La Prospérité
31/12/2007
Jusqu’où ira la confrontation entre le Gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, et le ministre des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale, Jean-Claude Muyambo. Ils ont franchi une nouvelle étape dans le duel qui les oppose sur le maintien de Barthélemy Mumba Gama au poste de ministre provincial des Mines et Affaires foncières. Muyambo, président national de la CODECO, voudrait voir Barthélemy Mumba Gama quitter l’exécutif provincial du Katanga parce que radié de sa plateforme.
Il accuse alors le Gouverneur Katumbi de s’y opposer. Pas plus tard que dimanche 30 décembre 2007, l’épreuve de force entre les deux hommes a atteint des proportions inquiétantes. Et Jean-Claude Muyambo affirme craindre pour sa sécurité dans la ville de Lubumbashi. Les membres de son entourage et lui-même confirment que depuis près d’une semaine, les médias acquis à Moïse Katumbi distilleraient, de façon non stop, des messages hostiles à Muyambo. Et que des sympathisants du Gouverneur, triés sur le volet, surexcités et drogués à volonté, font selon un rituel qui leur est propre et en prenant l’exemple d’une poule égorgée qu’ils exhibent à la télé, l’expérience de ce que sera l’assassinat programmé de l’ancien bâtonnier de Lubumbashi. La tension, dit-on, est très forte. On craint des batailles rangées entre les partisans de deux camps. Pour le camp Muyambo, cela ne fait aucun doute, si les choses dégénèrent le Gouverneur devrait en porter la responsabilité.
La tournure que prend la situation inquiète l’Observatoire Congolais des Médias (OMEC) qui reconnaît que certains médias de Lubumbashi sont utilisés par des politiciens pour véhiculer des propos qui soulèvent de la controverse. Polydor Muboyayi, c’est lui le président de l’OMEC, lance un appel à tous les journalistes pour qu’ils fassent correctement leur travail, en respectant les règles d’éthique et de déontologie régissant la profession. « Le journaliste devra bannir l’injure, la diffamation, la médisance, la calomnie et surtout les accusations sans preuve ». Muboyayi intervenait sur Radio Okapi qui s’en est largement fait l’écho. Voici qui est censé faire réfléchir tout journaliste qui s’aventurerait à propager des discours incitant à la haine.
Un proche de Jean-Claude Muyambo n’a pu s’empêcher de poser la question de savoir ce que représente le ministre provincial Mumba Gama pour Moïse Katumbi.
Au point de pousser le Gouverneur à marcher sur la Charte de l’AMP.
© 2007 Sankurunews
Sunday, December 30, 2007
Trois vieillards, une surprise !
Un jour, une femme sort de sa maison et voit trois vieillards avec de longues barbes blanches, assis
devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit : " Je ne pense pas que je vous
connaisse, mais vous devez avoir faim, s'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger ".
- " Est-ce que les enfants de la maison sont là ? " demandent-ils. " Non, ils sont sortis " leur répond-elle.
- " Alors nous ne pouvons pas entrer ".
En fin d'après-midi, lorsque les enfants reviennent de l'école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.
" Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer "! Disent-ils à leur mère. La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison. " Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison ",
répondent-ils. Un des vieillards explique : " Son nom est "Richesse", dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre, lui c'est "Succès", et moi je suis "Amour"".
Il ajoute alors, - " Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d'entre nous vous
voulez dans votre maison ". La femme retourne à la maison et rapporte à sa famille ce qui avait été dit.
" Comme c'est étrange "! S'exclament les enfants. " Puisque c'est le cas, nous allons inviter Richesse"!
La mère n'était pas d'accord. " Pourquoi n'inviterions- nous pas Succès? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires..." La plus petite, Raffie, qui suçait encore son pouce, s'exprime à son tour : " Veux mamours, veux mamours... " Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort inviter "Amour" à entrer...
"Amour" se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.
Etonnée, la femme demande à "Richesse" et "Succès": J'ai seulement invité "Amour". Pourquoi venez-vous
aussi? Les vieillards lui répondent ensemble : " Si vous aviez invité "Richesse" ou "Succès", les deux autres d'entre nous seraient restés dehors, mais vous avez invité "Amour" et partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l'Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès"
MON SOUHAIT POUR TOI QUI ME LIT :
Où il y a de la douleur, je te souhaite la paix, Où il y a le doute en toi, je te souhaite une confiance renouvelée
Où il y a la fatigue ou l'épuisement, je te souhaite la compréhension, la patience et la force...
Où il y a la crainte, je te souhaite l'amour et le courage.
Maintenant tu as le choix :
1. Supprimer ce message,
OU ...
2. Inviter l'amour en partageant cette histoire avec tous ceux dont tu te soucies. J'espère que tu
choisiras le point 2. C 'est ce que j'ai fait pour toi, parce que pour que le bonheur existe, il faut le partager...
** LA VALEUR D'UNE PERSONNE SE MESURE TOUJOURS AU BONHEUR QU'ELLE DONNE AUX AUTRES **
LPM
© 2007 Sankurunews
devant chez elle. Elle ne les reconnaît pas. Elle leur dit : " Je ne pense pas que je vous
connaisse, mais vous devez avoir faim, s'il vous plaît, entrez et je vous donnerai quelque chose à manger ".
- " Est-ce que les enfants de la maison sont là ? " demandent-ils. " Non, ils sont sortis " leur répond-elle.
- " Alors nous ne pouvons pas entrer ".
En fin d'après-midi, lorsque les enfants reviennent de l'école, la femme leur raconte son aventure avec les trois hommes.
" Va leur dire que nous sommes à la maison et invite-les à entrer "! Disent-ils à leur mère. La femme sort et invite les hommes à entrer dans la maison. " Nous n'entrons jamais ensemble dans une maison ",
répondent-ils. Un des vieillards explique : " Son nom est "Richesse", dit-il en indiquant un de ses amis et, en indiquant l'autre, lui c'est "Succès", et moi je suis "Amour"".
Il ajoute alors, - " Retourne à la maison et discute avec ta famille pour savoir lequel d'entre nous vous
voulez dans votre maison ". La femme retourne à la maison et rapporte à sa famille ce qui avait été dit.
" Comme c'est étrange "! S'exclament les enfants. " Puisque c'est le cas, nous allons inviter Richesse"!
La mère n'était pas d'accord. " Pourquoi n'inviterions- nous pas Succès? Votre père en aurait bien besoin dans ses affaires..." La plus petite, Raffie, qui suçait encore son pouce, s'exprime à son tour : " Veux mamours, veux mamours... " Les parents fondent devant tant de câlinerie enfantine et la mère sort inviter "Amour" à entrer...
"Amour" se lève et commence à marcher vers la maison. Les deux autres se lèvent aussi et le suivent.
Etonnée, la femme demande à "Richesse" et "Succès": J'ai seulement invité "Amour". Pourquoi venez-vous
aussi? Les vieillards lui répondent ensemble : " Si vous aviez invité "Richesse" ou "Succès", les deux autres d'entre nous seraient restés dehors, mais vous avez invité "Amour" et partout où il va, nous allons avec lui, puisque partout où il y a de l'Amour, il y a aussi de la Richesse et du Succès"
MON SOUHAIT POUR TOI QUI ME LIT :
Où il y a de la douleur, je te souhaite la paix, Où il y a le doute en toi, je te souhaite une confiance renouvelée
Où il y a la fatigue ou l'épuisement, je te souhaite la compréhension, la patience et la force...
Où il y a la crainte, je te souhaite l'amour et le courage.
Maintenant tu as le choix :
1. Supprimer ce message,
OU ...
2. Inviter l'amour en partageant cette histoire avec tous ceux dont tu te soucies. J'espère que tu
choisiras le point 2. C 'est ce que j'ai fait pour toi, parce que pour que le bonheur existe, il faut le partager...
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Kolwezi, Katanga : Attaque armée sur la route de Likasi, 5 blessés
30 Décembre 2007 à 18:01:11
Quatre véhicules de transport en commun assurant la ligne Kolwezi-Likasi, dans la province du Katanga, ont été attaqués ce dimanche matin par des hommes armés, à une vingtaine de kilomètres de Fungurume. Les assaillants ont disparu dans la nature après leur forfait, rapporte radiookapi.net
Selon des témoins, ces assaillants ont tiré plusieurs balles. Deux chauffeurs et trois passagers ont été atteints, dont un grièvement. Ensuite, ils ont réussi à immobiliser un mini-bus et ravi d’importantes sommes d’argent aux voyageurs. Parmi les passagers des quatre véhicules, se trouvaient des creuseurs et des trafiquants qui allaient à Lubumbashi pour la fête de fin d’année.
Les cinq blessés ont été conduits à l’hôpital de Likasi où ils sont internés. D’près le maire de Kolwezi arrivé sur les lieux de l’attaque quelque temps après, le coup des assaillants était bien préparé. Des bouteilles d’eau et des boîtes de conserve ont été découvertes dans la brousse d’où ils ont surgi. Le maire de Kolwezi a promis de renforcer les mesures de sécurité sur la route de Likasi.
Il y a une semaine, les mêmes coupeurs de route ont attaqué un autre mini-bus emportant tous les biens de valeur.
© 2007 Sankurunews
Quatre véhicules de transport en commun assurant la ligne Kolwezi-Likasi, dans la province du Katanga, ont été attaqués ce dimanche matin par des hommes armés, à une vingtaine de kilomètres de Fungurume. Les assaillants ont disparu dans la nature après leur forfait, rapporte radiookapi.net
Selon des témoins, ces assaillants ont tiré plusieurs balles. Deux chauffeurs et trois passagers ont été atteints, dont un grièvement. Ensuite, ils ont réussi à immobiliser un mini-bus et ravi d’importantes sommes d’argent aux voyageurs. Parmi les passagers des quatre véhicules, se trouvaient des creuseurs et des trafiquants qui allaient à Lubumbashi pour la fête de fin d’année.
Les cinq blessés ont été conduits à l’hôpital de Likasi où ils sont internés. D’près le maire de Kolwezi arrivé sur les lieux de l’attaque quelque temps après, le coup des assaillants était bien préparé. Des bouteilles d’eau et des boîtes de conserve ont été découvertes dans la brousse d’où ils ont surgi. Le maire de Kolwezi a promis de renforcer les mesures de sécurité sur la route de Likasi.
Il y a une semaine, les mêmes coupeurs de route ont attaqué un autre mini-bus emportant tous les biens de valeur.
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Lubumbashi, Katanga : des minerais bruts en route pour l’exportation saisis
30 Décembre 2007 à 17:40:26
Près de 140 tonnes d’hétérogénite de cobalt sont saisies et détenues au bureau de la police des mines à Lubumbashi. Quatre camions remorques chargés de ces produits ont été interceptés samedi par cette police alors qu’ils se dirigeaient vers le poste frontalier de Kasumbalesa, rapporte radiookapi.net
La cargaison était destinée à l’exportation, d’après la police. Selon le colonel Félicien Ilunga, commandant de la police des mines, les présumés propriétaires de ces produits sont en fuite et une enquête est en cours pour les retrouver. Seuls les chauffeurs sont détenus.
© 2007 Sankurunews
Près de 140 tonnes d’hétérogénite de cobalt sont saisies et détenues au bureau de la police des mines à Lubumbashi. Quatre camions remorques chargés de ces produits ont été interceptés samedi par cette police alors qu’ils se dirigeaient vers le poste frontalier de Kasumbalesa, rapporte radiookapi.net
La cargaison était destinée à l’exportation, d’après la police. Selon le colonel Félicien Ilunga, commandant de la police des mines, les présumés propriétaires de ces produits sont en fuite et une enquête est en cours pour les retrouver. Seuls les chauffeurs sont détenus.
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District de Plateaux, Bandundu : FARDC, un mémo des députés provinciaux au chef d’état-major général
30 Décembre 2007 à 17:23:57
Les députés provinciaux du district de Plateaux, dans la province de Bandundu se déclarent agacés par la présence des troupes FARDC déployées dans cette juridiction. Ils ont adressé un mémo au chef d’état-major général pour exiger le remplacement de ce contingent par des éléments de la police, rapporte radiookapi.net
Selon les signataires du mémo, les militaires du 73ème bataillon basés dans le district de Plateaux sèment la panique et l’insécurité. Bernardin Ngya, l’un d’eux est révolté : « On en a marre. Il faut que l’autorité prenne des dispositions qui s’imposent pour retirer ce contingent militaire. Notre base n’est plus en sécurité. Ils [les militaires] érigent des barrages partout, d’un village à un autre, sur le chemin des champs, dans le seul but de rançonner la population. Ils [les habitants] ne savent plus vaquer à leurs occupations, aller aux champs, parce qu’il y a trop de bavures et des viols. Des coups et blessures, on en compte par centaines, à Bolobo, à Yumbi, à Nkolo, à Tsumbili et partout. Voilà pourquoi, il faut adresser un mémo au chef d’état-major général. Nous sollicitons l’implication personnelle du chef de l’Etat, du Premier ministre, du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, la Sécurité et la Décentralisation, ainsi que du ministre de la Défense nationale. Que ce contingent soit retiré. Constitutionnellement, c’est la police qui a la mission d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Alors, qu’on déploie une unité de police »
Pour rappel, ces s militaires du 73ème bataillon basé à Maluku, étaient déployés à Bolobo depuis novembre 2006, dans le but de calmer les conflits tribaux entre les Tende et les Nunu.
© 2007 Sankurunews
Les députés provinciaux du district de Plateaux, dans la province de Bandundu se déclarent agacés par la présence des troupes FARDC déployées dans cette juridiction. Ils ont adressé un mémo au chef d’état-major général pour exiger le remplacement de ce contingent par des éléments de la police, rapporte radiookapi.net
Selon les signataires du mémo, les militaires du 73ème bataillon basés dans le district de Plateaux sèment la panique et l’insécurité. Bernardin Ngya, l’un d’eux est révolté : « On en a marre. Il faut que l’autorité prenne des dispositions qui s’imposent pour retirer ce contingent militaire. Notre base n’est plus en sécurité. Ils [les militaires] érigent des barrages partout, d’un village à un autre, sur le chemin des champs, dans le seul but de rançonner la population. Ils [les habitants] ne savent plus vaquer à leurs occupations, aller aux champs, parce qu’il y a trop de bavures et des viols. Des coups et blessures, on en compte par centaines, à Bolobo, à Yumbi, à Nkolo, à Tsumbili et partout. Voilà pourquoi, il faut adresser un mémo au chef d’état-major général. Nous sollicitons l’implication personnelle du chef de l’Etat, du Premier ministre, du ministre d’Etat en charge de l’Intérieur, la Sécurité et la Décentralisation, ainsi que du ministre de la Défense nationale. Que ce contingent soit retiré. Constitutionnellement, c’est la police qui a la mission d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. Alors, qu’on déploie une unité de police »
Pour rappel, ces s militaires du 73ème bataillon basé à Maluku, étaient déployés à Bolobo depuis novembre 2006, dans le but de calmer les conflits tribaux entre les Tende et les Nunu.
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Goma, Nord-Kivu : Incendie au quartier Mabanga Sud
30 Décembre 2007 à 13:27:31
Le drame s’est produit ce dimanche matin dans la commune de Karisimbi, sur l’avenue Mushunganya. Bilan : quinze habitations calcinées et plusieurs biens de valeur perdus, rapporte radiookapi.net
C’est vers 3h du matin, heure locale, ce dimanche, que le feu a surpris les habitants en plein sommeil. Selon eux, un feu non éteint dans une des habitations serait à la base de cet incendie.
Le choc des familles sinistrées est grand. Epuisée et larmes aux yeux, une femme, l’une des victimes contemplait désespérément ce matin le ravage du feu sur le reste de sa parcelle. De nombreuses familles sinistrées risquent de rester longtemps sans abris.
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Le drame s’est produit ce dimanche matin dans la commune de Karisimbi, sur l’avenue Mushunganya. Bilan : quinze habitations calcinées et plusieurs biens de valeur perdus, rapporte radiookapi.net
C’est vers 3h du matin, heure locale, ce dimanche, que le feu a surpris les habitants en plein sommeil. Selon eux, un feu non éteint dans une des habitations serait à la base de cet incendie.
Le choc des familles sinistrées est grand. Epuisée et larmes aux yeux, une femme, l’une des victimes contemplait désespérément ce matin le ravage du feu sur le reste de sa parcelle. De nombreuses familles sinistrées risquent de rester longtemps sans abris.
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Monkoto, Equateur : Un officier accusé de braconnage
30 Décembre 2007 à 13:25:09
Il s’agit du lieutenant Kalunda Musafiri de la 3e région militaire. Il a été surpris le 20 décembre dernier par la police, à Monkoto, en compagnie de trois civils, avec des pointes d’ivoire et une importante cargaison de viande boucanée, rapporte radiookapi.net
Tout le groupe a été immédiatement arrêté pour braconnage, faux et usage de faux. En plus de huit pointes d’ivoire, de la viande boucanée d’éléphant, de sanglier et de singe trouvé sur eux, l’officier FARDC portait également sur lui une feuille de route signée par un capitaine de l’auditorat de la garnison de Mbandaka.
La police rappelle que la chasse est interdite dans la province de l’Equateur. Les investigations se poursuivent, selon la source qui soupçonne aussi le groupe d’avoir caché dans la forêt 6 fusils légers et un bidon de 25 litres plein de munitions de guerre.
Le lieutenant accusé affirme de son côté qu’il avait pour mission l’achat des vivres à Monkoto, et que les trois civils sont des piroguiers qui le transportaient.
Les quatre accusés sont en garde à vue au bureau 2 de la police pour interrogatoire. Leurs effets sont saisis avant le transfert du dossier au parquet de Mbandaka.
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Il s’agit du lieutenant Kalunda Musafiri de la 3e région militaire. Il a été surpris le 20 décembre dernier par la police, à Monkoto, en compagnie de trois civils, avec des pointes d’ivoire et une importante cargaison de viande boucanée, rapporte radiookapi.net
Tout le groupe a été immédiatement arrêté pour braconnage, faux et usage de faux. En plus de huit pointes d’ivoire, de la viande boucanée d’éléphant, de sanglier et de singe trouvé sur eux, l’officier FARDC portait également sur lui une feuille de route signée par un capitaine de l’auditorat de la garnison de Mbandaka.
La police rappelle que la chasse est interdite dans la province de l’Equateur. Les investigations se poursuivent, selon la source qui soupçonne aussi le groupe d’avoir caché dans la forêt 6 fusils légers et un bidon de 25 litres plein de munitions de guerre.
Le lieutenant accusé affirme de son côté qu’il avait pour mission l’achat des vivres à Monkoto, et que les trois civils sont des piroguiers qui le transportaient.
Les quatre accusés sont en garde à vue au bureau 2 de la police pour interrogatoire. Leurs effets sont saisis avant le transfert du dossier au parquet de Mbandaka.
