. La deuxième motion est celle du député Lisanga Bonganga. Selon les membres de l'AMP les plus motivés par le départ du patriarche, l'option serait finalement prise pour limiter les velléités de l'opposition. Non pas en s'attaquent à des motions d'interpellation ou de censure, mais en accélérant le départ du Vieux. Si Gizenga partait, par qui le remplacer ? Là-dessus, les "tombeurs" du Vieux ne disent pas que le poste devrait revenir au PALU, comme le stipulait l'accord électoral passé entre la candidat Kabila et le chef du PALU Antoine Gizenga. Aucune allusion à ces accords qui avaient permis à Joseph Kabila de battre son rival Jean-Pierre Bemba.

On se rappelle que les résultats du 1er tour de la présidentielle donnaient nettement l'avantage au candidat Bemba dans la partie Ouest du pays. Kabila était le grand vainqueur de l'Est. Dans ces conditions, Gizenga était le grand faiseur de roi. Que propose-t-on alors ? Pour certains, le poste de Premier ministre reviendrait au Kwilu. Question de gérer les frustrations nées du départ, visiblement forcé, du patriarche. C'est aussi en prévision de prochaines échéances électorales. L'on craint la réaction et le rejet des partisans de Gizenga, très nombreux au Kwilu et dans la forte diaspora à Kinshasa. Il reste à savoir si un tel argument tient dans la mesure où le Kasaï a toujours dénoncé sa sous représentation dans les institutions du pays. Le Kasaï sera donc demandeur en cas de départ de Gizenga. L'idée ici, c'est de dire que certains calculs pourraient ne pas aboutir à des résultats escomptés.

L'on suggère, par ailleurs, que le PPRD joue son rôle de premier parti du pays à l'issue des élections générales. Cela, pour ne pas avoir à subir un plus que probable vote sanction. Dans les cas de figure, il y a de l'électricité en l'air.



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L'OEUIL DU CYCLONE: LAMBERT MENDE MET EN NU LES ORIGINES RWANDAISES DU RCD


L'AUTEUR LARGUE UNE VRAIE BOMBE A TRAVERS SON LIVRE REVELATEUR SUR LES ANNEES REBELLES 1997 - 2003


Les origines rwandaises du RCD mises à nu. L’intelligentsia congolaise interpellée pour son extraversion. Le fait est suffisamment rare pour être épinglé. Un homme politique congolais, ministre en fonction de surcroît, prend sa plume pour témoigner sur une période toute récente de l’histoire du pays livrant sa part de vérité. L’événement sort davantage de l’ordinaire lorsque cet acteur politique s’interdit de faire une relecture à géométrie variable ou de verser dans un dithyrambe pour plaire à telle ou telle autre chapelle. L’exercice auquel s’est adonné Lambert Mende, à travers son livre « Dans l’oeil du cyclone, Congo-­Kinshasa, les années rebelles 1997- 2003 revisité », relève du devoir d’inventaire.

Voilà un acteur politique revenir avec courage sur une expérience, en l’occurrence la rébellion, qu’il a connue de l’intérieur et arriver à la conclusion qu’au fond, les Congolais avaient été embarqués dans une aventure dont ils n’étaient pas maîtres. Certes, tel un poncif, Le Rwanda était présenté comme le parrain du Rassemblement congolais pour la démocratie.

Allant plus loin que ces généralités sur la guerre de l’Est, Lambert Mende met à nu la paternité rwandaise du RCD : « C’est à Kigali et non à Goma qu’avaient été conviées les personnalités congolaises chargées de créer la coupole politique de l’insurrection, révèle Mende. Avant d’ajouter: « Les résolutions adoptées par les participants de l’Assemblée générale de 1998-1999 ne firent que ressasser les préoccupations du Rwanda, notamment le plaidoyer pour la double nationalité qui répondait à la quête identitaire des rwandophones du Kivu, et la forme fédérale de l’Etat à appliquer « sans étapes superflues ». Ces choix reposaient vraisemblablement sur un calcul stratégique: le droit serait ouvert aux provinces du Kivu vidées de leurs populations « bantouphones de revendiquer leur autonomie et peut-être ensuite le rattachement au Rwanda voisin ». Voilà qui éclaire d’un nouveau jour l’entreprise de prédation généralisée opérée par le Rwanda sous-couvert du RCD. Elu de Lodja, Lambert Mende donne, à titre d’exemple, les sommes emportées par les troupes du RCD après la conquête du chef-lieu du Sankuru.

Avec ce livre, l’on comprend mieux la posteriori que l’un des « enfants terribles » de la longue transition zaïro-congolaise ait quitté le RDC après avoir failli payer très cher son indépendance de ton.

Le livre-révélation de Lamber Mende n’épargne pas l’autre rébellion animée et financée par l’Ouganda. L’auteur note que si le président Museveni a fait un plaidoyer pour La libération du Congo, par contre, l’intervention de son armée dans notre pays s’est révélée être une opération de grande criminalité.

A preuve, renchérit Mende, la quasi-totalité des chefs militaires en charge de la guerre en RDC et leurs alliés congolais sont cités comme auteurs présumés de crimes de guerre et d’actes de pillage dénoncés par les Nations unies et les ONG locales des droits de l’homme.

Si les années 1997-2003 ont été rebelles, l’auteur ne l’a pas été moins. Et c’est sans doute là que Mende atteint le summum de son courage politique. Puisqu’il ne s’attribue pas le beau rôle, ni ne renie pas son passé… De rebelle.

Seulement, La trajectoire de Lambert Mende faite des « rébellions » cycliques contre toutes les dictatures explique bien l’adhésion de ce démocrate lumumbiste au RCD. Même si l’auteur précise non sans beaucoup d’à propos « Ici je donne un témoignage sur une part de l’histoire que j’ai pu visualiser. Je n’ai pas participé aux opérations militaires ».

Face à l’immobilisme et l’intolérance du pouvoir AFDL, il était, de l’avis de Lambert Mende, nécessaire d’exercer une pression sur Kinshasa pour qu’il soit possible de voir germer l’idée d’un dialogue interne, sans exclusive, comme source du nouvel ordre politique au Congo.

En s’attaquant à la Conférence nationale, l’AFDL a bougé les limites de son propre succès auprès de la population, note Lambert Mende, par ailleurs rapporteur de la célèbre commission des biens mal acquis lors des assises fondatrices de la transition zaïro-congolaise.

Enfin, le livre de Lambert Mende remet sur le tapis la maladie la mieux partagée par l’élite congolaise, à savoir son extraversion. Une posture qui ne permet pas à l’intelligentsia Congolaise de cerner l’intérêt national. Émanation de cette élite, la classe politique congolaise reflète la perfection, cette triste réalité.

L’ouvrage de Lambert Mende ne sombre pourtant pas le Congo-pessimisme. Puisque l’auteur estime qu’après les expériences consensuelles et démocratiques heureuses de 1990 et celles de 2006, la RDC doit, pour donner une réelle chance à la paix dans la région des Grands lacs, se doter de technostructures d’intelligence efficace et d’une force armée de dissuasion crédible.

« L’œil du cyclone » porté sur les fonts baptismaux par le prof. Evariste boshab

C’est Willy Kalengay, journaliste politique bien connu, qui a fait la recension de ce livre de 208 pages « L’oeil du cyclone, Congo-Kinshasa : les armées rebelles revisitées », tel est le titre du nouvel ouvrage qui vient enrichir le marché du livre congolais.

Cet ouvrage de Lambert Mende Omalanga, ministre des Hydrocarbures, a été porté, hier au Grand Hôtel Kinshasa, sur les fonts baptismaux par le professeur Evariste Boshab qui l’a préfacé. Dans la salle l’Atmosphère du Grand Hôtel Kinshasa, Députés, Sénateurs, membres du gouvernement et autres personnalités politiques et culturelles ont pris part à la présentation de ce livre riche en révélations.

