Thursday, December 27, 2007
LA RD CONGO APPARTIENT AU PEUPLE CONGOLAIS QU'EN UNE PARTIE
Explosif: Crises en R-dC, le Congo n'appartient qu'en partie à son peuple
C’est quoi le Congo? Rappelons-nous. Mobutu disait: «il n’est pas facile d’être le Congo». S’il a duré au pouvoir c’est pour l’avoir compris. C’est la thèse d’un Chercheur scientifique dont le promoteur est l’ ancien Directeur de Cabinet de l’autocrate, le prof. Célestin Nguyandila.
Halte à l’aventure... Retour à la Science. Non celle de la spéculation mais celle de la recherche. Les interpellateurs de la conscience. Retour heureux à l’empêcheur - les empêcheurs - de tourner en rond. On l’a longtemps roué de coups. On avait voulu le tuer. Le voilà qui revient au galop. Pour la sauvegarde du Monde. Jamais la Recherche, la Science n’avait été aussi redoutable que quand elle est dévoyée.
Gabriel Banza Malale Makuta est Katangais. Et Nord-Katangais. Belle calvitie d’intello, ventre bedonnant de vivant, très régulièrement, il prend un avion. Avec femme, ami, des amis, voire un enfant ou ses enfants. Il est invité par des cercles fermés en Grande Bretagne, aux États-Unis pour être... auditionné. Ceux qui l’écoutent dans ces Capitales, c’est une audience triée sur le volet. Fonctionnaires de haut rang, Diplomates, Officiers militaires. Alors qu’il boucle une thèse de 1.300 pages, trois tomes, il s’apprête à élargir son cercle pour être entendu par une assemblée de plusieurs Capitales... d’Europe.
Tintin à la recherche de...? S’il n’est pas un révisionniste, un sauveur du Congo, il est un dangereux conspirateur, un sujet subversif à rouer de coups et à réduire au silence pour certaines strates bien pensantes de nos compatriotes, il faut inventer un nom à Gabriel Banza Malale Makuta. Ce chercheur remonte aux origines de notre pays afin de «ressortir la nature juridique de l’État du Congo». En clair de comprendre ce que nous sommes en réalité.
AUX ORIGINES DE LA CRISE.
Un sage disait: «qui ne sait comprendre ce qu’il est ne saurait aller où il veut». C’est dans le Roi Lion de Walt Disney de Hollywood que le macaque Rafiki dit au jeune lion Simba, fils de Mufasa, vaincu par son oncle Skarr et perdu dans la jungle: «tu ignores ton identité, tu es un homme perdu».
En clair, retrouves tes traces, saches qui tu es si tu veux retrouver tes répères, ordonne Rafiki dans ce qui est au cinéma sans doute la plus belle oeuvre de science Po avec ses coups et contre-coups au palais.
Or, bien de nos compatriotes situent inexactement l’origine de l’État du Congo à la date du 30 juin 1960. «D’autres au 18 octobre 1908, rares sont ceux qui la situent au 26 février 1885 et jamais avant cette date dernière date, notamment au 12 septembre 1876 lors de la Conférence Géographique de Bruxelles». Tiens tiens, «Bruxelles».
Quand l’élite politique nationale traite les crises répétitives - toujours imputées à l’immixtion des Puissances - rappelons-nous Lumumba, rappelons-nous Mobutu peut-être par diversion, rappelons-nous le Mzee Laurent Kabila - sous l’angle politique, économique, socioculturel, nul ne les perçoit «sous les angles juridiques», par rapport aux révendications des droits indûment acquis».
Gabriel Banza Malela Makuta: «On se limite à examiner les faits politiques, économiques, socioculturels apparents, eux qui ne sont que des conséquences des réalités juridiques inhérentes à la nature même de l’État». «Ceci est un grand obstacle» - écrit le Scientifique - à l’appréhension des problèmes, à la connaissances des répères.
D’entrée de jeu, le Chercheur lève «l’obstacle» afin d’avancer. Au concept Congo Pays, il lui préfère Congo État, «l’État du Congo».
