24 Décembre 2007 à 13:16:14
La population dit avoir fui les représailles des policiers envoyés par le commissariat de Bagata. Selon eux, ces policiers arrêtent, torturent les gens et pillent le village. Le chef du groupement a réussi à s’échapper du village. Il a saisi l’auditorat militaire de Bandundu, rapporte radiookapi.net
Désiré Enta, chef de groupement Malou à Mbalibi, explique la situation. « C’était le lundi dans la nuit, quand les policiers et les marins sont venus piller mon village. Comme ils tiraient des coups de feu, tout le monde a fui en brousse. Les femmes et les enfants compris. Depuis ce jour là, les gens sont encore en brousse. Déjà, deux enfants ont trouvé la mort dans cette fuite. Tous les biens du village sont pillés, les chèvres, les poules et autres. Jusque maintenant, les policiers continuent leur sale besogne chez moi. Ils sont venus m’attaquer parce que j’ai refusé à une société d’exploitation forestière, Olam, d’exploiter ma forêt. Par après, ce sont eux, en complicité avec l’administrateur et le major, qui ont envoyé les renforts pour piller mon village. »
Le Major Lisangi Nkumu, commandant de la police du district de Bandundu, reconnaît l’envoi de policiers dans cette contrée. Toutefois, il précise que c’était pour arrêter les fauteurs de trouble, ceux qui avaient agressé l’administrateur de territoire lors de son passage là bas. Quand aux allégations de pillages, il préfère laisser la justice déjà saisie continuer son travail. Le village de Mbalibi est situé à 160 kilomètres de Bandundu ville.
Radio Okapi
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