(Milor)

J.N./Forum des As



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Wednesday, April 23, 2008

SANKURU: NEGOCIATION POUR LE RETOUR DE MGR LUKUMUENA AU DIOCESE DE KOLE

Mgr Mosengwo négocie le retour de Mgr Stanislas Lukumwena au diocèse de Kole

Une partie de la population catholique de ce territoire du district du Sankuru s’était soulevée contre cet évêque qu’elle accuse de mauvaise gestion. Cette population, les croyants catholiques, s’oppose depuis décembre dernier à son retour dans son diocèse de Kole. Un groupe des évêques catholiques conduit par Mgr Monsegwo est arrivé à Kole depuis ce lundi pour mener des négociations en vue de guarantir le retour de Mgr Stanislas Lukumwena, rapporte le correspondant de Sankurunews.

Cette délégation conduite par Son Excellance Mgr Laurent Monsengwo, le président de la conférence épiscopale du Congo, comprenait des autres évêques de l'archidiocèse de Kananga, dans le Kasaï Occidental, et du diocèse de Kabinda, dans le Kasaï Oriental. Ils avaient comme mission, mener une médiation avec les chrétiens et les membres des différentes communautés catholiques pour le retour de l’évêque
Lukumuena à Kole.

Selon nos témoins, l’arrivée de la délégation a suscité des remous dans la population car celle-ci contestait contre le commandant de la police provinciale, qui était considéré comme un proche de l’évêque incriminé. Ceci a occasioné des coups de feu de la part des éléments de la police locale. Selon les mêmes témoins, la population ne souhaitait pas que le commandant soit reçu par la délégation d'évêques. Selon la source policière de cette province, elle affirme avoir rétabli le calme et récupéré les armes emportés par la population de Kole.

L’évêque Lukumwena avait fermé quatre paroisses en décembre 2007 pour raison de profanation des lieux saints par les chrétiens catholiques. La messe de nativité n’avait pas eu lieu et n'a pas pu être célébrée par les communautés de ces paroisses.



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LA DEMISSION DE ANTOINE GIZENGA EST RECLAME AVANT LA MOTION DE LISANGA


JC VUEMBA - « GIZENGA DOIT DEMISSIONNER AVANT LA MOTION DE LISANGA »

Le député National Jean-Claude Vuemba était face à la presse hier dans un restaurant du centre-ville. Il a démarré l'échange par ce qui a paru comme une digression, à savoir le conflit immobilier entre la veuve Mpinga et le PAD Félix Mvuemba de Socir, au sujet de la parcelle et des immeubles situés au croisement des avenues Tombalbaye et Flambeau.

En résumé, l'élu du peuple s'étonne de l'agitation de la précitée alors que la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe a pris l'affaire en délibéré pour un arrêt qui va intervenir incessamment. Il a tenu toutefois à rappeler que le numéro un de Socir détient un certificat d'enregistrement établi en 2004, devenu inattaquable deux ans après. Il a tenu à indiquer que la concession querellée était abandonnée depuis 25 ans, d'où sa récupération par le Cadastre Minier et sa vente au précité qui y a érigé trois immeubles.

S'agissant du crash de Goma, l'interlocuteur de la presse a signalé que l'ancien ministre des Transports, Henry Kuseyo, avait été viré à cause du crash du mois d'octobre 2007 à Kingasani/Terminus. Huit mois après, rien n'a changé en RDC au sujet du fula-fula aérien, de l'absence des véhicules anti-incendies dans les aéroports (hormis Ndjili et Lubumbashi), du mauvais état des pistes d'aviation, de l'amateurisme du personnel naviguant comme au sol.

Compte tenu de ce tableau sombre, Jean-Claude Vuemba tranche : « Il faut que les gouvernants payent. J'exige la démission de Gizenga avant l'examen de la motion de Lisanga Bonganga. J'ai beaucoup de respect pour ce vieux combattant de la liberté mais je pense qu'il temps qu'il se repose ».

A propos des dommages à verser aux victimes de la catastrophe de Goma, il place la barre à 100.000 dollars Us pour Hewa Bora Airways, conformément aux standards internationaux en la matière.

Parlant de son absence à Kasangulu, durant le week-end du 11 au 13 avril dernier, il a affirmé qu'il ne pouvait pas trahir les voix de sa base en allant pactiser avec un gouverneur coupable d'un hold up électoral. Il a, au passage, fait savoir que son idéal politique est de servir la République, sans viser l'intérêt personnel.

Et, JC Vuemba en est arrivé à parler d'une parodie de procès Bundu dia Kongo à Mbanza-Ngungu, avec 47 accusés dont 35 nouveaux adhérents qui ignorent tout de la doctrine chère à Ne Muanda Nsemi. Il a émis des réserves sur le travail d'un appareil judiciaire jugé inefficace et corrompu par le Chef de l'Etat lui-même. D'où son exigence de voir l'affaire BDK connaître une « solution politique ».

A son avis, la police du pouvoir a tué plus de 500 personnes au Bas-Congo, brûlé plus de 2.000 maisons. Il attend à cet effet non pas un rapport intermédiaire mais définitif de la part de la Monuc, qu'il soupçonne geler sciemment le dossier.

En ce qui concerne les contrats miniers, il exhorte la commission de revisitation d'aller jusqu'au bout et aux sénateurs tentés de protéger les pilleurs des richesses nationales à se ressaisir.

Le futur porte-parole de l'opposition, dans l'entendement du MLC et de l'ODR (Ordre des Démocrates pour la République) dont il fait partie, devrait être Jean-Pierre Bemba et sa désignation devrait se faire par un vote à main levée, de manière à éviter les coups fourrés du genre de celui du gouvernorat de Matadi.

Le MPCR (Mouvement du Peuple Congolais pour la République) sera en congrès du 15 au 18 mai, pour remplacer deux membres fondateurs partis sous d'autres cieux et renouveler le corps des cadres. La constitution d'alliances politiques en vue de prochaines échéances électorales sera particulièrement à l'ordre du jour.


Jqcaues Kimpozo Mayala



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Tuesday, April 22, 2008

LES SHEGUES ET LE PHENOMENE "KULUNA"

Après Matete, Ngaba, Limete, Barumbu, Bumbu, le phénomène « Kuluna » touche Gombe

Ntalu Nzoyakomba Pelé


Un blessé et une démonstration de leur capacité à contrôler le lieu : tel est le spectacle qu'a offert le vendredi 18 avril 2008 à 11 heures 30' au croisement des avenues des Aviateurs et de l'Equateur, devant l'alimentation City Market, un groupe de jeunes gens dont la paternité est attribué abusivement à la rue.

Deux « shégués » vivant avec handicap, l'un amputé de la partie supérieure de la cuisse et l'autre amputé de la partie inférieure de l'avant-bras, ont eu une altercation au départ verbale, mais qui s'est terminée par une bataille rangée.

Le premier s'est servi de sa béquille et a sérieusement blessé le deuxième au niveau de la tempe gauche. L'importance de l'hémorragie qui s'en est suivie porte à croire qu'une artère ou une veine serait sectionnée.

Au même instant, un groupe des « shégués » venu du côté de la Monuc, ajouté à ceux qui surveillent le parking des véhicules, affluent sur le lieu, soit une cinquantaine d'hommes, femmes et enfants. Ils prennent le contrôle de l'avenue de l'Equateur, sans qu'aucun agent de l'ordre ne viennent les inquiéter.