Gabriel Banza Malela Makuta: Pays «est un concept flou et sociologique, qui n’a pas une définition objective. Cependant, le concept «État» a une définition objective. Il s’agit d’un «Territoire», ayant une «Population», laquelle population est subordonnée à un «Pouvoir» bénéficiant ainsi d’une légitimité interne et internationale».
Or, quand est-ce que ce pays a-t-il réuni «les éléments constitutifs de l’État du Congo»? Ce n’est certainement pas le 30 juin 1960 lors de l’Indépendance Tcha-Tcha. Ni plus tôt le 18 octobre 1908 avec la publication de la Charte coloniale.
Gabriel Banza Malela Makuta: «Les faits et actes juridiques et diplomatiques fixent l’embryon de l’État du Congo au 12 septembre 1876, lors de la Conférence Géographique de Bruxelles. Et l’Acte général de la Conférence de Berlin du 26 février 1885 est considéré comme l’acte ou l’attestation juridique de naissance de l’État du Congo».
En clair, si la R-dC est si assistée par la Communauté internationale, c’est parce que celle-ci a intérêt - et a des intérêts - à sauvegarder dans cet État. Et si la Communauté internationale a appuyé toutes les rébellions et guerres ougando-rwandaises (Afdl, Rcd-Goma, Rcd-Kis-Kml, Rcd-Nat, Mlc, Nkunda, et autres), c’est en vue d’envoyer un message clair - des coups de semonce - à l’élite politique nationale installée dans son cocon, inconsciemment à Kinshasa.
Elle a toujours su éviter de basculer et de compromettre ses intérêts sauf quand Mobutu est malade et qu’elle sait qu’il est atteint, condamné et mourant. Quand le Mzee Laurent-Désiré Kabila est abattu à son bureau du Palais de Marbre, la branche politique du R-cd-Goma est littéralement dopée se voyant déjà au pouvoir à Kinshasa et les troupes rwandaises du FPR-APR et congolaises du R-cd qui l’appuient et se battent distinctement - chacune dans un axe - mettent furieusement le cap vers Lubumbashi en prenant le verrou de Pweto après avoir envahi tour à tour Moba et Pepa avec pour objectif de s’emparer de la ville minière alors que les loyalistes ont déjà déserté Kilwa et Kasenga (convaincus du principe qu’on ne défend pas une ville dans la ville) et de changer par un coup de force le régime à Kinshasa.
NOYÉE DANS LA JOUISSANCE.
C’est le chef d’état-major général de l’Armée rwandaise APR-FPR Kayumba Nyamwasa (aujourd’hui ambassadeur à New Delhi) qui accourt lui-même depuis Kigali par hélicoptère et atterrit à Pepa avec ordre de s’assurer que ces troupes ont repli jusqu’à cette Ligne Maginot indiquée par les Occidentaux.
Ces troupes avaient déjà été plombées à Kabinda, dans le Kasaï Occidental, à un jet de pierre de la stratégique ville diamantifère de Mbuji-Mayi avec ordre de ne pas franchir la Ligne Maginot. S’ouvrent alors les négociations qui réactiveront le facilitateur botswanais Masire et conduiront aux accords de Sun City.
Même phénomène sur le front de l’Équateur: le MLC de Jean-Pierre Bemba Gombo est stoppé net par son allié, l’Ouganda... On sait désormais que la chute de Mobutu n’avait été qu’un «accident de l’histoire». Dans la guerre de l’Afdl, les Occidentaux et leurs Multinationales avaient été doublement surpris: par les événements de Kigali avec l’effroyable génocide anti-Tutsi et par l’effondrement de l’armée de Mobutu au premier coup de feu. Ils n’avaient jamais planifié le départ brutal du pouvoir de l’autocrate qui avait été le meilleur élève dans la défense et la sauvegarde des intérêts des Puissances occidentales.
