De l’avis général des observateurs de la politique congolaise, jamais Kinshasa n’a atteint un tel degré élevé de tension dans tous les secteurs de la vie nationale. L’œil du Patriote a sillonné et fouiné dans les coins sombres et éclairés (du moins ceux qui le sont encore de temps en temps) de la capitale dans le but de mieux informer les patriotes congolais de l’intérieur du pays et de la diaspora.
Depuis la fin du mois de novembre, les camps militaires de la garnison de la 7ème région militaire de Kinshasa sont en ébullition. Les militaires congolais qui n’ont pas perçu leur maigre solde boudent le commandement et expriment dorénavant clairement leur ras-le-bol ! KANAMBE est obligé de déployer les forces spéciales des troupes étrangères chaque nuit pour parer à toute éventualité. Grâce aux nombreux messages des patriotes de la diaspora à leurs parents, et suite aux appels à la résistance lancés par les leaders congolais à partir de l’étranger, des officiers congolais, des parlementaires, des sénateurs, voire même des ministres actuellement au sein du Gouvernement manifestent progressivement leur adhésion massive à la cause de la lutte pour la libération du pays.
Cette atmosphère a créé une réelle psychose chez Hyppolite KANAMBE qui vit maintenant comme un vrai voleur, qu’il est, dans la maison de cambriolage. Il sait que le danger peut surgir de partout. Même de sa chambre à coucher ! La scène qui s’est déroulée samedi 1er décembre à l’aéroport de Ndjili est symptomatique.
KANAMBE qui se trouvait déjà à bord de son avion qui faisait le taxi pour décoller à destination de Bangui a, brusquement, ordonné aux pilotes de faire demi-tour. Une fois l’avion garé sur le tarmac, il a bondi hors de l’appareil pour s’engouffrer dans sa voiture et filer précipitamment dans une direction inconnue, semant sur la route même son escorte officielle. Méfiance oblige! Tout cela parce qu’au moment où son avion faisait le taxi, les instruments à bord ont cessé de fonctionner, et tout contact avec la tour de contrôle a été coupé. Panique à bord ! KANAMBE a cru à un attentat imminent contre sa personne. Aux dernières nouvelles, tous les membres de l’équipage de son avion seraient mis en arrestation pour une enquête approfondie. Ô peur quand tu nous tiens !
Et depuis qu’il s’est terré dans sa «Résidence Gécamines» dans la commune de la Gombe, le raïs refuse catégoriquement de mettre son nez dehors. Et malgré l’insistance de Maman Condoleeza Rice, le « porteur des œufs » de l’Occident (et désormais de la Chine aussi) a refusé de quitter sa tanière pour se rendre à Addis-Abeba où ses « patrons » rwandais et ougandais l’attendent. Ses services et ses devins lui auraient prédit tous un très mauvais présage !
L’explosion populaire qui a eu lieu hier mardi 04 décembre à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, a révélé la détermination d’un peuple qui est de plus en plus décidé de dire non à l’occupation. En effet, devant les exactions et les provocations des forces de l’occupation, la population de Mbandaka s’est soulevée hier lorsque ces forces du mal ont froidement assassiné un père de famille. Le Commissariat de Police, symbole de cette occupation, a été brûlé par des manifestants en colère. D’autres bureaux officiels de l’Etat ont été saccagés. Le gouverneur de province, monsieur MAKILA, qui se trouvait à Kinshasa en route pour un voyage en Chine (la nouvelle coqueluche de la RDC) a été sommé par KANAMBE de rebrousser chemin pour aller éteindre le feu. Les choses tournent très mal à la veille de son premier anniversaire !
Son entourage immédiat se tient au garde-à-vous, nous dit-on. Car le raïs est de très mauvaise humeur. Selon le témoignage (sous le cachet de l’anonymat) d’un homme du cercle restreint, KANAMBE est contraint de recourir à ses « calmants » (comprenne qui pourra !) pour trouver un tant soit peu de sommeil !
La même source nous a laissé entendre que devant la gravité de la situation, KANAMBE pourrait surprendre et décréter un état d’urgence lors de son discours demain jeudi 06 décembre devant le Parlement. Va-t-il aller jusque là pour calmer sa folie ? Signe indien ? Qui vivra verra!
Paris, le 05/ Décembre /2007
L’OEIL DU PATRIOTE
APARECO : « La Résistance jusqu’à la libération