Un vendeur ambulant nous a confié que « la police préfère nous arrêter, parce qu'elle sait que nous allons donner quelque chose. Mais les shegués, qui s'en occupera ? »

Au croisement des avenues de l'Equateur et Lukusa un policier intervient. Malheureusement, il ne réussit pas à rétablir l'ordre. Les jeunes gens se chargent de l'auteur de la blessure, le rouent des coups de bâton, de pierre, bref tout était bon pour le battre.

Ils réquisitionnent une voiture Mazda 323, immatriculée KN 6460 BK de couleur rouge, dans laquelle ils prennent place à six, y compris le blessé, ainsi que l'auteur de la blessure. Pendant près de 45 minutes, ils se rendent maîtres de l'avenue de l'Equateur.

Passants, gardiens des magasins, clients et travailleurs : personne n'ose dire quelque chose pour ne pas susciter la colère des « Shegués ». Peu après des langues se délient pour lancer : « où est la police ? »

Les autorités connaissent certainement la menace que représente cette catégorie des citoyens qui jouissent d'une « immunité » qui ne sait pas définir son statut. Ils sont omniprésents dans tous les coins du centre-ville et exigent parfois des taxes de parking.

Le Phare



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UNE INTENSE TENSION ENTRE LE RWANDA ET LA RD CONGO


LERWANDA IMPLIQUE DANS LE PILLAGE DELA RDC - PAUL KAGAME NIE L'EVIDENCE, LES CHIFFRES ACCABLENT KIGALI


Angelo Mobateli


Le président rwandais s'évertue, dans une interview à Jeune Afrique, à nier l'implication de son pays dans le pillage des minerais précieux de la République démocratique du Congo. Menaçant qu'il « n'accepte plus » » qu'on l'interroge à ce sujet, Paul Kagame se vante par ailleurs d'avoir « « beaucoup aidé le Congo ».

Mais, un document établi par le gouvernement congolais en date du 31 octobre 2002 dévoile des chiffrés et l'identité des personnalités rwandaises impliquées dans ce vaste pillage.

MEPRIS ET ARROGANCE

A l'analyse de ses réponses aux questions posées par Jeune Afrique, qui a publié l'interview dans son édition n°2466 du 13 au 19 avril 2008, le président rwandais apparaît comme un homme arrogant et qui manie le mensonge sans état d'âme.

Interrogé sur la poursuite de l'exportation depuis Kigali des minerais précieux pillés en RDC, Paul Kagame a une réaction méprisante. « Et comment ces minerais quittent-ils le Rwanda ? Via des vols hebdomadaires de Brussels Airlines ? Les Belges, qui ont pendant des décennies exploité et pillé le Congo et le Rwanda, devraient le savoir ! Tout cela est assez minable. Laissez-moi vous dire ceci : je n'accepte plus qu'on me pose ces genres de questions insultantes. Je n'y répondrai plus. C'est pour moi une perte de temps. Je n'ai que du mépris pour les gens qui colportent ces genres de rumeurs », déclare-t-il.

A propos de l'aide en sous-main que Kigali apporterait au général renégat Laurent Nkunda, le chef de l'Etat rwandais réagit sèchement : « Nous avons beau coup aidé le gouvernement congolais. Posez-lui la question et posez la question au président Kabila. Le Rwanda les a beaucoup aidés. La réalité est là. Dès lors, ne me demandez pas si nous aidons Nkunda ».

Si Nkunda est - pour les autorités de Kinshasa - un criminel de guerre, qu'est-il pour Paul Kagame ? « C'est leur problème. Elles ont essayé de le combattre et elles ont échoué, idem pour les forces négatives des FDLR. Comment comptent-elles s'y prendre désormais ? Veulent-elles vivre avec Nkunda ou sans lui ? C'est au président Kabila de le décider, pas à moi. Si Nkunda devenait un problème pour le Rwanda, je saurais ce qu'il faut faire. Mais, ce n'est pas le cas aujourd'hui », répond-il.

KINSHASA BRANDI DES PREUVES

Le 31 octobre 2002, le gouvernement de Kinshasa a rendu publique une synthèse de l'additif à son mémoire n°S/2001/1156 déposé auprès du secrétaire général de l'Onu sur le pillage systématique et l'exploitation illégale des ressources naturelles et autres formes de richesses dans les territoires occupés de la RDC par les agresseurs rwandais, ougandais et burundais.

Au chapitre 2, consacré à la « criminalisation de l'économie congolaise », il considère que « le pillage et l'exploitation illégale des ressources de la RDC ont atteint une ampleur qui dépasse de loin le constat établi par le Panel (des experts des Nations unies); car ce phénomène porte sur l'ensemble des ressources qu'elles soient minérales, écologiques, agro-pastorales, financières, énergétiques, industrielles et surtout humaines ».

Il affirme, en ce qui concerne le diamant, que l'ampleur du trafic est confirmée par les faits et chiffres incontestables. « Des sources indépendantes crédibles évaluent des exportations rwandaises, ougandaises et burundaises des diamants de joaillerie à 12.967.047,83 carats pour une valeur de 427.046.578,39 dollars américains de 1998 en mai 2001 », révèle-t-il.

Une première évaluation sommaire effectuée par Kinshasa montre que « l'estimation faite par le Groupe d'Experts des Nations unies selon laquelle le coltan a déjà rapporté au Rwanda environ 250 millions de dollars est sous - évaluée au regard du montant relevé par le Commission des Experts Nationaux Indépendants pour la période allant de 1998 à mai 2001 qui est de 774.811.256,00 dollars ».

Sans prendre en compte l'évaluation du coût humain de la guerre, le gouvernement congolais estime provisoirement les préjudices subis par l'Etat congolais « à 10 milliards de dollars américains ».

« Cette évaluation concerne les ressources minières pour 1.510.331.115,59 dollars, les ressources agro-pastorales et écologiques pour 1.737.407.196,42 dollars, les ressources financières pour 6.247.963.961,45 dollars et les ressources matérielles y compris les infrastructures sanitaires pour 622.565.026,00 » pour la période allant d'août 1998 à mai 2001, précise-t-il.

Sociétés et personnalités rwandaises impliquées

Le pillage ainsi que l'exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses de la RDC sont l'oeuvre des prédateurs bien connus qui agissent avec la complicité de certains milieux d'affaires et financiers internationaux, constate le gouvernement de Kinshasa.

Il épingle les sociétés et les personnalités qui composent la filière rwandaise dans le pillage et l'exploitation illégale des ressources naturelles et autres richesses du pays. Il s'agit de :

1. Makabuza Modeste, Société Jambo Safari

2. Alfred Khalisa, Banque du Commerce, du développement et de

l'Industrie

3. Tibère Rujigo, Tristan Investment Company

4. Abdoul Karim

5. Mohammed Ali Salem, Global Mineral

6. Aziza Kurusumu Gulamali, UZABUCO - SOMIGL

7. Emmanuel Kamanzi, chef de département du RCD

8. Le frère de Abdoul Karim, associé à Kanaffer du réseau ougandais

9. Les officiers de l'A.P.R. :

10. Général James Kabarebe


11. Commandant Sebera

12. Commandant Kazura

13. Commandant Gatete



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KAREL DE GUCHT, PIETER DE CREM, ET CHARLES MICHEL DES MINISTRES BELGES HUMILIES A KINSHASA


Trois ministres belges humiliés et trainés dans la boue à Kinshasa par une statuette fabriquée et intronisée au Congo/Kinshasa par la Classe politique belge


La Classe politique belge récolte à Kinshasa ce qu’elle a semé : avoir agi contre l’Intérêt Supérieur du Peuple Belge et du Peuple Congolais

Selon la Radio belge flamande VRT suivie le lundi 21 et le mardi 22 avril 2008, Hyppolite Kanambe, alias « Joseph Kabila » a fait attendre, pendant 8h avant de les recevoir, trois Ministres belges qui sont en voyage à Kinshasa : Karel De Gucht (Ministre VLD Open des Affaires étrangères), Pieter De Crem (Ministre CD§V de la Défense et Charles Michel Ministre MR de la Coopération). M. Charles Michel est le fils de M. Louis Michel (Ancien Ministre belge des Affaires étrangères et aujourd’hui Commissaire Européen à l’Aide au Développement).