Quand ils s’en sont rendus compte, ils sont venus à Kinshasa (tous les services américains grandement représentés) faire les adieux à l’enfant loyal et fidèle.C’est Laurent-Désiré Kabila qui, après la chute de Kisangani, allait défaire les cordes qui l’attachaient aux troupes ougando-rwandaises et s’échapper vers Lubumbashi déclarée «ville libérée» par le Mobutiste retourné Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
Après Kisangani et dans le Bandundu, les Angolais qui avaient un oeuf à péler avec leur pire ennemi Mobutu, allié du rebelle Jonas Savimbi, sentant leur heure venue, allaient faire jonction avec les hommes de LDK et précipiter la fuite du Léopard. Bref loin, très loin des plans initiaux des Occidentaux qui ne voulaient que faire entendre leurs voix.
Quoique parfois menacé quand il essaie d’en faire plus que ce qui est attendu de lui, le général «déchu» Laurent Nkunda Mihigo c’est l’autre fer laissé au feu par les Occidentaux via le Rwanda. Des stratèges à Kigali avaient parié sur la perte du Rc-d-Goma aussitôt arrivé au pouvoir à Kinshasa.
«Comme on pouvait le craindre, ils se sont soudain gonflés la tête, la joue et le ventre et ont tout oublié. Alors qu’ils avaient le rôle de deuxième personnage du Régime 1+4 et contrôlaient la Défense nationale, ils se sont intéressés à leur portefeuille personnel, exactement comme les ministres et les généraux de Mobutu». Plus grave: Au bout de quelques mois, chacun d’eux a acquis des portefeuilles importants dans diverses éntreprises contre des millions de dollars; ils ont construit des palais à l’étranger et rempli des parkings de tout-terrain. Qu’ils soient Tutsis ou autres, les Congolais ex-rebelles manipulés par les services ougando-rwandais se sont englués dans le détournement, l’aisance, la jouissance et la démence.
Ce qui donne aujourd’hui raison à ces généraux de Kigali qui ont vivement conseillé Nkunda de rester dans le maquis et dans le dénuement quand ses camarades se précipitaient vers la grande ville, lui disant que la fin justifiera les moyens.
C’est dans la totale humiliation qu’au bout de quatre ans de pouvoir dans la Capitale, ils retrouvent Nkunda là où ils l’avaient laissé - à Goma.
C’est que les commandes ne sont pas à Kinshasa, elles sont ailleurs: auprès des «Puissances» qui actionnent le Rwanda, aujourd’hui considéré comme un point de passage en Afrique centrale.
Il faut revenir aux origines.
C’est parce que «le Soft International» a posé des questions justes et pertinentes dans sa dernière parution, loin de la langue de bois et des niaiseries ambiantes (n°933, daté 17 décembre) qu’un vent favorable nous a mis sur les traces de ce Gabriel Banza Malela. Ainsi, l’intelligence du «Soft International» faisait écrire le 17 décembre dernier ce qui suit:
«En Afrique quand ça bouge, il faut chercher l’erreur: le souteneur. Et, en l’espèce, celui-ci ne peut être que l’Occident. Que donc veulent les Occidentaux en R-dC?
Laurent Nkunda Mihigo qui reconquiert comme par enchantement toutes ses positions perdues dans les Kivu ne saurait être un homme seul.
Mais que donc les Occidentaux ont encore trouvé qui ne marche pas dans ce pays pour lui imposer une nouvelle humiliation?
Peut-on avoir fait organiser des élections déclarées et reconnues «libres et transparentes» pour ne pas en tirer toutes les conséquences et laisser avancer les Institutions démocratiques?
Tout ça ne serait que de la mascarade? Où donc ce pays a encore fauté pour être contraint et forcé, une énième fois, à se mettre à genoux?
Ceux qui parlent d’un plan d’émiettement de l’ex-Zaïre ont-ils tort? Ceux qui parlent de factures à honorer - à la suite de la guerre de l’Afdl - et qui n’auraient pas été honorées ont-ils tort?
Ce pays - notre pays - n’a-t-il pas droit de savoir, de connaître la vérité?
Pourquoi n’explique-t-on pas plus clairement le problème du pays, un pays qui ne cherche qu’à comprendre?
Qui ne sait que sans le Rwanda, sans l’étranger, Nkunda ne serait pas Nkunda?
Comment avoir mis des Nkunda au pouvoir à Kinshasa sans que nul n’ait trouvé l’erreur?
