Tuesday, January 29, 2008

LA SNEL RISQUERAIT DE RATER LE MARCHE SUD AFRICAIN

Snel, gros risques de rater le marché sud africain

Le Potentiel

La consommation en courant électrique en Afrique du sud a explosé le plafond de 40.000 mégawatts disponibles. L’opérateur local s’en trouve dépassé. L’option nucléaire retenue, n’exclut nullement le recours au potentiel disponible en RDC. Pendant ce temps, la Snel, qui gère le complexe d’Inga, semble ne pas saisir l’opportunité, préoccupée par autre chose. Loin d’un management visionnaire.

La première économie du continent est en difficulté. L’explosion de la demande en courant électrique l’oblige de recourir à d’autres sources, notamment le nucléaire. Cette option prendra du temps. Elle est de plus en plus sujette à controverse à cause de l’impact négatif sur l’écologie.

Et pourtant, dans le cadre du Nepad, le site d’Inga a été retenu pour l’intégration régionale dans le secteur de l’électricité. Présentement, les fonds sont disponibles en vue du financement des travaux de construction de Inga 3, puis à échéance le Grand Inga, avec à la clé une production de plus de 44.000 mégawatts.

Ce surplus de production pourrait ainsi satisfaire la demande sud-africaine, à la condition que la partie congolaise prenne conscience et se mette résolument au travail dans la perceptive d’atteindre cet objectif. Les retombées financières du Grand Inga sont estimées en terme de milliards de dollars américains. La RDC a ainsi un important rendez-vous à tenir dans le cadre de l’intégration régionale.

UNE OPPORTUNITE A SAISIR

Face à l’accroissement exponentiel de la demande, l’Afrique du Sud compte expérimenter le rationnement de fourniture du courant électrique. Cela pendant plusieurs années. L’opérateur local est dans l’incapacité de supporter seul cette nouvelle exigence.

A la suite des coupures intempestives, des dégâts énormes ont été enregistrés. Eskom est soumis au versement des dommages et intérêts. D’où la mise en place d’un système de délestage comme en RDC.

Selon Nelisiwe Makubane, directrice générale adjointe du ministère de l‘Energie et des Minéraux, citée par l’agence angolaise de presse, «cette réglementation, préparée avec la compagnie publique d‘électricité Eskom, pourrait entrer en vigueur dans les trois mois».

Le danger que courent les investissements étant réel, d’autant qu’Eskom est d’avis qu’il est insensé «de lancer de gros projets industriels tant que la situation ne se sera pas améliorée, soit pas avant cinq ans». Déjà les pertes se chiffrent à hauteur de plus de deux milliards de rands (280 millions USD/200 millions EUR).

La situation, soutient le directeur de l’organisation représentative des entreprises (Busa), Jerry Vilakazi, «réduit la compétitivité mondiale du pays en matière d‘investissements, notamment parce qu‘elle affecte son image de pays doté d‘une électricité à bas coût.

Cette opportunité devrait être saisie par la Snel, par voie de conséquence la RDC. Les accords signés dernièrement par la RSA et la RDC à Kinshasa concernent aussi le domaine énergétique. Il est temps de les activer afin de garantir à l’Afrique du Sud un courant écologiquement propre. Les milliards de dollars à engranger seront à même de soulager le budget national.

Pour ainsi dire, la source la plus proche capable de résorber la demande sud-africaine reste Inga. La poussée de cette consommation avec de nouveaux investissements laisse penser que le potentiel peut encore servir ceux qui en ont grandement besoin.

La plus grande crainte serait que la Zambie qui a saisi le bien-fondé de développer ses capacités en cette matière, dame le pion à la RDC. Et pour cause ! Depuis l’année dernière, la Zambie a entrepris de se doter des sources de production d’électricité susceptibles de servir non seulement à sa demande locale mais aussi à celle des pays étrangers. Les Zambiens eux sont allés loin jusqu’à lorgner du côté des miniers congolais.

REVIVIFIER LE PROJET WESTCOR

Projet d’intégration sous-régional de la zone Sadc pour la production et le transport de l’énergie électrique, Westcor, western power corridor en anglais, c’est-à-dire Corridor ouest de l’énergie, implique cinq sociétés nationales d’électricité de cinq pays de la sous-région Afrique australe, à savoir la République démocratique du Congo (Snel), l’Angola (Ene), la Namibie (Nampower), le Botswana (Bpc) et la République sud-africaine (Eskom).

En tant que tel, le projet Westcor est l’un des projets prioritaires aussi bien de la Sadc, organisation sous-régionale, que du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique). Il consiste à construire la centrale Inga 3 en RDC et une ligne de transport Très Haute Tension (THT), afin de drainer une bonne partie de l’énergie ainsi produite en Rdc vers les autres pays.

Une société de gestion mixte, avec un capital initial de 500.000 Usd, a été créée (genre Sinelac) à parts égales (20% pour chaque pays, soit 100.000 Usd).

Son siège est à Gaborone (Botswana), l’Angola en assure la présidence, le poste de directeur général revenait à la RDC avec M. Lokala J’Ifaso Isongole Jean Thomas, ancien directeur de production et de transport à la Snel, en poste depuis le 1er mai 2006. Il est actuellement confirmé ADT de la Snel..

Westcor a été retenu comme projet prioritaire du Nepad, avec un financement de 4,7 milliards de dollars pour les travaux d’Inga III, soit 3,7 milliards Usd pour la centrale et un (1) milliard Usd pour la construction de la ligne.

Au terme des travaux qui dureront 4 ans, Inga III aura une puissance de 4.000 mégawatts, soit 10% d’un site possédant un potentiel de 44.000 mégawatts. Au tarif d’aujourd’hui, il va générer des recettes annuelles de 500 millions Usd. Complètement outillé, le site d’Inga peut donc générer 5 milliards Usd chaque année.

UN MANAGEMENT VISIONNAIRE

Il est vrai que la Snel est butée à des difficultés réelles de production sur le site d’Inga. Des solutions sont à portée de la main, malheureusement, un déficit de management courageux et visionnaire ne rassure personne. C’est peut-être le lieu de compter sur le partenariat de gestion annoncé par la ministre du Portefeuille dans le deuxième trimestre de l’année 2008.

Des observateurs estiment cependant qu’actuellement, la Snel est en mesure de garantir le minimum à la demande interne voire l’exportation vers l’Afrique australe estimée à 1.700 mégawatts.

Au lieu de rassurer les partenaires venus à la rescousse, la main politique, toujours à la recherche des commissions, téléguide des actions de sape afin de se choisir les partenaires «les plus coopératifs». Le potentiel d’Inga peut ainsi constituer une source sûre de devises pour la RDC, pourvu que le gouvernement donne l’impulsion qu’il faut à la Snel au lieu de se précipiter sur la voie de la privatisation.

Le management visionnaire voulu pour la Snel doit également intégrer la donne Banque mondiale. Ainsi, au-delà des promesses non tenues jusque-là, pour des raisons compréhensibles, par cette institution financière internationale, il faut appréhender l’insidieuse volonté de mettre à genoux cette unité de production afin de mieux la dépecer à l’instar de la Gecamines.

Une vision à long terme a le mérite de créer de nouvels sources de revenus avec le concours des partenaires habités par la volonté de conclure des accords «gagnant-gagnant», en même temps que de se mettre réellement au service des populations congolaises.

La RDC doit cesser de se confiner à une dimension qui n’est pas la sienne, revoyant sensiblement à la baisse ses ambitions. Les gestionnaires occidentaux qui viendront ne feront pas des miracles. Les congolais visionnaires, il n’en manque pas à la Snel. Ils existent et avaient fait leurs preuves dans le passé.

Il suffit de bien scruter pour ne pas offrir sur un plateau, cette poule aux œufs d’or à des étrangers, simplement pour donner satisfaction aux chasseurs de commissions tapis dans les hautes instances de décision de l’Etat.

BIENVENU-MARIE BAKUMANYA


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PREPAIEMENT DES FACTURES , LA SNEL ENVISAGE

La Snel veut inaugurer la facturation par compteurs à prépaiement

Le Potentiel

La Société nationale d'électricité inaugure à brève échéance le système de prépaiement de consommation du courant électrique. Cette annonce a été faite à la première journée de la « Semaine de l'information économique », organisée par l'Union panafricaine des journalistes économiques du Congo (Upajec).

«La semaine de l'information économique» a débuté, le samedi 26 janvier dernier, au Cepas. La Snel était à l'honneur en cette journée d'ouverture. En l'absence de l'Adg, c'est le directeur de production et transport, Jean-Bosco Kayombo Kayam, qui fait la déclaration liminaire de la Snel. Il a relevé, à cet effet, que la Snel va bientôt opter pour la technologie de la facturation électronique par compteurs à prépaiement. Cela, dans le cadre de la modernisation de la facturation de la consommation d'énergie électrique.

Il a, cependant, avoué qu'il y a des exigences à remplir avant d'instituer ce système, notamment de rendre impeccable la fourniture de l'énergie en réhabilitant Inga I et 'Inga II, le réseau de transport du courant électrique vers Kinshasa et Lubumbashi ainsi que de toutes les stations relais du courant installées dans ces villes. C'est à Kinshasa et à Lubumbashi que ce système des compteurs à prépaiement sera installé dans un premier temps avant de l'étendre sur l'ensemble du territoire national.

AVANTAGES DE CE SYSTEME

Pour le directeur de production et transport, désormais plus de contestation de relevés d'index et la maîtrise du recouvrement des factures. Il a ajouté que des démarches sont en cours auprès des institutions financières pour l'obtention des financements nécessaires à la concrétisation de ce projet.