Pendant ce calvaire et cette trop longue attente des Ministres belges dans les couloirs du « Palais présidentiel », leur hôte était confortablement assis devant sa télévision dans son Salon en train de zapper et de voir un film porno à la télévision.

Las, humilié et révolté d’attendre dans les couloirs d’Hyppolite Kanambe, alias M. Karel De Gucht a donné l’ultimatum à leur hôte pour les recevoir. L’ultimatum devait expirer aujourd’hui. Hyppolite Kanambe a enfin reçu les trois Ministres belges : d’abord Pieter De Crem seul 2h avant de recevoir tous les 3 Ministres belges ensemble.

Lors du Reportage à la télévision flamande (Canvas) de ce lundi 21 avril 2008, reportage réalisé par le journaliste belge Peter Verlinden qui accompagne les Ministres belges dans ce voyage en Afrique, tous les Congolais interviewés ont réaffirmé à son micro la véracité du génocide à huis clos du Peuple Congolais et craignent que la catastrophe humanitaire, sanitaire, écologique, politique, économique et sociale qui sévit en RDCongo emporte plusieurs victimes (45.000 morts par mois).

C’est grâce à la Classe politique belge que cet imposteur rwando-tanzanien, taximan analphabète, un drogué depuis l’âge de 12 ans, un enfant-soldat a été imposé à notre Peuple : son intronisation au Sommet de l’Etat Congolais après l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila survenu le 16 janvier 2001; après le Dialogue Intercongolais (2002-2003) ; lors de l’escroquerie électorale (2005-2006). A cette dernière occasion, la Classe politique belge l’avait même présenté sur le Toit du Monde comme l’Espoir du Congo, le Seul Interlocuteur valable et digne de la Communauté Internationale.

En Belgique, « ce plus froid des monstres froids » ne serait jamais devenu un conseiller communal. Il aurait déjà été emmené manu militari à la Cour de Justice Internationale de la Haye, jugé et condamné à perpétuité ou publiquement pendu pour crimes contre l’humanité; transformation de l’Est du Congo en Abattoir (200.000-300.000 victimes en 1996-1997); crime de génocide du Peuple Congolais ; tortures, traitements cruels, inhumains et dégradants ; massacres à large échelle dans le Bas-Congo ; extermination des soldats ex-FAZ ; massacres des civils en plein ville (utilisation des armes lourdes à Kinshasa les 21, 22 et 23 mars 2006) ; crimes contre la paix, crimes contre la démocratie, tortures, viols, violences sexuelles, trafic illicite des armes, blanchiment de l’argent sale, enrôlement des enfants dans l’armée, alliance avec les génocidaires, alimentation du terrorisme international, Grand pillage des richesses de la RDCongo…

Par Dr François Tshipamba Mpuila


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LA REHABILITATION DU BARRAGE INGA( 1, 2, ET 3)



POUR LE BARRAGE D'INGA, AUX ENVIRONS DE 80 MILLIARDS USD POUR CONSTRUIRE LE PLUS GRAND BARRAGE DU SITE


Le projet est actuellement à l’ordre du jour à Londres, en Angletere, où une réunion du Conseil mondial de l’énergie (CME) s'est tenue depuis hier. La concrétisation de ce projet permettrait à terme d’alimenter d’ici à 2020, aussi plusieurs pays d’Afrique, à partir de trois pôles : Afrique du Sud, Nigeria et Egypte, rapporte le correspondant de Sankurunews.

Ce barrage d'Inga serait d’une puissance estimée à 300 000 gigawatts. D’après Gerald Doucet, secrétaire général du Conseil mondial de l’énergie (CME), la priorité du projet serait d’abord de fournir le courant électrique aux citoyens et à l’industrie de la RD Congo, de Kinshasa à Lubumbashi. D’où la nécessité de réhabiliter d’abord Inga 1, Inga 2 et Inga 3.

A Londres, plusieurs partenaires du monde ont été invités à participer a ces travaux, a indiqué Gerald Doucet. L’idéal, a-t-il fait savoir, c’est d’éviter les erreurs du passé, en tenant compte des besoins environnementaux, économiques et sociaux des populations de la région où le courant est produit.



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MALGRE LES ACCORDS DE PAIX ET DE SECURITE, LES COMBATS SE POURSUIVENT

A Rutshuru, les combats se sont poursuivis autour de Mirangi

Les affrontements qui ont opposé depuis ce dimanche dernier les FARDC à une coalition FDLR-Pareco. Ils se sont poursuivis ce mardi matin à 5h locales, autour de la localité de Mirangi, située à 120 kilomètres au nord-ouest de Goma, dans la collectivité de Bwito, a rapporté le correspondant de Sankurunews.

Selon les autorités militaire de la 8e région militaire, les rebelles rwandais (FDLR) ont attaqué les positions des FARDC dans les villages de Butalongola et Bwambale sur l’axe Luofu. Le commandant adjoint de cette région militaire, le colonel Delphin Kahimbi, ajoute que ces rebelles ont bénéficié du renfort venu de Nyabyondo dans le Masisi. Cependant, il précise que les éléments FARDC contrôlent la situation sur place, même si, affirme-t-il, un de ces éléments de la 15e brigade a été pris en otage par les FDLR dans les combats de ce matin. En revanche, une dizaine d’armes des ennemis ont été récupérées par les FARDC, signale la même source militaire.

Ces combats ont été confirmé par les responsables administratifs de la place . Ils ont affirmé aussi que le village de Lusoa, qui est situé à une dizaine de kilomètres de la cité de Kanyabayonga, était sous contrôle de la coalition FDLR – Pareco. Ces memes sources signalent également le déplacement de plusieurs ménages de ce secteur. Ils se sont réfugiés dans la brousse. A Kanyabayonga, le chef de cité signale l’arrivée de blessés, parmi lesquels figure un secouriste de la Croix rouge. Celui-ci a été touché par une balle au niveau du ventre, précise-t-il.



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UN COLONEL DES FDLR AUX ARRETS PAR LES FARDC

Le colonel Bahati, alias Jean Claude, il est un des sujets rwandais oeuvra dans cette partie de l'est du Congo pour destabiliser le processus de la paix, longtemps attendu par la population du Sud et Nord Kivu. Il a été arrêté lundi par les FARDC dans le territoire de Rutshuru. Selon le colonel Delphin Kayimbi, commandant adjoint en charge des opérations à la 8e région militaire, cet officier FDLR est accusé d’avoir conduit l’attaque contre une ambulance de la 8e région militaire vers fin 2007, a rapporté le correspondant de Sankurunews.

D'apres le colonel Delphin Kahimbi, l’ambulance et ses trois occupants avaient été brûlée alors qu’elle était dépêchée pour secourir les blessés de Nyamilima, à 40 kilomètres a l'Est de Rutshuru. Le commandant de FARDC de la 8e région militaire ajoute que plusieurs autres attaques avec morts de civils et de militaires congolais ont été commis par ce colonel et ses éléments, ainsi que des pillages et viols ont été menées par les hommes dudit sujet rwandais. A présent, Jean Claude est détenu au bureau de renseignement militaire à Goma.