Que pourrait nous réserver cette conférence annoncée de Goma?
Doit-on avoir peur de... Nkunda?».
CHERCHER ET COMPRENDRE.
Trois questions clé:
1. Qui ne sait que sans le Rwanda, sans l’étranger, Nkunda ne serait pas Nkunda?
2. Que pourrait nous réserver cette conférence annoncée de Goma?
3. Doit-on avoir peur de... Nkunda?
À la première question, Gabriel Banza Malela Makuta répond très clairement qu’il y a un «lien des causes à effets entre les différentes crises congolaises et la nature juridique de l’État. Les droits acquis. par les partenaires ont été littéralement violés par l’Administration Nationale du Congo depuis 1960 (...). (Il y a eu) rupture brusque du lien juridique international tel qu’il en était le cas en 1960 (et qui) ne pouvait pas laisser indifférentes les victimes, c’est-à-dire les Puissances, face à l’exercice de leur droit de suite sur le Territoire de l’État du Congo».
«Les cas de force majeure ayant empêché les partenaires à jouir paisiblement de leurs droits, notamment, la Première Guerre Mondiale 1914-1918, la première crise économique mondiale de 1927-1932, la Deuxième Guerre Mondiale 1940-1945, les combats politiques pour le Panafricanisme vers les années 60, la Guerre froide entre les Socialistes et les Capitalistes, les conflits politiques issus de la Perestroïka 1990, la valeur combien importante aussi bien des richesses minières que de la position géostratégique du Territoire congolais intéresse les Puissances au Congo».
«Les Puissances ainsi que les Sociétés multinationales ont adopté le langage des sourds pour s’exprimer en faisant usage des voies de fait comme moyens adéquats pour (faire) prévaloir leurs revendications, pourtant légitimes, auprès des Populations congolaises».
À la deuxième question: Goma est une nouvelle et énième opportunité pour faire prendre conscience à l’élite politique nationale installée dans son cocon de faux bourgeois.
À la troisième question: oui, il faut avoir peur de Nkunda. Il y a eu Lumumba. Il y a eu Kabila Père. Mobutu a été emporté par la guerre froide et la maladie.
Il nous faut sauvegarder Kabila Fils.
Dans la suite de son texte, «le Soft International» faisait état d’une position arrêtée par les chancelleries des pays occidentaux excluant dans ce conflit une victoire militaire et poussait à des négociations politiques directes.
Puis poursuivait que «cette Conférence (était) donnée par diverses sources comme étant celle de la dernière chance».
Enfin, une dernière question - essentielle - posée par «le Soft International»: «Pourquoi n’explique-t-on pas clairement le problème au pays, ce pays qui ne cherche qu’à comprendre?»
En clair, pourquoi l’élite politique nationale ne communique-t-elle pas si bien? Pour revenir au cinéma: Communiquons parce qu’«il nous faut sauver le Soldat Kabila».
KKM.
L'ÉDITO.
L’erreur
MISE EN LIGNE 26 DÉCEMBRE 2007 | LE SOFT INTERNATIONAL N°934 DATÉ 26 DÉCEMBRE 2007.
Il faut chercher l’erreur quand ça tourne en Afrique. Ainsi, «le Soft International» s’interrogeait-il la semaine dernière.
Comment ne pas être ahuri! Laurent Nkunda Mihigo, le général indexé, frappé par un mandat d’arrêt national, conspué par les organisations humanitaires internationales pour ses crimes de guerre et ses crimes contre l’humanité, qui passe en prime time sur toutes les stations de télé du monde (CNN, BBC, France 24), fait les couvertures de prestigieux magazines (Newsweek, Time), vaincu dans les Kivu par 25.000 hommes des troupes loyalistes, qui reconquiert comme par enchantement toutes ses positions perdues et ramène la guerre à son point de départ. Cet homme ne saurait être seul.
On avait voulu tuer la Réflexion, la Haute Réflexion - la Science. Jamais celle-ci n’a su mieux prendre sa revanche et rebondir que quand elle est dévoyée. Le pays - ce Congo - était-il bâti sur du sable? Oui, de l’avis du scientifique Gabriel Banza Malale Makuta.