Du côté de la direction générale de la Snel, le prépaiement est une solution financière idéale permettant à l'entreprise d'assurer la vente à l'avance de l'énergie électrique aux abonnés qui achètent celle-ci par provision moyennant l'usage des compteurs électroniques conçus à cet effet. Toujours dans le même cadre, le système de prépaiement permet la suppression des relevés, avec leurs potentialités d'erreurs, et des erreurs de facturation. Il permet la connaissance et la gestion parcimonieuse des consommations d'électricité par les abonnés, la réduction sensible des consommateurs énergétiques initialement gaspillés par les abonnés entraînant la diminution du taux de charge des installations ainsi que l'amélioration de la qualité de produit distribué.

D'autres avantages, sont la tranquillité des abonnés (plus de visite des agents Snel pour le recouvrement), la possibilité de s'approvisionner en tickets de consommation dans les agences, les stations services, et autres lieux de vente, et l'amélioration de la trésorerie de l'entreprise grâce à ce système.

Le directeur de production et transport s'est, aussi, attardé sur l'état des lieux technique actuel de la Snel, des suspensions temporaires de distribution (délestage), leurs principales causes et les solutions en perspective pour leur suppression et le programme général d'électrification de la RDC, la nécessaire réhabilitation d'Inga et les prévisions du Plan quinquennal pour la contribution de Snel dans la réalisation sectorielle des 5 chantiers de l'Etat congolais.

ETAT DES LIEUX DE LA SNEL

En abordant l'état des lieux actuel de la Snel, le directeur Kayombo, a fait savoir qu'une vingtaine des groupes d'Inga sont à l'arrêt, réduisant ainsi la capacité de production de cette entreprise à près de 1200 MW (soit 50% de sa capacité totale). Ce qui handicape sérieusement la Snel face à la demande croissante d'énergie enregistrée ces derniers temps. La réhabilitation de ces groupes à l'arrêt s'avère impérative pour faire face à cette demande. Un autre problème, ce que le secteur du transport d'énergie n'est pas épargné par les difficultés dont les plus préoccupantes sont la surcharge de la ligne haute-tension Inga-Kinshasa, le vol par des inciviques des cornières de supports des lignes, et sans oublier le problème démographique qui appelle de plus en plus d'énergie. Ce qui fait que la distribution est marquée par des délestages chroniques et coupures intempestives



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Sunday, January 27, 2008

MANIFESTATION DES ETUDIANTS DE L'UNIVERSITE DE KABINDA

kabinda : les étudiants ont manifesté

Plusieures centaines d’étudiants de l’Université de Kabinda ont manifesté samedi pour exiger la libération de leur secrétaire général académique. Ils ont pris d’assaut le bureau de l’ANR de Kabinda dont ils ont cassé les fenêtres, selon les témoignages de l'envoyé spécial de Sankurunews

Les manifestants ont barricadé les principales rues et avenues qui menent vers la cité. Le manifestants ont paralysé toutes les activités pendant presque la moitié de la journée. Le secrétaire général académique dont ils exigeaient la libération était interpellé la veille par le bureau provincial de l’ANR (Agence nationale de renseignements), de Mbuji-Mayi, alors qu’il( secrétaire général académique)faisait le suivi des opérations de paie de la bourse d’études de ses étudiants. Selon le responsable de l’ANR à Mbuji-Mayi, le secrétaire général académique de l’Université de Kabinda, Monsieur Mudimbi, avait sur lui des listes de paie de la bourse sur lesquelles figuraient 15 fictifs. D’où son interpellation, selon la même source, ce dernier serait lui-même passé aux aveux.
Après sa libération hier même, Monsieur Mudimbi a rejeté en bloc toutes accusations portées contre lui. D’après ses propres justifications, il y aurait eu confusion dans l’établissement des listes des étudiants boursiers au niveau de l’apparitorat de l’université.

Pour cette cause, une commission d’enquête au niveau provincial sera dépêchée à Kabinda pour un contrôle physique des étudiants pour démasquer les fictifs.


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CONVERGENCE DE VUES VERS UN ETAT FEDERAL D'AFRIQUE

Afrique:Convergence de vues au mini-sommet de Tripoli


Le président sénégalais, Me Abdoulaye Wade, s'est félicité, dimanche, de la convergence de vues enregistrée lors d'un mini-sommet tenu le même jour à Tripoli sur la prochaine conférence de l'Union africaine (UA), soulignant que la rencontre a convenu de modifications à introduire dans les statuts de l'institution panafricaine.

Convoqué à l'initiative du Guide de la Révolution libyenne, le mini-sommet de Tripoli a regroupé les présidents gabonais Omar Bongo Odimba, égyptien Hosni Moubarak, sénégalais Abdoulaye Wade, tchadien Idris Deby Itno, soudanais Omar Hassan el- Béchir, érythréen Isaias Afeworki et mauritanien, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.

Il s'est notamment penché sur l'ordre du jour de l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernements de l'UA prévue début février prochain à Addis-Abeba et sur d'autres questions relatives aux conflits africains.

"Nous avons convenu de modifications à introduire sur l'UA. Une similitude des points de vue s'est dégagée au cours de nos entretiens", a déclaré le chef de l'Etat sénégalais, qui a insisté sur la nécessité d'accélérer la création du gouvernement fédéral africain.

Il s'agit d'un processus impérieux, étant donné que l'UA ne peut rien entreprendre tant qu'un instrument exécutif ayant de grandes compétences n'a pas été créé, a encore dit le président sénégalais, précisant que l'instauration d'un gouvernement fédéral africain "ne signifie pas une atteinte aux gouvernements existant actuellement, ni à la souveraineté nationale des pays membres de l'UA. Les présidents et les ministres resteront en place et tous les pouvoirs nationaux demeureront intacts", a-t-il dit.



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LES GRANDS PROJETS D'INFRASTRUCTURES EN AFRIQUE

INFRASTRUCTURES - Grands projets pour l’Afrique : Contestations sur les choix d’ouvrages

Les grands projets d’ouvrages à financer par les partenaires au développement ont été sélectionnés par les ministres en charge des Infrastructures des pays de l’Union africaine (Ua). Mais certains de ces ministres, réunis, jeudi dernier, à Saly Portudal, se plaignent que leurs pays n’ont pas été pris en compte dans le choix des projets prioritaires.

Le Madagascar, les Seychelles, L’île Maurice, le Cap-Vert, entre autres, n’adhèrent pas aux projets sélectionnés par les ministres en charges des questions d’infrastructures dans les pays membres de l’Union africaine (Ua). Pour les représentants de ces pays, qui participaient à la rencontre ministérielle du jeudi dernier, à Saly Portudal, sur le financement des infrastructures en Afrique, leurs pays sont complètement écartés du tracé de ces grands projets. Ils ajoutent que si des projets sont ciblés, les partenaires au développement ne vont pas financer des routes de connexion. Ils souhaitent donc que leurs pays soient connectés aux corridors.

«Quand on regarde la liste des projets, on constate qu’ils ne concernent que les pays de l’Afrique de l’Ouest, au détriment des petits pays insulaires. Ce ne sont pas des chemins de fer, des routes qui vont développer ces pays de l’Océan indien», peste Jaques Dugast, ministre des Infrastructures des Iles Seychelles. Avant de poursuivre : «Ce que nous exigeons, c’est qu’il y ait des projets maritimes, des projets contribuant au développement de nos pays. Car nous estimons que, pour être plus solidaires, les projets ne doivent pas être limités à quelques pays au grand dam d’autres. Pourquoi ne pas investir dans des projets de câbles optiques sous-marins pour la connexion des îles. Non seulement un tel projet profiterait aux pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi à ceux de l’Océan Indien».

L’ambassadeur de l’Ile Maurice en Ethopie, Premdut Doongoor, ne dit pas autre chose. «Si dans leur pays, des routes et des ponts constituent une priorité, tel n’est pas le cas chez nous. Ce dont nous avons besoin, c’est d’avoir des connexions dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (Tic), pas des routes et des chemins de fer», fustige-t-il.

Mais, d’après le ministres chargé des Infrastructure du Sénégal, Habib Sy, présidant la réunion, «il y a une possibilité d’intégrer ces voies de connexion au corridor que nous allons construire. Car, dans le financement, c’est un package qui est offert au Nepad». Mieux, ajoute M. Sy, «nous avons la résolution d’intégrer ces pays par des projets d’interconnexion maritimes, par les Tic. Cela sera porté dans le rapport, en demandant aux chefs d’Etat de l’Ua de s’y pencher».

La sélection des grands projets concerne le réseau des routes transafricaines. Il porte sur un linéaire total de 59 100 km répartis en 9 corridors, notamment Le Caire-Dakar, Alger-Lagos, Tripoli-Windhoek, le corridor Dakar-Ndjamena, et Ndjaména-Djibouti, entre autres.

Les projets de ponts transfrontaliers portent sur des ponts situés sur les corridors routiers. Ils sont au nombre de cinq, parmi lesquels, celui dit, de l’Unité africaine, entre la Tanzanie et le Mozambique, d’une longueur de 600 mètres, le pont entre le Rwanda et la Rdc, et le pont sur le fleuve Gambie d’une longueur de 942 mètres. Le troisième volet à trait aux projet ferroviaires. «Le plan directeur d’interconnexion ferroviaire en Afrique prévoit la construction de 26 000 km de nouvelles lignes. Il a été finalisé, par l’Union africaine, des chemins de fer», informe Ousmane Thiam, un expert sénégalais.

Dialigué FAYE


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LES FICHAGES DE TOUS LES VISITEURS , A TRES BIENTOT EN EUROPE

L'Europe envisage de ficher tous ses visiteurs

Lors d'une réunion informelle vendredi et samedi, les ministres de l'Intérieur de l'UE ont proposé de réclamer aux visiteurs leurs empreintes digitales, identifiants biométriques et données personnelles pour les stocker dans des bases de données.

L'Union européenne veut ficher tous ses visiteurs afin d'interdire son espace aux terroristes, criminels et autres malfaisants et garantir à la fois la liberté de mouvement et la sécurité de ses ressortissants.
Cette "Europe forteresse" a été ébauchée par les ministres de l'Interieur de l'Union lors d'une réunion informelle organisée vendredi et samedi par la présidence slovène de l'UE à Brdo Pri Kranju, près de Ljubljana.