Pour sa part, la Monuc se dit prête à accueillir tous les combattants de cette faction FDLR en vue de leur rapatriement volontaire.



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Monday, April 21, 2008

TROIS AGENTS DU QUARTIER LATIN AUX ARRETS

Trois hommes forts de Koffi Olomide aux arrêts !


La Prospérité


Il y a du rebondissement dans l'affaire qui oppose la RGTA à l'orchestre Quartier Latin de l'artiste musicien Koffi Olomide, de son vrai nom Antoine Agbepa. Trois de ses hommes : Joyce Diena (Chef d'orchestre), Tchaï (neveu de Koffi) et Kiwaka, maître en arts martiaux et présumé bourreau du cameraman de RTGA Patou Bonioko, sont arrêts depuis hier lundi 21 avril. Le cabinet conseil de RTGA a déposé une commission rogatoire au PGR pour obtenir le retour de Koffi à Kinshasa.

L'étau se resserre autour de Koffi Olomide. La Police judiciaire des parquets, ça s'appelle aussi le Casier judiciaire, a arrêté trois membres importants du groupe Quartier Latin. On cite le Chef d'orchestre Joyce Diena, un certain Tchaï -neveu de Koffi-, et Kiwaka passé maître en arts martiaux, transfuge de Félix Wazekwa du groupe musical Cultura. La police recherche encore plusieurs autres membres de Quartier Latin, sur ordre de l'Inspecteur Ponde. Selon le cabinet conseil de RTGA, une demande rogatoire a été déposée auprès du Procureur général de la République près le Parquet de Kinshasa/Gombe. L'objectif est d'inviter les autorités judiciaires des pays d'accueil de Koffi à le rapatrier pour qu'il soit entendu sur des "faits graves lui reprochés". L'absence de Koffi et de ses hommes, samedi dernier à Kinkole, à la reconstitution des faits n'a pas été appréciée par la Police judiciaire des parquets.

Pourquoi Koffi et ses hommes sont-ils poursuivis ?

Les faits remontent à dimanche 6 avril 2008 à Kinkole. Koffi se produisait en concert sponsorisé par la Bracongo. Selon la version des faits donnée par le cabinet conseil de RTGA, Koffi, en personne, aurait instruit les éléments de sa garde rapprochée pour récupérer la cassette du cameraman de RTGA. Patou Bonioko, c'est de lui qu'il s'agit, refusa d'obtempérer à un ordre qui ne venait pas de la hiérarchie de son organe de presse ou de la Bracongo. C'est alors que, sur ordre de Koffi, soutient-on, les éléments de sa garde vont sérieusement s'occuper du pauvre cameraman. Des coups pleuvaient sur le pauvre Patou, rappelant ainsi les circonstances de la mort de Faye. Comme ils avaient la maîtrise des arts martiaux, les hommes de Koffi avaient fini par casser la camera avant de récupérer la cassette.

Koffi Olomide, lui, a une autre version des faits. Le lundi 7 avril, depuis Brazzaville où il s'était rendu pour prendre son avion à destination de l'Europe, Koffi Olomide adresse un texto à ses amis chroniqueurs de musique. « Chers amis, je viens par ce texto vous demander votre soutien à la nouvelle injustice dont je suis victime. Je vous assure que je n'ai demandé à personne de brutaliser un quelconque membre de la presse. Je reste disposer à réparer les fautes commises avant et à la fin de mon concert, même si les agents de sécurité n'ont pas exécuté un ordre venant de moi. Restez justes, libres et intègres en ce moment. Que la preuve de votre amitié me soit témoignée ». Pas la peine de commenter le texto de Koffi. Il est clair, simple et concis.

Le cabinet conseil de RTGA en lutte contre l'impunité

Légalement, la garde à vue ne dépasse pas 48 heures. A l'expiration de ce délai, Joyce Diena, Tchaï et Kiwaka seront sous mandat d'arrêt provisoire pour une durée de cinq jours. Puis suivra la détention provisoire à Makala. Les protagonistes, vont-ils en arriver jusque-là ? En tout cas, pour le cabinet conseil de RTGA, plus que jamais au par avant, Koffi et ses hommes devront répondre de leurs actes. Il est question, martèle-t-on, de justice juste. La loi dans toute sa rigueur devait être appliquée. Les avocats de RTGA ont directement fait allusion à Luambo, Nioka Longo, Evoloko, tous musiciens, qui ont connu la prison.



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LA RD CONGO EST REDEVENUE UNE PRIORITE POUR LA BELGIQUE

Mission belge au Congo: L'ex colonnie redevient une priorité pour les belges

La Libre

Trois ministres (Affaires étrangères, Coopération et Défense) sont au Congo. Ils entendent unir leurs efforts pour que l'aide belge bénéficie à tous les Congolais.

Pas moins de trois ministres fédéraux belges accomplissent cette semaine une mission diplomatique, humanitaire et militaire en République démocratique du Congo (RDC). Dans un souci de parler d'une seule et même voix, Karel De Gucht (Affaires étrangères), Charles Michel (Coopération) et Pieter De Crem (Défense) sont, pendant quelques jours, ensemble, à pied d'oeuvre dans ce pays ami, mais instable et en proie à d'incommensurables difficultés sanitaires et sociales. Le tout sur fond de tensions frontalières.

Les trois ministres doivent être reçus ce lundi matin par le président Joseph Kabila avant de poursuivre un programme distinct. Tandis que le périple de Karel De Gucht et Charles Michel passera par le port de Boma, Lubumbashi, les deux Kivu puis le Burundi (à moins que les troubles ne les poussent à renoncer à cette étape), Pieter De Crem se rendra notamment au Kananaga, dans le Kasaï, là où l'armée belge maintient un petit groupe de militaires dans l'attente de la reprise d'activités de formation au profit des Forces armées de la RDC (FARDC).

Trois ministres en même temps, n'est-ce pas quand même beaucoup ? " C'est la traduction d'une volonté politique, explique Charles Michel. La Belgique veut parler d'une seule voix au Congo, ce qui n'a pas toujours été le cas. De plus, les ministres ont veillé, en amont, à ce que les projets soient concertés et cohérents. Ainsi, dans les projets de coopération militaire, nous tenterons de réserver de la place à des actions civiles. Chacun demeure donc dans le périmètre qui est le sien mais en restant cohérent avec l'action de ses collègues. La Belgique est d'autant plus forte quand elle parle d'une même voix ."

Un message de paix

Quel message les trois ministres portent-ils en RDC ? Celui-ci : l'Afrique centrale et le Congo en particulier sont une priorité dans la politique étrangère de la Belgique. Ensemble ils plaideront pour la paix et la sécurité sans lesquelles aucune politique de reconstruction, de développement, aucun progrès social ne sont possibles. La Belgique entend que son aide se déploie au bénéfice de l'ensemble du peuple congolais.

Lors de la mission, le ministre de la Coopération aura une attention particulière pour le drame que vivent un grand nombre de femmes, victimes de terribles violences sexuelles dans l'est du pays, là où le viol est devenu une véritable arme de guerre. Les témoignages des femmes révèlent une cruauté rarement atteinte. " La Belgique souhaite être à la pointe de l'aide dans ce domaine. Nous mobilisons des moyens importants tant sur le plan de la prévention, de l'éducation, de la sensibilisation. Nous voulons aider les autorités locales à lutter contre l'impunité, ce qui est une priorité absolue ", précise Charles Michel.