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Epidémie de cholera signalée à Bukama et Kamina
30 Décembre 2007 à 11:03:29
Près de 200 cas dont 11 décès ont déjà été enregistré dans ces deux territoires depuis début décembre. La prise en charge des malades est assurée par l'Eglise méthodiste unie, rapporte radiookapi.net
A Bukama, selon le médecin chef de zone, le nombre de malades de cette épidémie de cholera a triplé depuis le départ, le 21 décembre dernier, de l’ONG MSF (Médecins sans frontières)/Belgique. Il est passé de 60 à 200. Parmi eux, 10 ont succombé en l’espace de deux semaines. A Bukama, l’épidémie s’est déclarée au courant de la semaine avec 5 cas dont 1 décès. La victime, une fille de 14 ans, est décédée samedi matin, précise la source.
D’après le médecin chef de zone, l’hôpital de la contrée n’est pas en mesure d’assurer la prise en charge des malades, faute de médicaments. Quelques bonnes volontés se sont néanmoins manifestées à cet effet. Le cas de l’Eglise méthodiste unie qui a envoyé dimanche matin un deuxième convoi de médicaments composés notamment de sérum oral et du chlore.
Les pluies diluviennes qui s’abattent sur ce territoire favorisent aussi la recrudescence de cette maladie, a laissé entendre le médecin chef de zone. Plusieurs familles passent la nuit à la belle étoile. Ce qui risque d’accentuer l’épidémie.
La même source signale également que la Regideso ne fournit plus d’eau potable depuis 16 jours. Une panne électrique s’est déclarée à sa station de pompage.
© 2007 Sankurunews
Près de 200 cas dont 11 décès ont déjà été enregistré dans ces deux territoires depuis début décembre. La prise en charge des malades est assurée par l'Eglise méthodiste unie, rapporte radiookapi.net
A Bukama, selon le médecin chef de zone, le nombre de malades de cette épidémie de cholera a triplé depuis le départ, le 21 décembre dernier, de l’ONG MSF (Médecins sans frontières)/Belgique. Il est passé de 60 à 200. Parmi eux, 10 ont succombé en l’espace de deux semaines. A Bukama, l’épidémie s’est déclarée au courant de la semaine avec 5 cas dont 1 décès. La victime, une fille de 14 ans, est décédée samedi matin, précise la source.
D’après le médecin chef de zone, l’hôpital de la contrée n’est pas en mesure d’assurer la prise en charge des malades, faute de médicaments. Quelques bonnes volontés se sont néanmoins manifestées à cet effet. Le cas de l’Eglise méthodiste unie qui a envoyé dimanche matin un deuxième convoi de médicaments composés notamment de sérum oral et du chlore.
Les pluies diluviennes qui s’abattent sur ce territoire favorisent aussi la recrudescence de cette maladie, a laissé entendre le médecin chef de zone. Plusieurs familles passent la nuit à la belle étoile. Ce qui risque d’accentuer l’épidémie.
La même source signale également que la Regideso ne fournit plus d’eau potable depuis 16 jours. Une panne électrique s’est déclarée à sa station de pompage.
© 2007 Sankurunews
KENYA : Mwai Kibaki réélu
Mwai Kibaki réélu président du Kenya, émeutes à Nairobi et dans l'ouest
© AFP
Le président kényan sortant Mwai Kibaki, dans un bureau de vote le 27 décembre 2007 à Nyeri.
© AFP/Archives Simon Maina
NAIROBI (AFP) - dimanche 30 décembre 2007 - 19h14 - a été réélu président du Kenya pour un second et dernier mandat face à son principal rival Raila Odinga, un résultat contesté par l'opposition et dont l'annonce dimanche a été suivie immédiatement d' à Nairobi et dans l'ouest du pays.
M. Kibaki totalise 4.584.721 voix contre 4.352.993 voix à Raila Odinga -chef de l'opposition-, a annoncé en direct à la télévision publique le président de la commission électorale kényane (ECK) Samuel Kivuitu.
Quelques minutes après l'annonce des résultats, des émeutes ont éclaté dans deux bastions de M. Odinga, à Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi, et à Kisumu, dans l'ouest du pays, où sept personnes ont été tuées dans la journée, selon la police, portant à 13 le nombre de morts depuis jeudi, jour du scrutin.
M. Kibaki, 76 ans, a prêté serment dimanche en fin de journée au palais présidentiel, lors d'une cérémonie organisée moins d'une heure après la proclamation des résultats.
© AFP
Raila Odinga lors d'une conférence de presse le 30 décembre 2007 à Nairobi
© AFP Simon Maina
"J'appelle tous les candidats, tous les Kényans à accepter le verdict populaire. Cette élection étant passée, le temps de la guérison est venu", a déclaré M. Kibaki lors de sa prestation de serment.
"Après tout, nous appartenons tous à une seule famille, le Kenya", a-t-il conclu.
Peu avant l'annonce de sa défaite, M. Odinga avait accusé le président Kibaki d'avoir fraudé sur au moins 300.000 voix, au cours d'une conférence de presse.
© AFP
Des policiers kenyans patrouillent dans un bidonville de Nairobi, le 30 décembre 2007
© AFP Roberto Schmidt
"Nous avons des preuves qui confirment que les chiffres que la commission électorale kényane s'apprête à annoncer sont faux", avait déclaré M. Odinga avant d'ajouter: "Le résultat du président Kibaki a été gonflé d'au moins 300.000 voix".
La différence de voix entre les deux candidats est de 231.728 voix, selon les résultats.
"Si nous perdons justement, nous accepterons les résultats. Les Kényans ne sont pas prêts à accepter une élection truquée (...) Je n'accepterai pas une telle victoire de Kibaki", avait averti auparavant l'opposant, sans plus de détails.
© AFP
Une commerçante après le passage de pillards dans un bidonville de Nairobi, le 30 décembre 2007
© AFP Roberto Schmidt
L'annonce de ces résultats, trois jours après la tenue jeudi des élections présidentielles, législatives et locales, a mis un terme au laborieux processus de dépouillement des bulletins dont la lenteur a suscité l'exaspération des partisans de M. Odinga et alimenté les soupçons de fraude.
Scandant "pas de paix, pas de paix", des centaines de partisans de M. Odinga sont immédiatement descendus dans les rues de Kibera, survolées par un hélicoptère de la police, tandis que la police anti-émeutes déployée autour du bidonville tirait en l'air pour contenir la foule.
Des panaches de fumée s'élevaient dans le ciel de Nairobi.
Un calme précaire avait jusqu'alors régné dimanche dans la majeure partie du pays où d'importants renforts de bérets rouges, l'unité paramilitaire de la police kényane, avaient été déployés dès l'aube.
© AFP
Un pillard passe devant une barricade en flammes à Nairobi, le 29 décembre 2007
© AFP Boniface Mwangi
Samedi, des émeutes avaient éclaté à travers le pays, notamment dans les quartiers défavorisés de Nairobi et dans plusieurs villes de l'ouest, où barricades, jets de pierres sur les forces de l'ordre et pillages de magasins s'étaient multipliés.
Tout au long de sa campagne, M. Kibaki a invité ses concitoyens à "continuer le travail", et mis en avant ces bons résultats économiques et l'instauration de la gratuité de l'école primaire, mesure qu'il s'est engagé à étendre à l'enseignement secondaire.
Il a également promis un gouvernement "propre" en cas de réélection alors que ses détracteurs l'accusent d'avoir échoué jusqu'ici dans la lutte contre la corruption, dont il avait fait l'une de ses priorités, et dans la réforme des institutions.
Le Kenya a enregistré une croissance économique annuelle moyenne de 5% depuis l'accession de M. Kibaki au pouvoir en 2002, ce qui lui a valu de solides appuis dans les milieux d'affaires kényans, soucieux d'éviter une possible période d'incertitude politique en cas d'alternance.
© 2007 Sankurunews
PAKISTAN : Benazir Bhutto, "l'unique" assassinée
LEXPRESS.fr
L'ex-Premier ministre pakistanais Benazir Bhutto, tuée jeudi dans un attentat-suicide en marge d'un meeting électoral à Rawalpindi, dans la banlieue d'Islamabad, a été la première femme de l'ère moderne à diriger un pays musulman.
"En ce moment, je ne pense pas à la mort", disait Benazir Bhutto à l'heure de rentrer au Pakistan après huit années d'exil. Celle qui fut la première femme à diriger le gouvernement d'un pays musulman se savait menacée en retournant chez elle. Mais, disait-elle, "je rentre pour le peuple du Pakistan".
"J'ai préparé ma famille et mes proches à toute éventualité", confiait-elle encore avant de regagner son pays.
Jeudi, alors qu'elle quittait une réunion électorale à Rawalpindi, Benazir Bhutto a été assassinée. Un kamikaze a ouvert le feu sur elle, la touchant en pleine tête, avant d'activer sa charge explosive.
L'opposante, qui était âgée de 54 ans, est morte après son transfert dans un hôpital de Rawalpindi. Une quinzaine de ses partisans ont également payé de leur vie leur engagement à ses côtés.
A peine était-elle rentrée d'exil, le 18 octobre dernier, que la chef de file du Parti du peuple pakistanais (PPP) était déjà la cible d'un attentat suicide. L'attaque avait fait près de 150 morts parmi les centaines de milliers de personnes venues l'accueillir à Karachi.
Brièvement assignée à résidence en novembre, alors que le président Pervez Musharraf venait de proclamer l'état d'urgence, Benazir Bhutto était repartie en campagne électorale en vue des législatives du 8 janvier prochain.
Finis les contacts et les approches en vue d'un partage du pouvoir avec Musharraf, dont elle réclamait désormais la démission. "Il est temps qu'il parte. Il doit démissionner de la présidence", disait-elle le 13 novembre.
L'ex-chef du gouvernement (1988-90 puis 1993-96), qui n'exerçait plus de responsabilité depuis dix ans, n'avait guère perdu de son charisme et, à 54 ans, demeurait l'une des femmes politiques les plus connues de la planète.
"Cet acte est l'oeuvre de ceux qui veulent désintégrer le Pakistan, parce qu'elle était un symbole d'unité. Ils ont achevé la famille Bhutto. Ce sont les ennemis du Pakistan", a déclaré à Reuters un haut responsable de son parti, Farzana Raja.
"L'héritière"
Benazir Bhutto était née le 21 juin 1953 dans une riche famille de propriétaires terriens. Son père, Zulfikar Ali Bhutto, fut président puis Premier ministre du Pakistan avant d'être renversé en juillet 1977 par Zia-Ul-Haq et exécuté deux ans plus tard.
Formée à Harvard et à Oxford, Bhutto avait pris une dimension nouvelle à la mort de son père. L'"héritière" recueillait ses dernières volontés et serait désormais sa légataire et sa continuatrice. Par son seul prénom, qui signifie "l'unique", elle devenait le chef de file de tous les opposants au régime militaire de Zia.
Arrêtée, assignée à résidence, elle s'exilait une première fois à Londres où elle réorganisait le PPP, fondé par son père. En avril 1986, elle regagnait triomphalement le Pakistan pour assister à l'inhumation de son frère Shahwanaz, mort dans des circonstances floues dans le sud de la France.
Aux foules qui l'accueillirent alors, elle promettait de rétablir la démocratie et devenait le symbole de la lutte contre le pouvoir militaire. Deux ans plus tard, la mort de Zia dans un mystérieux accident d'avion en août 1988 bouleversait la donne.
A 35 ans, le 2 décembre 1988, après la victoire du PPP, elle était nommée à la tête du gouvernement. Son arrivée aux affaires était saluée par le monde entier qui y voyait le retour de la démocratie dans un pays en proie depuis onze ans à une dictature militaire.
Mais sa première expérience du pouvoir tournait court. En 1990, cible d'accusations de corruption, elle était limogée. Son retour au pouvoir, en octobre 1993, n'allait guère être plus heureux. Le 5 novembre 1996, de nouvelles accusations de corruption lui coûtaient une nouvelle fois sa place.
"J'ai mis ma vie en danger"
En 1999, Bhutto et son mari, qu'elle avait nommé sous son deuxième mandat ministre des Investissements, étaient condamnés à cinq ans de prison assortis d'une amende de 8,6 millions de dollars pour corruption, reconnus coupables d'avoir accepté des pots-de-vin versés par une entreprise suisse. Commençait alors une nouvelle vie d'exil.
Leur condamnation avait été ultérieurement cassée en appel mais Bhutto, qui se trouvait à l'étranger lors du procès en première instance, choisissait alors de ne pas rentrer au Pakistan.
L'année dernière, elle avait rejoint l'Alliance pour le rétablissement de la démocratie, où elle côtoyait Nawaz Sharif. Mais les deux rivaux étaient en désaccord sur la stratégie à suivre et Bhutto décidait de négocier seule avec le général-président.
"J'ai mis ma vie en danger, je suis rentrée parce que je sentais que ce pays était en danger. Les gens sont inquiets, mais nous sortirons ce pays de la crise", déclarait-elle jeudi quelques minutes à peine avant sa mort.
L'homme qui a ouvert le feu sur elle jeudi dans un parc de Rawalpindi ne lui en aura pas laissé l'occasion.
© 2007 Sankurunews
Saturday, December 29, 2007
La RD Congo beneficiera 30 millions d'Euros pour l'aide humanitaire et alimentaire de l'Union Europeenne
L'UE envisage de fournir 370 millions d'euros d'aide humanitaire en 2008
2007-12-30 07:55:29
BRUXELLES, 29 décembre (Xinhua) -- La Commission européenne, exécutif de l'Union européenne, a décidé de fournir l'année prochaine près de 370 millions d'euros d'aide aux victimes les plus vulnérables des crises humanitaires dans les points chauds du monde, selon un communiqué de presse publié samedi par la CE.
D'après le projet de la CE, la nouvelle aide de 369,6 millions d'euros sera accordée à titre de l'aide alimentaire (160 millions d'euros) et de l'aide humanitaire pour satisfaire les besoins élementaires d'une série de pays africains et d'autres pays du monde.
Parmi les pays africains bénéficiaires de la nouvelle aide, figureront le Burundi et la Tanzanie (20 millions d'euros), le Tchad (17 millions d'euros), la RDCongo (30 millions d'euros), le Liberia (15,6 millions d'euros), le Soudan (70 millions d'euros) et l'Ouganda (12 millions d'eruso). En plus des pays africains, d'autres pays bénéficiaires comprendront notamment l'Afghanistan, l'Iran et le Pakistan (25 millions d'euros) et la Colombie (12 millions d'euros).
Selon les règles de l'UE, la proposition de la CE doit être adoptée par les pays membres de l'UE et le Parlement européen. Les pays membres ont déjà approuvé la nouvelle proposition sur l'aide humanitaire de la CE, et elle est maintenant soumise au Parlement européen.
Le membre de la CE chargé du développement et de l'aide humanitaire, Louis Michel, a déclaré à ce propos: "Des millions de personnes vulnérables à travers le monde sont exposés à des catastrophes telles que la sécheresse, les inondations, les tremblements de terre et les conflits armés. La Commission continue de s'attaquer à ces crises humanitaires."
En 2007, la CE a fourni plus de 220 millions d'euros à titre de l'aide alimentaire et de l'aide humanitaire en faveur des victimes de diverses catastrophes dans plus de 30 pays du monde.
© 2007 Sankurunews
2007-12-30 07:55:29
BRUXELLES, 29 décembre (Xinhua) -- La Commission européenne, exécutif de l'Union européenne, a décidé de fournir l'année prochaine près de 370 millions d'euros d'aide aux victimes les plus vulnérables des crises humanitaires dans les points chauds du monde, selon un communiqué de presse publié samedi par la CE.
D'après le projet de la CE, la nouvelle aide de 369,6 millions d'euros sera accordée à titre de l'aide alimentaire (160 millions d'euros) et de l'aide humanitaire pour satisfaire les besoins élementaires d'une série de pays africains et d'autres pays du monde.
Parmi les pays africains bénéficiaires de la nouvelle aide, figureront le Burundi et la Tanzanie (20 millions d'euros), le Tchad (17 millions d'euros), la RDCongo (30 millions d'euros), le Liberia (15,6 millions d'euros), le Soudan (70 millions d'euros) et l'Ouganda (12 millions d'eruso). En plus des pays africains, d'autres pays bénéficiaires comprendront notamment l'Afghanistan, l'Iran et le Pakistan (25 millions d'euros) et la Colombie (12 millions d'euros).
Selon les règles de l'UE, la proposition de la CE doit être adoptée par les pays membres de l'UE et le Parlement européen. Les pays membres ont déjà approuvé la nouvelle proposition sur l'aide humanitaire de la CE, et elle est maintenant soumise au Parlement européen.
Le membre de la CE chargé du développement et de l'aide humanitaire, Louis Michel, a déclaré à ce propos: "Des millions de personnes vulnérables à travers le monde sont exposés à des catastrophes telles que la sécheresse, les inondations, les tremblements de terre et les conflits armés. La Commission continue de s'attaquer à ces crises humanitaires."
En 2007, la CE a fourni plus de 220 millions d'euros à titre de l'aide alimentaire et de l'aide humanitaire en faveur des victimes de diverses catastrophes dans plus de 30 pays du monde.
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LODJA, SANKURU : Viol d’une adolescente par un auditeur militaire
Un inspecteur de l’auditorat militaire accusé de viol d’une adolescente
L’acte a été commis jeudi dernier. Selon la Commission Justice et paix, la victime du viol, une jeune fille d’une dizaine d’années, était interpellée à l’auditorat pour une affaire bénigne. L’instructeur du dossier a abusé d’elle dans le bureau de l’auditorat même, rapporte radiookapi.net
A la suite de cette affaire, la Commission Justice et paix dénonce les manœuvres de la justice. « Le tribunal militaire de la garnison a siégé, mais ce qui nous inquiète, c’est que ce tribunal n’a siégé que 48 heures après les faits. La victime nous avoue avoir subi des pressions de la part de l’auditorat pour qu’elle déclare une liaison antérieure avec l’inspecteur incriminé », a déclaré l’abbé Alain Lomandja président de cette commission. D’après la même source, l’audience qui aurait pu se dérouler en régime de flagrance, a été renvoyée au 5 janvier pour besoin d’une réquisition. « Cela nous inquiète. Nous n’avons aucune garantie d’une justice libre, la justice qui est censée protéger les citoyens se rend elle-même auteur des viols, c’est un problème du dysfonctionnement du système judiciaire à Lodja, je crois qu’il faut une action urgente des autorités », a expliqué l’abbé Alain Lomandja.
De son coté le juge du tribunal militaire de Lodja estime que ce renvoi ne met pas fin à la flagrance. Pour lui, la réquisition d’un médecin vise à vérifier si le coupable n'a pas transmis des maladies sexuellement transmissibles à la victime.
