Thursday, December 6, 2007

L’AN 1 DE JOSEPH KABILA : CIRCULEZ, IL N’Y A RIEN A VOIR

(Communiqués 06/12/2007)

Le Comité National de l’APARECO s’est réuni ce mercredi 05 décembre 2007 au siège de l’APARECO à Paris sous la direction de son Président National, monsieur Honoré NGBANDA.

Un seul point figurait à l’ordre du jour : L’état des lieux en RDC, un an après le hold up électoral et l’officialisation de l’occupation par la prestation de serment de l’imposteur Joseph Kabila.

Pendant une heure et demi, les participants ont examiné les grands axes du discours d’investiture de Hyppolite KANAMBE alias Joseph KABILA du 06 décembre 2006, et évalué l’état d’avancement des fameux « cinq chantiers », (c’est ainsi que l’ont baptisé les vendeurs d’illusions et les griots de la cour), le cheval de bataille du programme quinquennal de l’usurpateur à la tête de notre pays.
L’examen détaillé du premier bilan annuel de KABILA a été unanimement jugé largement négatif. Rien de surprenant quand l’on connaît le fossé intellectuel qui sépare ceux qui rédigent le discours et celui qui doit le lire et le traduire en actes.

Pendant que l’imposteur et ses courtisans n’en finissent plus de célébrer la poignée de mains avec le président américain George W. BUSH à Washington, sa désignation à la présidence tournante de la CEEAC et son trophée décerné par les chroniqueurs de musique comme « Grand mécène de la musique congolaise », comme étant les « exploits » de leur mandat, le peuple congolais voit, lui, sa condition de vie se dégrader chaque jour d’avantage, et vit la descente aux enfers la plus vertigineuse de toute son histoire et cela, dans tous les secteurs de la vie nationale.

1. LA SECURITE ET LA PACIFICATION DU PAYS :

Le Comité National de l’APARECO constate que contrairement aux promesses mensongères faites par KABILA au peuple congolais, promesses soutenues et relayées à profusion par les puissances occidentales et par la Communauté internationale, le peuple congolais vit toujours le pire cauchemar de la violence de l’occupation qui accentue la souffrance de notre peuple. La situation de crise sécuritaire en RDC est aujourd’hui pire qu’avant les élections. L’instauration de la démocratie promise avant les élections a cédé la place au régime de terreur et de répression qui s’installe en RDC sous les yeux indifférents de la MONUC et des représentants de la Communauté internationale. Les citoyens congolais de l’Est du pays, à qui KABILA avait solennellement promis d’y installer ses quartiers pour leur garantir la paix et la sécurité après son « élection », sont aujourd’hui chassés de leurs maisons et contraints de se refugier avec leurs familles dans les forêts, pour échapper aux troupes du rwandais NKUNDABATWARE dont la barbarie et la violence à l’égard des nos populations sont insoutenables. Avec un accent particulier qui est mis sur la violence faite à la femme en tant que source de vie ; leurs corps étant devenus de véritables champs de batailles. On ne compte plus les crimes tels que les viols et les mutilations dont sont victimes nos bébés, jeunes filles, mères et grands-mères sans que l’Etat congolais, démissionnaire dans son rôle de protection de sa population, ne lève le petit doigt !

Une congolaise tuée

2. L’ARMEE ET L’INTEGRITE TERRITOIRE :

L’APARECO a toujours fait de la constitution d’une armée nationale forte et dissuasive une priorité absolue car aucun Etat moderne au monde ne peut aujourd’hui prétendre jouir de sa souveraineté sans disposer de cet indispensable instrument. La constitution de cette armée nationale républicaine est une condition sine qua non du retour de la paix dans notre pays, car elle seule est en mesure de défendre l’intégrité de notre territoire contre ce processus d’occupation de notre pays par le Rwanda et l’Ouganda notamment et qui malheureusement, a atteint le sommet des institutions de notre pays par l’accession de Joseph Kabila à la magistrature suprême.

