Wednesday, January 16, 2008

RUBERWA ENTOURE DE SES MILICES JUSQUE MAINTENANT

Opposant choyé Ruberwa garde encore sa milice en plein Gombe

Libre antenne

Même s'il se réclame de l'opposition, Me Azarias Ruberwa n'a jamais été perçu comme tel dans l'opinion. Ni à Kinshasa, ni à Goma et encore moins à Minembwe, son fief supposé, personne ne lui colle la casquette d'opposant au régime. Aucun membre de son entourage ne pourra nous contredire, ni lui-même. Certains cadres de son parti ont été élus gouverneurs de province sur la liste AMP. Hier encore, d'autres ont été nommés mandataires dans les entreprises du portefeuille. C'est le cas notamment de Deo Rugwiza Magera, A-dg à l'OFIDA et Emile Ngoy à l'OGEFREM. Choix discrétionnaire du président? Ouverture à la Sarkozy? Difficile à expliquer. Des quatre vice-présidents honoraires, Ruberwa est le moins qu'on puisse dire le mieux choyé. Plus d'une année après la fin de la transition 1+4, il continue de bénéficier des faveurs de vice-président. Il occupe la même résidence de fonction alors que son collègue, Arthur Z'Ahidi Ngoma, a été déguerpi manu militari de la résidence de Basoko. Les militaires issus du RCD, ses militaires donc, constituent encore sa garde rapprochée alors que ceux de Jean-Pierre Bemba ont été chassés de la ville par des chars de combat et lance-roquettes en mars 2007. Ils sont visibles, armés de leurs kalachnikovs, dans toutes les entrées menant vers la résidence de l'avenue du Fleuve. Des esprits lucides ne cessent en tout cas de se poser des questions sur la présence dans la capitale, mieux dans la parcelle de Ruberwa, des militaires non démobilisés alors que, selon le décret de novembre 2006, la sécurité de tous les ex-vice-présidents devrait être assurée par douze policiers. '' Les nôtres sont disciplinés, ils ne sont pas comme les autres'', se vantait Ruberwa au lendemain de la ''guerre'' de la Gombe qui, selon le rapport de la MONUC publié récemment, avait fait plus de 300 morts. A quand sa démilitarisation? A-t-il lui aussi boudé la garde de onze policiers prévue dans le décret de 2006? A-t-il résolu autrement la problématique de sa sécurité? Le Premier ministre Antoine Gizenga devra clarifier cette situation qui donne l'impression qu'en RD Congo la politique du bâton ne s'applique qu'aux uns et celle de la carottes à d'autres.
JOURNAL THE POST
georges tamba.
judith-a ngalu


Mindi
New York,
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USA


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