© 2007 Sankurunews
L’acte a été commis jeudi dernier. Selon la Commission Justice et paix, la victime du viol, une jeune fille d’une dizaine d’années, était interpellée à l’auditorat pour une affaire bénigne. L’instructeur du dossier a abusé d’elle dans le bureau de l’auditorat même, rapporte radiookapi.net
A la suite de cette affaire, la Commission Justice et paix dénonce les manœuvres de la justice. « Le tribunal militaire de la garnison a siégé, mais ce qui nous inquiète, c’est que ce tribunal n’a siégé que 48 heures après les faits. La victime nous avoue avoir subi des pressions de la part de l’auditorat pour qu’elle déclare une liaison antérieure avec l’inspecteur incriminé », a déclaré l’abbé Alain Lomandja président de cette commission. D’après la même source, l’audience qui aurait pu se dérouler en régime de flagrance, a été renvoyée au 5 janvier pour besoin d’une réquisition. « Cela nous inquiète. Nous n’avons aucune garantie d’une justice libre, la justice qui est censée protéger les citoyens se rend elle-même auteur des viols, c’est un problème du dysfonctionnement du système judiciaire à Lodja, je crois qu’il faut une action urgente des autorités », a expliqué l’abbé Alain Lomandja.
De son coté le juge du tribunal militaire de Lodja estime que ce renvoi ne met pas fin à la flagrance. Pour lui, la réquisition d’un médecin vise à vérifier si le coupable n'a pas transmis des maladies sexuellement transmissibles à la victime.
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Made in Sankuru : L' inspecteur général des FARDC, Le lieutenant-général François Olengha
8ème Région militaire: Le lieutenant-général Olengha demande à la population d’avoir confiance en son armée
Le Potentiel 29/12/2007
Le lieutenant-général François Olengha, inspecteur général des FARDC séjourne à Goma depuis plus d’une semaine. Il est venu se rendre compte de l’évolution de la situation sécuritaire et militaire sur terrain. Ainsi, a-t-il sillonné plusieurs site front où il s’est rendu compte de la détermination des forces loyalistes de bouter l’ennemi hors du territoire et de ramener la paix dans la région. C’est dans ce cadre que l’inspecteur général des Forces armées de la République démocratique du Congo, François Olengha a tenu un point de presse hier vendredi 28 décembre 2007 en la salle du Mess des officiers de la 8ème Région militaire à Goma. Il a demandé à la population congolaise d’avoir confiance en son armée et de la soutenir.
Au menu de son intervention, il a déploré le comportement du général déchu Laurent Nkunda qui ne lie pas l’acte à la parole. « Nkunda a décrété le cessez-le-feu et hier ( ndlr ; jeudi ), il nous a attaqué. J’ai envoyé une équipe de la presse militaire qui est descendue rapidement sur terrain filmer les dégâts qui font état de sept blessés et un mort », a-t-il déclaré. Avant de demander à la presse tant nationale qu’internationale d’être prudente aux déclarations du général Laurent Nkunda et de s’informer à la source avant de diffuser n’importe quelle information sur la situation qui prévaut au Nord et au Sud Kivu au risque de verser dans l’intoxication et la manipulation.
Des cas de reddition
Le lieutenant-général Olengha a procédé également à la présentation des capturés ; des enfants de moins de 14 ans et des officiers qui se sont rendus. Il s’agit du colonel Nzau, accompagné de sa femme qui est aussi major et de ses trois enfants, de deux majors ; Mitcho et Kasereka. Ces derniers se sont rendus avec plus de 30 éléments, 16 armes, 60 mortiers, 6 bombes, plusieurs munitions, des machines PKM. Un sous-lieutenant du nom de Paluku a été arrêté au front de Mukunga. Celui-ci, fatigué par les combats interminables, s’est décidé de rejoindre les troupes loyalistes au front de Mukunga.
Parmi les capturés, le lieutenant-général Olengha a indiqué que des enfants-soldats de moins de 14 ans et trois militaires rwandais ont été remis à la Monuc qui refuse de les présenter à la population. Un des éléments de la garde de protection de Laurent Nkunda a été également appréhendé par la population dans le parc. Cet élément a échappé au lynchage grâce aux FARDC. Il parle le kinyuaranda et a 18 ans.
Tous fatigués de la guerre
A en croire les éléments qui se sont rendus et capturés, ils sont fatigués de la guerre. En tant que fils du pays, ils se sont vus embarquer dans un combat sans lendemain. Ils déplorent surtout le fait que lorsqu’il s’agit d’importantes réunions au sein du CNDP de Laurent Nkunda, ils n’assistent jamais à ce genre des rencontres. C’est l’affaire de seuls militaires rwandais. Ils dénoncent le fait que tous les militaires congolais évoluant aux côtés de Laurent Nkunda vivent dans des conditions inhumaines.
Interrogé par la presse, le colonel Nzau précise que la source du ravitaillement en armes des hommes de Nkunda n’est rien d’autre que le Rwanda et que les décisions du CNDP sont prises ailleurs. Ce qui ne rend pas la tâche facile à Laurent Nkunda de tenir à ses promesses.
La presse a, enfin, assisté à une projection d’images sur l’avancée des éléments de la 6ème brigade dans le territoire de Rutshuru et dans la localité de Tamundenge. Des images qui montrent des militaires rwandais gisant au sol, des armes et des munitions abandonnées.
Il sied de signaler que le chef de territoire de Rutshuru ainsi que sa population soutiennent les efforts des FARDC. « Nous sommes dans rassurés face aux exploits de la 6ème brigade. Nous sentons la diminution sensible des hostilités avec la présence des militaires de la 6ème brigade. Plus de viols, de tueries comme avant », a-t-il témoigné.
Par Médard Muyaya
© 2007 Sankurunews
Le Potentiel 29/12/2007
Le lieutenant-général François Olengha, inspecteur général des FARDC séjourne à Goma depuis plus d’une semaine. Il est venu se rendre compte de l’évolution de la situation sécuritaire et militaire sur terrain. Ainsi, a-t-il sillonné plusieurs site front où il s’est rendu compte de la détermination des forces loyalistes de bouter l’ennemi hors du territoire et de ramener la paix dans la région. C’est dans ce cadre que l’inspecteur général des Forces armées de la République démocratique du Congo, François Olengha a tenu un point de presse hier vendredi 28 décembre 2007 en la salle du Mess des officiers de la 8ème Région militaire à Goma. Il a demandé à la population congolaise d’avoir confiance en son armée et de la soutenir.
Au menu de son intervention, il a déploré le comportement du général déchu Laurent Nkunda qui ne lie pas l’acte à la parole. « Nkunda a décrété le cessez-le-feu et hier ( ndlr ; jeudi ), il nous a attaqué. J’ai envoyé une équipe de la presse militaire qui est descendue rapidement sur terrain filmer les dégâts qui font état de sept blessés et un mort », a-t-il déclaré. Avant de demander à la presse tant nationale qu’internationale d’être prudente aux déclarations du général Laurent Nkunda et de s’informer à la source avant de diffuser n’importe quelle information sur la situation qui prévaut au Nord et au Sud Kivu au risque de verser dans l’intoxication et la manipulation.
Des cas de reddition
Le lieutenant-général Olengha a procédé également à la présentation des capturés ; des enfants de moins de 14 ans et des officiers qui se sont rendus. Il s’agit du colonel Nzau, accompagné de sa femme qui est aussi major et de ses trois enfants, de deux majors ; Mitcho et Kasereka. Ces derniers se sont rendus avec plus de 30 éléments, 16 armes, 60 mortiers, 6 bombes, plusieurs munitions, des machines PKM. Un sous-lieutenant du nom de Paluku a été arrêté au front de Mukunga. Celui-ci, fatigué par les combats interminables, s’est décidé de rejoindre les troupes loyalistes au front de Mukunga.
Parmi les capturés, le lieutenant-général Olengha a indiqué que des enfants-soldats de moins de 14 ans et trois militaires rwandais ont été remis à la Monuc qui refuse de les présenter à la population. Un des éléments de la garde de protection de Laurent Nkunda a été également appréhendé par la population dans le parc. Cet élément a échappé au lynchage grâce aux FARDC. Il parle le kinyuaranda et a 18 ans.
Tous fatigués de la guerre
A en croire les éléments qui se sont rendus et capturés, ils sont fatigués de la guerre. En tant que fils du pays, ils se sont vus embarquer dans un combat sans lendemain. Ils déplorent surtout le fait que lorsqu’il s’agit d’importantes réunions au sein du CNDP de Laurent Nkunda, ils n’assistent jamais à ce genre des rencontres. C’est l’affaire de seuls militaires rwandais. Ils dénoncent le fait que tous les militaires congolais évoluant aux côtés de Laurent Nkunda vivent dans des conditions inhumaines.
Interrogé par la presse, le colonel Nzau précise que la source du ravitaillement en armes des hommes de Nkunda n’est rien d’autre que le Rwanda et que les décisions du CNDP sont prises ailleurs. Ce qui ne rend pas la tâche facile à Laurent Nkunda de tenir à ses promesses.
La presse a, enfin, assisté à une projection d’images sur l’avancée des éléments de la 6ème brigade dans le territoire de Rutshuru et dans la localité de Tamundenge. Des images qui montrent des militaires rwandais gisant au sol, des armes et des munitions abandonnées.
Il sied de signaler que le chef de territoire de Rutshuru ainsi que sa population soutiennent les efforts des FARDC. « Nous sommes dans rassurés face aux exploits de la 6ème brigade. Nous sentons la diminution sensible des hostilités avec la présence des militaires de la 6ème brigade. Plus de viols, de tueries comme avant », a-t-il témoigné.
Par Médard Muyaya
© 2007 Sankurunews
La popularite de Moise Katumbi rehaussee par l'agitation de J.C. Muyambo
Le Potentiel
29/12/2007
Personne n’a suivi M. Jean Claude Muyambo dans sa pérégrination d’une autre époque visant à déstabiliser un monument, une référence au plan national. Un coup d’épée dans l’eau car, aujourd’hui, tous les Katangais font Moïse Katumbi Chapwe leur ‘’Moïse ‘’. En lisant la presse, tous les Congolais ont montré qu’ils sont de coeur avec le gouverneur élu du Katanga. C’est un manager modèle, justifiant d’un parcours sans faute jusqu’à présent. Pour preuve, cette reconnaissance internationale : il figure parmi les 100 entrepreneurs qui comptent sur le continent (Cfr Jeune Afrique, dernière édition). La cote de popularité s’en trouve rehaussé. Le chien aboie, la caravane passe. Voilà ce que l’on peut retenir à ce jour de l’agitation politicienne créée délibérément par le ministre des Affaires humanitaires en se fondant sur un faux problème. Le collectif des ONG de bonne gouvernance du Katanga s’est insurgé contre cette attitude et le déballe.
(Collectif des ONG de Bonne Gouvernance au Katanga
(Siège: 184, Avenue de la Regideso, commune Kampemba Lubumbashi.
( Tél. : 081 60573 13 - 09 972 51 001
(COMMUNIQUE CONJOINT de PRESSE N° 006/2007
(AGITATIONS INUTILES DE CODECO/KATANGA .
(*Alors que les Katangais aspirent à la paix et au développement.
(Le collectif des Ong de Bonne Gouvernance au Katanga constate amèrement depuis le début de cette semaine une agitation sans nom dans la ville de Lubumbashi, laquelle agitation est le fait des politiciens de la province qui s’affrontent verbalement par associations interposées.
(En effet, l’association Solidarité Katangaise, qui soutient ostensiblement le ministre national Jean Claude Muyambo Kyasa des Affaires Sociales et Droit Humanitaires, a organisé ce mercredi 26 décembre 2007 une marche de soutien à son leader, laquelle marche s’est terminée avec tintamarre sur le parvis du siège de l’Assemblée Provinciale. A cette occasion, un mémorandum destiné au président de cette institution a été remis au 1er rapporteur, M. Prudent Kikomesha et ce devant la presse locale pour en faire une large diffusion. En subsistance, Solidarité Katangaise a dénoncé soi-disant « des manœuvre politiques» du Gouverneur de la province du Katanga Moïse Katumbi Chapwe qui refuserait de limoger le ministre provincial des Mines et Affaires Foncières
(Barthélemy Mumba Gama appartement au même moment que S.E. Jean Claude Muyambo, à la plateforme dénommée «CODECO ». Toujours selon cette association, le Gouveneur Moise Katumbi Chapwe aurait foulé aux pieds les clauses d’un accord qu’il aurait conclu avec le ministre national Muyambo au sujet du partage des postes ministériels provinciaux dans le cadre de l’AMP (Alliance de la Majorité Présidentielle) et à cause de cela, il devrait être tenu pour responsable des troubles que Solidarité Katangaise causerait au cas où Mumba Game n’était toujours pas destitué. Et sans attendre, le président du groupe parlementaire du Katanga au Parlement national, l’honorable Vano Kiboko ne s’est pas empêché de rappeler Solidarité Katangaise à l’ordre au motif que le Gouverneur du Katanga est le représentant du Chef de l’Etat en province et à ce titre il mérite le respect de tous les katangais. Et ensuite ce fut le tour du Mwami Godefroid Munongo Masuka Kaneranera, Grand Chef des Bayeke et Président National des Associations des Chef Coutumiers du Congo de s’insurger contre les détracteurs du Gouverneur Moise Katumbi Chapwe, Jean Claude Muyambo compris sans doute. L’autorité traditionnelle des Bayeke a appelé tous les Katangais à soutenir femerment les actions du Gouverneur qui démontre chaque jour, ses capacités de dirigeant et de rassembleur.
(Dans ce chapitre, le Collectif exprime ses craintes eu égard aux réactions d’indignation de la population katangaise toute entière qui accorde totalement sa confiance à Moise Katumbi Chapwe pour les actions palpables de développement de la province. A travers tous les quartiers, commune cela s’entend dans toutes les radios et télévisions locales, des voix s’élèvent contre les agissements de Jean Claude Muyambo qui choisit mal son moment pour ouvrir un autre front que celui du social, cheval de bataille de l’autorité provinciale. Par ailleurs, le Collectif apprécie à sa juste valeur le calme olympien affiché par le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe qui, en bon père de famille, tient absolument à préserver la tranquillité dans son entité politico-administrative. Par conséquent, toutes les menaces proférées contre sa personne sur la place publique pour un problème de poste ministériel n’avaient aucun sens.
(Cela étant, le Collectif des ong pour la Bonne gouvernance du Katanga au même moment que tous les citoyens doués de bon sens s’interrogent sur le pourquoi de cette agitation politicienne au moment où la population du Katanga aspire à consolider les acquis de la paix sociale rétablie par le Président Joseph Kabila en RD Congo.
(Toujours est-il que la vérité mérite d’être donnée sur le soubassement de cette situation aux contours flous. Le Collectif des Ong pour la Bonne Gourvenance au Katanga relève déjà plusieurs antécédents portant des germes de conflit dans le chef du ministre national, S.E Jean Claude Muyambo Kyasa et comme par hasard dans le domaine foncier.
(En 2003, encore Bâtonnier, il avait entraîné le Directeur provincial de l’INSS, Kabemba Tudienu, dans une histoire de détournement des cotisations sociales qui lui avait coûté une révocation sans autre forme de procès.
(Toujours au cours de la même année, Jean Claude Muyambo jouissant de son privilège de Bâtonnier va intenter un procès à Monsieur Cituka Mpulu pour le déposséder de sa maison ayant appartenu jadis à Mme Vosnakis de nationalité grecque. Les investigations menées à cette époque par certaines Ong locales avaient démontré que JC Muyambo avait usé de faux documents pour induire le Conservateur des titres Fonciers en erreur. Devenu ministre, Jean Claude Muyambo usera de tous ses pouvoirs pour faire enlever monsieur Cituka Mpulu de Kinshasa où il évolue comme professeur d’université et l’amener sous escorte discrète à Lubumbashi pour y être condamné et écroué à la prison centrale de la Kasapa.
(En 2007, il est incompréhensible de réaliser que le Cabinet de Me Muyambo se prévaudra du droit sur la ferme ex-Rostenne appartenant aujourd’hui à Monsieur Ambroise Mbaka Kawaya, ex ministre des Mines, sur base de l’Acte de Donation délivré par monsieur Rostenne en 2006 alors que ce dernier n’en était pourtant plus propriétaire au regard de la loi. Pour la petite histoire il ressort que monsieur Rostenne était déjà dépossédé depuis l’an 1981 de son droit de propriété au profit de monsieur Hamici Poyo et, ce suivant la lettre n°252.21/00672/81 du 1er juin 1984, du Commissaire d’Etat aux Finances, Budget et Portefeuille après apurement de sa dette à l’Ogedep, dans le cadre de la zaïrianisation.
(L’acte de Donation brandi par le Cabinet Muyambo, présentait monsieur Rostenne connue domicilié à Liège, alors que sur base des recoupements des investigations menées en 2007, il ressort que monsieur Rostenne n’avait jamais habité Liège. Par contre il est prouvé que monsieur Rostenne, de nationalité belge né à Lubumbashi le 03 février 1927, marié avec Michaux Germaine Louise à Harare au Zimbabwe en 1954, avait plutôt habité en Afrique du Sud depuis le 09 septembre 1974, exactement à Johannesburg, Résidence 2 Betty Place Glenashley, puis à Durban. Ses seules résidences en Belgique se situent avec certitude à Anderlecht en 1971 et à Dilbeek en 1994.
(Toujours en 2007, fort de l’ascendant qu’il exerçait sur la ministre nationale Liliane Mpande des Affaires Foncières, Jean Claude va se faire attribuer en une seule journée plusieurs concessions foncières par Arrêtés ministériels .
(Comme si cela ne lui suffisait pas, il va faire signer à Liliane Mpande un
(Arrêté enjoignant à la Division du Cadastre d’annuler le certificat d’enregistrement au nom de monsieur Rashidi de Crédit Foncier, sur l’immeuble situé au croisement de la chaussée Mzee Kabila et l’avenue Maniema dans la commune de Lubumbashi et d’en établir un autre au profit de messieurs Jean Claude Muyambo et Jaeber, sujet libanais.
(Pour n’avoir pas cautionné toutes ces irrégularités constatées dans le chef de l’actuel ministre national des Affaires Sociales et Droits Humanitaires ; le ministre provincial des Mines et Affaires Foncières, Me Barthélemy Mumba Gama s’attirera toutes les foudres de la colère de Jean Claude Muyambo qui cherche à lui régler les comptes en le défenestrant de son poste actuel. Par conséquent, Solidarité Katangaise qui est entrée en dance comme mentionné ci-haut tirera à boulets rouges sur le Gouverneur Moïse Katumbi Chapwe qui n’a pas voulu tout de suite accéder aux desiderata des membres de cette association. Qui vont jusqu’à accuser le représentant du Chef de l’Etat ici chez nous de vouloir acheter « tout le Katanga à coup d’argent». Or, nul n’ignore que l’actuel patron de l’administration provinciale qui est homme d’affaires de longue date s’est toujours signalé, dans son humanisme à tout rompre, par toutes sortes de libéralités au profit des plus démunis. Tous les Katangais sans distinction de tribus ni de sexe ont encore en mémoire le souvenir des magasins témoins installés au Katanga par Moïse Katumbi Chapwe pendant les moments difficiles à l’arrivée de l’AFDL en 1997. Des dons en ambulances et autres corbillards au profit de la population, des constructions d’écoles et autres grandes interventions devraient faire réfléchir par deux fois tout pécheur en eaux troubles tenté de raviver les démons de la haine au Katanga.
