Confusion à l’AMP, le MSR s’en remet à Kabila !
(La Prospérité 03/12/2007)
Trois faits saillants constituent la base de revendications du Mouvement Social pour le Renouveau, parti cher à Pierre Lumbi Okongo. La marginalisation dans le fonctionnement de l’AMP, la non intégration dans le Secrétariat Exécutif et, enfin, la non consultation de ses cadres lors des enjeux importants notamment, au moment de la formation de Gizenga II. A l’issue de son Conclave, le MSR sollicite, finalement, l’arbitrage de Joseph Kabila Kabange, autorité morale de l’AMP pour rectifier le tir.
En deux pages, la déclaration du Mouvement Social pour le Renouveau stigmatise le climat malsain qui règne actuellement au sein de l’AMP, la grande famille politique de Joseph Kabila Kabange. Trois faits saillants ont retenu l’attention des participants au Conclave tenu à Kinshasa du 28 novembre au 2 décembre 2007.
En effet, après une analyse approfondie de la situation politique, le Mouvement Social pour le Renouveau, Parti cher à Pierre Lumbi Okongo, réclame la juste réparation des préjudices subis. D’abord, proportionnellement à son poids politique sur la scène en tant que deuxième force politique de l’Alliance de la Majorité Présidentielle mais également comme quatrième force politique du pays, après le Pprd, le Mlc, le Palu si l’on s’en tient uniquement aux résultats des dernières législatives intervenues en RD. Congo, en 2006.
Le Mouvement Social pour le Renouveau relève par ailleurs la problématique du respect des textes. A ce sujet, il insiste sur l’application de la Charte de l’AMP afin que l’équité, la transparence et la garantie des droits et avantages dus à chaque membre en fonction de son apport réel à la plate-forme soient de mise. Au fond, le MSR se dit estomaqué de constater que dans le fonctionnement de l’AMP, qu’il soit totalement marginalisé. Pis encore, il n’est même pas représenté au niveau du Secrétariat Exécutif de cette méga plate-forme qui a porté Joseph Kabila aux affaires, après des chaudes empoignades électorales qui, du reste, étaient émaillées de plusieurs crocs-en-jambe.
Gizenga II, un mort né ?
Le Mouvement Social pour le Renouveau ne le dit pas clairement dans sa déclaration politique lue hier à la presse, en fin d’après-midi. Néanmoins, sa protestation l’insinue dans une certaine mesure. C’est le cas de l’affirmer au regard de sa prise de position face à ce qu’il qualifie de non consultation lors des enjeux importants. A l’issue du dernier remaniement, par exemple, ce parti ne se retrouve pas. Il rappelle, par contre, que quelles que puissent être les raisons en terme de compression des postes ministériels, il aurait dû ne serait-ce qu’en garder quelques-uns, au prorata de son poids politique. Le fait d’avoir un Ministre d’Etat rétrogradé au rang de simple ministre ou de disposer d’un deuxième poste ministériel à la Fonction Publique ne suffit pas pour garantir la paix et la sérénité des esprits au sein de la coalition gouvernementale, soutient-on. Si cela l’avait été après quelques consultations, le MSR s’agiterait pas outre mesure. La méthodologie utilisée, celle d’agir en solo, est interprétée, ici, comme un coup politique. A moins qu’il ait plu au Chef de l’Etat, autorité morale de l’AMP, d’en décider autrement. Il aurait, dans ce cas, la possibilité d’intégrer dans ses stratagèmes et manœuvres politiques, cette nouvelle avalanche de revendications de telle sorte qu’à l’avenir, le MSR retrouve sa place au soleil. Lisez plutôt l’intégralité de cette déclaration. C’est une exclusivité signée La Prospérité, votre Quotidien de l’avenue de la justice.
Marcel Ngoyi
03-12-2007 - 11:23:24
La Prospérité
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