Un an après son hold up électoral, KANAMBE a réussi à saboter toute entreprise visant la mise sur pied d’une armée nationale digne de ce nom. A la place, il a fait appel à une coalition hétéroclite d’armées étrangères bien équipées et grassement rémunérées, qui occupent la capitale congolaise, la mettant ainsi en état de siège sans le déclarer officiellement. Les officiers et militaires congolais sont relégués au second plan, se contentant du rôle de subalternes dans leur propre pays ! Ce faisant, il a détruit ce qui restait encore de l’armée congolaise :

a) Le processus de brassage prévu par les accords fut saboté dans un dialogue secret entre KABILA et KAGAME avec leur frère NKUNDABATWARE, et fut ainsi remplacé par une mise en scène appelée « mixage » qui n’avait pour but que d’infiltrer les officiers rwandais avec leurs hommes de troupes au sein des Forces armées congolaises ;

b) Les convois d’armes et de munitions envoyés au front pour équiper nos militaires tombent presqu’automatiquement entre les mains des troupes rwandaises de NKUNDBATWARE qui reçoit des renseignements détaillés à partir de Kinshasa sur le programme d’envoi de matériel et sur les plans d’attaque de ses hommes par les FARDC.

c) Au moment où les troupes congolaises sont dépouillées de leurs armes, abandonnées sans solde ni ration dans des camps militaires délabrés et désertés à cause de la misère, Joseph KABILA fait venir des régiments étrangers bien nourris, bien équipés et grassement rémunérées avec le budget de l’Etat congolais.

d) L’absence d’une armée nationale a favorisé l’occupation sauvage du territoire congolais par les armées étrangères des cinq pays voisins dont le Rwanda, l’Ouganda, le Soudan, la Zambie et l’Angola. L’intégrité du territoire qui fait partie du serment constitutionnel d’un chef d’Etat est totalement violée en RDC ;

e) Les nombreuses mises en scènes pour donner l’impression de procéder au désarmement des forces négatives n’ont été naturellement suivies d’aucun effet. Il en est de même des réunions bipartites avec le Rwanda sur le rapatriement de ces forces sous l’égide des Etats-Unis d’Amérique.

3. LA VIE POLITIQUE :

Le Comité National de l’APARECO assiste comme tous les congolais à l’implantation et à l’enracinement de la dictature dans notre pays. Comme l’avait prédit CARLO DE FILIPPI dans son rapport secret rendu publique par le Président National de l’APARECO en janvier 2006, Joseph KABILA, après son hold up électoral, avec une majorité parlementaire achetée, après avoir bâillonné par les armes et clochardisé ensuite une opposition constitutionnelle sans moyens et après avoir installé une justice à son service, a réussi à installer en une année seulement une dictature féroce en RDC sur laquelle il règne désormais en maître absolu. Les Droits de l’homme les plus élémentaires sont bafoués en plein jour et on assiste de plus en plus aux phénomènes suivants :

· Enlèvements et tortures des opposants politiques.
· Une presse muselée et arrestations, voire assassinats des journalistes (Serge MAHESHE).
· Massacres des populations civiles sans défense par la force publique, dont le plus médiatisé est celui des adeptes de « Bundu dia kongo » en janvier 2007.
· Massacres à l’arme lourde de la garde de l’ancien vice Président Jean pierre BEMBA et de la population civile kinoise au mois de mars.
· Harcèlement et exécutions nocturnes d’hommes politiques et des militaires originaires des provinces de l’Equateur, du Kasaï et du Bas-Congo qui se sont opposés à son élection en octobre 2006.
· Les prisons de l’Etat et les prisons privées de KABILA sont bondées des prisonniers politiques arrêtés ou enlevés sans procédure légale. C’est le cas de la GLM, Kin-Mazière et certaines résidences des membres de la famille de KABILA dans la ville de Kinshasa.

4. L’ECONOMIE :

L’APARECO relève dans le domaine économique la signature des contrats léonins dont le but principal est d’assouvir les appétits financiers de KABILA, de ses mentors issus de la pègre internationale et de ceux de son entourage (comme KATUMBA MWANKE) qui s’opposent à toute tentative de révision de ces contrats. C’est pour cette raison que la proposition de la relecture de ces contrats est restée lettre morte au niveau du Parlement dont la majorité des membres est sous le contrôle financier de KABILA.

Dans l’entre temps, le pillage de nos ressources minières et forestières par les envahisseurs et leurs alliés se poursuit inlassablement, particulièrement dans les zones occupées par les armées étrangères dont les militaires se livrent à une exploitation éhontée et sauvage de nos réserves stratégiques. Les rapports accablants du FMI et de la Banque Mondiale ont stigmatisé la complicité des gouvernants congolais avec des puissances extérieures dans ce qui constitue le pillage le plus scandaleux de l’histoire moderne.