"Nous devons trouver un équilibre entre sécurité et droit de circuler", a expliqué l'Italien Franco Frattini, commissaire européen en charge de la justice et de l'immigration, grand architecte de ce nouvel eden européen.
L'Union a ouvert cette année son espace Schengen sans contrôle aux frontières à neuf nouveaux membres --huit pays d'Europe centrale et une île, Malte--, malgré les craintes exprimées par certains de ses membres d'une recrudescence de la criminalité.
Un mois après cet élargissement, le ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schäuble a dit que ces craintes ne s'étaient pas concrétisées. Et il a repris la formule de M. Frattini: "nous devons combiner liberté et sécurité, sinon l'opinion publique européenne ne nous soutiendra pas".

Son homologue française, Michèle Alliot-Marie, a insisté : "Nos opinions publiques attendent que l'Europe de la sécurité soit l'Europe de leur protection, ce qui impose de la sécuriser contre les risques extérieurs".
Le projet de M. Frattini vise à ficher tous les visiteurs de l'espace européen se présentant à ses entrées terrestres, aériennes ou maritimes.

Empreintes digitales, identifiants biométriques, données personnelles seront désormais réclamés aux visiteurs et stockés dans les bases de données de l'Europe. Le projet est calqué sur le modèle mis en place aux Etats-Unis, mais il veut le dépasser, a déclaré un responsable européen.

"Il serait paradoxal que nous n'ayons pas ce que nous faisons avec les Américains", a commenté Mme Alliot-Marie.
Le Parlement européen s'était montré très mécontent des concessions faites aux Américains dans l'accord encadrant les transferts de données des passagers aériens conclu fin juin 2007.

Le commissaire Frattini a néanmoins poursuivi son projet. Il a soumis aux Etats membres un plan similaire de système européen de stockage des données personnelles des passagers aériens dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Il propose désormais à l'Union européenne de compléter ce dispositif par un registre électronique des entrées et des sorties appelé à remplacer le système des visas.

Il s'agirait d'autorisations de voyage qui permettraient de connaître la date d'entrée du ressortissant étranger dans l'espace européen, mais surtout de savoir s'il est reparti ou s'il est resté. "Nous ne pouvons pas tolérer que des personnes arrivées légalement entrent dans l'illégalité", a expliqué M. Frattini.

Le registre créé pour ces autorisations de voyage "intègrera des identifiants biométriques, des photographies, des empreintes et d'autres identifiants", a-t-il indiqué. Cette disposition figurera dans un paquet de mesures que M. Frattini veut soumettre aux Etats membres et au Parlement européen en février pour "améliorer la capacité de l'Union européenne de protéger ses frontières extérieures et éviter l'entrée de personnes suspectes".

"Nous devons travailler avec les pays extérieurs à l'Union européenne pour les aider à développer l'Etat de droit et supprimer les zones grises où se développent les menaces des réseaux mafieux et des terroristes", a renchéri Mme Alliot-Marie, très favorable au projet.


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Kalemie : 5 morts, bilan d’un naufrage dans le lac Tanganyika

L’accident s’est produit vendredi soir,vers 19h locales, aux larges du cap Kibanga, près du village Mutakuya, à une dizaine de kilomètres de Kalemie, au Nord-Katanga, rapporte radiookapi.net

L’embarcation « Yote ni mapenzi ya Mungu », avait quitté deux heure plus tôt le beach Kankolobondo avec à son bord, 58 passagers, selon le commissaire fluvial. C’est en voulant accoster à Mutakuya que le boat a percuté un rocher.

Les corps des victimes, 4 enfants et un homme adulte, ont déjà été repêchés. Le nombre de rescapés n’est pas encore déterminé. Les opérations de sauvetage se sont déroulées la nuit. Des recherches se poursuivaient encore ce samedi pour retrouver d’éventuelles autres victimes ou des survivants. D’après le commissaire François Xavier Kapimbo, l’équipage n’avait pas grande connaissance de cette partie du littoral. Les membres de cet équipage sont introuvables.


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Saturday, January 26, 2008

MALGRE L'ACCORD DE DESENGAGEMENT SIGNE A GOMA, DES AFFRONTEMENTS SE POURSUIVENT ENTRE CNDP ET LES MAI MAI


Rutshuru : les affrontements entre CNDP et Mai Mai du Pareco se poursuivent

Ces affrontements ont éclaté depuis mardi dernier dans le village de Bambo, à environ 180 kilomètres au nord de Goma, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu. Les habitants de cette localité se sont réfugiés dans les localites environantes telle que Kibirizi, qui se trouve à une trentaine de kilomètres, rapporte le correspondant de Sankurunews a l'est du pays

Les combats se sont poursuivis jusque vendredi soir. Selon le commandement de la 8e région militaire qui confirme l’information, ses troupes ne sont pas impliquées dans ses affrontements étant donné qu'ils se déroulent dans une zone que les FARDC ne contrôlent pas.

Des sources administratives à Kibirizi affirment de leur côté que plusieurs ménages de Bambo sont hébergés sur place dans des familles d’accueil et d’autres dans des églises et des écoles. Ces déplacés mettent en cause les éléments du CNDP ainsi que ceux de Mai Mai du Pareco. Ces deux groupes armés s’entre accusent. Le CNDP dit être intervenu pour empêcher les combattants du Pareco de piller dans le village de Kanyamatembe, à près de 30 kilomètres de Bambo. « C’est ainsi que nous les avons pourchassés jusque très loin », a affirmé un cadre du mouvement CNDP. De son coté, le Pareco accuse le CNDP de ne pas respecter le cessez le feu. Selon son porte - parole, le mouvement de Laurent Nkunda continue à conquérir des espaces qui étaient sous leur contrôle. Donc, le Pareco ne fait que se défendre contre une attaque du CNDP, ajoute porte-parole du mouvement Mai Mai de Pareco.

Pour l’inspecteur général des FARDC, le lieutenant général Francis Olenga, tout doit être fait pour que tous les groupes armés fassent parvenir leur acte de cessez-le-feu à leurs hommes dit-il. Jusque là aucun bilan de ces affrontements n’est connu.


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OUVERTURE DE DEUX CONSULATS FRANCAIS , ANNONCE LE MINISTRE FRANCAIS DES AFFAIRES ETRANGERES


Le ministre français des Affaires étrangères attendu à Goma apres avoir annoncé à Kinshasa l'ouverture de deux consulats francais au Congo-Kinshasa

Le ministre français, Bernard Kouchner, en visite de travail en RDC, est attendu ce samedi à Goma, dans l'est du pays, plus precisement dans la province du Nord-Kivu. Hier, l’hôte congolais s’est entretenu à Kinshasa, avec le président Joseph Kabila et le Premier ministre Antoine Gizenga, rapporte le correspondant de Sankurunews à Kinshasa

Le ministre français a évoqué avec les autorités congolaises, entre autres, des questions sécuritaires de la partie Est de la RDC. La France s’est engagée à soutenir la restauration de la paix en RDC, et est disposée d’apporter le message du chef de l’Etat congolais à son homologue rwandais Paul Kagame, en rapport avec le retour des rebelles hutu rwandais, a laissé entendre Bernard Kouchner.

« Il y a toute une considération qui pourrait présider à une réforme de l’armée nécessaire, selon le président congolais », a rapporté le ministre français, ajoutant que son pays a sûrement un rôle à jouer dans la sécurisation et la restauration de l’Etat congolais. « J’étais content de cette conférence qui se tenait à Goma, mais je ne savais pas du tout si elle allait réussir », a-t-il déclaré, en prévenant que la mise en œuvre de l’Acte d’engagement signé à Goma pourra prendre "plusieurs semaines et plusieurs mois après tant d’affrontements."

Bernard Kouchner a également parlé avec ses hôtes congolais de l’ouverture prochaine de deux consulats français en République Démocratique du Congo. Après l’étape de Goma, le ministre français des Affaires étrangères va se rendre à Kigali pour rencontrer le president sanguinaire, Paul Kagame du Rwanda.

D'apres les annalyses faites, nous remarquons maintenant qu'il y aurait en quelque sorte la pacification du Kivu apres que les Etats Unis aient annoncé leur projet d'ouverture d'un consulat americain à Goma lors de la dernière visite du président congolais à la maison blanche l'année dernière. Maintenant la France ne veut pas se laisser faire, elle double le nombre des consulats americains au Congo pour mieux se partager les retombées des minerais Congolais apres la tombée du baobah M. Kouchner allait se trouver en visite à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à la frontière avec le Rwanda où il allait ensuite se rendre demain dans la soirée . Il allait précisé avant de gagner Kigali, la capitale rwandaise, que les consulats seraient ouverts à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, et à Goma pour "accompagner le processus de pacification de la région" a-t-il souligné.



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LA SITUATION HUMANITAIRE AU KIVU


Congo-Kinshasa: Situation humanitaire au Nord et au Sud-Kivu

Angelo Mobateli

La réinstallation des déplacés sous-tendue par un plan humanitaire du gouvernement

Le gouvernement du Premier ministre Antoine Gizenga entend répondre, de manière urgente, aux engagements qu'il a pris à la Conférence de Goma, notamment celui portant sur « la création des conditions favorables à la fourniture de l'aide humanitaire, l'aide d'urgence aux populations civiles » déplacées à l'intérieur ou hors des frontières nationales.

Il compte, pour ce faire, élaborer un « plan humanitaire » et un « plan stratégique » pour une « action intégrée et synergique » à mener dans le Nord-Kivu et le Sud-Kivu où « la situation humanitaire est catastrophique », selon une source officielle.

« Les conditions de vie de tous les déplacés sont inhumaines », s'est inquiété le ministre des Affaires sociales, des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale, Jean-Claude Muyambo Kyassa. Indiquant que la question humanitaire est « presque identique dans plusieurs autres provinces du pays».