(Au regard de tout ce qui précède, le Collectif des Ong de Bonne Gouvernance au Katanga recommande: A S.E. monsieur le ministre national des Affaires Sociales et des Droits Humanitaires d’user de plus de sagesse dans les actes qu’il pose en tant que leader d’opinion incontestable de son Ong au Katanga;
(A S.E. monsieur le Gouverneur de province de s’adonner tranquillement à ses nombreux projets d’intérêt communautaire visant à transformer notablement le Katanga qui en a grandement besoin;
(. A S.E.monsieur le ministre provincial Barthélemy Mumba Gama de vaquer paisiblement à ses occupations habituelles et surtout de continuer à afficher son sens d’équité exemplaire pour la jeunesse montante.
(Fait à Lubumbashi, le 27 décembre 2007 .
(Le Collectif,
(APREMIEC-Katanga, OCBG, LICORAS-Katanga, Gestion Blanche…
Par Willy Kabwe
© 2007 Sankurunews
29/12/2007
Personne n’a suivi M. Jean Claude Muyambo dans sa pérégrination d’une autre époque visant à déstabiliser un monument, une référence au plan national. Un coup d’épée dans l’eau car, aujourd’hui, tous les Katangais font Moïse Katumbi Chapwe leur ‘’Moïse ‘’. En lisant la presse, tous les Congolais ont montré qu’ils sont de coeur avec le gouverneur élu du Katanga. C’est un manager modèle, justifiant d’un parcours sans faute jusqu’à présent. Pour preuve, cette reconnaissance internationale : il figure parmi les 100 entrepreneurs qui comptent sur le continent (Cfr Jeune Afrique, dernière édition). La cote de popularité s’en trouve rehaussé. Le chien aboie, la caravane passe. Voilà ce que l’on peut retenir à ce jour de l’agitation politicienne créée délibérément par le ministre des Affaires humanitaires en se fondant sur un faux problème. Le collectif des ONG de bonne gouvernance du Katanga s’est insurgé contre cette attitude et le déballe.
(Collectif des ONG de Bonne Gouvernance au Katanga
(Siège: 184, Avenue de la Regideso, commune Kampemba Lubumbashi.
( Tél. : 081 60573 13 - 09 972 51 001
(COMMUNIQUE CONJOINT de PRESSE N° 006/2007
(AGITATIONS INUTILES DE CODECO/KATANGA .
(*Alors que les Katangais aspirent à la paix et au développement.
(Le collectif des Ong de Bonne Gouvernance au Katanga constate amèrement depuis le début de cette semaine une agitation sans nom dans la ville de Lubumbashi, laquelle agitation est le fait des politiciens de la province qui s’affrontent verbalement par associations interposées.
(En effet, l’association Solidarité Katangaise, qui soutient ostensiblement le ministre national Jean Claude Muyambo Kyasa des Affaires Sociales et Droit Humanitaires, a organisé ce mercredi 26 décembre 2007 une marche de soutien à son leader, laquelle marche s’est terminée avec tintamarre sur le parvis du siège de l’Assemblée Provinciale. A cette occasion, un mémorandum destiné au président de cette institution a été remis au 1er rapporteur, M. Prudent Kikomesha et ce devant la presse locale pour en faire une large diffusion. En subsistance, Solidarité Katangaise a dénoncé soi-disant « des manœuvre politiques» du Gouverneur de la province du Katanga Moïse Katumbi Chapwe qui refuserait de limoger le ministre provincial des Mines et Affaires Foncières
(Barthélemy Mumba Gama appartement au même moment que S.E. Jean Claude Muyambo, à la plateforme dénommée «CODECO ». Toujours selon cette association, le Gouveneur Moise Katumbi Chapwe aurait foulé aux pieds les clauses d’un accord qu’il aurait conclu avec le ministre national Muyambo au sujet du partage des postes ministériels provinciaux dans le cadre de l’AMP (Alliance de la Majorité Présidentielle) et à cause de cela, il devrait être tenu pour responsable des troubles que Solidarité Katangaise causerait au cas où Mumba Game n’était toujours pas destitué. Et sans attendre, le président du groupe parlementaire du Katanga au Parlement national, l’honorable Vano Kiboko ne s’est pas empêché de rappeler Solidarité Katangaise à l’ordre au motif que le Gouverneur du Katanga est le représentant du Chef de l’Etat en province et à ce titre il mérite le respect de tous les katangais. Et ensuite ce fut le tour du Mwami Godefroid Munongo Masuka Kaneranera, Grand Chef des Bayeke et Président National des Associations des Chef Coutumiers du Congo de s’insurger contre les détracteurs du Gouverneur Moise Katumbi Chapwe, Jean Claude Muyambo compris sans doute. L’autorité traditionnelle des Bayeke a appelé tous les Katangais à soutenir femerment les actions du Gouverneur qui démontre chaque jour, ses capacités de dirigeant et de rassembleur.
(Dans ce chapitre, le Collectif exprime ses craintes eu égard aux réactions d’indignation de la population katangaise toute entière qui accorde totalement sa confiance à Moise Katumbi Chapwe pour les actions palpables de développement de la province. A travers tous les quartiers, commune cela s’entend dans toutes les radios et télévisions locales, des voix s’élèvent contre les agissements de Jean Claude Muyambo qui choisit mal son moment pour ouvrir un autre front que celui du social, cheval de bataille de l’autorité provinciale. Par ailleurs, le Collectif apprécie à sa juste valeur le calme olympien affiché par le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe qui, en bon père de famille, tient absolument à préserver la tranquillité dans son entité politico-administrative. Par conséquent, toutes les menaces proférées contre sa personne sur la place publique pour un problème de poste ministériel n’avaient aucun sens.
(Cela étant, le Collectif des ong pour la Bonne gouvernance du Katanga au même moment que tous les citoyens doués de bon sens s’interrogent sur le pourquoi de cette agitation politicienne au moment où la population du Katanga aspire à consolider les acquis de la paix sociale rétablie par le Président Joseph Kabila en RD Congo.
(Toujours est-il que la vérité mérite d’être donnée sur le soubassement de cette situation aux contours flous. Le Collectif des Ong pour la Bonne Gourvenance au Katanga relève déjà plusieurs antécédents portant des germes de conflit dans le chef du ministre national, S.E Jean Claude Muyambo Kyasa et comme par hasard dans le domaine foncier.
(En 2003, encore Bâtonnier, il avait entraîné le Directeur provincial de l’INSS, Kabemba Tudienu, dans une histoire de détournement des cotisations sociales qui lui avait coûté une révocation sans autre forme de procès.
(Toujours au cours de la même année, Jean Claude Muyambo jouissant de son privilège de Bâtonnier va intenter un procès à Monsieur Cituka Mpulu pour le déposséder de sa maison ayant appartenu jadis à Mme Vosnakis de nationalité grecque. Les investigations menées à cette époque par certaines Ong locales avaient démontré que JC Muyambo avait usé de faux documents pour induire le Conservateur des titres Fonciers en erreur. Devenu ministre, Jean Claude Muyambo usera de tous ses pouvoirs pour faire enlever monsieur Cituka Mpulu de Kinshasa où il évolue comme professeur d’université et l’amener sous escorte discrète à Lubumbashi pour y être condamné et écroué à la prison centrale de la Kasapa.
(En 2007, il est incompréhensible de réaliser que le Cabinet de Me Muyambo se prévaudra du droit sur la ferme ex-Rostenne appartenant aujourd’hui à Monsieur Ambroise Mbaka Kawaya, ex ministre des Mines, sur base de l’Acte de Donation délivré par monsieur Rostenne en 2006 alors que ce dernier n’en était pourtant plus propriétaire au regard de la loi. Pour la petite histoire il ressort que monsieur Rostenne était déjà dépossédé depuis l’an 1981 de son droit de propriété au profit de monsieur Hamici Poyo et, ce suivant la lettre n°252.21/00672/81 du 1er juin 1984, du Commissaire d’Etat aux Finances, Budget et Portefeuille après apurement de sa dette à l’Ogedep, dans le cadre de la zaïrianisation.
(L’acte de Donation brandi par le Cabinet Muyambo, présentait monsieur Rostenne connue domicilié à Liège, alors que sur base des recoupements des investigations menées en 2007, il ressort que monsieur Rostenne n’avait jamais habité Liège. Par contre il est prouvé que monsieur Rostenne, de nationalité belge né à Lubumbashi le 03 février 1927, marié avec Michaux Germaine Louise à Harare au Zimbabwe en 1954, avait plutôt habité en Afrique du Sud depuis le 09 septembre 1974, exactement à Johannesburg, Résidence 2 Betty Place Glenashley, puis à Durban. Ses seules résidences en Belgique se situent avec certitude à Anderlecht en 1971 et à Dilbeek en 1994.
(Toujours en 2007, fort de l’ascendant qu’il exerçait sur la ministre nationale Liliane Mpande des Affaires Foncières, Jean Claude va se faire attribuer en une seule journée plusieurs concessions foncières par Arrêtés ministériels .
(Comme si cela ne lui suffisait pas, il va faire signer à Liliane Mpande un
(Arrêté enjoignant à la Division du Cadastre d’annuler le certificat d’enregistrement au nom de monsieur Rashidi de Crédit Foncier, sur l’immeuble situé au croisement de la chaussée Mzee Kabila et l’avenue Maniema dans la commune de Lubumbashi et d’en établir un autre au profit de messieurs Jean Claude Muyambo et Jaeber, sujet libanais.
(Pour n’avoir pas cautionné toutes ces irrégularités constatées dans le chef de l’actuel ministre national des Affaires Sociales et Droits Humanitaires ; le ministre provincial des Mines et Affaires Foncières, Me Barthélemy Mumba Gama s’attirera toutes les foudres de la colère de Jean Claude Muyambo qui cherche à lui régler les comptes en le défenestrant de son poste actuel. Par conséquent, Solidarité Katangaise qui est entrée en dance comme mentionné ci-haut tirera à boulets rouges sur le Gouverneur Moïse Katumbi Chapwe qui n’a pas voulu tout de suite accéder aux desiderata des membres de cette association. Qui vont jusqu’à accuser le représentant du Chef de l’Etat ici chez nous de vouloir acheter « tout le Katanga à coup d’argent». Or, nul n’ignore que l’actuel patron de l’administration provinciale qui est homme d’affaires de longue date s’est toujours signalé, dans son humanisme à tout rompre, par toutes sortes de libéralités au profit des plus démunis. Tous les Katangais sans distinction de tribus ni de sexe ont encore en mémoire le souvenir des magasins témoins installés au Katanga par Moïse Katumbi Chapwe pendant les moments difficiles à l’arrivée de l’AFDL en 1997. Des dons en ambulances et autres corbillards au profit de la population, des constructions d’écoles et autres grandes interventions devraient faire réfléchir par deux fois tout pécheur en eaux troubles tenté de raviver les démons de la haine au Katanga.
(Au regard de tout ce qui précède, le Collectif des Ong de Bonne Gouvernance au Katanga recommande: A S.E. monsieur le ministre national des Affaires Sociales et des Droits Humanitaires d’user de plus de sagesse dans les actes qu’il pose en tant que leader d’opinion incontestable de son Ong au Katanga;
(A S.E. monsieur le Gouverneur de province de s’adonner tranquillement à ses nombreux projets d’intérêt communautaire visant à transformer notablement le Katanga qui en a grandement besoin;
(. A S.E.monsieur le ministre provincial Barthélemy Mumba Gama de vaquer paisiblement à ses occupations habituelles et surtout de continuer à afficher son sens d’équité exemplaire pour la jeunesse montante.
(Fait à Lubumbashi, le 27 décembre 2007 .
(Le Collectif,
(APREMIEC-Katanga, OCBG, LICORAS-Katanga, Gestion Blanche…
Par Willy Kabwe
© 2007 Sankurunews
Les Mai-Mai contrôlent des localités a Lubero, au Nord-Kivu
Ces localités sont notamment celles de Kikuvo et Kamandi, à environ 180 kilomètres au nord de Goma, près du lac Edouard. Elles sont sous le contrôle des éléments Mai-Mai du colonel "Lafontaine". Selon les sources administratives de ce territoire, d’autres localités ont été progressivement occupées par ces éléments, dans les chefferies des Bamate et Batangi autour de Kirumba, depuis une semaine, rapporte radiookapi.net
Cette situation a été déplorée vendredi à la réunion du conseil de sécurité tenue à Kirumba. Pour l’administrateur adjoint de Lubero, Maker Sivi,l'autorité territoriale de la place assiste, impuissante, au déploiement, depuis une semaine, de ces éléments dans toutes les localités entre Kirumba et Alibongo, le long de l’axe routier Goma-Butembo. D’après lui, toutes ces localités et d’autres autour de Kirumba, Kayia et Kanyabayonga restent toujours dégarnies des FARDC depuis près de quatre semaines.
Contacté, le colonel "Lafontaine" a laissé entendre qu’en prenant position dans toutes ces localités, lui et ses hommes ne font que répondre à la demande des habitants de ces contrées qui, selon lui, ont sollicité l’intervention des Mai-Mai pour les sécuriser. Dès le redéploiement des FARDC, ils abandonneront ces localités, a-t-il indiqué.
Pendant ce temps, le général Vainqueur Mayala NKiama, commandant de la 8e région militaire dit attendre l’arrivée de la brigade FARDC en provenance de l'Ituri, pour remplacer dans ces localités celle qui a été déployée en renfort il y a un mois, dans le territoire de Rusthuru.
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Cette situation a été déplorée vendredi à la réunion du conseil de sécurité tenue à Kirumba. Pour l’administrateur adjoint de Lubero, Maker Sivi,l'autorité territoriale de la place assiste, impuissante, au déploiement, depuis une semaine, de ces éléments dans toutes les localités entre Kirumba et Alibongo, le long de l’axe routier Goma-Butembo. D’après lui, toutes ces localités et d’autres autour de Kirumba, Kayia et Kanyabayonga restent toujours dégarnies des FARDC depuis près de quatre semaines.
Contacté, le colonel "Lafontaine" a laissé entendre qu’en prenant position dans toutes ces localités, lui et ses hommes ne font que répondre à la demande des habitants de ces contrées qui, selon lui, ont sollicité l’intervention des Mai-Mai pour les sécuriser. Dès le redéploiement des FARDC, ils abandonneront ces localités, a-t-il indiqué.
Pendant ce temps, le général Vainqueur Mayala NKiama, commandant de la 8e région militaire dit attendre l’arrivée de la brigade FARDC en provenance de l'Ituri, pour remplacer dans ces localités celle qui a été déployée en renfort il y a un mois, dans le territoire de Rusthuru.
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Kalemie : forte tension après un accident de circulation mortel pour un policier
Le drame s’est produit vendredi sur la place Kisebwe. Un élément de la police nationale congolaise a été tué par un véhicule de l’armée régulière. En représailles, ses collègues ont passé à tabac un officier du bataillon de la place. Ce qui a provoqué une panique générale au sein de la popultion, rapporte radiookapi.net
Le caporal Kahumbe wa Ngoy de la PSR (Police spéciale de roulage) devait être enterré ce samedi à Kalemie par ses collègues. Il a été fauché vendredi par un véhicule des FARDC alors qu’il réglementait la circultaion routière à l'entrée du pont sur la rivière Lukuga. L'accident s'est produit quand le policier s'est mis à courir après le camion pour récupérer son béret que venait de lui arracher un soldat à bord. L’irréparable est vite est arrivé, le policier s’est retrouvé sous les roues de ce véhicule et est mort.
La réaction ne s’est pas fait attendre dans les rangs du collègue de la victime. Ceux-ci ont intercepté à leur tour un officier du bataillon "Franchissement" qu’ils ont tabassé. La population qui a redouté une bataille rangée entre soldats et policiers a paniqué, marché et boutiques ont été fermés dans la débande générale. L’arrivée du commandant de la 1e région navale a réatbli l'ordre et le calme est revenu. le général Yermos Lukole Maduadua a exclu un acte volontaire de la part du chauffeur du camion, et a demandé en revanche à l’auditorat de rechercher plutôt le soldat par qui le malheur est arrivé, celui qui a arraché le béret du policier et de le traduire en justice.
© 2007 Sankurunews
Le caporal Kahumbe wa Ngoy de la PSR (Police spéciale de roulage) devait être enterré ce samedi à Kalemie par ses collègues. Il a été fauché vendredi par un véhicule des FARDC alors qu’il réglementait la circultaion routière à l'entrée du pont sur la rivière Lukuga. L'accident s'est produit quand le policier s'est mis à courir après le camion pour récupérer son béret que venait de lui arracher un soldat à bord. L’irréparable est vite est arrivé, le policier s’est retrouvé sous les roues de ce véhicule et est mort.
La réaction ne s’est pas fait attendre dans les rangs du collègue de la victime. Ceux-ci ont intercepté à leur tour un officier du bataillon "Franchissement" qu’ils ont tabassé. La population qui a redouté une bataille rangée entre soldats et policiers a paniqué, marché et boutiques ont été fermés dans la débande générale. L’arrivée du commandant de la 1e région navale a réatbli l'ordre et le calme est revenu. le général Yermos Lukole Maduadua a exclu un acte volontaire de la part du chauffeur du camion, et a demandé en revanche à l’auditorat de rechercher plutôt le soldat par qui le malheur est arrivé, celui qui a arraché le béret du policier et de le traduire en justice.
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Des crocodiles sèment la mort au bord la rivière Kwango a Popokabaka
Un jeune homme de 25 ans a été happé en début de semaine par un crocodile alors qu’il voulait se baigner dans la rivière Kwango. La fréquence de ces cas inquiète la population de ce territoire qui croit en une action maléfique des humains qui se transformeraient en grands reptiles amphibiens pour nuire aux autres, rapporte radiookapi.net
Selon Michel Amisi Boyoma, élu de Popokabaka, le cas du jeune homme de 25 ans est le 12 au cours de cette année 2007. La dernière victime des crocodiles de la rivière Kwango (le jeune homme), venait à peine de terminer ses études à l’ISTM de Kasonga Lunda. Pour l’opinion du village, il s’agit de quelques esprits humains qui prennent la forme de ces reptiles pour nuire aux habitants de la place. Ce qui explique le pillage de trois maisons des personnes suspectées dans le village comme celles qui seraient à la base de ces malheurs.