5. LA VIE SOCIALE:

La population congolaise n’a enregistré à ce jour aucune amélioration de ses conditions de vie de tous les jours ; même pas dans l’assouvissement de ses besoins primaires comme l’approvisionnement en eau potable et en électricité. Que dire alors de l’état de délabrement avancé des hôpitaux qui sont devenus des véritables mouroirs alors que les bonzes du régime peuvent à coup de millions de dollars aller se faire soigner à l’étranger !Les fonctionnaires de leur côté attendent toujours une hypothétique mise en application par le gouvernement du barème salarial négocié et obtenu dans le cadre des conventions collectives du travail… Quant à l’enseignement, il est tout simplement le véritable parent pauvre de ce régime d’occupation, qui n’a que faire de la formation de l’élite congolaise de demain. Les enseignants (y compris les professeurs d’université) sont ainsi clochardisés et réduits pratiquement à la mendicité. Les infrastructures routières et la voirie (ou plutôt ce qu’il en reste), sont dans un état de détérioration telle que chaque pluie qui tombe engendre fatalement des inondations et des glissements de terrains qui emportent des dizaines voire des centaines de vies humaines. Ce tableau misérable du vécu quotidien du congolais contraste terriblement avec le train de vie affiché par les gouvernants qui se comportent pour la plupart d’entre eux en véritables parvenus ; de nouveaux riches complexés qui n’hésitent pas d’afficher avec insolence leurs signes extérieurs de richesse face à une population dont l’état de dénuement a atteint des sommets ! Seuls les transferts d’argent effectués par la diaspora congolaise permettent encore à cette population de survivre. Mais pour combien de temps encore ?

CONCLUSIONS:

La Communauté Internationale a fait de l’organisation des élections dites démocratiques et transparentes une véritable panacée pour résoudre la crise, son seul cheval de bataille. Reléguant aux oubliettes les vrais problèmes des ambitions des agresseurs rwandais et ougandais d’occuper la partie Est de la RDC.

Et comme conséquence, près d’un an seulement après ces élections, la vérité est aujourd’hui ressortie à la surface, noyant tous les mensonges et toutes les manipulations. En effet, tous les observateurs sérieux et crédibles de la politique congolaise reconnaissent unanimement que la situation de crise en République Démocratique du Congo est aujourd’hui pire qu’avant les élections. Et les perspectives d’avenir dans ce pays ainsi que dans la Région des Grands Lacs sont plutôt sombres et inextricables : Insécurité grandissante sur l’ensemble du territoire national, spécialement à l’Est, pillage systématique des ressources minières et de la forêt nationale, assassinats de journalistes et confiscation totale de la liberté d’opinion et de la liberté de presse, massacre des centaines de civils lors des manifestations pacifiques, viols et mutilations des femmes avec comme conséquence un taux effrayant de transmission du sida, refus délibéré de créer une armée républicaine et une police professionnelle avec comme conséquence des violations récurrentes de l’intégrité territoriale, dilapidation des deniers publics.., sont autant de maux qui sévissent actuellement en République Démocratique du Congo.
Ce tableau macabre démontre que loin de résoudre la crise, les élections bâclées, corrompues et manipulées, organisées sur fond de crise étouffée, n’ont rien apporté comme solution aux véritables causes des guerres successives intervenues dans cette région, et dont les séquelles empêchent tout retour à la paix et la stabilité.

C’est donc face à cet échec flagrant de la Communauté internationale dû à la mauvaise volonté et à la détermination manifeste des agresseurs de la RDC de parachever leur projet d’occupation et de pillage de ses richesses que le peuple congolais se dresse aujourd’hui pour organiser sa résistance en vue de la libération totale de son territoire national.

L’APARECO s’inscrit avec bon nombre de patriotes congolais dans cette logique de la résistance, et non d’une opposition traditionnelle, car nous estimons que les causes profondes de la crise congolaise ne se situent pas au niveau du fonctionnement des institutions dites démocratiques, mais plutôt au niveau de la souveraineté de notre pays qui est aujourd’hui sous l’occupation.

Fait à Paris, le 05 décembre 2007.

Pour le Comité National de l’APARECO,

Paul Rigobert AKANGA GBULA

Secrétaire Général Adjoint et Porte-parole


HONORE NGBANDA: "NOTRE COMBAT NE CONNAITRA PAS DE REPIT, IL N'A QU'UNE SEULE DATE, UN DELAI: LA VICTOIRE."

APARECO: La Résistance jusqu'à la Libération! "

L'OEIL DU PATRIOTE
- APARECO - RDCONGO : Kozanga koyeba , ezali liwa ya ndambu! -APARECO -

Alliance des patriotes pour
la Refondation du Congo

A LA VEILLE DE L'AN 1 DE HYPOLITE KANAMBE: KINSHASA SOUS HAUTE TENSION!

