Sunday, February 10, 2008
KIN LA BELLE DANS L'OBSCURITE
Une situation critique et choquante à Kin Malebo
Il est invraisemblement impensable de voir Kinshasa(Kin la Belle)dans l'obscurité étant donné que nous sommes un pays exportateur du courant électrique. C'est une situation invraisemblable pour un pays qui dispose d’un des plus grands barrages hydroélectriques de l’Afrique. Pourtant, c’est ce que vit la population kinoise il y a de cela 3 jours. La Société nationale d’électricité, une entreprise publique qui garde le monopole de la distribution du courant électrique, a dépêché ses agents auprès des médias pour éclaircir les causes de ce drame, selon le repportage du correspondant de Sankurunews à Kinshasa
Selon la Snel, une explosion, déclarée au poste de production du courant électrique d’Inga, explique toute cette situation critique qui s’est abattue sur la ville en ramenant la capitale Congolaise à l'époque de la pierre taillée. Selon l'administrateur délégué général adjoint de la Société nationale congolaise d'électricité (SNEL), Madame Bernadette Tokwaulu Aena, l'explosion du trasformateur de tension a abîmé d'autres matériels de trasmission du courant électrique, ce qui a provoqué la panne du courant observée dans la ville de Kinshasa. Maintenant la situation est complètement rétablie avec la réparation de ce transformteur, de disjoncteurs et du parafoudre", a-t-elle souligné.
Plus qu’un fait isolé, c’est toute la problématique de cette importante unité de production qui est remise sur le tapis. Qu’est-ce qui a manqué à la Société nationale d’électricité pour éviter une telle humiliation qui ne l’honore pas, d'autant plus que "gérer, c’est aussi prévoir"? Le nouveau mandataire de la SNEL n'a hérité que la grande dysfonction du systeme "1+4" de la période de transition.
N’a-t-elle pas eu le moyen de prévoir un tel événement ? Où sont passés tous ses ingénieurs et techniciens qui se tapent des milliers de dollars sur le dos du pauvre abonné congolais, lequel ne sait plus à quel saint se vouer pour atténuer ses malheurs ? Il y en a d'autres familles de ses abonnés Congolais qui manget en tour de role car elles n'ont plus à manger.
Ce qui se passe aujourd’hui à la Snel témoigne de graves dysfonctionnements qui minent encore les entreprises publiques congolaises. Car, au lieu de les réformer, la transition « 1+4 » n’avait trouvé mieux que de se les partager entre belligérants, signataires de l’Accord global et inclusif de 2003 pour s’enrichir. Depuis les élections, rien n’a changé sauf il y a eu un nouveau mendataire et son équipe, qui de leurs tours, vont commencer a se taper de luxes et de milliers de dollars au lieu d'amener un changement réel de la bonne gestion de cette géante oeuvre que le Maréchal Mobutu nous a laissé . Même le la démarche du ministre du Portefeuille, n’a rien apporté de bon.
Conséquence, on se retrouve avec des entreprises improductives, incapables de s’auto-financer. Des entreprises publiques qui puent l’incompétence, la mal gestion à mille lieux. La ministre du Portefeuille ne doit nullement s’enorgueillir.
Où vont tous les millions de dollars américains que la Snel encaisse par l’exportation du courant de ce même barrage d’Inga pour qu’elle se trouve aujourd’hui dans l’incapacité de rentabiliser ? Il est claire de voir à l'oeil nu, ces fonds sont destinés dans des compte en banque des dirigeants du haut Commandement et des fondations prévilégiées.
Il n y a pas longtemps ou il a été déclaré en affirmation que la Banque mondiale venait de débloquer la somme de 489 millions de dollars américains pour la réhabilitation des barrages de Inga I et Inga II situés tous dans le même site, ou est passée cette grosse somme d'argent? Et poutant, avec les cinq chantier d'HYPOLYTE KANAMBE, alias Joseph Kabila, le gouvernement pouvait amenager et renouveller tous les equipements partant du barrage d'Inga et sur l'ensemeble du reseau électrique national. Il s'agit de renouveller les matériels de stations, sous- stations, postes et cabines électriques ainsi de procéder au remplacement des câbles souterraines et même aériennes quin ont vieilli", mais cette importante somme d'argent a d'autres faits aléatoires et une partie sera restée dans des comptes individuels à l'occident comme il fut pendant la période de Mobutu.
La situation est critique. La mauvaise gestion que vit la Snel doit interpeller l’Etat-propriétaire sur l’urgence à engager un plan volontariste de restructuration des entreprises publiques. De les privatiser.
Dans son programme, le gouvernement est arrivé à cette même conclusion lorsqu’il reconnaît que « les effectifs pléthoriques, comparés à leurs chiffres d’affaires font des entreprises du portefeuille un grand pourvoyeur d’emplois en RDC malgré des activités opérationnelles peu performantes voire parfois inexistantes. Toutefois, en dépit de flux financiers parfois substantiels générés pour quelques-unes d’entre elles (domaine énergétique, transport), la majorité de ces dernières affichent un déficit structurel découlant non seulement des faiblesses en matière de capacité de gestion de certains animateurs ou des interférences tutélaires (…) ».
Comme la Snel, rien n’empêche que des entreprises telles que la RVA, l’OCC, l’Onatra, la Regideso, etc. subissent un arrêt brusque et brutal d’activités pour déficit de planification. Arrêter alors la gabegie financière,la corruption, l'anarchie, et l’incurie dans la gestion.
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