Le député Michel Amisi invite à c sujet les chefs coutumiers de Popokabaka de se pencher sur le dossier afin de savoir s’il s’agit des crocodiles réels qui sèment la mort et la désolation dans la contrée, ou des humains de mauvais esprits. « Les gens ne peuvent plus vaquer depuis quelque temps sur le bord de la rivière Kwango, en aval comme en amont, à cause de crocodiles. Les drames sont devenus fréquents et c’est inquiétant », a-t-il plaint.
© 2007 Sankurunews
Selon Michel Amisi Boyoma, élu de Popokabaka, le cas du jeune homme de 25 ans est le 12 au cours de cette année 2007. La dernière victime des crocodiles de la rivière Kwango (le jeune homme), venait à peine de terminer ses études à l’ISTM de Kasonga Lunda. Pour l’opinion du village, il s’agit de quelques esprits humains qui prennent la forme de ces reptiles pour nuire aux habitants de la place. Ce qui explique le pillage de trois maisons des personnes suspectées dans le village comme celles qui seraient à la base de ces malheurs.
Le député Michel Amisi invite à c sujet les chefs coutumiers de Popokabaka de se pencher sur le dossier afin de savoir s’il s’agit des crocodiles réels qui sèment la mort et la désolation dans la contrée, ou des humains de mauvais esprits. « Les gens ne peuvent plus vaquer depuis quelque temps sur le bord de la rivière Kwango, en aval comme en amont, à cause de crocodiles. Les drames sont devenus fréquents et c’est inquiétant », a-t-il plaint.
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Présidentielle au Kenya: Kibaki et son rival Odinga au coude à coude
Des manifestants à Kibera (Kenya), le 29 décembre 2007
© AFP Tony Karumba
NAIROBI (AFP) - samedi 29 décembre 2007 - 16h57 - Le président kényan sortant Mwai Kibaki et son principal adversaire à l'élection présidentielle Raila Odinga étaient au coude au coude, selon les derniers résultats partiels et officiels publiés samedi en fin d'après midi par la commission électorale kényane (ECK).
M. Odinga était crédité de 3.880.053 voix contre 3.842.051 pour le président sortant, selon un décompte officiel de la commission électorale arrêté à 14H30 (11h30 GMT), a annoncé le président de l'ECK Samuel Kivuitu, lors d'une conférence de presse.
L'écart des voix n'était plus que de 38.000, contre quelque 300.000 quelques heures plus tôt, lorsque l'ECK avait diffusé pour la première fois des résultats partiels de la présidentielle à l'échelle nationale.
Lors de cette conférence de presse, M. Kivuitu a également annoncé des résultats du scrutin présidentiel dans plusieurs circonscriptions, qui étaient largement favorable au président sortant.
Des partisans du candidat de l'opposition à la présidentielle kényane Raila Odinga devant une barricade à Nairobi, le 29 décembre 2007
© AFP Tony Karumba
M. Kibaki reprenait quasiment 300.000 voix à son adversaire après l'annonce des résultats de sept circonscriptions mais on ignorait si ces résultats étaient d'ores et déjà inclus dans le dernier comptage des voix à l'échelle nationale.
La conférence de presse a été marquée par la plus grande confusion et momentanément interrompue, les responsables du parti de Raila Odinga accusant le camp présidentiel de fraudes.
Devant la lenteur du processus et la multiplication des accusations de fraudes, des militants de Raila Odinga, exaspérés, ont donné libre cours à leur colère dans plusieurs quartiers défavorisés de Nairobi et dans l'ouest du pays, où M. Odinga compte de nombreux supporteurs.
© 2007 Sankurunews
Elections kényanes: manifestations violentes dans l'attente des résultats
Des manifestants à Kibera (Kenya), le 29 décembre 2007
© AFP Tony Karumba
NAIROBI (AFP) - samedi 29 décembre 2007 - 15h22 - Des manifestations violentes ont éclaté samedi au Kenya devant la lenteur du dépouillement des élections générales - dont les résultats sont attendus dans la journée - qui a suscité la colère des partisans du chef de l'opposition et candidat à la présidentielle Raila Odinga.
Samedi midi, pour la première fois depuis le début de son laborieux travail de centralisation des résultats, la commission électorale kényane (ECK) a annoncé des résultats partiels pour l'élection présidentielle.
Le chef de l'opposition kényane Raila Odinga totalisait 49,47% des voix contre 45,35% pour le président sortant Mwai Kibaki, selon ces résultats portant sur 7,5 millions de bulletins de vote dépouillés, soit plus de la moitié des 14,2 millions d'électeurs inscrits.
Un dirigeant du Mouvement démocratique orange (ODM), Musalia Mudavadi, s'appuyant sur les décomptes de son parti, a proclamé peu après la victoire de Raila Odinga à la présidentielle, appelant le président Kibaki à "respecter la volonté du peuple kényan".
"Seule la commission électorale peut déclarer le vainqueur, pas un parti politique. On ne peut pas être joueur et arbitre en même temps", a immédiatement réagi le porte-parole du Parti de l'unité nationale (PNU), coalition du président.
Devant la lenteur du processus et la multiplication des accusations de fraudes, des militants de Raila Odinga, exaspérés, ont donné libre cours à leur colère dans plusieurs quartiers défavorisés de Nairobi et dans l'ouest du pays, où M. Odinga compte de nombreux supporters.
Des habitants de Kibera (Kenya, le plus grand bdonville d'Afrique, manifestent le 29 décembre 2007
© AFP Roberto Schmidt
Des émeutes ont éclaté dans le plus grand bidonville de Nairobi et à Kisumu, dans l'ouest du pays, dont est originaire le leader de l'ODM avant la publication des résultats partiels.
Dans le bidonville de Kibera, dont M. Odinga est le député, la police a tiré en l'air à balles réelles et des gaz lacrymogènes pour disperser des milliers de jeunes manifestants dont certains se livraient à des pillages.
"Les partisans de l'ODM brûlent et volent nos biens", a expliqué effrayé un habitant du bidonville, Paul Jacob.
A Kisumu, capitale de la province de Nyanza, fief électoral de M. Odinga, des manifestants ont défoncé les portes de supermarchés et de magasins pour les piller, selon un correspondant de l'AFP.
"Nous nous demandons pourquoi ils n'annoncent pas le vainqueur alors que nous le connaissons. Ils essaient de frauder", a déclaré John Oloo, un des manifestants à Kisumu.
Raila Odinga, candidat à la présidentielle kényane, quitte un bureau de vote le 27 décembre 2007 à Nairobi
© AFP Yasuyoshi Chiba
D'autres incidents étaient signalés à Eldoret, Kakamega et Nakuru (ouest).
Au centre de la capitale, les abords de la commission électorale kényane (ECK) étaient bouclés par la police et des policiers à cheval patrouillaient les rues avoisinantes.
La porte-parole de l'ODM, Rose Lukalo, interrogée par l'AFP, a appelé "à la paix et à la patience dans l'attente des résultats".
Plusieurs ambassades occidentales ont envoyé des messages de prudence à leurs ressortissants samedi, alors que la saison touristique bat son plein au Kenya, réputé pour ses réserves animalières et ses plages tropicales.
Raila Odinga, qui a passé neuf ans derrière les barreaux pour son engagement politique, a été réélu vendredi député de sa circonscription de Nairobi, une réélection sans surprise mais nécessaire, au regard de la constitution kényane, pour occuper le poste de président de la République.
De son côté, le camp présidentiel a essuyé une série de revers aux législatives, avec, selon les chaînes de télévision kényanes, au moins 18 des 30 membres du gouvernement défaits ainsi que le vice-président Moody Awori.
M. Kibaki a prôné la continuité de son action, mettant en avant une croissance économique moyenne de 5% depuis 2002 tandis que M. Odinga s'est engagé à améliorer les conditions de vie des plus démunis.
© 2007 Sankurunews
Les Zimbabwéens se ruent pour échanger leurs billets avant leur expiration
Un homme montre un billet de 200.000 dollars zimbabwéen
© AFP/Archives Desmond Kwande
HARARE (AFP) - samedi 29 décembre 2007 - 13h10 - Les Zimbabwéens formaient samedi de longues files d'attente devant les banques pour échanger des billets qui vont devenir caduques le 31 décembre avec l'introduction d'une nouvelle monnaie pour faire face à la pénurie d'argent liquide due à l'hyperinflation.
La Banque centrale va supprimer les chèques barrés à validité limitée, introduit en 2003 comme mesure temporaire, d'une valeur de 200.000 dollars zimbabwéens (8 USD, 5,5 EUR) et introduire trois nouveaux billets.
Elle a ordonné aux banques d'étendre leurs horaires d'ouverture samedi et dimanche pour permettre aux Zimbabwéens de pratiquer l'échange.
Aux côtés des personnes venues rendre les chèques au porteur, des dizaines de Zimbabwéens formaient une seconde file d'attente dans l'espoir de pouvoir retirer un peu d'argent pour les dépenses de fin d'année.
"Je viens à la banque depuis mercredi, parce que je n'ai plus de liquide depuis Noël", a déclaré à l'AFP George Chapfunga, en attendant devant une banque du centre de la capitale. "J'espère qu'aujourd'hui, je vais enfin recevoir du cash."
Le Zimbabwe connaît une sévère pénurie d'argent liquide à cause de l'inflation galopante, qui frôle actuellement les 8.000%.
En juillet 2006, le dollar zimbabwéen avait déjà été dévalué par mille, pour éviter aux Zimbabwéens de faire leurs courses avec des sacs remplis de billets.
Et début septembre, le gouvernement a de nouveau dévalué sa monnaie de plus de 100 fois sa valeur par rapport au dollar américain.
Outre les pénuries d'argent liquide, les Zimbabwéens sont aussi confrontés à un cruel manque de produits de base et à un chômage de plus de 70%.
© 2007 Sankurunews
Friday, December 28, 2007
2 millions de USD pour la conférence sur les Kivus
Xinhuanet
28/12/2007
Le gouvernement de la RDCongo vient de débloquer un montant de de 2 millions de dollars américains dans le cadre de l'organisation de la Conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans le Nord-Kivu et le Sud- Kivu (est), a déclaré jeudi à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, le ministre d'Etat de l'Intérieur, Denis Kalume.
Selon le ministre d'Etat de l'Intérieur, le gouvernement congolais, à commencer par le président Joseph Kabila, attache une importance particulière à la réussite de cette conférénce." les Congolais ne doivent en aucun cas rater cette nouvelle chance de paix", a déclaré le ministre Denis Kalume .
Dans son discours prononcé lors de l'ouverture des travaux préparatoires, le coordinateur du comité preparatoire de la conférence sur la paix et la sécurité et le développement dans le Nord et le Sud Kivu, l'abbé Apollinaire Malu Malu a indiqué que les travaux preparatoires devaient prendre en compte les avis et et les considérations de différents participants.
M. Malu Malu, également président de la Commission électorale indépendante, a confirmé que la conférence serait tenue du 6 au 14 janvier.
Organisée à l'initiative du président Joseph Kabila, cette conférence vise à mettre un terme aux conflits récurrents dans les provinces troublées du Nord et du Sud Kivu.
© 2007 Sankurunews
28/12/2007
Le gouvernement de la RDCongo vient de débloquer un montant de de 2 millions de dollars américains dans le cadre de l'organisation de la Conférence sur la paix, la sécurité et le développement dans le Nord-Kivu et le Sud- Kivu (est), a déclaré jeudi à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, le ministre d'Etat de l'Intérieur, Denis Kalume.
Selon le ministre d'Etat de l'Intérieur, le gouvernement congolais, à commencer par le président Joseph Kabila, attache une importance particulière à la réussite de cette conférénce." les Congolais ne doivent en aucun cas rater cette nouvelle chance de paix", a déclaré le ministre Denis Kalume .
Dans son discours prononcé lors de l'ouverture des travaux préparatoires, le coordinateur du comité preparatoire de la conférence sur la paix et la sécurité et le développement dans le Nord et le Sud Kivu, l'abbé Apollinaire Malu Malu a indiqué que les travaux preparatoires devaient prendre en compte les avis et et les considérations de différents participants.
M. Malu Malu, également président de la Commission électorale indépendante, a confirmé que la conférence serait tenue du 6 au 14 janvier.
Organisée à l'initiative du président Joseph Kabila, cette conférence vise à mettre un terme aux conflits récurrents dans les provinces troublées du Nord et du Sud Kivu.
© 2007 Sankurunews
Controverse autour de la conférence sur la paix et la sécurité au Kivu
Le Potentiel
28/12/2007
A quelques jours du démarrage officiel de la conférence sur la paix au Kivu, les violons ne semblent pas s’accorder au sujet du caractère inclusif ou exclusif.
Initialement prévue pour le 27 décembre 2007, la Conférence sur la paix et la sécurité dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu est reportée au 6 janvier 2008. Et pour cause. Les travaux préparatoires de cette rencontre se poursuivent, a révélé le président du Comité d’organisation, l’abbé Apollinaire Malumalu.
L’on se souviendra que la convocation de la conférence de Goma est consécutive à l’insécurité récurrente qui sévit depuis plusieurs mois dans cette partie de la RDC. Une insécurité amplifiée par les affrontements de derniers mois entre les forces loyalistes et les insurgés du général mutin, Laurent Nkunda, au Nord-Kivu.
La reprise des hostilités dans cette partie de la RDC a causé des dégâts énormes, dont la perte en vies humaines, le déplacement massif des populations civiles, le recul du développement socio-économique de la province…
Motivation
Vu l’ampleur des préjudices causés par les combats, une conférence sur la paix a été convoquée à Goma. Son objectif global est de « réfléchir et de faire des propositions au gouvernement congolais sur les voies et moyens de jeter les bases d’une paix durable et d’un développement intégral dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu ». C’est ce qui explique la signature de l’ordonnance présidentielle n°07/075 du 20 décembre 2007, qui convoque ce forum.
Mais, avant même la tenue de ces assises, nombreuses réactions sont enregistrées. Pour les uns, la participation à cette conférence de toutes les forces vives de deux provinces, y compris les insurgés s’avère indispensable. Car, ils estiment qu’avec une telle représentativité, on peut arriver à rétablir l’autorité de l’Etat dans les deux Kivu.
Réactions
Pour les autres, en tant qu’auteur de l’insécurité qui prévaut actuellement au Nord-Kivu, Laurent Nkunda ne doit pas prendre part à la conférence de Goma.
C’est le cas de la communauté Nande qui, dans un mémorandum publié le mercredi 26 décembre à Goma, a déclaré qu’elle ne participera pas non plus à cette conférence.
De son côté, la Société civile du Nord-Kivu a fait remarquer que le nombre de participants des forces vives à cette rencontre est insuffisant. A ce sujet, son président a déclaré : «Nous estimons que la participation de la Société civile devrait être importante, avec au moins 150 délégués par province, pour le Nord et le Sud-Kivu, sur les 600 participants, ». Ceci, avant d’émettre le vœu de voir les onze coordonnateurs provinciaux de sa structure, le bureau du secrétariat exécutif national de la Société civile, ainsi que celle, significative, de l’opposition politique, prendre également part à cette conférence.
Les uns et les autres ne doivent pas perdre de vue que l’insécurité qui sévit à l’Est a des répercussions sur la marche normale des institutions de la troisième République.
Au lieu de focaliser son attention sur la reconstruction du pays, le gouvernement central se voit dans l’obligation de pacifier la partie orientale de la RDC. Ne dit-on pas que sans paix, il n’y a pas de développement ! C’est dans cette optique que tous les acteurs impliqués dans la crise actuelle au Kivu sont appelés non seulement au patriotisme, mais aussi et surtout au le sens de responsabilité. En lieu et place des considérations partisanes, ils doivent plutôt tous se mobiliser pour trouver des solutions durables à l’insécurité qui a élu domicile au Nord et au Sud-Kivu. D’où la nécessité de privilégier le dialogue.
C’est pourquoi, le souhait des Congolais est de voir la rencontre de Goma déboucher sur une note de satisfaction. Pour y arriver, il faut que tous les participants à ces assises soient animés d’une même volonté, celle de tourner la page sombre et humiliante de la guerre à l’Est du Congo-Kinshasa. Car, le développement du Kivu et de la RDC en dépend.
Par Albert tshiambi
© 2007 Sankurunews
28/12/2007
A quelques jours du démarrage officiel de la conférence sur la paix au Kivu, les violons ne semblent pas s’accorder au sujet du caractère inclusif ou exclusif.
Initialement prévue pour le 27 décembre 2007, la Conférence sur la paix et la sécurité dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu est reportée au 6 janvier 2008. Et pour cause. Les travaux préparatoires de cette rencontre se poursuivent, a révélé le président du Comité d’organisation, l’abbé Apollinaire Malumalu.
L’on se souviendra que la convocation de la conférence de Goma est consécutive à l’insécurité récurrente qui sévit depuis plusieurs mois dans cette partie de la RDC. Une insécurité amplifiée par les affrontements de derniers mois entre les forces loyalistes et les insurgés du général mutin, Laurent Nkunda, au Nord-Kivu.
La reprise des hostilités dans cette partie de la RDC a causé des dégâts énormes, dont la perte en vies humaines, le déplacement massif des populations civiles, le recul du développement socio-économique de la province…
Motivation
Vu l’ampleur des préjudices causés par les combats, une conférence sur la paix a été convoquée à Goma. Son objectif global est de « réfléchir et de faire des propositions au gouvernement congolais sur les voies et moyens de jeter les bases d’une paix durable et d’un développement intégral dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu ». C’est ce qui explique la signature de l’ordonnance présidentielle n°07/075 du 20 décembre 2007, qui convoque ce forum.
Mais, avant même la tenue de ces assises, nombreuses réactions sont enregistrées. Pour les uns, la participation à cette conférence de toutes les forces vives de deux provinces, y compris les insurgés s’avère indispensable. Car, ils estiment qu’avec une telle représentativité, on peut arriver à rétablir l’autorité de l’Etat dans les deux Kivu.
Réactions
Pour les autres, en tant qu’auteur de l’insécurité qui prévaut actuellement au Nord-Kivu, Laurent Nkunda ne doit pas prendre part à la conférence de Goma.
C’est le cas de la communauté Nande qui, dans un mémorandum publié le mercredi 26 décembre à Goma, a déclaré qu’elle ne participera pas non plus à cette conférence.
De son côté, la Société civile du Nord-Kivu a fait remarquer que le nombre de participants des forces vives à cette rencontre est insuffisant. A ce sujet, son président a déclaré : «Nous estimons que la participation de la Société civile devrait être importante, avec au moins 150 délégués par province, pour le Nord et le Sud-Kivu, sur les 600 participants, ». Ceci, avant d’émettre le vœu de voir les onze coordonnateurs provinciaux de sa structure, le bureau du secrétariat exécutif national de la Société civile, ainsi que celle, significative, de l’opposition politique, prendre également part à cette conférence.
