La disparition des sexes masculins est un phénomène que le général Oleko cherche à calmer la population kinoise.
Pour l’inspecteur général de la police nationale/Kinshasa, des rumeurs qui court dans la capitale congolaise sur la disparition des sexes masculins est un problème psychologique. Il s’agit des ont dit, pure et simple rumeurs qui, dans la plupart des cas, des faits nonexistants. Ce sont des opérations à venir. Le général Dieudonné Oleko l’a dit lors d’un entretien de ce lundi avec ses hommes sur la situation sécuritaire dans la capitale. Une situation qu’il a qualifiée relativement calme nonobstant le relâchement constaté dans le travail des policiers, nous a rapporté le correspondant de Sankurunews.
Le général Oleko apporte à la portée et à l’attention de tous les compatriotes qui se livrent au lynchage des présumés auteurs de cette fausse pratique sans en avoir des preuves car la véracité des faits sont tres succeptibles. L'inspecteur de la police interpelle encore les policiers vis à vis de leur devoir, la protection des personnes et de leurs biens.
Au sujet de cette rumeur, le général Oleko a déclaré : « On a pu recenser une dizaine de personnes qui se disaient victimes, et une douzaine d’autres soupçonnés comme auteurs. On a constanté chez les victimes, que chacune avait son sexe. Ils vous disent non, c’est au niveau des dimensions, d’autres encore insistent au niveau du rendement, il fallait donc attirer l’attention des hommes. Généralement, devant de telles situations, il se prépare une autre opération, par exemple, véhiculer un message, il ne faut pas toucher à une catégorie de gens. Si vous les touchez ou s’ils vous touchent, vous allez avoir une conséquence; la disparution votre sexe. A ce moment là, les policiers deviennent inefficaces, et même pour la plupart des citoyens, ceux qui voudront intervenir, ils ne pourront pas le faire de peur d’être frappés par ce dont on parle »
Quant aux sorts réserver aux présumés auteurs de cette pratique, l'inspecteur général de la police a dit qu’on les laisse partir pour des besoins pédagogiques, car pour le général Oleko, les victimes retrouvent normalement leur sexes, et les présumés auteurs clament tous leur innocence. L’objet du délit n’existant pas, on ne peut pas continuer à les garder, a-t-il conclu.
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