A MBUJI-MAYI, L'ACHAT A CREDIT D'UN CHARROI AUTOMOBILE SOULEVE DES VOIX
Suite à une demande du Gouvernement Provincial que dirige Alphonse Ngoyi Kasanji de doter la Police et l’Armée Nationale ainsi que le Gouvernement Provincial d’un charroi automobile, l’Assemblée Provinciale du Kasaï Oriental a décidé de l’emprunt de 1 million de dollars américains auprès de la Banque Centrale du Congo afin d’assouvir cet appétit.
Une décision qui fait couler beaucoup d’encre et de salive dans toute la ville de Mbuji-Mayi.
Beaucoup de gens s’interrogent sur la prise d’une telle décision pendant que toute la population de cette partie de la RD.Congo fait face aux multiples défis sociaux.
En effet, cet emprunt de la province du Kasaï Oriental auprès de la BCC est consenti pour une durée de deux ans et sera remboursé avec un intérêt de 12%. La première échéance du paiement doit intervenir en octobre de l’année prochaine.
A ce sujet, le Ministre Provincial du Budget du Kasaï Oriental, qui s’adressait aux Députés Provinciaux, a expliqué le bien-fondé de cette action que compte entreprendre son institution : « les itinérances doivent être suffisamment assurées ».
Et d’ajouter que devant la menace de guerre vis-à-vis de tout notre pays par le Général déchu Laurent Nkunda, le Gouvernement Provincial a jugé bon de mettre quelques moyens à la disposition des services de sécurité pour répondre à toute éventualité.
La troisième raison, c’est celle des engins de la réhabilitation des routes et autres voies de circulation ».
La classe intellectuelle de Mbuji-Mayi et d’autres fins politiques affirment que l’urgence dans cette province peut être partout sauf dans l’achat des véhicules, les habitants souffrent d’un manque accrû d’eau potable, ils croupissent dans la misère etc.
La population se pose des questions à propos de ces véhicules. Est-ce des véhicules de guerre ou des véhicules qu’on verra devant les débits de boisson ?
La réponse semble lourde à prononcer.
A l’Assemblée Provinciale, les points de vue diffèrent. La Commission de la bonne gouvernance se réserve de tout commentaire.
En revanche, les groupes parlementaires politico administratif et judiciaire estiment que la sécurité est plus que prioritaire : « tu peux chercher à avoir de l’eau, mais si l’insécurité menace le puits d’eau, tout le monde s’en éloignera. Il faudrait peut-être que le Gouvernement vienne devant l’Assemblée avec la demande d’un emprunt qui va permettre de résoudre le problème d’eau.
En fin de compte, le Gouverneur a reçu le quitus de procéder à sa démarche.
Arlette Zinio
AFFAIRE MALEWA A KINSHASA FAIT RAGE
l est né, depuis quelques années, un nouveau phénomène appelé communément, Malewa. Ce phénomène dit Malewa met en scène une ou des personnes qui aiment fréquenter des restaurants de fortune. Etant devenu populaire dans la capitale de la RD.Congo, cette situation préoccupe plus d’une personne.
Une descente de l’équipe des reporters de la Prospérité a sondé les opinions des Kinois sur ce phénomène.
Les Kinois disent que le phénomène Malewa est bien parce que c’est moins coûteux, c’est le nzela mokuse comme ils le soutiennent, comme pour dire que c’est plus simple.
Les étudiants interrogés à ce sujet déclarent que c’est le Malewa qui les sauve quand il n’y a pas beaucoup d’argent pour se procurer un bon repas. Dans ce cas, la solution c’est de courir rapidement vers Malewa le plus proche.
La recherche d’un repas facilement servi est aussi l’une des raisons poussant nombreux Kinois à y recourir.
Mais parmi tant de raisons évoquées, la principale, d’après le sondage sur terrain revient au coût.
Les congolais pas très bien payés pour la plupart ne se voient plus en train de sortir 1000Fc ,1500 Fc pour un petit déjeuner. A la place, ils préfèrent se procurer du béton dans le ventre, en achetant plusieurs boules de foufou au Malewa à plus ou moins 400 Fc ; quelques cuillères de haricots plus un poisson à 500 Fc. Pour une personne qui vit sous le seuil de 1$ par jour, cela est largement suffisant et on peut s’interdire tout autre luxe alimentaire.
Pour plus d’une personne, fréquenter le Malewa n’est pas un péché, mais il ne faut, cependant, pas en faire une sale habitude.
L’expérience a montré que beaucoup de parents se sont donnés le luxe de priver leurs enfants de tout repas pendant qu’ils s’offrent, à cœur joie, des bons plats du Malewa local.
Pour les vendeuses de Malewa, leurs entreprises aident la population qui se présente même avec un petit rien, mais trouve de quoi se mettre sous la dent.
Thecia Tshituka Ngalula
Stagiaire/Unikin
LPM
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