Les uns et les autres ne doivent pas perdre de vue que l’insécurité qui sévit à l’Est a des répercussions sur la marche normale des institutions de la troisième République.
Au lieu de focaliser son attention sur la reconstruction du pays, le gouvernement central se voit dans l’obligation de pacifier la partie orientale de la RDC. Ne dit-on pas que sans paix, il n’y a pas de développement ! C’est dans cette optique que tous les acteurs impliqués dans la crise actuelle au Kivu sont appelés non seulement au patriotisme, mais aussi et surtout au le sens de responsabilité. En lieu et place des considérations partisanes, ils doivent plutôt tous se mobiliser pour trouver des solutions durables à l’insécurité qui a élu domicile au Nord et au Sud-Kivu. D’où la nécessité de privilégier le dialogue.
C’est pourquoi, le souhait des Congolais est de voir la rencontre de Goma déboucher sur une note de satisfaction. Pour y arriver, il faut que tous les participants à ces assises soient animés d’une même volonté, celle de tourner la page sombre et humiliante de la guerre à l’Est du Congo-Kinshasa. Car, le développement du Kivu et de la RDC en dépend.
Par Albert tshiambi
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Le soupcon de l'armee congolaise
L’armée congolaise rongée par le soupçon
Le Soir 28/12/2007
La conférence de paix sur le Kivu, dont l’ouverture officielle a été reportée au 6 janvier, risque fort d’être éclipsée par le malaise qui règne au sein des FARDC, les Forces armées congolaises, à la suite de l’humiliante défaite subie à Mushake.
Rappelons que depuis début septembre, le président Joseph Kabila avait choisi l’option militaire pour réduire la rébellion du général Laurent Nkunda, qui avait pris les armes pour défendre les Tutsis congolais qu’il assurait être menacés. Désireux de rétablir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et de mettre en œuvre ses prérogatives constitutionnelles, le président Kabila était alors largement soutenu par son opinion publique, en particulier au Kivu, où il avait été élu à plus de 90 % sur sa promesse de rétablir la paix.
Cette initiative militaire était cependant désavouée par les Occidentaux : prônant une solution politique qui aurait répondu en partie aux exigences de Nkunda, ils avançaient les risques sur le plan humanitaire et mettaient en doute la probabilité d’une victoire. En septembre, afin de conjurer le président de stopper une offensive qui avait enregistré de premiers succès, les ambassadeurs occidentaux et le représentant de l’ONU, William Swing, se déplacèrent même à Goma. En novembre, les mises en garde se succédèrent et la reprise des hostilités – dont le déclenchement fut attribué à Nkunda lui-même – fut marquée par un impressionnant déploiement militaire congolais : plus de 20.000 hommes, payés et dotés de matériel neuf, encerclèrent alors les quelque 4000 rebelles de Nkunda.
Cependant, comme pour donner raison aux objurgations diplomatiques, les premiers succès furent rapidement enrayés : d’après des observateurs militaires, l’armée congolaise s’avéra en effet incapable de consolider des positions conquises trop rapidement, elle n’obtint pas le soutien de la Monuc – la Mission de l’ONU sur place – sur lequel elle comptait pour assurer ses arrières – les hélicoptères indiens refusèrent de prendre l’air et de fournir des compléments de munitions. Les Casques bleus se contentèrent finalement d’empêcher la chute de Sake et de Goma.
Mais surtout, il se confirme aujourd’hui que les Fardc furent victimes de trahison au plus haut niveau : à Mushake, où avait été dépêché le commandant en chef des forces terrestres, le général Gabriel Amisi dit « Tango Fort », des ordres contradictoires furent donnés, qui entraînèrent le repli des meilleurs éléments. On devait comprendre plus tard que les commandants de la plupart des brigades censées assiéger Nkunda étaient des officiers qui, comme Amisi, avaient naguère combattu à ses côtés dans les rangs de la rébellion et avaient été brassés ensuite, mais sans réellement rompre avec leur ancien compagnon d’armes !
Une Cour militaire qui vient d’être instituée au Nord-Kivu devrait pouvoir circonscrire ces trahisons mais déjà le général Amisi a regagné Kinshasa en état d’arrestation et a été placé en résidence surveillée en attendant le résultat des enquêtes.
Un autre officier de haut rang, le général katangais John Numbi, actuellement en charge de la police de Kinshasa, serait « en disgrâce ». Ces mesures suffiront-elles toutefois à apaiser la grogne au sein de l’armée ? Le bilan des pertes, qui commence à être connu, est en effet catastrophique. Sur les six mille éléments des FARDC engagés dans la bataille de Mushake, la moitié a été mise hors de combat : 2.600 militaires ont été tués dont 2.000 policiers en tenue militaire et 600 éléments de la garde républicaine. S’y ajoutent 600 blessés pour lesquels une compagnie médicale a été dépêchée d’urgence à Goma.
En plus des pertes en vies humaines, un important matériel militaire a été saisi par les hommes de Nkunda, qui leur permettra de guerroyer pendant des années encore : 6 tonnes de munitions, y compris des munitions d’hélicoptères, 45 blindés, 20 lance-roquettes, 15.000 caisses de grenades, 6000 caisses d’armes type Fall. Le bilan fait même état de 15 missiles sol air, mais on se demande pourquoi de telles armes auraient été envoyées au Kivu contre un adversaire qui pratique la guérilla et ne dispose ni d’armement lourd ni de moyens aériens…
L’ampleur de la débâcle et la saisie par l’adversaire d’un lot important de matériel neuf fait penser à une autre catastrophe militaire qui, en son temps, avait marqué le début de la fin pour Laurent Désiré Kabila, assassiné quelques semaines plus tard : la bataille de Pweto au Katanga, en novembre 2000. Joseph Kabila et le général Numbi avaient alors dû fuir en hélicoptère…
Le poison du soupçon ronge actuellement la très fragile armée congolaise dont bon nombre d’officiers sont issus des anciens groupes rebelles, les Katangais et les anciens militaires mobutistes déplorent avoir subi le gros des pertes et sur le front, les désertions sont massives tandis que des remous agitent les camps militaires de Kinshasa…
Si la conférence de paix de Goma a été reportée, c’est peut-être aussi parce que la moindre concession accordée à Nkunda et aux siens alimenterait le soupçon de trahison au plus haut niveau et provoquerait des remous au sein d’une population humiliée par la défaite son armée et privée des dividendes de la démocratie.
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Le Soir 28/12/2007
La conférence de paix sur le Kivu, dont l’ouverture officielle a été reportée au 6 janvier, risque fort d’être éclipsée par le malaise qui règne au sein des FARDC, les Forces armées congolaises, à la suite de l’humiliante défaite subie à Mushake.
Rappelons que depuis début septembre, le président Joseph Kabila avait choisi l’option militaire pour réduire la rébellion du général Laurent Nkunda, qui avait pris les armes pour défendre les Tutsis congolais qu’il assurait être menacés. Désireux de rétablir l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et de mettre en œuvre ses prérogatives constitutionnelles, le président Kabila était alors largement soutenu par son opinion publique, en particulier au Kivu, où il avait été élu à plus de 90 % sur sa promesse de rétablir la paix.
Cette initiative militaire était cependant désavouée par les Occidentaux : prônant une solution politique qui aurait répondu en partie aux exigences de Nkunda, ils avançaient les risques sur le plan humanitaire et mettaient en doute la probabilité d’une victoire. En septembre, afin de conjurer le président de stopper une offensive qui avait enregistré de premiers succès, les ambassadeurs occidentaux et le représentant de l’ONU, William Swing, se déplacèrent même à Goma. En novembre, les mises en garde se succédèrent et la reprise des hostilités – dont le déclenchement fut attribué à Nkunda lui-même – fut marquée par un impressionnant déploiement militaire congolais : plus de 20.000 hommes, payés et dotés de matériel neuf, encerclèrent alors les quelque 4000 rebelles de Nkunda.
Cependant, comme pour donner raison aux objurgations diplomatiques, les premiers succès furent rapidement enrayés : d’après des observateurs militaires, l’armée congolaise s’avéra en effet incapable de consolider des positions conquises trop rapidement, elle n’obtint pas le soutien de la Monuc – la Mission de l’ONU sur place – sur lequel elle comptait pour assurer ses arrières – les hélicoptères indiens refusèrent de prendre l’air et de fournir des compléments de munitions. Les Casques bleus se contentèrent finalement d’empêcher la chute de Sake et de Goma.
Mais surtout, il se confirme aujourd’hui que les Fardc furent victimes de trahison au plus haut niveau : à Mushake, où avait été dépêché le commandant en chef des forces terrestres, le général Gabriel Amisi dit « Tango Fort », des ordres contradictoires furent donnés, qui entraînèrent le repli des meilleurs éléments. On devait comprendre plus tard que les commandants de la plupart des brigades censées assiéger Nkunda étaient des officiers qui, comme Amisi, avaient naguère combattu à ses côtés dans les rangs de la rébellion et avaient été brassés ensuite, mais sans réellement rompre avec leur ancien compagnon d’armes !
Une Cour militaire qui vient d’être instituée au Nord-Kivu devrait pouvoir circonscrire ces trahisons mais déjà le général Amisi a regagné Kinshasa en état d’arrestation et a été placé en résidence surveillée en attendant le résultat des enquêtes.
Un autre officier de haut rang, le général katangais John Numbi, actuellement en charge de la police de Kinshasa, serait « en disgrâce ». Ces mesures suffiront-elles toutefois à apaiser la grogne au sein de l’armée ? Le bilan des pertes, qui commence à être connu, est en effet catastrophique. Sur les six mille éléments des FARDC engagés dans la bataille de Mushake, la moitié a été mise hors de combat : 2.600 militaires ont été tués dont 2.000 policiers en tenue militaire et 600 éléments de la garde républicaine. S’y ajoutent 600 blessés pour lesquels une compagnie médicale a été dépêchée d’urgence à Goma.
En plus des pertes en vies humaines, un important matériel militaire a été saisi par les hommes de Nkunda, qui leur permettra de guerroyer pendant des années encore : 6 tonnes de munitions, y compris des munitions d’hélicoptères, 45 blindés, 20 lance-roquettes, 15.000 caisses de grenades, 6000 caisses d’armes type Fall. Le bilan fait même état de 15 missiles sol air, mais on se demande pourquoi de telles armes auraient été envoyées au Kivu contre un adversaire qui pratique la guérilla et ne dispose ni d’armement lourd ni de moyens aériens…
L’ampleur de la débâcle et la saisie par l’adversaire d’un lot important de matériel neuf fait penser à une autre catastrophe militaire qui, en son temps, avait marqué le début de la fin pour Laurent Désiré Kabila, assassiné quelques semaines plus tard : la bataille de Pweto au Katanga, en novembre 2000. Joseph Kabila et le général Numbi avaient alors dû fuir en hélicoptère…
Le poison du soupçon ronge actuellement la très fragile armée congolaise dont bon nombre d’officiers sont issus des anciens groupes rebelles, les Katangais et les anciens militaires mobutistes déplorent avoir subi le gros des pertes et sur le front, les désertions sont massives tandis que des remous agitent les camps militaires de Kinshasa…
Si la conférence de paix de Goma a été reportée, c’est peut-être aussi parce que la moindre concession accordée à Nkunda et aux siens alimenterait le soupçon de trahison au plus haut niveau et provoquerait des remous au sein d’une population humiliée par la défaite son armée et privée des dividendes de la démocratie.
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Des coups bas de Moïse Katumbi contre Jean-Claude Muyambo
La Prospérité
28/12/2007
A la CODECO, le limogeage de Mumba Gama du Gouvernement provincial ne dépend pas de la volonté du Gouverneur Moïse Katumbi. Cela doit se faire en respect des textes et de la charte qui régissent l’AMP. L’accusant de fin manipulateur, la CODECO admet que Moïse Katumbi sait trouver des députés nationaux et provinciaux pour faire son jeu.
La présence de Barthélemy Mumba Gama au Gouvernement provincial du Katanga met face-à-face Moïse Katumbi, Gouverneur de la province, et Jean-Claude Muyambo, ministre Gizenga des Affaires Humanitaires et Sociales. A la CODECO, plateforme politique présidée par Jean-Claude Muyambo, on est convaincu que Moïse Katumbi se pose en obstacle. Autrement dit, c’est lui qui empêche à la CODECO de récupérer le poste de ministre provincial des Mines et Affaires Foncières du Katanga que détient encore Barthélemy Mumba Gama. L’argument évoqué est le suivant : Mumba Gama a été radié de la CODECO pour insubordination et comportement indigne. Le ministère des Mines et Affaires foncières qu’il occupe fait partie du quota réservé à la CODECO par ses alliés de l’AMP. C’est donc un problème éminemment politique qui n’a rien à voir avec le juridisme évoqué par le camp Katumbi Chapwe pour justifier le maintien d’un collaborateur encombrant et problématique. Pour ce faire, l’article 198 de la Constitution est appelé à la rescousse, en son alinéa 3. « Les ministres provinciaux sont désignés par le Gouverneur au sein ou en dehors de l’Assemblée provinciale ». On en tire la conclusion selon laquelle la présence de Mumba Gama n’est plus liée à son appartenance ou non à la CODECO. Une affirmation détruite par les pro Muyambo qui affirment que le limogeage de Mumba Gama ne dépend pas de la seule volonté de Moïse Katumbi. Plutôt du respect des textes et de la charte régissant l’Alliance pour la Majorité Présidentielle. On ajoute que Mumba Gama n’est pas un choix personnel du Gouverneur du Katanga mais une proposition de la CODECO. C’est pour dire que l’argument juridique qui donnerait à Moïse Katumbi le pouvoir de choisir dedans ou en dehors de l’Assemblée provinciale ne tient pas, du moins pour le cas Mumba. Sauf si quelqu’un était animé par la triche. Un cadre de la CODECO n’a pas hésité à parler de l’existence d’un pacte secret entre Moïse Katumbi et son ministre des Mines.
L’achat des consciences
Il se passe des choses pas très catholiques dans la ville cuprifère. La CODECO accuse Moïse Katumbi d’avoir voulu saboter la marche pacifique organisée, mercredi 26 décembre à Lubumbashi, pour protester contre le maintien dans le Gouvernement provincial du Katanga de Barthélemy Mumba Gama. Le point culminant de la manifestation était la remise au Bureau de l’Assemblée provinciale d’un mémorandum. Selon les organisateurs, parmi lesquels Solidarité Katangaise, Moïse Katumbi a sauté sur l’occasion que lui offrait cette marche pacifique pour se dévoiler. Des députés provinciaux ont été mis à contribution. Il semble que d’importants moyens financiers ont été mis en jeu pour l’achat des consciences. A Kinshasa, le front anti-Muyambo était mené par le député national Vano Kiboko, élu de Kolwezi. Une personnalité mal placée, d’après un cadre de la CODECO, dans cette affaire pour avoir, il y a peu, exercé du chantage sur Jean-Claude Muyambo à qui il aurait demandé d’abandonner le dossier Mumba Gamba. C’était dans l’avion qui les ramenait, lundi dernier, de Lubumbashi à Kinshasa. A Lubumbashi, Dany Banza, député provincial a réuni 12 députés provinciaux du Katanga pour jouer à fond la carte Moïse Katumbi contre Jean-Claude Muyambo. D’après certaines révélations, l’action de Dany Banza s’explique par le refus de Jean-Claude Muyambo de lui libérer les espèces sonnantes et trébuchantes sollicitées, semble-t-il, pour une mission de bons offices auprès du Gouverneur. « L’opinion consciente au Katanga s’en trouve à ce jour offusquée par ce comportement et attribue à l’honorable Dany Banza l’initiative des messages sms qui ont fait le tour du monde au courant de la journée de mercredi et appelant à la solidarité des députés autour du Gouverneur Katumbi », déclare le membre de la CODECO. Et d’ajouter que ces sms se terminaient par la promesse d’une récompense. « Comment alors prétendre développer une province si des représentants du peuple se laissent facilement séduire par la puissance d’argent que représente leur Gouverneur ? ».
AMT
Solidarité Katangaise
Communiqué de presse N°004/SKP/2007
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La guerre du Kivu : 17 tues dont un soldat FARDC et 16 insurges
GOMA (RDCongo), 28/12 - Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont affirmé vendredi avoir tué 16 soldats insurgés et "perdu un élément" lors d`une attaque rebelle au Nord-Kivu (est), théâtre d`affrontements depuis quatre mois.
"Jeudi, les positions des FARDC ont été attaquées par les insurgés. Seize d`entre eux ont été tués. Côté FARDC, nous avons perdu un élément et enregistré sept blessés", a déclaré au cours d`un point de presse le général François Olenga, inspecteur-général de l`armée congolaise.
Cette attaque, qui survient trois jours seulement après un cessez-le-feu unilatéral décrété par le général déchu Laurent Nkunda, a eu lieu à Ntamugenga, localité du territoire de Rutshuru, à environ 60 km au nord de la capitale provinciale Goma, a-t-il précisé.
Le 24 décembre, Nkunda avait appelé à un "cessez-le-feu" pour permettre la tenue d`une conférence visant à mettre fin aux conflits dans les provinces troublées du Nord et du Sud-Kivu.
Le général Olenga a déploré cette nouvelle attaque et demandé au chef rebelle de "donner la chance" à cette conférence prévue début janvier à Goma et à laquelle sont également invités tous les chefs des groupes armés.
Depuis le début de cette guerre à l`est de la RDC, les troupes de Laurent Nkunda se sont toujours montrés plus forts et resistants face à l`armée regulière congolaise qui accuse de failles et faiblesse dans son organisation.
Angop
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"Jeudi, les positions des FARDC ont été attaquées par les insurgés. Seize d`entre eux ont été tués. Côté FARDC, nous avons perdu un élément et enregistré sept blessés", a déclaré au cours d`un point de presse le général François Olenga, inspecteur-général de l`armée congolaise.
Cette attaque, qui survient trois jours seulement après un cessez-le-feu unilatéral décrété par le général déchu Laurent Nkunda, a eu lieu à Ntamugenga, localité du territoire de Rutshuru, à environ 60 km au nord de la capitale provinciale Goma, a-t-il précisé.
Le 24 décembre, Nkunda avait appelé à un "cessez-le-feu" pour permettre la tenue d`une conférence visant à mettre fin aux conflits dans les provinces troublées du Nord et du Sud-Kivu.
Le général Olenga a déploré cette nouvelle attaque et demandé au chef rebelle de "donner la chance" à cette conférence prévue début janvier à Goma et à laquelle sont également invités tous les chefs des groupes armés.
Depuis le début de cette guerre à l`est de la RDC, les troupes de Laurent Nkunda se sont toujours montrés plus forts et resistants face à l`armée regulière congolaise qui accuse de failles et faiblesse dans son organisation.