En s'investissant sur le long terme, la Coopération belge ne risque-t-elle pas d'être assimilée à une forme de néocolonialisme ? " La Coopération ne doit pas être éternelle. Le but de l'action belge est de créer les conditions pour que, progressivement, les investissements privés et l'initiative privée puissent prendre le relais et devenir le moteur de l'amélioration des conditions de vie de la population ", dit-il. Mais cela suppose évidemment l'instauration préalable d'un cadre juridique sécurisé. Qui tarde à s'instaurer.


Francis Van de Woestyne


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LA DISPARUTION DES SEXES MASCULINS A KINSHASA

La disparition des sexes masculins est un phénomène que le général Oleko cherche à calmer la population kinoise.


Pour l’inspecteur général de la police nationale/Kinshasa, des rumeurs qui court dans la capitale congolaise sur la disparition des sexes masculins est un problème psychologique. Il s’agit des ont dit, pure et simple rumeurs qui, dans la plupart des cas, des faits nonexistants. Ce sont des opérations à venir. Le général Dieudonné Oleko l’a dit lors d’un entretien de ce lundi avec ses hommes sur la situation sécuritaire dans la capitale. Une situation qu’il a qualifiée relativement calme nonobstant le relâchement constaté dans le travail des policiers, nous a rapporté le correspondant de Sankurunews.

Le général Oleko apporte à la portée et à l’attention de tous les compatriotes qui se livrent au lynchage des présumés auteurs de cette fausse pratique sans en avoir des preuves car la véracité des faits sont tres succeptibles. L'inspecteur de la police interpelle encore les policiers vis à vis de leur devoir, la protection des personnes et de leurs biens.

Au sujet de cette rumeur, le général Oleko a déclaré : « On a pu recenser une dizaine de personnes qui se disaient victimes, et une douzaine d’autres soupçonnés comme auteurs. On a constanté chez les victimes, que chacune avait son sexe. Ils vous disent non, c’est au niveau des dimensions, d’autres encore insistent au niveau du rendement, il fallait donc attirer l’attention des hommes. Généralement, devant de telles situations, il se prépare une autre opération, par exemple, véhiculer un message, il ne faut pas toucher à une catégorie de gens. Si vous les touchez ou s’ils vous touchent, vous allez avoir une conséquence; la disparution votre sexe. A ce moment là, les policiers deviennent inefficaces, et même pour la plupart des citoyens, ceux qui voudront intervenir, ils ne pourront pas le faire de peur d’être frappés par ce dont on parle »

Quant aux sorts réserver aux présumés auteurs de cette pratique, l'inspecteur général de la police a dit qu’on les laisse partir pour des besoins pédagogiques, car pour le général Oleko, les victimes retrouvent normalement leur sexes, et les présumés auteurs clament tous leur innocence. L’objet du délit n’existant pas, on ne peut pas continuer à les garder, a-t-il conclu.



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Thursday, April 17, 2008

GOMA ENTERRE SES MORTS, HEWA BORA RASSURE!!

Direct.cd 17/04/2008)

C’est dans l’après midi de ce mercredi 16 avril que les victimes de l’accident d’avion de Goma ont été porté en terre.
Jusqu’à présent aucun bilan officiel n’a été dressé car les fouilles des décombres continuent. Mais une chose est certaine c’est que seulement 40 corps assemblés ont été officiellement enterré. Cette cérémonie a connu la participation du Président de l’Assemblée Nationale, Vital Kamerhe qui s’est fait accompagné d’une équipe composée des membres du Bureau de l’Assemblée Nationale et du Sénat ainsi que de quelques députés originaires du Nord Kivu.

On a aussi noté parmi les délégations officielles, la présence d’une forte délégation venu du sud Kivu et conduite par le tout nouveau vice gouverneur.

De New-York où il séjourne actuellement, Joseph Kabila Kabange, Président de la République a demandé au gouvernement d’ouvrir toute affaire cessante une enquête afin que soit établi les responsabilités et que les coupables subissent la rigueur de la loi. Il s’est dit consterné par ce drame qui endeuille une fois de plus la population du nord Kivu.

Du côté de la société Hewa Bora, son patron Stavros Papaioannu rassure que les victimes seront indemnisé sans problème car le DC 9 McDonnell Douglass immatriculé 9Q-CHN qui a fait crash à Goma le mardi 15 avril dernier était bel et bien couvert d’un certificat d’assurance valide. Pour Papaioannu, l’indemnisation dans pareille circonstance ne doit pas poser problème au vu du sérieux pour lequel est réputée son entreprise qui compte déjà lancer la procédure d’indemnisation dans un bref délai.

Pour la petite histoire, il faut noter que la société Hewa Bora a été créée en 2001, sur les décombres de la compagnie Congo Airlines et a depuis subi plusieurs changements de noms (express city, zaire cargo, zaire airlines,...). Hewa Bora Airways a été entièrement interdite de vol dans l'UE en avril 2008 par la Commission européenne. Jusqu'alors, elle était la seule compagnie de la RDC dont certains avions (Boeing 767-200ER, Lockheed Tristar 500) ne figuraient pas sur la liste noire des compagnies bannies de l'espace aérien européen.

En Octobre 2007 sa flotte était globalement composée de : 1 Boeing 767-200ER (immatriculé: 9Q-CJD) ; 1 Lockheed L-1011-385-3 TriStar 500 (immatriculé: 9Q-CHC) ; 4 Boeing 727-232/Adv (immatriculés: 9Q-CHD, -CHE, -CHF, -CHG) ; 1 Boeing 727-100F (cargo) (immatriculé: 9Q-CHK) ; 2 Boeing 727-100 VIP (immatriculés: S9-ROI, -DBM) ; 1 McDonnell Douglas DC-9-51 (immatriculé: 9Q-CHN) – qui a crashé à Goma le 15 avril 2008; 2 McDonnell Douglas DC-8-55 (cargo) (immatriculé: 9Q-CHL, 9Q-CHM) ; 1 Boeing 707-366C (cargo) (immatriculés: 9Q-CKR) ; 1 Hawker Siddeley HS 125 ( immatriculé S9-PDG)

Le crash de ce mardi n’est pas le premier pour cette compagnie congolaise car on se souviendra qu’en aout 2002, le 9Q-CHA, qui venait de décoller de Kinshasa pour Bruxelles, rencontre un grave problème moteur en plein vol. Contraint de faire demi-tour, il se pose en éclatant plusieurs roues, et plus de 200 passagers, qui ont cru leur dernière heure arrivée, doivent changer d'appareil, la compagnie affrétant alors un DC10. Cet incident marque la fin de vie de ce Tristar, qui depuis pourrit sur le tarmac de N'djili, les dégâts ayant été jugés trop importants.

Michel Garcia


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Wednesday, April 16, 2008

LES DÉTOURNEMENTS DES FONDS DU TRÉSOR PUBLIC PAR LES GOUVERNANTS

MALGRÉ LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION ET L'ANARCHIE, LES DÉTOURNEMENTS MONSTRES AU GOUVERNEMENT DE JOSEPH KABILA.



Les procédures peu orthodoxes, l’indiscipline dans les ordonnancements, des sommes colossales détournées du trésor public, encore et toujours la mal gouvernance poursuit son bon homme de chemin dans un pays où le double langage est érigé en système de gouvernance. L’affaire passerait sous silence si une ONG, la Ligue congolaise contre la corruption n’avait pas publié le scandale financier qui s’opère au grand dam du Congolais meurtri dans sa misère.

Selon le rapport d’une soixantaine de page, rapport d’ailleurs incomplet de la Cour des Comptes, près de CDF 64 984 725 528,61 (Francs congolais soixante-quatre milliards neuf cent quatre-vingt- quatre millions sept cent vingt-cinq mille cinq cent vingt-huit centime soixante et un), soit près de USD 120 millions de l’argent du contribuable, en l’espace de deux mois seulement (décembre 2006-février 2007) ont pris des destinations inconnues, sans justification, sans que cela se passe dans l’orthodoxie financière et sans qu’ils ne soient utilisés, pour certains cas, pour ce à quoi ils étaient destinés. Et si on extrapolait sur une période relativement longue !