Près d'un million et trois cents mille déplacés internes vivent dans des camps de fortune au Nord et au Sud-Kivu, parfois - rapportent des sources humanitaires - sans eau potable ou installations d'assainissement. « 5 millions de Congolais sont morts, tués par la guerre et ses conséquences. 500.000 femmes ont été violées, 5 mille parmi elles ont pu être soignées », chiffre une enquête gouvernementale.

LE GOUVERNEMENT EN TETE DE FILE

Toutes les parties signataires de l'Acte d'engagement pour la paix dans les Kivu ont souscrit à la « mise en place d'une commission chargée de superviser le retour des déplacés internes et leur réinstallation dans leurs milieux d'origine avec la collaboration des Nations Unies et des autres organisations à caractère humanitaire ».

Par ailleurs, « le retour des réfugiés au pays (se fera) sous la supervision de la tripartite HCR - Gouvernement de la RDC - Gouvernement du pays d'asile (Burundi, Ouganda, Rwanda et Tanzanie) selon un calendrier adopté par la Commission technique humanitaire et sociale », ont-elles aussi convenu.

Le gouvernement sait que c'est à lui qu'appartient - de prime abord - la solution, à en croire le ministre des Affaires sociales, des Actions humanitaires et de la Solidarité nationale. « Les ONG devront s'aligner derrière le gouvernement qui doit déterminer, à travers une loi humanitaire, le partenariat entre lui et les ONG ainsi que d'autres ministères du gouvernement intervenant dans l'humanitaire : la Santé, l'Intérieur, les Affaires sociales », a-t-il déclaré à Goma.

Mais, au-delà des bonnes intentions exprimées par les groupes armés, des interrogations demeurent sur la « libre circulation des biens et des personnes ainsi que la suppression des barrières routières irrégulières » recommandées dans l'Acte d'engagement.

En effet, le gouverneur Julien Paluku déplorait, en août dernier, « la présence de 10 brigades, soit 30.000 hommes » dans la province du Nord-Kivu . En citant « 5 brigades mixées, 2 brigades intégrées (à Beni-Lubero et à Kitumba), 1 brigade non brassée (la 85ème à Walikale), 1 brigade dite Baleine (Maï-Maï) à Bingi, une autre à Masisi dirigée par le colonel Mugabo, des groupes armés étrangers (FDLR, ADF/NALU) ».

Ainsi, et quand bien même ils meurent d'envie de rentrer rapidement dans leurs villages, les déplacés internes et les réfugiés congolais attendent d'être mis en confiance. « Tant que les milices locales n'auront pas été cantonnées, les groupes armés étrangers désarmés et les troupes onusiennes déployées sur l'ensemble des zones de conflits armés, ils se sentiront toujours en insécurité », notent les observateurs. Dès lors, une vaste campagne d'information devrait être menée dans tous les camps de déplacés et de réfugiés sur les résolutions de la conférence de Goma.


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Congo-Kinshasa: Retombées de la conférence de Goma - La RDC se libère des FDLR rwandais

Le Potentiel

L'après-conférence de Goma ne sera pas comme avant la conférence. A l'instar d'autres acteurs impliqués dans la résolution des conflits du Nord et du Sud-Kivu, les autorités congolaises sont placées devant leurs responsabilités. Désormais, toutes les actions à entreprendre doivent se conformer à l'esprit de Goma. Mais, aujourd'hui, la question qui revient sur les lèvres de tous les observateurs concerne le retour effectif des rebelles et réfugiés rwandais dans leur pays. Vital Kamerhe et Antipas Mbusa Nyamwisi ont rassuré l'opinion publique sur le sujet. Et ce, à travers deux interviewes séparées accordées à RFI, la radio publique française.

L'après-conférence de Goma demeure un grand défi à relever. En effet, l'avenir immédiat devra se traduire par l'application des accords intervenus au terme de cette conférence. Particulièrement le désarmement des forces négatives étrangères, l'exécution effective du cessez-le-feu et la restructuration de l'armée ainsi que des services de renseignements.

Autant des préalables à accomplir pour instaurer une paix réelle et durable. Ces préalables ne relèvent pas seulement de la volonté politique des Congolais, de la bonne foi des parties engagées, mais aussi de la contribution de la Communauté internationale ainsi que de la disponibilité des pays voisins, notamment le Rwanda.

Les choses ne s'annoncent pas du tout faciles. Le cas de la proclamation de l'amnistie en est un exemple parmi tant d'autres. Il faudra au préalable que le Parlement se réunisse, soit saisi de la question avant de l'examiner et de l'adopter si possible. Dans les circonstances actuelles, il faudra attendre la prochaine rentrée parlementaire prévue au 15 mars 2008.

FDLR, LE NOEUD GORDIEN

Cependant, le volet extérieur des recommandations semble difficile à appliquer selon un agenda préétabli. Il y a donc risque que les efforts des autorités congolaises prennent plus de temps que prévu, si Kinshasa n'arrive pas à exercer une réelle pression sur la Communauté internationale afin de forcer le retour des réfugiés rwandais ou interahamwe dans leur pays.

De prime abord, une distinction dans ce lot des Rwandais s'impose. Il faudra dissocier les génocidaires des autres. Or, à ce sujet, Kigali n'a jamais communiqué sa liste des génocidaires identifiés, liste tant réclamée par le gouvernement congolais pour se faire sa religion.

En outre, les rebelles et réfugiés rwandais sont désormais divisés en République démocratique du Congo, au risque de devenir une nébuleuse. Perspective qui n'est pas de nature à faciliter leur recensement tant par les dirigeants congolais que la Communauté internationale.

Ce n'est pas un secret que cette dernière, représentée par la Monuc, devra requérir au préalable le «OK» du Conseil de sécurité des Nations Unies pour agir. Si son mandat n'est pas requalifié et étendu aux FDLR, la Monuc n'interviendra pas, laissant la RDC se démener tant bien que mal. Autant de préalables susceptibles d'engendrer d'autres problèmes à même de compliquer davantage la situation.

Le porte-parole de la conférence de Goma, Vital Kamerhe, président de l'Assemblée nationale et le modérateur Mbusa Nyamwisi, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, ont réaffirmé la détermination des institutions congolaises d'aller jusqu'au bout. C'est-à-dire parachever l'oeuvre commencée à Goma, laquelle doit être couronnée par le rapatriement des réfugiés rwandais, prétexte de multiples agressions de Kigali contre la RDC. Les deux responsables congolais ont affirmé cette vision dans des interviews séparées accordées cette semaine à Radio France Internationale (RFI). Ils sont conscients, comme du reste tous les analystes, que les FDLR constituent le noeud gordien qu'il faut absolument couper.


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KANGEZI - BASE GUETTE LA PAIX APRES DES AFFRONTEMENTS


Le calme est revenu à Kengezi après quelques heures de combats

Louis-Pual Eyenga Sana
Kinshasa

Un calme est observé depuis hier vendredi 25 janvier dernier à Kengezi-Base, une localité située à la frontière soudanaise en territoire d'Aru (province Orientale), après des tirs échangés jeudi entre des éléments de la rébellion sud-soudanaise de la SPLA et les troupes loyalistes basés à ce poste frontalier, rapporte radiookapi.net.

La population qui avait fui vers les localités voisines a commencé à retourner jeudi 24 janvier dernier à la tombée de la nuit. Selon l'administrateur du territoire d'Aru, une délégation composée des autorités militaires et politico-administratives de ce territoire a quitté Aru-centre le lendemain pour s'enquérir de la situation sur le terrain et éventuellement rencontrer les autorités du district soudanais de Morobo frontalier avec le village congolais.

Après avoir été occupée pendant 9 ans par l'ancienne rébellion de la SPLA, la localité de Kengezi-Base est passée mercredi dernier sous l'autorité de l'Etat congolais avec le passage de l'administrateur de territoire d'Aru. Une situation qui n'aurait pas plu au commandant de l'ex-rébellion soudanaise qui a traversé la frontière jusqu'à 200 mètres à l'intérieur du territoire congolais, selon la source, pour chasser les agents des services de l'Etat de la RDC opérant à la barrière. Ce qui a donné lieu à un échange de tirs entre 16h45 minutes et 18 heures locales.

En effet, des échanges de tirs ont eu lieu le jeudi 24 janvier 2008 le soir entre les FARDC et des combattants de l'ancienne rébellion soudanaise de la SPLA, à Kengezi-Base, précise le média onusien.

D'après l'administrateur du territoire, ces affrontements se sont produits 24 heures après le rétablissement de l'autorité congolaise dans cette localité située à la frontière entre la RDC et le Sud-Soudan, à plus de 350 kilomètres au nord de Bunia, en territoire d'Aru. Les FARDC font état d'un bilan provisoire d'un blessé grave dans leurs rangs. Le village congolais de Kengezi-Base était occupé depuis 9 ans par l'ancienne rébellion de la SPLA.



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Friday, January 25, 2008

LE PRESIDENT AMERICAIN VISITERA 5 PAYS AFRICAINS LE MOIS PROCHAIN



Le président Bush se rend dans cinq pays africains en février


George W. Bush, le 24 janvier 2008 à Washington

WASHINGTON (AFP) - vendredi 25 janvier 2008 - 15h36 - Le président George W. Bush et son épouse Laura se rendront dans cinq pays africains du 15 au 21 février, pour réaffirmer l'engagement des Etats-Unis dans la lutte contre le sida, a annoncé vendredi la Maison Blanche.

Le couple présidentiel fera étape au Bénin, en Tanzanie, au Rwanda, au Ghana et au Liberia, pour faire un point sur l'implication américaine dans le combat contre le sida, le paludisme et d'autres maladies en Afrique, selon un communiqué du service de presse de la Maison Blanche.

M. Bush, qui s'est déjà rendu au Sénégal, en Afrique du Sud, au Botswana, en Ouganda et au Nigeria en juillet 2003, a fait de la lutte contre le sida et le paludisme sur le continent l'une des grandes causes humanitaires de sa présidence.