Angop
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Dialogue interwandais, l’un des préalables pour la paix au Kivu, selon Cojeski
Le Collectif des organisations des jeunes solidaires du Congo-Kinshasa (Cojeski), un réseau national regroupant 340 associations des jeunes oeuvrant en RDC, rejette la tenue de la Conférence sur la paix et la sécurité dans les deux Kivu. Selon le Coordonnateur national de cette plate-forme, ce forum n’a pas sa raison d’être, rapporte radiookapi.net
Fernandez Murhola estime que la paix, la sécurité ainsi que le développement dans les deux Kivu dépendent en grande partie de l’organisation rapide du dialogue interwandais.
« Cette conférence n’est pas opportune, elle n’a pas sa raison d’être. Les populations du Nord et du Sud-Kivu sont assujetties aux conflits qui viennent du Rwanda. La paix et la sécurité dans ces deux provinces congolaises restent tributaires de l’organisation rapide du dialogue interwandais qui doit réunir autour d’une même table toutes les forces vives venant des trois communautés ethniques principales du pays, à savoir, les Hutu, les Tutsi et les Twa », a souligné la source.
Deuxième impératif pour que la paix et la sécurité soient effectives dans cette partie de la RDC, c’est la lutte contre l’impunité, estime encore Fernandez Murhola. « Il est difficile de garder autour d’une même table, d’une part, les bourreaux et les criminels de tous bords, et d’autre part, les victimes innocentes de toutes les tragédies rwandaises en République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré.
Enfin, pour le responsable du Cojeski, le troisième préalable à l’objectif de la paix et de la sécurité dans l’Est de la RD Congo, c’est l’assainissement au sein des Forces armées, de la police nationale ainsi que des services de sécurité. « Au sein de notre armée, il y a plusieurs alliés des insurgés », a-t-il affirmé.
© 2007 Sankurunews
Fernandez Murhola estime que la paix, la sécurité ainsi que le développement dans les deux Kivu dépendent en grande partie de l’organisation rapide du dialogue interwandais.
« Cette conférence n’est pas opportune, elle n’a pas sa raison d’être. Les populations du Nord et du Sud-Kivu sont assujetties aux conflits qui viennent du Rwanda. La paix et la sécurité dans ces deux provinces congolaises restent tributaires de l’organisation rapide du dialogue interwandais qui doit réunir autour d’une même table toutes les forces vives venant des trois communautés ethniques principales du pays, à savoir, les Hutu, les Tutsi et les Twa », a souligné la source.
Deuxième impératif pour que la paix et la sécurité soient effectives dans cette partie de la RDC, c’est la lutte contre l’impunité, estime encore Fernandez Murhola. « Il est difficile de garder autour d’une même table, d’une part, les bourreaux et les criminels de tous bords, et d’autre part, les victimes innocentes de toutes les tragédies rwandaises en République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré.
Enfin, pour le responsable du Cojeski, le troisième préalable à l’objectif de la paix et de la sécurité dans l’Est de la RD Congo, c’est l’assainissement au sein des Forces armées, de la police nationale ainsi que des services de sécurité. « Au sein de notre armée, il y a plusieurs alliés des insurgés », a-t-il affirmé.
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Mbanza-Ngungu : un homme condamné à 11 ans de prison pour viol sur mineure
C'est la sentence prononcée ce mercredi soir au parquet de Grande Instance de Mbanza-Ngungu contre un homme âgé de 30 ans pour avoir violé sa belle-fille âgée de 9 ans. Le condamné devra aussi payer une amende de 5 000 USD pour dommages et intérêts, rapporte radiookapi.net
L’audience avait commencé à 15h. Le témoignage du docteur Jérôme Zikuakala de la Synergie chargé des violences sexuelles, a permis aux avocats de la partie civile d’établir les faits de viol.
Le témoignage de la fillette elle-même ainsi que les examens médicaux effectués, ont également confirmé l’acte commis sur la victime. Cette dernière a précisé que le monsieur avait profité de l’absence de sa mère.
L’officier de police judicaire (OPJ) a indiqué qu’au moment de son arrestation, le violeur avait avoué les faits. Ce dernier a affirmé avoir commis ce forfait sur demande d’un féticheur qui lui avait recommandé d’avoir des relations sexuelles avec une fillette vierge et cela trois fois de suite afin de gagner beaucoup d’argent.
Le violeur a été directement transféré à la prison centrale de Mbanza-Ngungu, ajoute cet officier de justice.
De son côté, Maître Delphin Joé, l’un des avocats de la victime, a souligné que ce phénomène sévit actuellement dans le district des Cataractes. En 10 mois, 70 cas de viols ont été enregistrés, a-t-il ajouté.
© Radio Okapi
L’audience avait commencé à 15h. Le témoignage du docteur Jérôme Zikuakala de la Synergie chargé des violences sexuelles, a permis aux avocats de la partie civile d’établir les faits de viol.
Le témoignage de la fillette elle-même ainsi que les examens médicaux effectués, ont également confirmé l’acte commis sur la victime. Cette dernière a précisé que le monsieur avait profité de l’absence de sa mère.
L’officier de police judicaire (OPJ) a indiqué qu’au moment de son arrestation, le violeur avait avoué les faits. Ce dernier a affirmé avoir commis ce forfait sur demande d’un féticheur qui lui avait recommandé d’avoir des relations sexuelles avec une fillette vierge et cela trois fois de suite afin de gagner beaucoup d’argent.
Le violeur a été directement transféré à la prison centrale de Mbanza-Ngungu, ajoute cet officier de justice.
De son côté, Maître Delphin Joé, l’un des avocats de la victime, a souligné que ce phénomène sévit actuellement dans le district des Cataractes. En 10 mois, 70 cas de viols ont été enregistrés, a-t-il ajouté.
© Radio Okapi
LA POPULATION DE KAMANDI VICTIME DE PILLAGES REPETES
La population de Kamandi, une localité riveraine du parc national de Virunga, se plaint des pillages à répétition organisés par des bandits armés basés à l’intérieur du parc, rapporte radiookapi.net
Le dernier pillage en date a eu lieu dans la nuit du jeudi. Il s’agit, selon le chef de cette localité du deuxième pillage commis en l’espace de trois jours. Les pillards ont emporté une trentaine de chèvres et moutons, de vêtements, des ustensiles de cuisine ainsi qu’un montant de 150 USD, renseigne la même source.
Un des membres du Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme (Creddho/Goma), en mission dans ce village, atteste que dans la nuit du 25 décembre dernier, des hommes armés non autrement identifiés ont pillé les localités de Kamandi et de Buhoyo. Bilan : argent, habits, nourriture et une cinquantaine des chèvres emportés.
M. Dellyco Mbambu précise que le pillage a duré deux heures, de minuit à 2h du matin. Après avoir commis leur forfait, les bandits se seraient enfuis dans la forêt voisine au parc national de Virunga, poursuit-il.
Ce défenseur des Droits de l’homme estime que la population doit être sécurisée et protégée par la police ou l’armée. Il ajoute que le camp de police le plus proche se situe à Kirumba, à 18 kilomètres de Kamandi.
© 2007 Sankurunews
Le dernier pillage en date a eu lieu dans la nuit du jeudi. Il s’agit, selon le chef de cette localité du deuxième pillage commis en l’espace de trois jours. Les pillards ont emporté une trentaine de chèvres et moutons, de vêtements, des ustensiles de cuisine ainsi qu’un montant de 150 USD, renseigne la même source.
Un des membres du Centre de recherche sur l’environnement, la démocratie et les droits de l’homme (Creddho/Goma), en mission dans ce village, atteste que dans la nuit du 25 décembre dernier, des hommes armés non autrement identifiés ont pillé les localités de Kamandi et de Buhoyo. Bilan : argent, habits, nourriture et une cinquantaine des chèvres emportés.
M. Dellyco Mbambu précise que le pillage a duré deux heures, de minuit à 2h du matin. Après avoir commis leur forfait, les bandits se seraient enfuis dans la forêt voisine au parc national de Virunga, poursuit-il.
Ce défenseur des Droits de l’homme estime que la population doit être sécurisée et protégée par la police ou l’armée. Il ajoute que le camp de police le plus proche se situe à Kirumba, à 18 kilomètres de Kamandi.
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50 MAISONS DETRUITES PAR DES PLUIES DELUVIENNES A NGANDAJIKA
De fortes pluies se sont abattues dans la nuit de jeudi dans ce territoire du Kasaï Oriental, situé à 90 kilomètres à l’est de Mbuji Mayi, causant plusieurs dégâts matériels : une cinquantaine des maisons et la principale voie d’entrée dans le territoire endommagée, rapporte radiookapi.net
Les quartiers de Kasonji et Pimbwe sont les plus touchés. On y dénombre respectivement une trentaine et une dizaine de maisons écroulées. Leurs propriétaires ont trouvé refuge dans des familles d’accueil. Ceux qui disposent d’un peu de moyens s’affairent à construire de nouveaux abris.
Selon l’administrateur du territoire, des centaines de poules, chèvres et d’autres animaux domestiques ont été emportés par les eaux de pluie. La route Mbuji-Mayi-Ngandajika, principale voie d’accès au territoire est presque coupée à 15 kilomètres de la cité de Ngandajika. Conséquence : des camions pleins de produits vivriers sont bloqués sur place. La même source précise que la route se couperait en deux lors de prochaines pluies si rien n’est fait pour sauver la principale voie d’entrée à son territoire. A cela, il faut ajouter de nouveaux ravins qui se sont créés. L’administrateur rappelle que ces intempéries s’abattent depuis quatre jours dans sa juridiction.
© Radio Okapi
Les quartiers de Kasonji et Pimbwe sont les plus touchés. On y dénombre respectivement une trentaine et une dizaine de maisons écroulées. Leurs propriétaires ont trouvé refuge dans des familles d’accueil. Ceux qui disposent d’un peu de moyens s’affairent à construire de nouveaux abris.
Selon l’administrateur du territoire, des centaines de poules, chèvres et d’autres animaux domestiques ont été emportés par les eaux de pluie. La route Mbuji-Mayi-Ngandajika, principale voie d’accès au territoire est presque coupée à 15 kilomètres de la cité de Ngandajika. Conséquence : des camions pleins de produits vivriers sont bloqués sur place. La même source précise que la route se couperait en deux lors de prochaines pluies si rien n’est fait pour sauver la principale voie d’entrée à son territoire. A cela, il faut ajouter de nouveaux ravins qui se sont créés. L’administrateur rappelle que ces intempéries s’abattent depuis quatre jours dans sa juridiction.
© Radio Okapi
REOUVERTURE DU TRAFIC ROUTIER ENTRE BANDUNDUVILLE ET KENGE
Après près de 6 mois d’interruption entre Bandunduville et Kenge, dans la province de Bandundu, le trafic routier est à nouveau rouvert. Grâce à un appui financier de l’Union européenne, l’Office des routes (OR), a pu réhabiliter ce tronçon long de 220 kilomètres, rapporte radiookapi.net
Le financement du projet n’a pas été indiqué. Cette assistance a permis à l’OR de remettre en marche le bac de Buzala et de réhabiliter quatre ponts sur la même voie, a précisé Jean Sakala, chef de division technique de l’Office des routes Bandundu. D’après la même source, la réouverture de ce tronçon va relancer l’évacuation des produits agricoles qui sont restés stockés dans plusieurs villages riverains, faute de grands moyens de transport. Le petit commerce entre les différents villages ainsi que les activités du diocèse de Kenge qui œuvre dans plusieurs domaines humanitaires dans la contrée, seront également relancés, a signalé Jean Sakala.
© 2007 Sankurunews
Le financement du projet n’a pas été indiqué. Cette assistance a permis à l’OR de remettre en marche le bac de Buzala et de réhabiliter quatre ponts sur la même voie, a précisé Jean Sakala, chef de division technique de l’Office des routes Bandundu. D’après la même source, la réouverture de ce tronçon va relancer l’évacuation des produits agricoles qui sont restés stockés dans plusieurs villages riverains, faute de grands moyens de transport. Le petit commerce entre les différents villages ainsi que les activités du diocèse de Kenge qui œuvre dans plusieurs domaines humanitaires dans la contrée, seront également relancés, a signalé Jean Sakala.
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ITURI : TRIBUNAL MILITAIRE, POUR L'ANNEE 2007, 85 JUGEMENTS
Tel est le bilan fait ce vendredi par le président de ce tribunal. Le major Innocent Mayembe déplore cependant les cas d’évasion dus, selon lui, aux conditions de sécurité précaires dans les lieux de détention, rapporte radiookapi.net
Le président du tribunal militaire de garnison indique que sur les 85 jugements rendus, 48 étaient militaires, 23 civils et 14 policiers. Ces jugements, poursuit-il, ont porté sur 16 cas de viol, 15 cas de vol à main armée et 14 cas d’homicide. Les peines prononcées allaient de 6 mois de servitude pénale principale à la peine capitale. Cependant, souligne encore le major Innocent Mayembe, la sécurité des lieux de détention a constitué le plus grand défi : « Les conditions carcérales n’ont pas été très bonnes au cours de cette année. Il y a eu beaucoup d’évasions. A Mahagi, il y avait chaque jour un détenu qui s’évadait. A Aru, avec une prison hors d’état, la détention n’est pratiquement pas ressentie par les prisonniers. Les détenues restent volontairement dans les cachots » Aussi, le major Mayembe plaide-t-il pour la réhabilitation des prisons.
Il attribue le succès de sa juridiction à l’appui logistique apporté par la Monuc et l’Ong Restauration de la justice à l’Est de la République Démocratique du Congo (Rejusco).
© 2007 Sankurunews
Le président du tribunal militaire de garnison indique que sur les 85 jugements rendus, 48 étaient militaires, 23 civils et 14 policiers. Ces jugements, poursuit-il, ont porté sur 16 cas de viol, 15 cas de vol à main armée et 14 cas d’homicide. Les peines prononcées allaient de 6 mois de servitude pénale principale à la peine capitale. Cependant, souligne encore le major Innocent Mayembe, la sécurité des lieux de détention a constitué le plus grand défi : « Les conditions carcérales n’ont pas été très bonnes au cours de cette année. Il y a eu beaucoup d’évasions. A Mahagi, il y avait chaque jour un détenu qui s’évadait. A Aru, avec une prison hors d’état, la détention n’est pratiquement pas ressentie par les prisonniers. Les détenues restent volontairement dans les cachots » Aussi, le major Mayembe plaide-t-il pour la réhabilitation des prisons.
Il attribue le succès de sa juridiction à l’appui logistique apporté par la Monuc et l’Ong Restauration de la justice à l’Est de la République Démocratique du Congo (Rejusco).
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MINISTERE DE LA SANTE : GREVE DES MEDECINS, UN ACCORD TROUVE
Kinshasa : grève du corps médical, un accord a été trouvé, selon le ministre de la Santé
Cet accord concerne le paiement de la prime réclamée par les médecins. Selon le docteur Victor Makwenge Kaput, la balle est du coté du ministère des Finances pour le déblocage des fonds, rapporte radiookapi.net
Selon le ministre de la Santé, le gouvernement a fait preuve de bonne foi. Ce qui est réalisable a été fait en matière d’accroissement des salaires et primes des médecins et ce, en fonction des possibilités du gouvernement. « A ce stade, moi je suis tout à fait confiant parce que ce qu’ils [les grévistes] ont voulu a été réalisé. Maintenant, il y a toute une administration, en termes de décaissement, du respect des ordonnancements au niveau du Budget qui fait un peu retarder… Je sais que les gens sont pressés, ils ont faim, c’est normal, mais il faut respecter les procédures », explique-t-il.
Toutefois, le docteur Makwenge n’a pas fixé de date pour la paie de la prime des médecins : « Je ne saurai pas vous répondre, ça c’est un autre secteur, c’est les ministères de Budget et des Finances. Au niveau du ministère de la Santé, il n’y a pas de problème. Je dirai même qu’au niveau du Budget tout se passe bien. C’est au niveau des Finances où ils ont peut-être d’autres priorités »
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Cet accord concerne le paiement de la prime réclamée par les médecins. Selon le docteur Victor Makwenge Kaput, la balle est du coté du ministère des Finances pour le déblocage des fonds, rapporte radiookapi.net
Selon le ministre de la Santé, le gouvernement a fait preuve de bonne foi. Ce qui est réalisable a été fait en matière d’accroissement des salaires et primes des médecins et ce, en fonction des possibilités du gouvernement. « A ce stade, moi je suis tout à fait confiant parce que ce qu’ils [les grévistes] ont voulu a été réalisé. Maintenant, il y a toute une administration, en termes de décaissement, du respect des ordonnancements au niveau du Budget qui fait un peu retarder… Je sais que les gens sont pressés, ils ont faim, c’est normal, mais il faut respecter les procédures », explique-t-il.
Toutefois, le docteur Makwenge n’a pas fixé de date pour la paie de la prime des médecins : « Je ne saurai pas vous répondre, ça c’est un autre secteur, c’est les ministères de Budget et des Finances. Au niveau du ministère de la Santé, il n’y a pas de problème. Je dirai même qu’au niveau du Budget tout se passe bien. C’est au niveau des Finances où ils ont peut-être d’autres priorités »
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BUTA : LES 30 000 USD POUR LE DEVELOPEMENT EMMENENT DES POLIMIQUES
A Buta, la société civile dénonce son exclusion dans la gestion d’une enveloppe de
30 000 USD, don du gouvernement provincial au district du Bas Uélé, rapporte radiookapi.net
Floribert Kateka, président de la société civile déclare : « Toute la population de Buta sait que l’argent se trouve entre les mains de la société civile, alors que ce n’est pas le cas. Contrairement aux dires du gouverneur, il y a un comité autre que la société civile qui est chargé de la répartition de cet argent. La population n’a pas été informée de ce changement. De ce fait, nous nous insurgeons contre cette manière de procéder »
Floribert Kateka affirme par ailleurs que cette enveloppe a servi à d’autres fins plutôt qu’aux travaux de développement pour lesquels elle était destinée : « Selon les dires du gouverneur, cet argent devait servir à l’exécution des projets à impact visible et non à l’achat des véhicules. Cela ne cadre pas avec le projet des travaux de développement »
De son côté, le commissaire du district de Bas-Uélé rejette toutes ces allégations. Pierre Bakoy indique que cet argent n’a pas été détourné mais il a été reparti, après concertation avec la base, entre différentes entités : « Ce n’est pas à l’administrateur de territoire de gérer tout seul cet argent. Il a été adopté au cours d’une plénière que l’équivalent de 4000 USD devait être réparti à chaque territoire »
Il poursuit : « Le véhicule dont il est question, est une idée des députés de Bas-Uélé qui ont constaté que le commissaire de district n’avait pas de moyen de transport »
Pour rappel, le district du Bas Uele compte six territoires.