De l’avis général des observateurs de la politique congolaise, jamais Kinshasa n’a atteint un tel degré élevé de tension dans tous les secteurs de la vie nationale. L’œil du Patriote a sillonné et fouiné dans les coins sombres et éclairés (du moins ceux qui le sont encore de temps en temps) de la capitale dans le but de mieux informer les patriotes congolais de l’intérieur du pays et de la diaspora.

Depuis la fin du mois de novembre, les camps militaires de la garnison de la 7ème région militaire de Kinshasa sont en ébullition. Les militaires congolais qui n’ont pas perçu leur maigre solde boudent le commandement et expriment dorénavant clairement leur ras-le-bol ! KANAMBE est obligé de déployer les forces spéciales des troupes étrangères chaque nuit pour parer à toute éventualité. Grâce aux nombreux messages des patriotes de la diaspora à leurs parents, et suite aux appels à la résistance lancés par les leaders congolais à partir de l’étranger, des officiers congolais, des parlementaires, des sénateurs, voire même des ministres actuellement au sein du Gouvernement manifestent progressivement leur adhésion massive à la cause de la lutte pour la libération du pays.

Cette atmosphère a créé une réelle psychose chez Hyppolite KANAMBE qui vit maintenant comme un vrai voleur, qu’il est, dans la maison de cambriolage. Il sait que le danger peut surgir de partout. Même de sa chambre à coucher ! La scène qui s’est déroulée samedi 1er décembre à l’aéroport de Ndjili est symptomatique.

"C'est la poisse chef..."

KANAMBE qui se trouvait déjà à bord de son avion qui faisait le taxi pour décoller à destination de Bangui a, brusquement, ordonné aux pilotes de faire demi-tour. Une fois l’avion garé sur le tarmac, il a bondi hors de l’appareil pour s’engouffrer dans sa voiture et filer précipitamment dans une direction inconnue, semant sur la route même son escorte officielle. Méfiance oblige! Tout cela parce qu’au moment où son avion faisait le taxi, les instruments à bord ont cessé de fonctionner, et tout contact avec la tour de contrôle a été coupé. Panique à bord ! KANAMBE a cru à un attentat imminent contre sa personne. Aux dernières nouvelles, tous les membres de l’équipage de son avion seraient mis en arrestation pour une enquête approfondie. Ô peur quand tu nous tiens !

Et depuis qu’il s’est terré dans sa «Résidence Gécamines» dans la commune de la Gombe , le raïs refuse catégoriquement de mettre son nez dehors. Et malgré l’insistance de Maman Condoleeza Rice, le « porteur des œufs » de l’Occident (et désormais de la Chine aussi) a refusé de quitter sa tanière pour se rendre à Addis-Abeba où ses « patrons » rwandais et ougandais l’attendent. Ses services et ses devins lui auraient prédit tous un très mauvais présage !

L’explosion populaire qui a eu lieu hier mardi 04 décembre à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, a révélé la détermination d’un peuple qui est de plus en plus décidé de dire non à l’occupation. En effet, devant les exactions et les provocations des forces de l’occupation, la population de Mbandaka s’est soulevée hier lorsque ces forces du mal ont froidement assassiné un père de famille. Le Commissariat de Police, symbole de cette occupation, a été brûlé par des manifestants en colère. D’autres bureaux officiels de l’Etat ont été saccagés. Le gouverneur de province, monsieur MAKILA, qui se trouvait à Kinshasa en route pour un voyage en Chine (la nouvelle coqueluche de la RDC) a été sommé par KANAMBE de rebrousser chemin pour aller éteindre le feu. Les choses tournent très mal à la veille de son premier anniversaire !

Son entourage immédiat se tient au garde-à-vous, nous dit-on. Car le raïs est de très mauvaise humeur. Selon le témoignage (sous le cachet de l’anonymat) d’un homme du cercle restreint, KANAMBE est contraint de recourir à ses « calmants » (comprenne qui pourra !) pour trouver un tant soit peu de sommeil !

" Encore une dose Chef ? "

La même source nous a laissé entendre que devant la gravité de la situation, KANAMBE pourrait surprendre et décréter un état d’urgence lors de son discours demain jeudi 06 décembre devant le Parlement. Va-t-il aller jusque là pour calmer sa folie ? Signe indien ? Qui vivra verra!


Paris, le 05/ Décembre /2007


L’OEIL DU PATRIOTE


APARECO : « La Résistance jusqu’à la libération » !

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