"Ce voyage sera l'occasion pour le président de réexaminer les progrès significatifs enregistrés depuis sa dernière visite en 2003, dans les efforts pour le développement économique et le combat contre le VIH-sida et d'autres maladies, résultat des vastes programmes d'aide américains dans ces pays", ajoute la Maison Blanche.

M. Bush rencontrera les présidents de ces cinq pays afin de "discuter des moyens pour les Etats-Unis de poursuivre leur partenariat avec les pays africains pour soutenir les réformes démocratiques, le respect des droits de l'Homme, le libre-échange, l'ouverture aux investissements de ces régimes et les opportunités économiques à travers le continent".


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LE NUMERO 2 DE LA LISTE DES HOMMES LES PLUS RICHES, UN DON DE 306 MILLIONS POUR L'AGRICULTURE


Bill Gates: 306 millions de dollars pour l'agriculture en Afrique et Asie

© AFP Pierre Verdy

DAVOS (AFP) - vendredi 25 janvier 2008 - 11h30 - Le milliardaire américain Bill Gates a annoncé vendredi un don de 306 millions de dollars au profit du secteur agricole en Afrique et en Asie, lors du Forum économique de Davos.

Le don émane de la fondation créée par le fondateur de Microsoft et sa femme, fondation qui concentrait jusqu'à présent son action sur la santé en Afrique, notamment la lutte contre le paludisme.

Les nouveaux fonds iront à l'amélioration du sol, la production de lait et de café et à l'irrigation en Afrique et en Asie.

"Si vous regardez les pays qui ont réussi leur développement économique, tous, à l'exception des producteurs de pétrole, ont fait de l'agriculture un élément essentiel", a observé M. Gates.

La réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos est chaque année l'occasion pour les dirigeants économiques et politiques d'annoncer des initiatives à caractère philanthropique.

La fondation Bill et Melinda Gates est dotée de 37,6 milliards de dollars d'actifs dont le placement permet de distribuer plusieurs centaines de millions de dollars par an à des projets humanitaires


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LES MAI-MAI ET LE CNDP SE SONT ENGAGE PAR LA SIGNATURE D'UN ACTE

Le CNDP et les Mai-Mai ont signé l'Acte d'engagement

Le Phare
Jacques Kimpozo Mayala

Après moult tractations, la Conférence sur la paix, la sécurité et le développement du Nord et du Sud-Kivu a accouché hier à Goma de l' « Acte d'engagement » pour la paix et la fin de la guerre dans les deux provinces précitées. Joseph Kabila, chef de l'Etat, était présent à la cérémonie. Ce document tant attendu depuis l'ouverture du forum, le 06 janvier 2006, tient globalement en quatre points principaux.

Le tout premier concerne le cessez-le-feu. A ce sujet, le gouvernement, le Conseil National pour la Défense du Peuple de Laurent Nkunda ainsi que les autres groupes armés internes composés d'une multitude de sensibilités Mai-Mai, ont accepté d'arrêter immédiatement les hostilités. Ils ont également promis de ne plus se livrer à des actes de violence, ni à de nouveaux recrutements, ni de poser des actes de nature à nuire à la paix et à la sécurité.

Le second concerne le désengagement progressif de leurs troupes sur le terrain, leur canalisation vers les processus de brassage pour les unes et le DDR (Désarmement, Démobilisation et Réinsertion,, sous la facilitation de la communauté internationale, pour celles décidées à retourner à la vie civile. Il est prévu la création la localisation géographique des groupes armés, la détermination des zones de désengagement et de tampon, le déploiement de la Monuc pour surveiller le cessez-le-feu, le renforcement de la présence de la Monuc pour la sécurisation des civils, la communication des listes des effectifs et armes ainsi que leurs emplacements, la mise en oeuvre du Programme National de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (PNDDR), etc.

Le troisième volet de l'Acte d'engagement se rapporte aux principes humanitaires et au respect des droits de l'homme. Les parties s'accordent à arrêter les actes de violence et les exactions contre les civiles, à libérer les otages ou les personnes détenues pour délit d'opinion, à faciliter le retour au pays des réfugiés congolais, à s'interdire de tout recrutement et à respecter les droits des enfants, la libre circulation des personnes et des biens, etc.

Le dernier panel des mesures touche aux garanties politiques et judiciaires. Ici, l'élément majeur est l'engagement du gouvernement à proposer au Parlement un projet de loi d'amnistie pour faits de guerre et insurrectionnels commis entre juin 2003 et la date de la promulgation, par le Chef de l'Etat, de cette loi particulière d'amnitie. Mais les crimes de guerre et crimes contre l'humanité ne sont pas éligibles dans cette loi. En d'autres termes, jusqu'à preuve du contraire, le général Nkunda, sur lequel continue de peser un mandat d'arrêt pour crimes de guerre, reste sous le coup des poursuites judiciaires.


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LA FERME DE MPOYI EN NGANDAJIKA

Ngandajika: ferme semencière de Mpoyi, des parlementaires en mission d'enquête

24 Janvier 2008 à 14:39:06

Conduite par le député Clément Kanku Bukasa, cette mission a eu ses premiers entretiens ce jeudi avec les autorités du Kasaï Oriental sur cette affaire, rapporte radiookapi.net

D’une superficie de 1 800 ha, la ferme primaire et semencière de Mpoyi, propriété de l’Etat congolais, était consacrée à la production de semences de maïs. Une partie de la concession aurait été illégalement vendue à un tiers, ce qui a provoqué l’année dernière l’interpellation du ministre de l’Agriculture du gouvernement central par l’Assemblée nationale.

Selon des allégations, un homme d’affaires de Ngandajika aurait acheté une partie de cette ferme pour exploitation. Interrogée à ce sujet, l’inspection provinciale de l’Agriculture soutient qu’il ne s’agit pas d’un acte de vente, mais d’une cession d’une partie de la concession à des fins de rentabilisation, l’Etat congolais ne pouvant pas être à la fois producteur et vendeur de semences. Cette inspection reconnaît ainsi avoir cédé à cet opérateur économique 20 ha.

C’est donc pour tirer au clair cette affaire qu’une délégation parlementaire a été dépêchée à Ngandajika. Après cette étape, la mission parlementaire poursuivra ses investigations dans d’autres provinces du pays où des maisons et des terrains de l’Etat auraient également été spoliés.

La ferme de Mpoyi est à 110 kilomètres de la ville de Mbuji-Mayi, chef-liue de la province du Kasaï-Oriental.


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Thursday, January 24, 2008

LE CARBURANT DENATURE PAR UN CORPS HUMAIN EN DECOMPOSITION A MWENE DITU


Un corps humain en décomposition retrouvé dans une citerne d'essence

A peu pres, 35 mètres cubes de lessence sont mis en quarantaine par l’OCC, l'Office congolais de contrôle, depuis ce mercredi à Muene Ditu, deuxième ville du Kasaï Oriental. L’OCC, déclare que ce carburant n'est pas en conformité avec ces normes. Selon le parquet de grande instance de Mbuji Mayi, un corps humain en décomposition avait été retrouvé en Décembre 2007 dans la citerne contenant ce carburant. C’est ce qui aurait dénaturé ce produit. Pour l’instant, l’affaire est en examen devant le parquet de grande instance de Mbuji Mayi, rapporte le correspondant de Sankurunews


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ARRESTATION DES TROIS CONTREFACTEURS A MOBI

3 contrefacteurs aux arrêts

La bande de contrefacteurs de la monnaie congolaise, franc congolais, a été appréhendée dans la carrière des mines de Mobi. Plus precisement les billets de 500 Francs congolais sont injecté da la circulation dans cette carrière des mines, à 40 kilomètres de Bandundu ville. Les contrefacteurs muni d'une somme importante des faux billets manufacturé, en effet, les habitants de cette contrée se plaignent ces derniers jours de l'innondation à la circulation des fausses coupures, rapporte l'envoyé special de Sankurunews

Les fausses coupures ont une dimension réduite et ne disposent ni de filigrane ni de fil de sécurité, et d’autres signes connus. Elle sont mises en circulation par trois faussaires connu, deux expatriés et un Congolais. Ces derniers étaient installés dans la carrière de diamant de Mobi sur la rivière Kasaï. D’après certaines sources, ils ont injecté ces billets de banque en les mélangeant avec les bons billets lors de l’achat des diamants. Pour l’heure, ils sont détenus au cachot du parquet général de Bandundu.Les services de sécurité poursuivent des investigations dans la province. Le maire de la ville invite la population à la vigilance.

Pour sa part, le directeur provincial de la Banque centrale, Clément Ebengo, reconnaît avoir déjà saisi quelques faux billets à ses guichets. Quant à la nature de ces billets, il précise qu’il s’agit des photocopies en couleurs des billets de banque. Selon ce responsable de la Banque, ces papiers sont repérables par le toucher mais aussi par le contrôle de brillance et autres signes distinctifs de transparence comme le filigrane, le fil de sécurité, et autres. Par ailleurs, il demande à tous ceux qui détiennent ces faux billets de les amener à la banque pour leur destruction.
Pour leur part, les services de sécurité sollicitent la collaboration de la population pour démanteler le réseau de contrefacteurs.


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L'ASSASSINAT D'AIMEE KABILA, QUI EST COMMANDITAIRE?

TERRORISME D'ETAT

Qui a assassiné Aimée Kabila ?