Après que le petit pan de voile soit levé sur ce qui n’est que la partie visible de l’iceberg de la corruption en RDC, le ministère de budget a lui aussi publié le scandaleux rapport, sur son site Internet, l’Internet où l’accès n’est réservé qu’à moins de 1% de la population congolaise. C’est le ministère de la défense et l’armée qui ont battu le record des détournements des deniers publics. L’audit concerne la période du 1er décembre 2006 au 28 février 2007. Les détournements ont profité d’une part des procédures d’urgence (de la hauteur de CDF 16 376 560 538,15 Francs congolais seize milliards trois cent soixante-seize millions cinq cent soixante mille cinq cent trente-huit, centimes quinze, soit près de USD 30 millions), de l’opacité généralisée dans la gestion de la chose publique mais aussi de la puissance politique, policière et militaire des auteurs de ces actes pour jeter soustraire du trésor public ce qui pouvait profiter à tous.

Tous sont éclaboussés

Le scandale n’épargne personne. Tous les services de l'État ou presque, comme de vilains prédateurs qui s’abattent sur la carcasse de leur victime, ont abusé de la mollesse ou profité de la complicité des institutions financières pour saigner à blanc les caisses de l’Etat. Pire encore, plusieurs services ont sorti des millions en espèce du trésor sans se faire identifié. Le ministère de la Défense nationale remporte la palme de l’irrégularité et des détournements enregistrés avec 20 gros dossiers.

Des services non identifiés occupent la seconde place avec 41 dossiers, la Police avec 22, le ministère de l’Intérieur, 8, le ministères des Finances qui devrait pourtant prôner la discipline et prêcher par l’exemple 8, Primature, 3, le ministère des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, 11 dossiers, la Banque congolaise, 166 dossiers, les régies financières, 5, Carburants et lubrifiants, 97 dossiers. On y retrouve également des traces des anciennes vice-présidences, de la Banque centrale du Congo, du Sénat, de l’Assemblée nationale, 42, bref tous ont trempé dans la magouille et la corruption.

Selon le rapport, des manœuvres dilatoires et des obstructions ont été enregistrées de la part des services enquêtés, notamment au ministère des Finances ou à la Primature. D’autre part, les auditeurs se sont retrouvés devant des faits accomplis où des traces des opérations ont disparus, soit au niveau de l’ordonnancement ou à la destination. Certains criminels ont tout simplement fait mauvais usage de la loi pour réfuter tout contrôle. C’est le cas de la Commission électorale indépendante.

Une vraie pieuvre avec tentacules dans les hautes sphères de l'État

La maffia a utilisé le maillon faible de la lutte contre la corruption en RDC, c’est-à-dire la passation de marchés des travaux publics et des fournitures où d’énormes commissions occultes sont distribuées. Ici le jeu est simple. Interférence des autorités politiques dans la passation des marchés, ce qui contourne l’adjudication publique sur la quasi-totalité (4 sur 11) des marchés publics, exécution de marché avant l’obtention de la lettre de commande. Le scénario est classique à Kinshasa. Un vieux tracteur complètement déglingué arrive sur les lieux qui sont d’ailleurs son cimetière. Les ouvriers cassent tout et disparaissent corps et bien. La population n’a plus que des yeux pour pleurer.

Ce scénario a été vécu dans la commune de Kalamu, dans le dossier de la réhabilitation des avenues Kasangulu et Ezo, confié en septembre 2006 à l’Entreprise Stever Construct par le ministre des Finances Marco Banguli dans le cadre d’une ASBL pro-PPRD, la CODEK (Convention pour le développement de Kinshasa, du pure style FROJEMO de triste mémoire). Montant de la commande : USD 2 172 169,09 dont USD 191 918,55 pour les études, le contrôle et la surveillance, et USD 235 536,41 pour l’impôt.

L’entreprise perçoit en date du 31 janvier 2007 USD 1 217 086,40. Déjà à ce stade, on perd la trace de USD 86 215,05, soit 40% du montant du marché. Prévus pour 120 jours, les travaux sont ‘‘à l’arrêt avant même la régularisation’’. Avec l’état de délabrement avancé de l’avenue Université, Kasangulu n’est plus que l’ombre d’elle-même. Tous le flux vers ou en provenance de Ngaba, UNIKIN, Mont-Ngafula n’ont fait de cette artère secondaire qu’une bouchée.

Près de USD 4 117 733,49 sur les dossiers des travaux publics de la période sont parti en fumée. Le gouvernement n’a bougé aucun doigt pour récupérer l’argent public. Tout le monde sait pourquoi.

Bref, le rapport n’a perçu aucun caractère urgent dans l’exécution des opérations auditées dans la période. Plusieurs paiements ont été effectués hors chaînes des dépenses et nombre d’entre elles ont été régularisés ou pas du tout à ce jour. Un accroissement de 218 % a été enregistré sur le solde de dépenses urgentes dans la période. La Cour des Comptes a même repéré un vrai charabia dans l’écriture comptable : ‘‘Virement apurement de refinancement de la Banque Congolaise’’ pour brouiller les traces de près de CDF 10 497 642 376, 74.

Un autre cas scandaleux

Le rapport fait également état d’un contrat passé entre le gouvernement et une certaine maison OMEGA Trading Company´s a bénéficié de 3 commandes de fourniture des produits pharmaceutiques et divers pour les FARDC. L´initiative des commandes proviendrait de l´Etat Major des armées. Ce qui est à nouveau scandaleux dans le dossier, c’est la procédure. Dans le cadre ‘‘ekosala nini’’, si c’est la finalité qui compte. Suivons la LICOCO : Le Ministre de la Défense a introduit une commande à la maison OMEGA. Faute de crédit budgétaire dans son ministère, celui-ci intéressera son collègue de la Santé Publique, qui gère le crédit PPTE du secteur médical.

Le ministre de la Santé intervient dans le paiement de la commande et l´avenant en changeant l’objet de la commande : Appui à la revitalisation des zones de santé. Deux bons d´engagements sont émis, l´un au cabinet du ministre de la Santé et l´autre par le Secrétariat général à la Santé pour la commande et de l´avenant. Le montant du marché est de USD 5 429 172,34 dont la commande de USD 3 595 419,57 et l’avenant: USD 1 833 752,73.

Régime du marché: de gré à gré par la décision du Ministre de la Défense nationale.

Le rapport fait observer l’absence de facture définitive, l’absence de cahier des charges, de bordereau de livraison, de PV de réception, de la lettre d´invitation pour la livraison finale, de la décision du conseil d´adjudication. Le fournisseur OMEGA justifie cet état de chose par le refus de l´armée à réceptionner des produit devant une Commission ad hoc, dans les entrepôts du Ministère de la Santé, ‘‘alors que sur le dossier physique déposé par le fournisseur OMEGA, le rapport signale une commission de réception des produits constituée de 5 colonels’’ des FARDC.

S’il faut projeter par rapport à la période et extrapoler au regard des montants détournés, il y a fort à parier que des millions de dollars des contribuables congolais ont pris la direction des bourses privées de nos dirigeants et que le peuple congolais en a encore pour longtemps à attendre que l’éradication de la corruption quitte le stade de slogan. Voici une explication au boum de l’immobilier observé à Kinshasa sans qu’il y ait effet sur l’économie: l’argent sale.