Halte à l’aventure... Retour à la Science. Non celle de la spéculation mais celle de la recherche. Les interpellateurs de la conscience. Retour heureux à l’empêcheur - les empêcheurs - de tourner en rond. On l’a longtemps roué de coups. On avait voulu le tuer.
Le voilà – l’intello - qui revient au galop. Yeux perçants, Gabriel Banza Malale Makuta a les yeux braqués sur lui.
Très régulièrement, ce Katangais, ce Nord-Katangais - belle calvitie d’intello, ventre bedonnant de vivant - prend un avion avec femme, ami, des amis, un enfant voire des enfants, les siens. Invité par des cercles fermés de Grande Bretagne, des États-Unis pour être... écouté.
Ceux qui l’auditionnent pieusement dans ces Capitales, c’est une audience triée sur le volet. Fonctionnaires de haut rang, Diplomates, Officiers militaires. Là où on ne parle qu’anglais et pour Banza, il faut bien un interprète - un Ambassadeur de haut rang. Il y a un truc.
Gabriel Banza boucle une thèse de 1.300 pages, trois tomes. Comme au film, il détient une clé qui intéresse les Occidentaux et que ses contemporains compatriotes ne savent pas.
Ce pays - le Congo - ne nous appartient pas en propre. Il appartient à 14 Puissances, États-Unis, Allemagne, Royaume Uni, Italie, Autriche-Hongrie, Pays Bas, Espagne, France, Russie, Suède, Norvège, Portugal, Belgique, Danemark, Turquie, Japon. À Berlin, ce Congo avait déjà sa nature propre défendue - nature sociétaire, nature associative – quand les autres pays d’Afrique étaient des États reconnus. Les Grands de ce monde avaient confié un statut spécial à ce Congo - berceau de la mondialisation avec liberté de commerce pour toutes les nations du monde et neutralité perpétuelle de son Administration.
De ne l’avoir pas compris explique et justifie les freins à sa marche et les guerres fratricides que lui imposent le monde et ses partenaires, les Multinationales: Afdl, Rcd-G, Mlc, Nkunda, etc. À ce jour, Mobutu a été le seul à l’avoir compris. D’où sa durée au pouvoir. Par flair? Il n’avait aucun support scientifique. En effet.
Reste qu’il a souffert lui aussi de ces effervescences nationalistes. Or, toute tentative de nationaliser le Congo a été vaine, comprise comme une escroquerie, une spoliation des droits acquis par ces Puissances, réprimée avec force par elles: c’est Lumumba, c’est Mobutu vite refréné, c’est Laurent-Désiré Kabila. Révolutionnaire théorie qui change toute appréhension des enjeux r-dcongolais.
La R-dC repartait droit vers un mur. C’est très clair: Nkunda ne saurait être Nkunda, le Rwanda être le Rwanda, ni l’Ouganda, n’eussent été les Occidentaux. Revisitons ces guerres et voyons comment les choses se passaient si loin d’eux. À la mort de «Mzee», les troupes alliées dopées veulent en finir vite et se précipitent vers Lubumbashi: Kigali lui-même les stoppe et les conduit vers Sun City, la table des négociations.
Lors de la guerre de l’Afdl, les troupes de Mobutu coulent elles-mêmes, à la stupeur générale. LDK en profite pour semer Kigali et s’emparer du pouvoir. Accident. Rien qu’un accident de l’histoire.
Mais la Communauté internationale n’a jamais voulu détruire son oeuvre: si elle finance la guerre, elle finance la sortie de la guerre - Sun City, le processus électoral, Goma où elle va mettre 2 millions de dollars, et se fâche quand la Chine veut lui damner le pion - sur ses terres. Cela se paie cash.
Pourquoi n’explique-t-on pas ça au pays, ce pays qui ne cherche qu’à comprendre? En clair, pourquoi l’élite politique nationale ne communique-t-elle pas? Spéculation d’intellectuel? Morale de l’histoire: allons au cinéma: il faut sauver le Soldat... Ryan? Non... le Soldat Kabila.
T. KIN-KIEY MULUMBA.
Le Soft
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