Sifa Mahanya, \"mère\" de Joseph Kabila, pointée du doigt par la VSV



Dans un communiqué daté du mardi 22 janvier publié à Kinshasa, l’association de défense des droits de l’Homme « La Voix des Sans-Voix » fait état d’une certaine agitation à la Présidence de la République autour du décès de la dame Aimée Kabila, fille de l’ancien président Laurent-Désiré Kabila. Selon cette association, le corps de la défunte, lardé de plusieurs coups de baïonnette et impacts de balles serait abandonné à la morgue du Centre hospitalier Monkole, situé à la Commune de Mont Ngafula. Au motif qu’un climat de terreur et de menaces planerait sur les proches de la disparue.
Une semaine après «l’exécution» - le mot n’est pas trop fort - de Madame Aimée Kabila, tous les regards sont tournés vers la Présidence de la République. Et pour cause ? La précipitation avec laquelle l’administrateur de la Maison civile de Joseph Kabila s’est fendu d’un communiqué niant de manière indécente l’existence de tout lien de parenté entre la défunte et Laurent-Désiré Kabila a jeté un vrai trouble dans les esprits. « Pourquoi un tel acharnement ?». C’est la question qui revenait sans cesse. A tort ou à raison, des doigts accusateurs sont pointés en direction de Joseph Kabila. Lui-même. Le moins que l’on puisse dire est qu’une ambiance de «sauve-qui-peut» est perceptible dans les milieux sécuritaires. Des milieux relevant de l’autorité directe du «raïs» congolais. Certains analystes n’hésitent pas à avancer l’hypothèse selon laquelle «l’entourage présidentiel» vient de commettre une grave erreur dans le maniement de la communication en temps de crise. «En temps de crise, il vaut mieux dire la vérité. Toute la vérité », commentait un spécialiste en communication. Selon cet expert, «Théodore Mugalu, chef de Maison civile n’a pas dit la vérité. Celle-ci pourrait avoir un effet boomerang». L’ASBL «La Voix des Sans-Voix pour les droits de l’homme » (VSV) ne dit pas autre chose.

Persécution et cruauté

Dans son communiqué daté du mardi 22 janvier, l’association ne va pas par quatre chemins. Elle fustige «la persécution dont madame Aimée Kabila Mulengela a fait l’objet avant et après son assassinat dans la nuit du 15 au 16 janvier 2008 à son domicile (...)». Persécution orchestrée par qui ? Le communiqué ne donne pas de réponse. Il réaffirme, contrairement à Mugalu, que la défunte est bel et bien la «fille du président Laurent-Désiré Kabila (décédé) et de Zaïna Kabangula (décédée) ». Détail supplémentaire, la jeune dame était titulaire du passeport diplomatique n° D 0012893. Ses six enfants, également. Il serait intéressant que le ministère congolais des Affaires étrangères explique à l’opinion le critère qui a prévalu pour émettre ce document officiel au profit des membres de cette famille. Ce titre est réservé non seulement aux fonctionnaires en poste à l’étranger mais aussi aux dignitaires du pays ainsi que les membres de leurs familles. La VSV est formelle en affirmant que «Aimée» «a été victime d’actes de cruauté, de torture avant d’être tuée par balles par deux hommes armés ayant fait irruption par effraction dans son domicile» dans le pur style maffieux. Pourquoi ? Ceux qui l’ont connu témoignent la main sur le cœur qu’elle était une mère de famille sans histoires. Tous reconnaissent cependant que la victime exigeait bruyamment de «voir clair» sur la destination donnée aux «biens» laissés par leur défunt père Laurent-Désiré Kabila. « En trente mois d’exercice du pouvoir d’Etat, Kabila père pouvait-il franchement se bâtir une fortune ?», s’enrageait une source proche de la Présidence contactée par la rédaction de Congoindependant.com.

Menaces et intimidations

Selon la VSV, le corps de la défunte, lardé de plusieurs coups de couteau, «moisit», depuis le 16 janvier dernier à la morgue du Centre Hospitalier Monkole, sis avenue Ngafani, dans la commune de Mont-Ngafula. Motif : les membres de famille «font l’objet de menaces, d’intimidations et de filature». C’est ainsi «qu’ils ont peur de gagner le lieu de deuil en raison de craintes pour leur sécurité et vie», indique le communiqué. «Les hommes armés en uniforme de la police nationale congolaise (PNC) affectés sur place ont été retirés dans l’avant-midi du dimanche 20 janvier 2008. Le quartier semble être sous haute surveillance par des agents de sécurité civile et militaire en civil. Des mouvements insolites des personnes inconnues sont signalés ». Ne voyant pas la famille venir retirer le corps, l’hôpital se serait résolu de saisir le bourgmestre de Mont-Ngafula «pour l’évacuation régulière de la dépouille». Dans son communiqué, la VSV pointe du doigt la Présidence de la République laquelle exercerait, selon elle, une «pression sur les membres de famille paternelle et maternelle» au point que personne n’ose prendre le risque de retirer la dépouille en vue d’organiser les funérailles. Etrange et scabreuse affaire. Compte tenu de ces obstructions, l’association se dit, dès lors, sceptique sur les «chances de succès » de l’enquête ouverte par la police judiciaire sur ce dossier criminel. Comme pour démontrer que la mort de la dame Aimée Kabila est loin d’être un banal crime crapuleux, l’association énumère quelques faits.

Sifa Mahanya

On peut lire notamment ce qui suit : « Le 30 décembre 2005, Mme Aimée Kabila Mulengela a été enlevée à son domicile à Kinshasa/Ngaliema par des policiers des services spéciaux et des militaires de la Détection Militaire des Activités Anti-Patrie (DEMIAP), actuellement état-major des renseignements militaires et détenue pendant cinquante-deux jours sur ordre de son ex mari (Acte de Mariage n° 106 F°106 Volume : I/2005 du 25 février 2005), monsieur Alain Mayemba Bamba alias Barracuda qui aurait été appuyé par madame Sifa Mahanya, mère du président Joseph Kabila». Questions : Qui avait ordonné cette arrestation par des agents de cette unité spéciale de la police nationale, dirigée alors par le très redouté «colonel» ou «général» Raüs Chalwe, un proche parmi les proches de Joseph Kabila ? Pour quel chef d’inculpation? Pourquoi la prévenue n’a-t-elle pas été déférée devant les juridictions compétentes? Joseph était-il au courant des agissements de la police ? «Le 31 décembre 2005, au cachot des Services Spéciaux de la Police à Kin-Mazière, Gombe, son bébé de six mois, Victorine Aline Bamba est ravie des mains de Mme Aimée Kabila par un policier et porté disparu jusqu’à ce jour», peut-on lire. Notons que la VSV reproche à la Mission de l’ONU au Congo d’avoir refusé de faire droit à la demande de protection introduite par Aimée Kabila Mulengela.

Mesquinerie

En attendant de connaître l’identité du commanditaire de l’assassinat de cette dame, force est de relever que le caractère mesquin - pour ne pas dire médiocre – du contenu du communiqué publié par l’administrateur de la Maison civile de Kabila est un chef d’œuvre de la mesquinerie. L’homme a manifestement a raté l’occasion de se taire : « La Maison civile du chef de l’Etat renseigne que contrairement aux rumeurs répandues par une certaine presse, Madame Aimée Mulengela Koko, faussement présentée au nom de Aimée KABILA, n’est pas de la famille de M’zée Laurent Désiré KABILA. (…), la famille Laurent-Désiré Kabila n’a jamais été et ne sera jamais le siège d’un quelconque conflit d’héritage et Laurent Désiré Kabila a éduqué ses enfants dans la dignité et le principe de l’auto-prise en charge. Néanmoins, la Maison Civile du Chef de l’Etat déplore la perte tragique d’une vie humaine et présente ses condoléances aux familles Mulengela, Mazangala et Mayemba, tout en se réservant le droit de poursuivre en justice Madame Ghislaine Dupont.» La réaction du chef de la Maison civile est destinée manifestement à la journaliste Ghislaine Dupont de la Radio France internationale. C’est elle qui, la première, avait fait état d’un conflit d’héritage. Les semaines et mois à venir pourraient être riches en révélation ...

B. Amba Wetshi

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A Bunia, RD Congo, les violeurs courent dans les rues

UN Integrated Regional Information Networks
23 Janvier 2008

Malgré la fin des opérations militaires et le désarmement des miliciens dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), les viols et autres violences sexuelles restent fréquents, selon la communauté humanitaire.

Si la plupart de ces actes étaient auparavant imputables aux hommes en uniformes, aujourd'hui, bon nombre des auteurs de viols sont des civils.

« Les violeurs courent les rues ; la coutume [locale] veut qu'ils paient une chèvre [pour dédommager la famille de la victime] sans purger de peine de prison. Pire encore, certains de ces violeurs sont séropositifs ou vieux, et violent des filles de 12 à 13 ans pour, pensent-ils, être guéris [d'une maladie] ou vivre plus longtemps », a dit Marie Pacuryema, coordinatrice de l'organisation non-gouvernementale (ONG) locale Solidarité féminine pour la paix et le développement intégré en Ituri (SOFEPADI).

Selon le rapport de Médecins sans frontières-Suisse, publié en novembre 2007, chaque mois depuis 2003, 30 à 500 patients déclarent avoir été victimes d'une agression sexuelle en Ituri. Au moins 2 708 personnes ont été violées en 18 mois, et plus de 7 000 en quatre ans, peut-on lire dans le rapport.

« Les statistiques ne sont pas conformes à ce qui se passe sur le terrain », a affirmé Marie-Louise Uronya, chef du Bureau Genre, famille et enfant en Ituri.

« Beaucoup de personnes violées ont peur de se présenter par honte, par peur des représailles, par peur d'être rejetées par la société, ou pour d'autres raisons », a expliqué Mme Uronya.

« Pour le moment, des mères violées il y a trois ou quatre ans continuent de venir nous voir », a-t-elle ajouté.

Si auparavant les victimes étaient violées par deux agresseurs ou plus, et parfois en présence de tierces personnes, depuis le début de l'année 2007, le viol est le fait d'un seul agresseur.

« Ça ne semble pas s'arrêter ; nous pensons que les violeurs d'hier, qui ont été démobilisés de l'armée et réinsérés dans la communauté, n'ont pas mis fin à leur pratique », a affirmé Francine Mangaza, chargée de la protection de l'enfance au Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) dans le district de l'Itur

Le Programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion (PNDDR) a permis de démobiliser et de réinsérer dans la communauté au moins 23 000 anciens combattants et plus de 11 000 enfants-soldats.