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LA BAD AU SECOUR D'INGA AVEC 58 MILLIONS DE DOLLAR AMERICAIN

58 Millions de USD pour la réhabilitation de centrales électriques d'INGA

La Banque Africaine de développement (BAD) a signé avec la République démocratique du Congo (RDC) un accord de don de 58 millions de dollars pour la réhabilitation des centrales hydroélectriques d`Inga (ouest) et des réseaux de distribution d`électricité de Kinshasa.

Cet accord a été signé le 10 avril à Tunis, siège temporaire de la BAD, par le vice-président de la BAD chargé de l`Infrastructure, Mandla Gantsho, et la chargée d`affaires de la RDC en Tunisie, Geneviève Lukusa Kayembe Nkaya, selon un communiqué reçu lundi à Kinshasa.

Le projet porte sur "la réhabilitation de 10 des 14 groupes du complexe hydroélectrique d`Inga, la construction d`une ligne haute-tension entre Inga et Kinshasa (distantes de 250 km) et la réhabilitation et l`extension du réseau de distribution de Kinshasa, dont la réalisation de quelque 50.000 branchements".

"La zone d`intervention du projet couvre la province du Bas-Congo (ouest, où se trouve Inga) et Kinshasa", mais "l`énergie qui sera produite dans les centrales réhabilitées servira à l`alimentation d`autres provinces et de plusieurs pays de la région", souligne la BAD.

Réhabilitées, les deux centrales d`Inga auront un potentiel de production de près de 40.000 mégawatts, pouvant fournir de l`électricité à toute l`Afrique australe. La RDC a actuellement un des plus bas indicateurs de consommation d`énergie du monde: faute d`investissement et du fait de la croissance démographique, la consommation d`électricité par habitant est passée de 161 kilowatt/heure en 1980 à 91 kWh en 2002, rappelle la BAD. Le taux d`électrification de la RDC est de "6% comparé à une moyenne africaine de 20%".

"Le coût total du projet est estimé à 301,36 millions d`UC (unités de compte, soit environ 495 M USD)" et sera financé, outre par la BAD, par la Banque mondiale, d`autres bailleurs et le gouvernement de RDC.

Esperons que ces fonds ne seront jamais detournés comme on a remarqué dans le rapport de l'ONG, la Ligue congolaise contre la corruption qui avait publié le scandale financier qui s’opère au grand dam du Congolais meurtri dans sa misère.



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FAUT-IL UNE MONNAIE FORTE POUR LA RD CONGO?


Faut_il Plaidoyer pour une monnaie forte au Congo(RDC)?

Le livre de Noël K. Tshiani, "Vision pour une monnaie forte" publié au début du mois de mars aux éditions de l'Harmattan, fait un diagnostic de la situation monétaire de la République Démocratique du Congo qui connait depuis plusieurs décennies une expérience inflationniste sans précédent. Sur les dix dernières années, le taux d'inflation moyen est de 139 pour cent par an. L'hyperinflation du franc congolais lui a fait perdre toute crédibilité.

Introduite en 1998 à la parité de 1,3 francs congolais pour un dollar américain, la monnaie congolaise s'est dépréciée à 565 francs congolais contre le billet vert en août 2007. Noël K.TSHIANI qui vit à Washington DC a un cursus universitaire impressionnant qui comprend une formation de manager au Graduate Business School à Harvard University de Boston, un doctorat en sciences économiques avec spécialisation en banques et finances de l'université de Paris IX Dauphine; un M.B.A en banques et marchés financiers d'Adelphi University de New-York, un D.E.S.S en gestion financière et fiscalité de l'Université de Grenoble, un diplôme de Troisième cycle de l'institut supérieur de Gestion de Paris.

Le Livre de Noël K. Tshiani offre des prescriptions pour une discipline budgétaire rigoureuse, une banque centrale puissante, une politique monétaire et de change indépendante, la fin de la dollarisation et une nouvelle monétaire débouchant sur une monnaie forte en RDC

Urgence pour une réforme du secteur de la monnaie

Pour Noël Tshiani, une réforme monétaire est nécessaire pour plusieurs raisons:

La nomenclature actuelle des billets de banque est hors d'état d'usage. Le coût de fabrication des billets de 1c, 5c, 10c, 20c, 50c, 1F, 5F, 10F, 20F, 50F, 100F, 200F et 500F étant devenu trop élevé par rapport à leur valeur faciale,et la valeur du billet de grande dénomination étant inférieure à un dollar, la monnaie congolaise est devenue vieille, sale et difficilement utilisable. Les kinois cyniques pour échapper à leur quotidienneté n'ont pas hésiter à surnommer les billets sales " des blessés de guerre".

Les Congolais qui n'ont pas confiance en leur monnaie, combinée avec l'hyperinflation depuis plusieurs années, cette situation a engendré le développement de la dollarisation de l'économie qui fait que le dollar américain co-circule avec le franc congolais. Ensuite, il existe ideux masses monétaires distinctes en République Démocratique du Congo et une masse monétaire en dollar. La Banque centrale ne contrôle ne contrôle pas la masse monétaire en dollar qui est la plus importante en volume. De ce fait, la Banque centrale ne peut pas conduire une politique monétaire crédible car tout ses instruments (taux directeurs, taux de réserves obligatoires, interventions sur le marché de change, etc...) sont sans effet réel sur l'économie.

Pour faire face à cette situation, la Banque centrale et le gouvernement doivent travailler de concert pour rétablir une discipline pouvant permettre la conception et la mise en oeuvre d'une politique monétaire saine et crédible.

Francs congolais 10 ans !

Dans son livre Noël Tshiani témoigne:"En 1997, le Président de la République Démocratique du Congo demanda que nous organisions la réforme monétaire afin d'introduire une monnaie stable et crédible en remplacement du Zaïre monnaie, devenu symbole de mauvaise gestion du régime déchu. C'était le début de la longue préparation pour l'arrivée du franc congolais. Ma première grande contribution à l'époque était de convaincre le chef de l'Etat de ne pas mettre sa photo sur les billets de banque, et de faire une monnaie différente de celle du régime d'avant. Ma deuxième contribution était de réclamer haut et fort l'indépendance de la Banque Centrale du Congo dans la conduite de la politique monétaire.

Depuis le début en 1997 des travaux pour la conception et le lancement du franc congolais, j'ai indiqué qu'une baisse considérable du franc était inévitable, à moins que ne se produisit un changement plus profond dans les méthodes de gestion de la Banque Centrale du Congo et du Ministère des Finances qu'il n'était politiquement vraisemblable. Cette chute vient de se produire au courant de dix dernières années car le franc est passé de 1,3 F pour un dollar en juin 1998 à 565 F pour le billet vert en août 2007. La gestion de la monnaie congolaise a engendré chez les Congolais la méfiance et crainte.

En plus, le franc congolais n'est plus la seule monnaie ayant cours légal sur l'étendue de la République Démocratique du Congo. Il coexiste avec le dollar et l'euro, et ne joue plus qu'un rôle marginal car la grande partie des transactions se fait en devises étrangères. La stabilité relative du franc par rapport au dollar qui lui-même trop faible par rapport aux monnaies fortes. Peut-on affirmer sans peur de se tromper que les causes de la chute de la monnaie pendant ces dix dernières années ont disparu? Le système de gestion de la monnaie a-t-il changé?

La tâche essentielle du gouvernement congolais à l'heure est de rétablir et d'entretenir la confiance du public dans le franc congolais, écrit Noël Tshiani. Sera-t-il entendu? La priorité du gouvernement congolais est dans l'attente des 8 milliards des dollars de la Chine pour la réalisation des 5 chantiers. La réforme monétaire pour un franc congolais fort est encore possible à condition de suivre les prescriptions des experts dont Noël Tshiani en est un.

Par Freddy Mulongo,


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