© 2007 Sankurunews
30 000 USD, don du gouvernement provincial au district du Bas Uélé, rapporte radiookapi.net
Floribert Kateka, président de la société civile déclare : « Toute la population de Buta sait que l’argent se trouve entre les mains de la société civile, alors que ce n’est pas le cas. Contrairement aux dires du gouverneur, il y a un comité autre que la société civile qui est chargé de la répartition de cet argent. La population n’a pas été informée de ce changement. De ce fait, nous nous insurgeons contre cette manière de procéder »
Floribert Kateka affirme par ailleurs que cette enveloppe a servi à d’autres fins plutôt qu’aux travaux de développement pour lesquels elle était destinée : « Selon les dires du gouverneur, cet argent devait servir à l’exécution des projets à impact visible et non à l’achat des véhicules. Cela ne cadre pas avec le projet des travaux de développement »
De son côté, le commissaire du district de Bas-Uélé rejette toutes ces allégations. Pierre Bakoy indique que cet argent n’a pas été détourné mais il a été reparti, après concertation avec la base, entre différentes entités : « Ce n’est pas à l’administrateur de territoire de gérer tout seul cet argent. Il a été adopté au cours d’une plénière que l’équivalent de 4000 USD devait être réparti à chaque territoire »
Il poursuit : « Le véhicule dont il est question, est une idée des députés de Bas-Uélé qui ont constaté que le commissaire de district n’avait pas de moyen de transport »
Pour rappel, le district du Bas Uele compte six territoires.
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LA MISSION COMBONIENNE DE DURU ATTAQUEE PAR LES REBELLES OUGANDAIS EN ITURI
Le Potentiel
28 Décembre 2007
SYLVAIN KAPUYA
Kinshasa
Un groupe de rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (Lra), au Nord de l'Ouganda, a attaqué le lundi 24 décembre, le centre missionnaire combonienne de Duru, localité située dans le district de l'Ituri (province Orientle), à quelques dizaines de kilomètres de la frontière sud-soudanaise. Ils ont saccagé le siège de la mission locale, l'hôpital, la maison des Soeurs et ont pris en otage un religieux italien, selon l'agence catholique Misna.
Le père supérieur provincial des Comboniens, Fermo Bernasconi, a précisé que l'incident a eu lieu le dimanche 16 décembre 2007, mais la nouvelle n'a pu circuler que tardivement en raison des difficultés de communication.
Il a ajouté : « les rebelles de la LRA ont pillé notre mission et emporté ce qu'ils pouvaient, volant et jetant ensuite dans une rivière les deux seules radios que nous avions. Ils ont également emmené un de nos confrères, qui a été libéré quelques heures plus tard, et ils ont menacé de revenir. Le véritable problème concerne la population civile. Il est impossible de donner leur nombre précis, mais, on nous a communiqué que des milliers de personnes en proie à la peur ont quitté Duru et les villages environnants pour se réfugier dans la forêt ».
D'après un missionnaire, l'attaque de la LRA à Duru constitue une nouveauté depuis que les rebelles ougandais sont arrivés sur le territoire congolais, il y a près de deux ans.
Etablissant leurs repaires dans le parc naturel de Garamba, aucune attaque contre la population civile locale n'a été enregistrée.
A en croire la source, la Monuc aurait augmenté la pression sur les hommes de la LRA en s'établissant à Dungu, à 90 km environ de Duru, d'où ils auraient commencé à rapatrier plusieurs groupes rebelles. Il y a deux semaines, les gouvernements de Kinshasa et de Kampala ont lancé un « ultimatum » au fondateur et commandant suprême de la LRA, Joseph Kony, pour qu'il quitte le Parc de Garamba d'ici le 31 janvier au plus tard, avant d'en être chassé par la force.
Un avertissement auquel Joseph Kony a durement répondu le week-end dernier en accusant le président ougandais Yoweri Museveni d'entraver les pourparlers de Juba (au Sud-Soudan) entre le gouvernement et les rebelles, qui devraient être réengagés, du moins officiellement, au début de janvier, et procéder d'ici la fin du premier mois de l'année à la signature de « l'accord de paix globale » tant attendu.
© 2007 Sankurunews
28 Décembre 2007
SYLVAIN KAPUYA
Kinshasa
Un groupe de rebelles de l'Armée de résistance du Seigneur (Lra), au Nord de l'Ouganda, a attaqué le lundi 24 décembre, le centre missionnaire combonienne de Duru, localité située dans le district de l'Ituri (province Orientle), à quelques dizaines de kilomètres de la frontière sud-soudanaise. Ils ont saccagé le siège de la mission locale, l'hôpital, la maison des Soeurs et ont pris en otage un religieux italien, selon l'agence catholique Misna.
Le père supérieur provincial des Comboniens, Fermo Bernasconi, a précisé que l'incident a eu lieu le dimanche 16 décembre 2007, mais la nouvelle n'a pu circuler que tardivement en raison des difficultés de communication.
Il a ajouté : « les rebelles de la LRA ont pillé notre mission et emporté ce qu'ils pouvaient, volant et jetant ensuite dans une rivière les deux seules radios que nous avions. Ils ont également emmené un de nos confrères, qui a été libéré quelques heures plus tard, et ils ont menacé de revenir. Le véritable problème concerne la population civile. Il est impossible de donner leur nombre précis, mais, on nous a communiqué que des milliers de personnes en proie à la peur ont quitté Duru et les villages environnants pour se réfugier dans la forêt ».
D'après un missionnaire, l'attaque de la LRA à Duru constitue une nouveauté depuis que les rebelles ougandais sont arrivés sur le territoire congolais, il y a près de deux ans.
Etablissant leurs repaires dans le parc naturel de Garamba, aucune attaque contre la population civile locale n'a été enregistrée.
A en croire la source, la Monuc aurait augmenté la pression sur les hommes de la LRA en s'établissant à Dungu, à 90 km environ de Duru, d'où ils auraient commencé à rapatrier plusieurs groupes rebelles. Il y a deux semaines, les gouvernements de Kinshasa et de Kampala ont lancé un « ultimatum » au fondateur et commandant suprême de la LRA, Joseph Kony, pour qu'il quitte le Parc de Garamba d'ici le 31 janvier au plus tard, avant d'en être chassé par la force.
Un avertissement auquel Joseph Kony a durement répondu le week-end dernier en accusant le président ougandais Yoweri Museveni d'entraver les pourparlers de Juba (au Sud-Soudan) entre le gouvernement et les rebelles, qui devraient être réengagés, du moins officiellement, au début de janvier, et procéder d'ici la fin du premier mois de l'année à la signature de « l'accord de paix globale » tant attendu.
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UN COMBAT A L'HORIZON ENTRE LA RD CONGO, LA CHINE, ET LA BANQUE MONDIALE
Congo-Kinshasa: La Chine, le Congo, l'Afrique et la Banque mondiale - un combat se profile à l'horizon
Le Potentiel
28 Décembre 2007
Les interventions bilatérales entre la Chine et les pays africains ne sont pas bien vues par les Occidentaux. En intervenant directement en Afrique, la Chine coupait l'herbe sous les pieds des Occidentaux et leur ôtait non seulement une source d'enrichissement, mais surtout un moyen de pression sur les pays africains.
Il y a quelques mois, nous avions écrit une série d'articles sur l'intervention chinoise au Congo en tant que catalyseur de l'économie congolaise.
Dans ces articles, nous avions relevé le fait que les interventions bilatérales entre la Chine et les pays africains n'étaient pas bien vues par les Occidentaux. A travers leurs institutions de financement telles que la Banque mondiale ou le FMI, les Occidentaux avaient constitué des mécanismes neo-coloniaux pour assurer leur enrichissement et leur mainmise sur le développement du continent africain.
Ces mécanismes de financement constituaient aussi un puissant moyen de pression politique sur les dirigeants africains. D'ailleurs, tout le monde connaît les conditionnalités qui sont liées à cette aide. Tout le monde connaît également le rôle des pays occidentaux dont les USA pour l'octroi des prêts par ces institutions.
En intervenant directement en Afrique, la Chine coupait l'herbe sous les pieds des Occidentaux et leur ôtait non seulement une source d'enrichissement, mais surtout un moyen de pression sur les pays africains.
LA GOUTTE QUI FAIT DEBORDER LE VASE
L'annonce d'un prêt de plus de 10 milliards de dollars au Congo à des conditions surprenantes et surtout les mécanismes de remboursement qui étaient inédits et innovateurs avait été la goutte qui fait déborder le vase.
Pour stopper cette situation, les Occidentaux ont d'abord cherché à minimiser la capacité de la technologie chinoise à répondre aux besoins des pays en développement.
Ils ont également évoqué le manque de prise en compte des aspects environnementaux dans toutes les interventions chinoises. Certains programmes notamment ceux de la télévision et la radio françaises avaient mentionné le fait que les Chinois n'utilisaient pas la main d'oeuvre locale, tout en faisant passer la Chine pour un pays qui ne regardait pas les droits de l'homme dans ses interventions. A ce propos, le cas du Soudan en est l'illustration la plus actuelle.
Toutefois, à l'heure actuelle, les Occidentaux ne sont plus en mesure d'affronter directement la Chine. Celle-ci dispose de puissants moyens de rétorsion qui peuvent porter un coup dur à plus d'un pays dits développés, d'une part, et d'autre part, beaucoup de pays en développement n'ont plus aucune confiance dans les institutions de Bretton Wood qui sont assimilées à des prédateurs des économies des pays faibles.
Toute cette propagande contre les interventions chinoises était en fait annonciatrice d'une action de grande envergure de l'Occident pour continuer à assurer sa mainmise sur le développement de tout un continent.
Cette politique de maintien dans le sous-développement de l'Afrique vient d'entrer dans une nouvelle phase avec la fin de la mission en Chine du président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.
En effet, n'ayant pas le moyen de s'attaquer directement à la Chine, la seule voie qui s'offrait aux Occidentaux était « de faire de la Chine leur alliée ». C'est ce qui est en train de se produire.
Au terme de sa mission en Chine, le Président de la Banque mondiale est parvenue à arracher un accord avec Pékin aux termes duquel la China's Export-Import Bank va donner des fonds à la Banque mondiale et développer des projets communs Chine-Banque mondiale en Afrique.
A quelles conditions ces aides seront-elles attribuées ? Seul l'avenir nous le dira. Au cas où la Chine s'alignerait totalement sur cette politique, cela signifierait la mort de l'espoir suscité par la Chine pour le développement du continent.
QUE PEUVENT FAIRE LES PAYS AFRICAINS ?
La marge de manoeuvre des pays africains existe surtout si l'on agit au cas par cas. Cette approche serait bénéfique pour le Congo à condition que le pays ait la capacité d'analyser les futures interventions et projets de la Banque mondiale au Congo en regard avec les besoins de l'économie chinoise. Autrement dit, le Congo devrait être en mesure de fournir à la Chine ce dont elle a besoin sans passer par les intermédiaires financés par la Banque mondiale. Autrement dit encore, en ce qui concerne les échanges avec la Chine, le Congo devrait privilégier les échanges directs plutôt que ceux passant par des tierces institutions.
Cette ligne de conduite suppose une grande fermeté et même un refus de voir la Banque mondiale intervenir dans des secteurs où elle n'est intervenue que d'une façon mineure. Cela suppose aussi une capacité du Congo de procéder au traçage de ses matières premières à travers le monde. Jusqu'ici la Chine a démontré sa force de se passer des « conseilleurs occidentaux » et d'appliquer une politique conforme à son intérêt.
De même si l'utilisation des fonds chinois par la Banque mondiale au travers des projets communs ne répond pas aux besoins de la Chine, celle-ci reviendra à sa politique bilatérale qui lui est plus profitable à l'heure actuelle. Mais ceci dépendra de la capacité de résistance des pays africains aux nouveaux chants de sirène que les Occidentaux vont entonner à l'égard de l'Afrique.
Pour illustrer ce nouveau combat qui se profile à l'horizon, il suffit de voir les deux sommets qui viennent de se dérouler sur le continent européen : le sommet Union Européenne -Afrique et le sommet ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique).
Le sommet Union Européenne-Afrique s'est terminé avec une déclaration faisant état de l'égalité entre les deux continents. Ce sommet parlait également du développement d'un nouveau partenariat plus équitable et égalitaire avec l'Afrique.
Quelques jours plus tard, les mêmes se sont retrouvés autour d'une table de négociation pour le renouvellement des accords ACP qui arrivaient à terme. Surprise. Les négociations ont abouti à la signature d'un accord quoique plus ou moins acceptable, mais toujours négatif pour l'Afrique.
Les relations entre les pays sont dirigées par les intérêts, il est grand temps que les dirigeants africains, en général et congolais en particulier, aient une conscience de plus en plus aiguisée sur cet aspect et veillent à mettre en place des stratégies capables de promouvoir et de faire respecter leurs intérêts.
Joseph Tuambeku-Tuambeku
Le Potentiel
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Le Potentiel
28 Décembre 2007
Les interventions bilatérales entre la Chine et les pays africains ne sont pas bien vues par les Occidentaux. En intervenant directement en Afrique, la Chine coupait l'herbe sous les pieds des Occidentaux et leur ôtait non seulement une source d'enrichissement, mais surtout un moyen de pression sur les pays africains.
Il y a quelques mois, nous avions écrit une série d'articles sur l'intervention chinoise au Congo en tant que catalyseur de l'économie congolaise.
Dans ces articles, nous avions relevé le fait que les interventions bilatérales entre la Chine et les pays africains n'étaient pas bien vues par les Occidentaux. A travers leurs institutions de financement telles que la Banque mondiale ou le FMI, les Occidentaux avaient constitué des mécanismes neo-coloniaux pour assurer leur enrichissement et leur mainmise sur le développement du continent africain.
Ces mécanismes de financement constituaient aussi un puissant moyen de pression politique sur les dirigeants africains. D'ailleurs, tout le monde connaît les conditionnalités qui sont liées à cette aide. Tout le monde connaît également le rôle des pays occidentaux dont les USA pour l'octroi des prêts par ces institutions.
En intervenant directement en Afrique, la Chine coupait l'herbe sous les pieds des Occidentaux et leur ôtait non seulement une source d'enrichissement, mais surtout un moyen de pression sur les pays africains.
LA GOUTTE QUI FAIT DEBORDER LE VASE
L'annonce d'un prêt de plus de 10 milliards de dollars au Congo à des conditions surprenantes et surtout les mécanismes de remboursement qui étaient inédits et innovateurs avait été la goutte qui fait déborder le vase.
Pour stopper cette situation, les Occidentaux ont d'abord cherché à minimiser la capacité de la technologie chinoise à répondre aux besoins des pays en développement.
Ils ont également évoqué le manque de prise en compte des aspects environnementaux dans toutes les interventions chinoises. Certains programmes notamment ceux de la télévision et la radio françaises avaient mentionné le fait que les Chinois n'utilisaient pas la main d'oeuvre locale, tout en faisant passer la Chine pour un pays qui ne regardait pas les droits de l'homme dans ses interventions. A ce propos, le cas du Soudan en est l'illustration la plus actuelle.
Toutefois, à l'heure actuelle, les Occidentaux ne sont plus en mesure d'affronter directement la Chine. Celle-ci dispose de puissants moyens de rétorsion qui peuvent porter un coup dur à plus d'un pays dits développés, d'une part, et d'autre part, beaucoup de pays en développement n'ont plus aucune confiance dans les institutions de Bretton Wood qui sont assimilées à des prédateurs des économies des pays faibles.
Toute cette propagande contre les interventions chinoises était en fait annonciatrice d'une action de grande envergure de l'Occident pour continuer à assurer sa mainmise sur le développement de tout un continent.
Cette politique de maintien dans le sous-développement de l'Afrique vient d'entrer dans une nouvelle phase avec la fin de la mission en Chine du président de la Banque mondiale, Robert Zoellick.
En effet, n'ayant pas le moyen de s'attaquer directement à la Chine, la seule voie qui s'offrait aux Occidentaux était « de faire de la Chine leur alliée ». C'est ce qui est en train de se produire.
Au terme de sa mission en Chine, le Président de la Banque mondiale est parvenue à arracher un accord avec Pékin aux termes duquel la China's Export-Import Bank va donner des fonds à la Banque mondiale et développer des projets communs Chine-Banque mondiale en Afrique.
A quelles conditions ces aides seront-elles attribuées ? Seul l'avenir nous le dira. Au cas où la Chine s'alignerait totalement sur cette politique, cela signifierait la mort de l'espoir suscité par la Chine pour le développement du continent.
QUE PEUVENT FAIRE LES PAYS AFRICAINS ?
La marge de manoeuvre des pays africains existe surtout si l'on agit au cas par cas. Cette approche serait bénéfique pour le Congo à condition que le pays ait la capacité d'analyser les futures interventions et projets de la Banque mondiale au Congo en regard avec les besoins de l'économie chinoise. Autrement dit, le Congo devrait être en mesure de fournir à la Chine ce dont elle a besoin sans passer par les intermédiaires financés par la Banque mondiale. Autrement dit encore, en ce qui concerne les échanges avec la Chine, le Congo devrait privilégier les échanges directs plutôt que ceux passant par des tierces institutions.
Cette ligne de conduite suppose une grande fermeté et même un refus de voir la Banque mondiale intervenir dans des secteurs où elle n'est intervenue que d'une façon mineure. Cela suppose aussi une capacité du Congo de procéder au traçage de ses matières premières à travers le monde. Jusqu'ici la Chine a démontré sa force de se passer des « conseilleurs occidentaux » et d'appliquer une politique conforme à son intérêt.
De même si l'utilisation des fonds chinois par la Banque mondiale au travers des projets communs ne répond pas aux besoins de la Chine, celle-ci reviendra à sa politique bilatérale qui lui est plus profitable à l'heure actuelle. Mais ceci dépendra de la capacité de résistance des pays africains aux nouveaux chants de sirène que les Occidentaux vont entonner à l'égard de l'Afrique.
Pour illustrer ce nouveau combat qui se profile à l'horizon, il suffit de voir les deux sommets qui viennent de se dérouler sur le continent européen : le sommet Union Européenne -Afrique et le sommet ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique).
Le sommet Union Européenne-Afrique s'est terminé avec une déclaration faisant état de l'égalité entre les deux continents. Ce sommet parlait également du développement d'un nouveau partenariat plus équitable et égalitaire avec l'Afrique.
Quelques jours plus tard, les mêmes se sont retrouvés autour d'une table de négociation pour le renouvellement des accords ACP qui arrivaient à terme. Surprise. Les négociations ont abouti à la signature d'un accord quoique plus ou moins acceptable, mais toujours négatif pour l'Afrique.
Les relations entre les pays sont dirigées par les intérêts, il est grand temps que les dirigeants africains, en général et congolais en particulier, aient une conscience de plus en plus aiguisée sur cet aspect et veillent à mettre en place des stratégies capables de promouvoir et de faire respecter leurs intérêts.
Joseph Tuambeku-Tuambeku
Le Potentiel
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