Les auteurs de viol sont principalement des militaires, des agents de police, des civils, des anciens combattants et même des enfants.

« Les militaires et les agents de police sont censés connaître la loi, qui est bien expliquée dans les centres de formation. Mais je me suis rendu compte qu'ils violaient pour défier la loi. Aucun n'a prétendu ignorer la loi. Au cours des jugements, ils disent plutôt ignorer l'âge des victimes, ce qui n'est pas vrai car une fillette de 13 ans est facilement reconnaissable par sa morphologie », a dit le Major Innocent Mayembe, président du tribunal militaire du district de l'Ituri, à Bunia, la capitale régionale.

De lourdes peines...

Selon les magistrats, les formes d'agressions sexuelles actuelles sont beaucoup plus violentes et dangereuses qu'auparavant.

En février 2007, François Molessa, alias Bozizé, commandant d'un bataillon des forces armées de la RDC (FARDC), et quelques-uns de ses éléments à Bavi, une ville située 60 kilomètres au sud de Bunia, ont été condamnés à la perpétuité pour avoir tué trente civils, avant de les enterrer dans une fosse commune. Parmi les victimes, les femmes et les fillettes avaient toutes été violées avant d'être tuées.

« Vous verrez l'auteur de viol se comporter comme un animal. L'agresseur se transformer en bête. Il s'attaque et s'empare de la victime comme d'une proie [...], le violeur abandonne la victime après être repu », a dit le Major Mayembe.

Des propos confirmés par une jeune femme de 18 ans, violée par des soldats en mars 2007.

« Vers deux heures du matin, mon mari a entendu quelqu'un pousser la porte. Nous avons pensé à des bandits. Ils continuaient de pousser la porte pendant que nous tentions de la bloquer de l'intérieur », a-t-elle raconté.

« Mon mari a ouvert la porte en brandissant un couteau, mais l'agresseur était armé d'un fusil. Il a menacé mon mari en lui disant que c'était la fin de sa vie et lui a tiré une balle dans le cou. Mon mari est tombé et est décédé sur le champ ».

« Nous avons crié pendant longtemps pour demander de l'aide mais personne n'a osé sortir. Quand mon mari est tombé, j'ai ouvert la porte ; j'ai vu un soldat des FARDC, armé d'un fusil et en uniforme militaire ».

« Il m'a dit qu'il me tuerait si je refusais de coucher avec lui. Il m'a violée puis m'a demandé à manger. J'ai mal au bas-ventre ; j'ai trop de soucis car mon mari avait de l'argent et cet homme a tout pillé. Je suis restée veuve ».

L'agresseur a été condamné à mort pour meurtre et viol par le tribunal militaire de Bunia.

« Nos verdicts sont très sévères pour dissuader les hommes en uniformes. Pour les cas de viol, nous les renvoyons de l'armée, les condamnons à la perpétuité, en cas de décès de la victime. Nous refusons toutes circonstances atténuantes telles que les provocations de la victime ou les mours légères de cette dernière pour justifier le viol », a expliqué le Major Mayembe.

mais peu d'avancées

Toutefois, l'impact de ces lourdes sanctions n'est pas très significatif puisque très peu d'affaires sont jugées par le tribunal par rapport au nombre de victimes enregistrées, a constaté le Major Mayembe.

« Il est difficile de dire objectivement s'il y a des avancées car les statistiques [sur les viols] sont restées constantes en termes d'affaires jugées. En 2007, le tribunal militaire n'a jugé que 17 cas de viol. Il est difficile pour la justice militaire de déceler tous les cas de violences sexuelles », a-t-il déploré.

Dans la lutte contre les viols et autres violences sexuelles, la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) enquête sur tous les cas de viol commis par des agents de l'Etat (agents de police, miliciens, soldats des FARDC) et traduit en justice les auteurs de ces délits. En outre, la mission mène une campagne de sensibilisation auprès des militaires.

Selon la division des droits de l'homme de la MONUC, le nombre de viols commis par des agents de l'Etat est en diminution. Actuellement, les cas de viol concernent le plus souvent des civils et des mineures.

À la prison centrale de Bunia, sur les 30 garçons emprisonnés, 14 à 15 d'entre eux sont des enfants détenus pour viol.

Culture de l'impunité

L'une des causes de la persistance des viols est la culture de l'impunité, a fait remarquer Mme Mangaza de l'UNICEF.

L'UNICEF a accompagné au moins 110 victimes de viols en Ituri, mais 80 jugements n'ont pas été rendus.

Pour Mme Mangaza, cette situation encouragerait les violeurs potentiels qui penseraient alors pouvoir échapper à de lourdes peines ou au paiement d'une amende.

Selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) à Bunia, le conflit en Ituri, qui a éclaté en 1999 et a duré plus de cinq ans, a fait au moins 50 000 morts et 150 000 déplacés, qui ne sont pas encore retournés chez eux, pour des raisons de sécurité.

rp/aw/mw/ads/nh


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AMNISTIE ET PAIX DES BRAVES NKUNDISTES


Clôture hier de la conférence sur les Kivu - Goma, amnistie et paix des braves Nkundistes

Le Potentiel
24 Janvier 2008


Les groupes armés, particulièrement le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du général déchu Laurent Nkunda, ont exigé l'amnistie avant d'accepter un cessez-le-feu sur les fronts du Nord et du Sud-Kivu.

Les tractations entre toutes les parties ont, sur cette question, été âpres durant les deux dernières journées des travaux de Goma. Menaçant de tout faire capoter. Finalement, grâce à l'assiduité et à la bonne volonté de tous, le gouvernement a pris l'engagement de l'accorder aux groupes armés.

L'Acte d'engagement, consacrant la fin des conflits armés dans les deux Kivu, a été signé hier en présence du président de la République, Joseph Kabila. et des représentants de la communauté internationale.

Et le CNDP, visiblement convaincu de la bonne foi de Kinshasa, a été le premier à signer l'Acte d'engagement, suivi des groupes Maï-Maï. Mais, au-delà de l'euphorie du moment, des interrogations demeurent, notamment sur la manière dont la profession de foi des uns des autres va être concrétisée dans les faits.

La Conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu s'est clôturée hier mercredi à Goma avec la signature de l'Acte d'engagement par tous les groupes armés, en présence du président Joseph Kabila et des représentants de la communauté internationale. Un acte d'engagement qui, on l'espère, jette les bases d'une paix effective pour sous-tendre un développement durable. Un acte d'engagement qui permettra également de rétablir l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo. Il y a donc lieu de saluer cette « paix des braves ».

Par ailleurs, la principale innovation dans cette conférence de Goma est celle par laquelle le gouvernement s'est engagé à amnistier les chefs de guerre de leurs actes posés depuis juin 2003 jusqu'à ce jour. En réponse aux revendications du CNDP et des milices locales, dont le Pareco et les Maï-Maï. Cette amnistie consolidera sûrement cette paix derrière laquelle on court ces derniers mois. Il faut donc saluer cette volonté des uns et des autres pour transcender leurs sentiments dans cet élan patriotique de ne voir que l'intérêt supérieur de la nation.

Car, cela n'a pas été facile, le CNDP ayant encore posé de nouvelles conditions mardi. Pourtant la veille, il avait donné son accord de principe d'adhésion à l'Acte d'engagement.

Le président du Comité des sages et porte-parole de la conférence s'est donc vu dans l'obligation de le mettre en garde. « L'Acte d'engagement sera signé aujourd'hui, que le CNDP signe ou pas », a averti Vital Kamerhe, dans un entretien avec la presse. En indiquant que « les travaux vont continuer » quant au suivi des résolutions de la conférence, après la clôture intervenue hier mercredi.

Peu avant la cérémonie officielle de clôture de la Conférence, Vital Kamerhe a porté à la connaissance de la plénière divers amendements apportés au texte originel de l'Acte et acceptés par toutes les parties signataires.

Le premier porte sur l'intégration dans l'armée ou dans le programme national DDR des éléments des groupes armés, suivant l'option qu'ils auront levée, et sur le rapatriement des groupes armés étrangers vers leurs pays d'origine.

Le deuxième amendement se rapporte aux facilitateurs étrangers, devenus garants et observateurs de l'exécution des résolutions prises par la conférence.

RESPECTER LES ENGAGEMENTS

Une chose est de signer des engagements, une autre est de les appliquer fidèlement. D'autant plus que l'Acte d'engagement a été signé par des « délégués » et non par les principaux acteurs. A l'instar du CNDP dont les délégués avaient sollicité et obtenu, auprès du bureau de la Conférence, un délai de 24 heures « pour aller consulter leur base ». C'est seulement après avoir « consulté » - en réalité le général Nkunda - qu'ils ont regagné la table des « discussions ».

Ici se pose, dès lors, le problème du respect des engagements. De l'avis général, l'acteur politique congolais n'a pas la culture du respect des textes et des engagements pris. L'Accord global et inclusif, issue du Dialogue intercongolais, en est une parfaite illustration.

Il faut aussi craindre que des parrains politiques des groupes armés, évoluant dans les institutions de la République, ou ceux de l'extérieur, continuent à « manipuler » leurs pions sur le terrain.

Autant la communauté internationale est invitée à accompagner les signataires de l'Acte d'engagement de Goma, autant les responsables congolais sont appelés à une véritable prise de conscience de leurs responsabilités vis-à-vis des populations longtemps meurtries de deux provinces du Kivu. Cela est d'autant plus vrai que le voeu de tout le monde est que cette fois, ce soit la bonne pour que les Congolais s'engagent résolument sur la voie de la paix et du progrès.


© 2008 Sankurunews

Le succès de la conférence de Goma et la signature de ses actes d'engagement est salué par l'ONU

Monuc Communiqué
24 Janvier 2008

La Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC) salue le succès de la Conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans les Kivu, dont l'un des premiers résultats concrets est la signature des «Actes d'engagement» de Goma qui marquent le début d'un processus destiné à restaurer durablement la paix et la sécurité dans les provinces du Sud et du Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo.

La MONUC félicite toutes les parties prenantes à cette conférence, notamment le Président Joseph Kabila qui en a eu l'initiative, ainsi que l'Abbé Malu Malu, Président du Bureau de la Conférence et M. Kamerhe, Président du Comité des sages qui, par leur engagement total, ont largement contribué à ce succès.

La MONUC félicite également tous les groupes armés et les différentes communautés qui ont su dépasser leurs divergences dans l'intérêt de la paix et de la réconciliation dans les Kivus.

Comme l'a déclaré M. Alan Doss, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies et Chef de la MONUC, lors de son allocution à la séance de clôture de la Conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans les Kivus, «C'est un jour très important pour le Congo. La mise en Å"uvre pleine et entière des engagements pris à Goma signifie que le peuple des Kivus, surtout les femmes et les enfants, peut envisager un bien meilleur avenir, libre de toute violence. Nous devons tous travailler très dur afin de s'assurer que cela se concrétisera».

Le processus enclenché à Goma vient en complément de celui qui a été initié par le Communiqué conjoint de Nairobi du 9 novembre 2007 et constitue une étape essentielle dans les efforts entrepris, de longue date, pour rétablir une paix durable dans la région des Grands lacs.

Consciente du rôle important qui lui est dévolu par les Actes d'engagement pour la paix de Goma, la MONUC se mobilise afin de renforcer rapidement sa présence militaire et civile dans les Kivus, afin d'appuyer le désengagement immédiat des groupes armés ainsi que les efforts de stabilisation et d'assurer la sécurité des populations.


© 2008 Sankurunews

Les Maï-Maï et le CNDP sont optimistes


Acte d'engagement de Goma, le CNDP et les Maï-Maï sont tres optimistes


Les signatures de l’acte d’engagement pour la paix durable dans les deux Kivu suscitent plusieurs réactions. Nous notons parmi les premières, celles des groupes armés dont les Maï-Maï Kifwafwa et le CNDP de Laurent Nkunda , rapporte le correspondant de Sankurunews.

Poue les Maï Maï Kifwafwa, le délégué Didier Bitaki, declare qu'il fallait accepter toutes propositions allant dans le sens de remettre la tranquillité et la stabilité dans cette région pour son mouvement car, declare-t-il, la paix n’a pas de prix. Quant au respect de l'engagement signé, il a fait remarquer que le reste du travail demeure a mettre en application, notamment le désengagement de tous les groupes qui sont sur le front.

Pour en finir, Didier Bitaki est satisfait de cet acte d’engagement tout en affirmant qu’ils étaient engagé dès le début de la Conférence de paix, de sécurité et dévélopement de la region dans la dynamique de la paix pour la stabilité du Kivu.

Quant au porte parole du CNDP, René Abandi, son mouvement n’a pas tergiversé pour signer l’acte d’engagement. Il a fallu obtenir un acte plus compréhensif et globalisant, a-t-il signalé, en insistant sur l’engagement du gouvernement aux cotés des autres groupes armés. Pour le délégué du CNDP, son mouvement est disposé à respecter et à soutenir les termes de cet accord.


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LES FARDC COMBATTENT LES MILICIENS DU FRPI A WALENDU-BINDI

les combats se poursuivent entre FARDC et miliciens du FRPI


Selon le porte-parole militaire de la mission onusienne au Congo en Ituri, le bilan des affrontements entre FARDC et les milliciens du FRPI fait état de 2 soldats de FARDC tués et 7 du côté des miliciens, rapporte le correspondant de Sankurunews.

Les autorites des FARDC eux-mêmes ont confirmé la poursuite des combats dans la collectivité des Walendu-Bindi, entre les villages de Kamatsi et de Tcheyi. Ces deux villages, devenu la forteresse des miliciens. Les deux localites sont respectivement à 70 et 80 kilomètres au sud de Bunia. Ces combats ont debuté il ya de cela sept jours.


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Wednesday, January 23, 2008

LES TOP-15 MONARQUES LES PLUS RICHES DU MONDE

Considérer la reine Elizabeth II comme un membre de la famille royale la plus riche du monde est devenu comme une chose du passé. La liste est mise en jour par le magazine Forbes. Pour votre surprise, la richesse de la reine Elizabeth II est estimée à 600 millions $USA. Elle est clairement classée onzième dans la liste des top-15 monarques les plus riche identifiés.

La consolation vient quand elle est classée comme la première femme souveraine la plus riche comme rarement une ou deux femmes pouvaient figurées dans la liste. Le tout premier monarque le plus riche passe au Sultan de Brunei comme sa fortune vaut 22 milliards des dollars Américains. Ceci est 36 fois plus que la fortune de la reine Elizabeth II.

Ci-dessous vous trouverez la liste complète des monarques les plus riches du monde confectionné par Forbes avec une totalité des richesses de 95 milliards des dollars Américains. La proportion des hommes : femmes est de 13 : 2.

1. Sultan of Brunei: Haji Hassanal Bolkiah, 61 yrs ($22 bn)









Haji Hassanal Bolkiah









2. Sheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan, Abu Dhabi, 59 ans ($21 milliards)









Sheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan



3. King of Saudi Arabia: Abdullah Bin Abdulaziz, 83 ans ($19 milliards)








Abdullah Bin Abdulaziz









4. Ruler from Dubai: Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, 57 ans ($16 milliards)




Sheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum












5. King of Thailand: Bhumibol Adulyadej, 79 ans ($5 milliards)



Bhumibol Adulyadej














6. Prince of Liechtenstein: Hans-Adam II von und zu Liechtenstein, 62 ans ($4.5 milliards)




prince-hans-adamii.jpg













7. King of Morocco: Mohammed IV, 44 ans ($2 milliards)




Mohammed IV













8. Prince Albert II, Prince of Monaco, 49 yrs. ($1.2 bn)




Prince Albert II













9. Emir of Qatar: Sheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani, 55 ans ($1 milliard)




Sheikh Hamad Bin Khalifa Al Thani













10. Prince Karim Al Husseini, 70 ans ($1 Milliard)




Prince Karim Al Husseini













11. The Queen of England: Elizabeth II, 81 ans ($600 million)




Elizabeth II














12. Emir of Kuwait: Sheikh Sabah Al Sabah, 78 ans ($500 million)



Sheikh Sabah Al Sabah













13. Sultan of Oman: Qaboos Bin Said, 66 ans ($500 million)



Qaboos Bin Said















14. Queen of Netherlands: Beatrix Wilhelmina Armgard, 69 ans ($300 millions)




Beatrix Wilhelmina Armgard













15. King of Swaziland: Mswati II, 39 ans ($200 millions)



Mswati II

UN ENFANT DU SANKURU RENCONTRE LE MINISTRE FRANCAIS DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE.



Chers Sankuroises et Sankurois, inutile de vous rappeler les conditions catastrophiques dans lesquelles vivent nos frères et soeurs au Sankuru.
Le temps est maintenant laissé à l'action pour que nous puissions honorer nos ancêtres en construisant ce territoire qu'ils nous ont laissé.
L'heure n'est plus aux paroles, aux querelles ainsi qu'à la distraction.
Nous devons mettre à profit notre intelligence, notre sagesse et notre courage pour que le Sankuru occupe la première place de toutes les provinces de la R.D.CONGO.
Je vous rappelle sans toutefois vouloir plonger dans le narcissisme, que nous sommes un grand peuple fort et courageux. Nous n'acceptons jamais la soumission, l'oppression et l'injustice. N'est-il pas vrai que nos ancêtres ont toujours dits "ONOTETELA KEMA FUMBE?" Je me rappelle également des nombreuses révoltes des Atetela contre le colonisateur Belge à l'époque où aucun autre peuple n'osait lever son doigt contre un blanc. Je me rappelle enfin de notre frère et héros national Patrice Emery LUMUMBA en digne fils Otetela qui a donné sa vie pour la liberté et l'épanouissement du peuple Congolais dans son ensemble.
Ces quelques faits historiques qui sont loin d'être exhaustifs, doivent néanmoins nous permettre de regarder l'avenir avec beaucoup d'optimisme.
Chers Sankuroises et Sankurois, l'éveil du Sankuru permettra au Congo tout entier de prendre son envol. Rappelez-vous que nous sommes au coeur du Congo, et en conséquence notre rayonnement est nécessaire au développement du pays de nos ancêtres.
Il est temps pour nous, de prendre nos responsabilités afin de construire le Sankuru pour que anawamongo se développent à jamais.

Daniel DJEDI DJONGAMBOLO OHONGE
Maître en Droit et Spécialiste en Droit des Affaires et Fiscalité de l'Université d'Orléans/France.
Président fondateur de l'Association Congo Espoir.
E-mail: congoespoir@hotmail.fr

Made in Sankuru.


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11 morts, bilan d'un accident de circulation à Katoto

Le drame s’est produit mardi, à 25 kilomètres au nord de Bunia. Un camion, avec plusieurs passagers et des marchandises s’est renversé causant des dégâts humains importants, selon la police, rapporte radiokapi.net

Parmi les victimes, 3 enfants et 4 femmes. Tous les 11 corps ont été ramenés ce mercredi matin à Bunia. Certains sont encore gardés à l’hôpital général de référence de la place, et d’autres retirés par leurs proches. Un blessé grave a aussi été enregistré dans cet accident.

Selon le président de l’Association des chauffeurs du Congo, section Bunia, le véhicule avait quitté cette ville mardi soir, vers 20h locales. En plus de passagers, il transportait des fûts d’huile de palme et des sacs de sel. Pour le commandant de la police de circulation routière de Bunia, l’accident aurait été provoqué par la charge et le mauvais état de route.

Le chauffeur est pour le moment en fuite. Il y a environ deux mois, un autre camion appartenant à une même famille avait fait 2 morts et plusieurs blessés suite à un accident similaire.


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